Chaque choses ont une fin, mais peu ont une suite. [PV Allie]
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Chaque choses ont une fin, mais peu ont une suite. [PV Allie]
Allie C. Skydink Ҩ Seth Adams
Chaque choses ont une fin, mais peu ont une suite.
Parfois, il arrive qu'une personne fasse des choses qu'elle n'aurait jamais fait auparavant. Les raisons en diffèrent, chez certain, c'est l'instinct, d'autre le font pour sortir de la monotonie, mais il y aura toujours des personnes pour le faire par curiosité, ou comme diriger par une entité inconnue. Ce que Seth s'apprêtait à faire se rapprocher de cette raison. Il ne savait pas pourquoi il le faisait, pourquoi il se jetait en quelque sorte dans la gueule du loup. Tout ce qu'il savait, c'est qu'il avait besoin de le faire, besoin d'en savoir plus, besoin de la revoir. Il n'aurait de cesse tant qu'il ne l'aurait pas rencontré une nouvelle fois. C'est pour cette raison qu'il se jetait à corps perdu dans une pièce qu'il aurait pourtant fui de toutes ses forces. Il marchait donc dans ce long couloir accompagné par l'un de ceux qu'il fuyait habituellement, leurs pas résonnaient comme s'ils se trouvaient seuls, ce bruit résonnait dans la tête de Seth comme une incantation. Il essayait de faire le vide, évacuer la tension qu'il ressentait dans les épaules. Il voulait faire face, ne pas être nerveux, avoir toujours cette expression désinvolte, et ne montrer que de l'arrogance. La dernière fois, Elle, était partie, elle, l'avait fuit, en ne laissant derrière elle qu'une phrase d'une froideur sans nom, mais également une délicieuse odeur, une sorte de parfum de fruit et d'épice qui n'avait fait que tourmenter l'Américain. Il était resté un moment sur le toit après qu'elle soit partie, leur discussion se rejouer dans sa tête. Il ne voulait oublier les paroles de la jeune femme, il avait réfléchi chaque mot de sa part. Combien de temps était-il resté assis regardant l'horizon pendant que le vent lui faisait subir l'affront de faire disparaître la douce fragrance qu'elle avait dégagée ? Et pourtant, après qu'elle lui ai dit ces mots, il avait rit, rit comme jamais. Elle ne devait pas avoir imaginée sur qui elle était tombée. Il n'abandonnerait jamais, et le rejeter de la sorte était la meilleure façon de le faire devenir plus insistant. Il ria, et son rire résonna dans le couloir interloquant son « accompagnateur » qui lui jeta un regard empli d'étonnement et d'incompréhension.
Qu'avait-il fait pour en arriver là ? Quel méfait pouvait-on lui reprocher pour l'emmener dans cette salle ? Qu'avait-il été prêt à faire pour qu'elle lui retourne le cerveau une nouvelle fois ? À peine, quelques jours après qu'ils se soient séparés, qu'il ressentait cette volonté de répondre aux questions qu'elle lui avait refusées. Celles auxquelles elle n'avait pas répondu, celles, toujours, en suspend, qui n'avait finalement plus d'importance, mais dont le manque de réponse avait poussé Seth à les chercher. Et pour lui, tous les stratagèmes étaient bon, peut importe les risques à prendre. Et encore une fois, son bon sens lui avait fait défaut, il avait tenté de corrompre un autre délinquant pour que celui-ci lui obtienne le dossier d'Allie. Il ne se risquerait pas à se salir les mains dans un moment pareil, rien qu'en ayant son dossier dans les mains, il encourait une vindicte. Son collaborateur avait fait un travail plutôt respectable dans le sens où il ne se fit pas prendre la main dans le sac, ni même pincer par la suite. Il lui avait rapporté le dossier et chacun repartait avec son dû. Comme un enfant ayant obtenu un jouet, Seth se lançait dans la lecture avec sa volonté toujours plus grandissant d'en savoir plus sur le contexte et le monde de la jeune femme aux cheveux corbeau. D'où elle venait, de quel milieu social elle était issue, ce qui l'avait mené ici, et pour ce point, ce ne fut pas sans une certaine fierté qu'il vu qu'il n'avait pas totalement tort. Il sonda chaque mot, chaque page et c'est ainsi qu'il vu. L'Anglaise n'avait apparemment pas manqué de se faire remarquer par l'administration, puisqu'elle se retrouver dans cette petite salle pour une heure qu'on appelle communément « heure de colle ». C'était pour lui l'occasion rêvée, il devait se rendre dans cette salle, par n'importe quel moyen, mais il ne s'attendait pas à ce que le moyen se présente à lui aussi vite. Quelle idée avait-il eu de lire ça en plein milieu de l'après-midi, dans son bungalow, sans même faire attention à ce qu'il pouvait se passer à tout moment. Ah ça on peut dire que le gardien ne l'avait pas raté, l'Américain était poser sur son lit en pleine lecture, il n'avait même pas remarquer le « représentant de l'ordre » qui était entré. Cela est vrai que normalement le brun ne devait pas se trouver dans son bungalow étant donner que les cours étaient obligatoires. Cela est vrai qu'il savait pertinemment que les gardiens faisaient des tournées pour voir que les délinquants ne se terraient pas dans leur chambre. Cela est vrai qu'avoir un dossier en sa possession alors que celui-ci était censé se trouver dans un des bureaux de l'administration lui porterait préjudice. Alors pourquoi n'avait-il pas jugé utile de préserver la lecture à une heure plus tardive tout en dissimulant le dossier dans un endroit sûr ? Tout bon sens l'avait-il réellement quitté ?
Le couloir lui semblait rudement long, la salle n'était pourtant pas si enfoncée, elle ne se trouvait pas à l'extrémité du bâtiment. Pourquoi lui semblait-il que le temps n'avançait aucunement ? Il avait même l'impression que chacun de ses pas l'éloigné encore plus de la porte. Un malaise. Depuis quand était-il si nerveux, pourquoi est-il nerveux ? Merde, il fallait qu'il se ressaisisse, il n'y avait pas moyen qu'elle le voit dans un état pareil. Il ressentait plus de pression que lorsqu'il a dû expliquer qu'il avait le dossier d'Allie en sa possession au gardien. Quelle sorte d'ânerie il avait pus sortir à ce moment-là. Une histoire montée dans le feu de l'action, une sorte de trafic d'information entre élèves, il ne voulait pas mentionner de nom, mais il avait dû le faire, dommage pour les personnes cité, elle avait été choisie au hasard de la mémoire du jeune homme. Le premier visage qui lui était apparu avait été nommé comme le gérant du soit disant réseau d'informateurs de Kyrie. Encore maintenant, il se demandait comment le gardien avait pus gober une histoire pareille, on aurait cru le scénario d'un très mauvais film, le genre de scénario que l'on voit dans les téléfilms. Enfin, cela nous prouve encore une fois qu'il ne faut pas avoir que des muscles dans la vie, mais aussi de la cervelle qui permet de cogiter à ce genre de chose. Seth lança un regard furtif à celui qui se trouvait à côté de lui. Ce gardien-là aussi avait cet air fermé bien que dégageant une niaiserie qu'on ne soupçonnerait que sur le visage d'un enfant. Il leur était peut-être supérieur par leurs statuts, leur âge, leurs musculatures, et même par bien d'autre aspect, mais les trois-quarts de cet internat les surpassés largement par l'intelligence et la ruse. Leur temps de réaction et leur temps d'action était-il si rapide que cela pour qu'il s'occupe de personne qui ont meurtri et tuer plus de gens qu'ils ne pouvaient le penser ? Étaient-ils vraiment au courant du danger qu'ils pouvaient encourir, au sort qui les attendaient, à travailler ici ? Avaient-ils signé un contrat stipulant le risque de mourir la gorge sectionnée par un pensionnaire ?
Tandis qu'il se faisait cette réflexion, le gardien fit halte. Le brun leva les yeux, pour en connaître la raison. La raison, elle se trouvait là, devant lui, la fameuse porte qu'il devait à présent traverser. Prenant une grande inspiration, il se vêtit de son sourire, de son air désinvolte et le gardien le poussa dans la salle, comme pour s'en débarrasser une bonne fois pour toute. Oui, il s'était bien arrangé pour que la colle lui soit mise au même moment que celle qui l'avait récusé un certain temps auparavant, celle a qui il allait enfin pouvoir faire face de nouveau. De ce fait, son regard explora la pièce d'un bout à l'autre dans l'espoir d'y croiser le sien, afin qu'elle voit la détermination dans son regard. Qu'elle voit dans quoi elle s'était embarquée quand il avait croisé sa route. Ses yeux pouvaient-ils lui transmettre tout ce qu'il pensait actuellement ? En avait-il vraiment le pouvoir ou alors, comme tout le reste de son corps, il ne semblait que savoir mentir ? Cela étant, il la découvrit, assise là, au fond de la salle, comme une âme en peine, seule, misérablement, mais formidablement seule. Il voulait la sortir de sa torpeur, l'interpeller, lui montrer qu'il était là, la déranger, peut importe. Il se sourit à lui-même, puis comme une réminiscence de leur dernière rencontre, il gonfla son torse de fierté et d'orgueil puis il s'imposa à côté d'elle, silencieusement cette fois-ci. Il pencha légèrement son corps sur la table, celle-ci bascula faiblement laissant un crissement s'effectuer au glissement des pieds sur le sol. Encore une fois, il pouvait abandonner la discrétion, mais cela n'était pas des plus dérangeant. Une fois qu'il se sentit suffisamment proche, dans un souffle, il lui susurra.
« Comme on se retrouve, Allie. »
Qu'avait-il fait pour en arriver là ? Quel méfait pouvait-on lui reprocher pour l'emmener dans cette salle ? Qu'avait-il été prêt à faire pour qu'elle lui retourne le cerveau une nouvelle fois ? À peine, quelques jours après qu'ils se soient séparés, qu'il ressentait cette volonté de répondre aux questions qu'elle lui avait refusées. Celles auxquelles elle n'avait pas répondu, celles, toujours, en suspend, qui n'avait finalement plus d'importance, mais dont le manque de réponse avait poussé Seth à les chercher. Et pour lui, tous les stratagèmes étaient bon, peut importe les risques à prendre. Et encore une fois, son bon sens lui avait fait défaut, il avait tenté de corrompre un autre délinquant pour que celui-ci lui obtienne le dossier d'Allie. Il ne se risquerait pas à se salir les mains dans un moment pareil, rien qu'en ayant son dossier dans les mains, il encourait une vindicte. Son collaborateur avait fait un travail plutôt respectable dans le sens où il ne se fit pas prendre la main dans le sac, ni même pincer par la suite. Il lui avait rapporté le dossier et chacun repartait avec son dû. Comme un enfant ayant obtenu un jouet, Seth se lançait dans la lecture avec sa volonté toujours plus grandissant d'en savoir plus sur le contexte et le monde de la jeune femme aux cheveux corbeau. D'où elle venait, de quel milieu social elle était issue, ce qui l'avait mené ici, et pour ce point, ce ne fut pas sans une certaine fierté qu'il vu qu'il n'avait pas totalement tort. Il sonda chaque mot, chaque page et c'est ainsi qu'il vu. L'Anglaise n'avait apparemment pas manqué de se faire remarquer par l'administration, puisqu'elle se retrouver dans cette petite salle pour une heure qu'on appelle communément « heure de colle ». C'était pour lui l'occasion rêvée, il devait se rendre dans cette salle, par n'importe quel moyen, mais il ne s'attendait pas à ce que le moyen se présente à lui aussi vite. Quelle idée avait-il eu de lire ça en plein milieu de l'après-midi, dans son bungalow, sans même faire attention à ce qu'il pouvait se passer à tout moment. Ah ça on peut dire que le gardien ne l'avait pas raté, l'Américain était poser sur son lit en pleine lecture, il n'avait même pas remarquer le « représentant de l'ordre » qui était entré. Cela est vrai que normalement le brun ne devait pas se trouver dans son bungalow étant donner que les cours étaient obligatoires. Cela est vrai qu'il savait pertinemment que les gardiens faisaient des tournées pour voir que les délinquants ne se terraient pas dans leur chambre. Cela est vrai qu'avoir un dossier en sa possession alors que celui-ci était censé se trouver dans un des bureaux de l'administration lui porterait préjudice. Alors pourquoi n'avait-il pas jugé utile de préserver la lecture à une heure plus tardive tout en dissimulant le dossier dans un endroit sûr ? Tout bon sens l'avait-il réellement quitté ?
Le couloir lui semblait rudement long, la salle n'était pourtant pas si enfoncée, elle ne se trouvait pas à l'extrémité du bâtiment. Pourquoi lui semblait-il que le temps n'avançait aucunement ? Il avait même l'impression que chacun de ses pas l'éloigné encore plus de la porte. Un malaise. Depuis quand était-il si nerveux, pourquoi est-il nerveux ? Merde, il fallait qu'il se ressaisisse, il n'y avait pas moyen qu'elle le voit dans un état pareil. Il ressentait plus de pression que lorsqu'il a dû expliquer qu'il avait le dossier d'Allie en sa possession au gardien. Quelle sorte d'ânerie il avait pus sortir à ce moment-là. Une histoire montée dans le feu de l'action, une sorte de trafic d'information entre élèves, il ne voulait pas mentionner de nom, mais il avait dû le faire, dommage pour les personnes cité, elle avait été choisie au hasard de la mémoire du jeune homme. Le premier visage qui lui était apparu avait été nommé comme le gérant du soit disant réseau d'informateurs de Kyrie. Encore maintenant, il se demandait comment le gardien avait pus gober une histoire pareille, on aurait cru le scénario d'un très mauvais film, le genre de scénario que l'on voit dans les téléfilms. Enfin, cela nous prouve encore une fois qu'il ne faut pas avoir que des muscles dans la vie, mais aussi de la cervelle qui permet de cogiter à ce genre de chose. Seth lança un regard furtif à celui qui se trouvait à côté de lui. Ce gardien-là aussi avait cet air fermé bien que dégageant une niaiserie qu'on ne soupçonnerait que sur le visage d'un enfant. Il leur était peut-être supérieur par leurs statuts, leur âge, leurs musculatures, et même par bien d'autre aspect, mais les trois-quarts de cet internat les surpassés largement par l'intelligence et la ruse. Leur temps de réaction et leur temps d'action était-il si rapide que cela pour qu'il s'occupe de personne qui ont meurtri et tuer plus de gens qu'ils ne pouvaient le penser ? Étaient-ils vraiment au courant du danger qu'ils pouvaient encourir, au sort qui les attendaient, à travailler ici ? Avaient-ils signé un contrat stipulant le risque de mourir la gorge sectionnée par un pensionnaire ?
Tandis qu'il se faisait cette réflexion, le gardien fit halte. Le brun leva les yeux, pour en connaître la raison. La raison, elle se trouvait là, devant lui, la fameuse porte qu'il devait à présent traverser. Prenant une grande inspiration, il se vêtit de son sourire, de son air désinvolte et le gardien le poussa dans la salle, comme pour s'en débarrasser une bonne fois pour toute. Oui, il s'était bien arrangé pour que la colle lui soit mise au même moment que celle qui l'avait récusé un certain temps auparavant, celle a qui il allait enfin pouvoir faire face de nouveau. De ce fait, son regard explora la pièce d'un bout à l'autre dans l'espoir d'y croiser le sien, afin qu'elle voit la détermination dans son regard. Qu'elle voit dans quoi elle s'était embarquée quand il avait croisé sa route. Ses yeux pouvaient-ils lui transmettre tout ce qu'il pensait actuellement ? En avait-il vraiment le pouvoir ou alors, comme tout le reste de son corps, il ne semblait que savoir mentir ? Cela étant, il la découvrit, assise là, au fond de la salle, comme une âme en peine, seule, misérablement, mais formidablement seule. Il voulait la sortir de sa torpeur, l'interpeller, lui montrer qu'il était là, la déranger, peut importe. Il se sourit à lui-même, puis comme une réminiscence de leur dernière rencontre, il gonfla son torse de fierté et d'orgueil puis il s'imposa à côté d'elle, silencieusement cette fois-ci. Il pencha légèrement son corps sur la table, celle-ci bascula faiblement laissant un crissement s'effectuer au glissement des pieds sur le sol. Encore une fois, il pouvait abandonner la discrétion, mais cela n'était pas des plus dérangeant. Une fois qu'il se sentit suffisamment proche, dans un souffle, il lui susurra.
« Comme on se retrouve, Allie. »
fiche de © century sex
Dernière édition par Seth Adams le Mar 7 Avr - 21:13, édité 3 fois
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Re: Chaque choses ont une fin, mais peu ont une suite. [PV Allie]
CORPSE²
Janvier, cycle 2
Assise sur ta chaise en bois inconfortable, tu cauchemardais éveillée. Les yeux cernés, les traits tirés, le visage encore plus pâle que d'habitude. Depuis combien de temps, n'avais-tu pas fait une nuit correcte Allie ? Depuis combien de temps était-tu dans cet état là ? Depuis trois semaines environs. Depuis que tu as appris qu'il était parti : Damon ; ton frère ; ton petit bijou ; ton précieux que tu avais rejeté par peur, par égoïsme. Tu ne voulais pas qu'il chute avec toi. Tu ne voulais pas qu'il t'abandonne encore une fois. Et pourtant, c'est ce qu'il fit, te laissant derrière lui avec des tonnes de regrets qui t'accablent de jour en jour, qui te rapprochent un peu plus de la mort d'heure en heure. Tu te hais Allie. Et tu te punis chaque minute pour ne pas l'avoir retenu, pour ne pas avoir mis ta fierté de coter en t'excusant, en lui avouant, que tu l'aimais, qu'il t'avait manqué, non, toi t'as préféré tourner tes talons. Et depuis, qu'il n'est plus là, tu ne veux plus sortir. Tu ne veux plus aucun contact. Tu ne veux plus aller en cour, tu ne veux plus jouer dans ton groupe de musique. Tu ne veux tout simplement plus vivre Allie. Mais, l'on t'a fait sortir de ta léthargie. Par force, par sanction encore une fois.
Recroquevillée dans ton lit, les larmes ruisselaient sur tes joues. Tu n'étais pas sortie de ta chambre depuis plus de deux semaines, à part pour manger quelques fois et encore. Tes repas étaient bien légers, trop incomplets. Mais tu vivais de tes sanglots, de ta perte et de ta drogue. Aria essayait tant bien que mal de te faire sortir. Impossible. Tu étais trop faible, trop fragile pour affronter ne serait-ce qu'un petit regard. Sans même t'en rendre compte, tu te laissais dépérir. Et ça faisait maintenant deux semaines que tu n'allais plus en cour. Rien n'y personne ne pouvait te dégager de cette douleur intense, de ce renfermement sur toi-même. T'avais même envoyé bouler plusieurs fois les gardiens. Mais ce jour-là, ce fut une fois de trop et on te colla 4h, te forçant aussi à aller manger, à aller voir un psychologue. Et tu ne dis rien pendant la séance, tu restas muette. Et tu ne mangeas rien. T'es bien trop butée de toute façon.
Et te voilà, assise sur ta chaise inconfortable, cauchemardant éveillée. Avant que des bruits de pas ne te sorte de ta torpeur, avant que tu n'entendes son rire qui venait rosir tes joues inconsciemment. C'était lui. Seth Adams. Lui qui avait rit alors que tu l'avais renvoyé chier, alors que tu l'avais fui. T'avais pensé à lui. Oh que oui, une fois que tu l'avais quitté, tu t'étais allongée dans ton lit, ressassent votre discussion. Analysant encore plus en profondeur ses réponses, ses mimiques, son visage... Tu voulais le revoir, ne sachant pas vraiment pourquoi. Tu voulais qu'il te fasse chier, qu'il t'accorde de son temps. Parce que, parce que tu le trouvais intéressant et rien que d'y penser, ça te fout un haut-le-cœur. Tu ne peux pas te permettre de ressentir ça Allie. Tu dois le fuir. Tu ne mérites personne Allie, regarde Damon t'a abandonné.
Et une porte s'ouvre. Tu relevas doucement la tête, comme si ça t'importait peu, comme s'il t'avait dérangé pendant ton cauchemar. Laissant place au bel homme son sourire et son air désinvolte lui collant à la peau. Tu voulais esquiver son regard, vraiment, mais tu ne le quittas pas des yeux. Ressentant tout un tas de choses, comme s'il essayait de te faire passer un message. De te dire, "hé Allie, je n'abandonnerais pas", et lorsque ces pensées effleurèrent ton cerveau, tu remis ta tête dans tes bras, voulant lui montrer qu'il pouvait toujours courir. Qu'il ne t'intéressait pas. Alors que dans tes bras, tu rougissais de plus belle, priant pour qu'il se mette loin de toi alors que tu voulais au fond le contraire. Contradictoire là, Allie.
Et tu sentis une présence à côté de toi, tu ressentais tout son orgueil et sa fierté émaner de lui. Ce qui te fit légèrement sourire dans ta barbe. Et un crissement de sa part te fit soupirer, à croire qu'il faisait exprès pour que tu le remarques. Et un frisson te parcourut l'échine lorsqu'il te susurra "Comme on se retrouve, Allie." À ces mots, tu tournas avec nonchalance ton visage vers lui. "Tu ne pouvais pas faire moins de bruit !" Fis-tu avec provocation. Tu le regardas un moment, curieuse de savoir pourquoi il était là. "Toi qui je pense n'es pas du genre à venir dans ce genre d'endroit, tu peux me dire qu'est-ce que tu fous là ?" Oui, tu avais eu des échos, que le sulfureux Seth était plutôt du genre à raser les murs, à faire tout derrière le dos des gens, à les utiliser aussi pour ne jamais se faire chopper. Un point qui d'ailleurs te faisait réellement peur. Et s'il t'utilisait ? Et si sa rencontre était enfaîte programmée ? Et si tout n'était que plan foireux ou que sais-je. Tu es parano Allie, il ne faut pas l'oublier.
Un ange passa, et pour briser le silence, tu fis avec malice et provocation : "je me serais passé de te revoir Seth." Allie, pourquoi tu dis ça, alors que tu trépignais d'impatience de le revoir. Tu cherches quoi au juste ? Tu veux le faire fuir hein, c'est ça ? C'est ça, tout à fait ça.
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Dernière édition par Allie C. Skydink le Mer 1 Avr - 17:57, édité 3 fois
Allie C. Skydink- Messages : 410
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Allie C. Skydink Ҩ Seth Adams
Chaque choses ont une fin, mais peu ont une suite.
Assis sur sa chaise, à moitié affalé sur la table, penché vers la table de sa très chère Allie. Seth ne devait pas dégager l'image qu'il souhaité. Il devait ressembler à ses gosses que l'on voit dans les collèges, ceux qui font les délinquant alors que la plus grosse bêtise qu'ils ont faite, c'est répondre à leurs professeurs. Habituellement, il aurait fait en sorte de ne pas ressembler à ces pseudo-vermines, mais dans le cas présent la seule chose qui avait de l'importance à ses yeux se trouvais à ses côtés. Oui, Allie, avec son visage inexpressif, ses réponses froides, mais qui d'une façon ou d'une autre dégage de la chaleur. Et il n'a pas eu à attendre longtemps avant d'avoir à faire à l'une de ses réponses cinglantes.
Il s'attendait à ne pas recevoir un accueil chaleureux, il en était même sur, surtout après la façon dont ils s'étaient quittés. De ce fait, sa réaction ne fut pas vraiment de la surprise quand elle avait rétorqué " « Tu ne pouvais pas faire moins de bruit ! » Elle reprit bien vite la parole avec une question. Avait-il piqué sa curiosité au vif ? Elle connaissait la réputation de l'Américain, elle savait qu'il préférait se servir des gens pour ne pas avoir à se salir les mains. Ils en avaient discuté rapidement la première fois qu'ils s'étaient rencontrés. Les fameuses rumeurs qui ont fait tiquer le garçon. Elle disait que cela ne l'intéressait pas, qu'elle ne les écoutait pas. Enfin. Cela étant, elle avait posé cette question « Toi qui je pense n'es pas du genre à venir dans ce genre d'endroit, tu peux me dire qu'est-ce que tu fous là ? »Et il devait maintenant y répondre. Bien qu'il n'en eût pas envie, en profiterait-elle pour se moquer de lui ? Se moquer du fait qu'il se soit fait prendre la main dans le sac. Ou devrais-je dire la tête dans le dossier. Le brun réfléchit donc à ce point. Étrangement, il ne voulait pas vraiment mentir à Allie, du moins pas dans l'immédiat, mais il n'assumer pas de s'être fait prendre, et indirectement, de sa faute à elle. Le silence fut la seule réponse qu'il put apporter à la jeune femme. Il l'as regardait avec une pointe d'admiration, pas un mot n'était sorti de sa bouche depuis qu'elle lui avait adressé la parole. Pour dire à quel point le garçon se trouvait désemparait à cet instant. Bien sur, cela ne durera pas longtemps et encore moins longtemps qu'il ne le pensait vu la nouvelle provocation dont Allie fit preuve à son égard.
« Je me serais passé de te revoir Seth. »
En la regardant, un sourire vint se placer au coin de ses lèvres tandis qu'il porta ses mains sur son torse, à la place même de son cœur. Puis d'un air faussement triste et presque pompeux.
« Voyons, pourquoi tant de froideur ? Après tout ce temps qu'on a passé ensemble. Tu me brises le cœur Allie. »
Il la cherchait, il voulait qu'elle réagisse, une nouvelle fois, il ne voulait que la faire parler. Elle, la silencieuse, la froide, la mystérieuse Allie. Il parviendrait à faire sortir d'autre mot de sa bouche, quelque chose de moins dur, de plus chaleureux. Ça lui prendrait peut-être du temps, il essuiera sûrement des centaines de paroles glaciales et de refus, mais il y parviendrait, c'était l'un de ses nouveaux buts. Il laissa échapper un rire, un rire un peu étouffé, ce rire qu'il offrait à chaque fois que quelque chose ne lui convenait pas, mais qui l'empêcher de perdre la face. Il ne voulait pas s'énerver contre elle, il ne voulait pas paraître faible non plus. Il voulait la secouer, avec ses mots, avec ses mains. La faire sortir de l'état léthargique dans lequel elle semblait s'être enfermé. Il reprit finalement la parole.
« Je vois que les mots doux ce n'est encore pas pour aujourd'hui. Moi qui les attendais avec impatience. Je suis déçu. » Il haussa les épaules en signe de résignation pour enfin se remettre droit sur sa chaise, et poser ses deux mains croisées sur la table. « Tant pis, je vais me contenter de te dire ce que je fais là. Tu vois, j'ai fait preuve d'imprudence, j'ai été pris la main dans le sac. Je fouinais dans quelques choses que je n'aurais jamais dû avoir, et un de ces fameux gardiens s'est retrouvé pile à l'endroit où j'étais. J'ai été idiot alors j'ai coopéré, et me voilà ici. Mais peu importe. » Son regard se porta une nouvelle fois sur Allie et sa chevelure corbeaux. « Je te renverrais bien la question, mais je pense qu'il y a un risque d'avoir une réponse aussi évasive que celle que tu m'as donnée sur le toit, n'est-ce pas ? »
Il ne lui dirait pas, non, il ne lui dirait pas qu'il savait à peu prés la raison pour laquelle elle était ici. Enfin, il en connaissait la raison administrative. Puis, il voulait savoir si elle prenait l'initiative de lui répondre vraiment cette fois, et pas une réponse par une autre question. Au fond, il espérait ne pas avoir droit au même jeu que celui auquel elle avait joué lors de leur rencontre sur le toit. Il ne s'attendait pas à ce qu'elle devienne soudainement agréable et à vrai dire, elle y perdrait, à ses yeux, un grand intérêt. Mais, plutôt qu'elle fasse un petit effort. Enfin, une chose était sur, il ne se ferait pas d'illusion sur ce point pour le moment, surtout lorsque l'on entend la provocation dans les paroles de la jeune femme. Il soupira un instant, un soupir emprunt à un mélange d'agacement, l'agacement d'être enfermé là, avec cet idiot qui était censé gardé les yeux sur eux, et d'impatience, l'impatience d'avoir une nouvelle conversation avec celle qui l'a obsédé ces dernières semaines. À cet instant, il se sentait faible, faible de dépendre autant d'une simple discussion avec une personne, faible d'avoir été obligé de faire autant juste pour la revoir. Comment une personne pouvait-elle vivre avec autant de sentiment ? Lui qui était pourtant si sur de lui en venait à douter de lui, de sa capacité à garder la main sur son esprit et ses sentiments. Qu'est-ce qu'elle était en train de lui faire ?
Il s'attendait à ne pas recevoir un accueil chaleureux, il en était même sur, surtout après la façon dont ils s'étaient quittés. De ce fait, sa réaction ne fut pas vraiment de la surprise quand elle avait rétorqué " « Tu ne pouvais pas faire moins de bruit ! » Elle reprit bien vite la parole avec une question. Avait-il piqué sa curiosité au vif ? Elle connaissait la réputation de l'Américain, elle savait qu'il préférait se servir des gens pour ne pas avoir à se salir les mains. Ils en avaient discuté rapidement la première fois qu'ils s'étaient rencontrés. Les fameuses rumeurs qui ont fait tiquer le garçon. Elle disait que cela ne l'intéressait pas, qu'elle ne les écoutait pas. Enfin. Cela étant, elle avait posé cette question « Toi qui je pense n'es pas du genre à venir dans ce genre d'endroit, tu peux me dire qu'est-ce que tu fous là ? »Et il devait maintenant y répondre. Bien qu'il n'en eût pas envie, en profiterait-elle pour se moquer de lui ? Se moquer du fait qu'il se soit fait prendre la main dans le sac. Ou devrais-je dire la tête dans le dossier. Le brun réfléchit donc à ce point. Étrangement, il ne voulait pas vraiment mentir à Allie, du moins pas dans l'immédiat, mais il n'assumer pas de s'être fait prendre, et indirectement, de sa faute à elle. Le silence fut la seule réponse qu'il put apporter à la jeune femme. Il l'as regardait avec une pointe d'admiration, pas un mot n'était sorti de sa bouche depuis qu'elle lui avait adressé la parole. Pour dire à quel point le garçon se trouvait désemparait à cet instant. Bien sur, cela ne durera pas longtemps et encore moins longtemps qu'il ne le pensait vu la nouvelle provocation dont Allie fit preuve à son égard.
« Je me serais passé de te revoir Seth. »
En la regardant, un sourire vint se placer au coin de ses lèvres tandis qu'il porta ses mains sur son torse, à la place même de son cœur. Puis d'un air faussement triste et presque pompeux.
« Voyons, pourquoi tant de froideur ? Après tout ce temps qu'on a passé ensemble. Tu me brises le cœur Allie. »
Il la cherchait, il voulait qu'elle réagisse, une nouvelle fois, il ne voulait que la faire parler. Elle, la silencieuse, la froide, la mystérieuse Allie. Il parviendrait à faire sortir d'autre mot de sa bouche, quelque chose de moins dur, de plus chaleureux. Ça lui prendrait peut-être du temps, il essuiera sûrement des centaines de paroles glaciales et de refus, mais il y parviendrait, c'était l'un de ses nouveaux buts. Il laissa échapper un rire, un rire un peu étouffé, ce rire qu'il offrait à chaque fois que quelque chose ne lui convenait pas, mais qui l'empêcher de perdre la face. Il ne voulait pas s'énerver contre elle, il ne voulait pas paraître faible non plus. Il voulait la secouer, avec ses mots, avec ses mains. La faire sortir de l'état léthargique dans lequel elle semblait s'être enfermé. Il reprit finalement la parole.
« Je vois que les mots doux ce n'est encore pas pour aujourd'hui. Moi qui les attendais avec impatience. Je suis déçu. » Il haussa les épaules en signe de résignation pour enfin se remettre droit sur sa chaise, et poser ses deux mains croisées sur la table. « Tant pis, je vais me contenter de te dire ce que je fais là. Tu vois, j'ai fait preuve d'imprudence, j'ai été pris la main dans le sac. Je fouinais dans quelques choses que je n'aurais jamais dû avoir, et un de ces fameux gardiens s'est retrouvé pile à l'endroit où j'étais. J'ai été idiot alors j'ai coopéré, et me voilà ici. Mais peu importe. » Son regard se porta une nouvelle fois sur Allie et sa chevelure corbeaux. « Je te renverrais bien la question, mais je pense qu'il y a un risque d'avoir une réponse aussi évasive que celle que tu m'as donnée sur le toit, n'est-ce pas ? »
Il ne lui dirait pas, non, il ne lui dirait pas qu'il savait à peu prés la raison pour laquelle elle était ici. Enfin, il en connaissait la raison administrative. Puis, il voulait savoir si elle prenait l'initiative de lui répondre vraiment cette fois, et pas une réponse par une autre question. Au fond, il espérait ne pas avoir droit au même jeu que celui auquel elle avait joué lors de leur rencontre sur le toit. Il ne s'attendait pas à ce qu'elle devienne soudainement agréable et à vrai dire, elle y perdrait, à ses yeux, un grand intérêt. Mais, plutôt qu'elle fasse un petit effort. Enfin, une chose était sur, il ne se ferait pas d'illusion sur ce point pour le moment, surtout lorsque l'on entend la provocation dans les paroles de la jeune femme. Il soupira un instant, un soupir emprunt à un mélange d'agacement, l'agacement d'être enfermé là, avec cet idiot qui était censé gardé les yeux sur eux, et d'impatience, l'impatience d'avoir une nouvelle conversation avec celle qui l'a obsédé ces dernières semaines. À cet instant, il se sentait faible, faible de dépendre autant d'une simple discussion avec une personne, faible d'avoir été obligé de faire autant juste pour la revoir. Comment une personne pouvait-elle vivre avec autant de sentiment ? Lui qui était pourtant si sur de lui en venait à douter de lui, de sa capacité à garder la main sur son esprit et ses sentiments. Qu'est-ce qu'elle était en train de lui faire ?
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- Voilà, j’espère que la réponse te plaît. Par pitié ne fait pas attention aux fautes. Je sais qu'il y en a, mais je ne les vois plus. Je corrigerais promis ♥
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Janvier, cycle 2
Alors que tu venais de lui poser une question, une question qui je dois dire intéressante. Il réfléchissait, sûrement entrain de peser le pour et le contre à te la dévoiler. Alors t'attendais, t'attendais patiemment, l'air relâché, l'air comme si ça t'importait peu, alors que c'était tout l'inverse. Tu es curieuse Allie, tu es curieuse de lui, de tout ce qu'il à te cacher. Mais parfois, il ne faut mieux pas savoir les réponses à nos questions. Parce que parfois, ça fait mal, ça fait peur, ça foudroie le coeur.
Et il ne dit rien, le silence fut ta seule réponse. Tu arquas un sourcil, "Tu as des choses à cacher Seth." Dis-tu dans un souffle froid, glacial même. Et tu t'aperçus qu'il te regardait, il t'observait d'une façon peu commune. On t'avait jamais regardé comme ça Allie, jamais. Et tes joues rosirent en vu de sa pointe d'admiration qui luisait dans ses yeux. Et tu restas bouchée bée. Ne sachant quoi dire, quoi faire, n'arrivant pas à quitter ses yeux. Sans même t'apercevoir, qu'il t'avait à son tour désemparé.
Pour te sortir de cette gêne, tu rangeas tes affaires dans ton sac sauf un de tes crayons porte bonheur, tes parents te l'avaient ramené du Canada. T'avais fait ça, histoire de souffler et de reprendre tes esprits. Putain. Tu arrives pas à le croire, t'arrives pas à croire qu'il te fait autant d'effet, ça te fout la rage Allie. Et tu tournas une nouvelle fois, la tête, fixant le tableau, faisant comme s'il n'était pas là. Et tu stagnais sur ce tableau, le regard dans le vide, t'étais dans ton monde Allie, un cadavre t'avait remplacé. Et tu sentis, tu sentis qu'il souriait, qu'il n'allait pas tarder à parler, à parler avec arrogance. Et ce fut le cas lorsque tu tournais ta tête dans sa direction, il souriait de toutes ses dents, prenant un air faussement triste et fier. "Voyons, pourquoi tant de froideur ? Après tout ce temps qu'on a passé ensemble. Tu me brises le cœur Allie." Tu souris à ton tour, un sourire provocateur, narquois. Et tu pris exactement le même ton que lui. "Oh, mais quel dommage, moi qui vous apprécie tellement !" finis-tu par dire avant de reprendre ton attitude de cadavre désœuvrée. "C'est ironique bien évidemment, comme si je t'appréciais." dis-tu avec froideur, la gorge noué tout en agitant ton crayon dans tout les sens, pas forcément convaincu par ta réplique.
"Je vois que les mots doux ce n'est encore pas pour aujourd'hui. Moi qui les attendais avec impatience. Je suis déçu." Dit-il en haussant les épaules en signe de résignation pour enfin se remettre droit sur sa chaise, et poser ses deux mains croisées sur la table. À cette parole, un très léger sourire apparu, qui aime bien châtie bien, non ? En effet, c'était ce qu'il se passait, comme chien et chat.
Il reprit bien vite la parole. "Tant pis, je vais me contenter de te dire ce que je fais là. Tu vois, j'ai fait preuve d'imprudence, j'ai été pris la main dans le sac. Je fouinais dans quelques choses que je n'aurais jamais dû avoir, et un de ces fameux gardiens s'est retrouvé pile à l'endroit où j'étais. J'ai été idiot alors j'ai coopéré, et me voilà ici. Mais peu importe." En voilà, une nouvelle. Tu n'y aurais jamais cru, on dit qu'il est toujours prudent, on dit qu'il ne se fait jamais prendre la main dans le sac. C'est que des rumeurs à ce que tu vois. Mais quand même, une chose te piquait à vif. Pourquoi avoir été si imprudent ? Et surtout quelle est la chose qu'il n'aurait jamais dû avoir. T'en avait franchement aucune idée. Et ça te foutait les nerfs intérieurement, tu voulais savoir.
Il te sortit de ta colère intérieure, en posant son regard sur toi, sur tes cheveux corbeau, aussi noir que les abysses, les ténèbres. Il t'apaisait, involontairement. "Je te renverrais bien la question, mais je pense qu'il y a un risque d'avoir une réponse aussi évasive que celle que tu m'as donnée sur le toit, n'est-ce pas ?" Tu restas de marbre cette fois, pensive. Toujours trop pensive. Il te faisait quoi putain. Tu le hais. Ta mine de crayon s'enfonça légèrement dans le bureau. Oui, tu es là, parce qu'il est parti. Ton bijou, ton frère. Ta seule famille et tu lui as craché à la gueule. Tu te hais aussi. Un instant, ton coeur se serra, et tu sentis les larmes montées. Mais tu te retenues, tu ne pleureras jamais devant, tu ne veux pas. C'est humiliant. Tu répondis alors sèchement. "Je n'allais pas en cour, content ?" fis-tu avec un brun de colère. Il te faisait chier, chier avec toutes ces questions, qui te forcent à en dire un peu plus sur toi. Pour toi Allie, tu n'es pas intéressante, on ne devrait jamais te parler. On ne devrait jamais s'intéresser à toi. Et ça te fait tellement bizarre que quelqu'un prend du temps avec toi, que tu ne sais pas comment réagir, que tu as peur, que tu t'énerves parce que tu contrôles rien. C'est ça le problème, tu aimes tout contrôler, mais cette rencontre bouscule tout dans ta tête.
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Chaque choses ont une fin, mais peu ont une suite.
Allie avait rétorqué à ses petits pics qu'il lui avait faits. Oh que oui, elle avait réagi, et presque de la façon dont Seth l'attendait, pas que c'est ces mots exacts qu'il pensait recevoir, mais plutôt le ton et l'attitude qui suivait. C'était tout à fait cela, un brin de provocation dans sa voix, sur son visage avec ce sourire se voulant narquois, puis son retour vers son air lugubre. Elle lui paraissait tout de même plus froide que lors de leur précédente rencontre, plus torturée, comme s'il y avait quelque chose qui ne fonctionnait as comme avant. Lui avait-il vraiment fait peur en lui touchant l'épaule ? Ou était-ce dû à un autre événement ? Une chose était sur, c'est qu'il n'en savait rien et on peut dire que cela le frustre relativement beaucoup. L'Américain finirait par trouver ce qui pouvait autant troubler la jeune femme, même s'il doit faire les recherches lui-même et au risque de se retrouver une nouvelle fois-là. Il devait bien y avoir une personne dans cet internat qui devait fréquenter l'Anglaise. Il chercha ces informations en sortant d'ici, c'était une certitude.
Et il la regardait, il ne perdait pas une miette du spectacle d'expression qu'elle tenter de cacher avec son masque d'impassibilité, mais qui par moment laisser une trace d'émotion à son insu. Elle était bien la seule chose personne dans laquelle il avait de l'intérêt dans la pièce. Même le surveillant, qui soit dit-en passant ne surveiller rien du tout, n'avait pas une once de ce je-ne-sais-quoi qui lui donnait autant d'intérêt pour la demoiselle aux cheveux corbeau. Puis il se demander maintenant, il se demandait si elle esquiverait encore la question en posant une autre question, ou si elle y répondrais. Il connaissait la réponse, mais la savoir sortant de sa bouche était la chose qu'il attendait. Était-ce parce qu'il aimait la saouler avec ces questions ? Parce qu'il voulait qu'elle réagisse ? Peut-être qu'il aimait tout simplement sa voix. Arriver à ce stade, il ne savait même plus pourquoi il lui avait demandé, et il se posait même des questions sur la raison de sa venue ici. Voulait-il vraiment en savoir plus sur la jeune femme ? Oui, la question ne se posait même pas. Mais pourquoi elle ? Pourquoi Allie, cette même Allie qui semblait froide et parfois même inanimée tant elle reste de marbre ? Pourquoi tant d'intérêt pour elle ? Ces questions lui tournaient en tête, comme si une spirale d'incompréhension avait pris place dans son propre petit crâne. Seth ne se comprenait même plus. Mais il fut sorti de ce pseudo-calvaire intérieur par la réponse sèche et sans douceur de la demoiselle.
« Je n'allais pas en cour, content ? »
« Ça, je le savais déjà. » Dit-il s'en vraiment s'en rendre compte.
Mais il prit bien vite conscience de la bourde qu'il venait de faire. Sous-entendre qu'il connaissait la réponse à la question qu'il avait posée n'était pas bon pour lui. Peut-être ne ferait-elle pas attention à ce qu'il venait de dire, si c'était le cas, comprendrait-elle qu'il avait des recherches sur elle pour en arriver à savoir cela ? Dans quelle merde, il s'était foutu putain ? Il fallait qu'il trouve une manière embrayer sur un autre sujet, il devait parler et parler beaucoup pour essayer de la noyer dans son flot de paroles et pouvoir faire comme s'il n'avait rien dit. Faire profil bas et se taire ne le conduirait qu'à admettre son erreur. Son cerveau marchait à plein gaz, cherchant le moindre petit sujet qui pourrait le lancer dans un débat, même s'il devait parler seul pendant 5 minutes, il devait le faire. Le truc, c'est que rien n'avait l'air de vouloir venir et c'est ce genre de situation qui le faisait agir comme un idiot. Et comme un idiot la seule chose qu'il pouvait faire à cet instant, c'était détourné l'attention d'Allie sur autre chose, il se leva donc un peu de sa chaise pour extirper le stylo qu'elle tenait dans ses mains. C'était la seule chose qu'elle n'avait rangée dans son sac, il devait bien y avoir une raison. Avec ça, il l'a détourner de ses paroles mais en plus, il pouvait peut-être lui faire un peu de chantage. Un peu plus d'informations sur elle, et il lui rendrait peut-être. Au pire, si ça ne fonctionnait pas, il pourrait toujours garder le stylo en souvenir. Le gardant dans ses mains, il se mit à le contempler un peu en souriant.
« Dit moi, c'est si important pour que tu le gardes alors que tout le reste est rangé ? » Il le pointa alors vers la demoiselle. « Ou tu n'y tiens pas et c'est juste un subterfuge pour que je ne tente pas de prendre tes autres affaires. Puisque tu sais que je suis un voleur, tu t'es dit qu'il fallait que tu fasses attention ? » Il leva finalement le stylo vers le plafond. « Ou peut-être que je vois juste tes actes comme totalement autre chose. Ça doit être ça, j'ai tellement l'habitude que les gens agissent comme ça, que je prends tout leurs actes comme de la méfiance, même lorsque ça n'en est pas. » Il le glissa enfin dans la poche de son jean.
Après réflexion, Seth se dit qu'il pouvait également utiliser ce qu'il savait déjà pour pouvoir approfondir. Un genre interrogatoire, il se base sur des faits connus et obtiendrait plus d'information. Le jeu en valait la chandelle, Allie ne pourrait pas fuir comme elle l'avait fait sur le toit, elle aurait à faire à des représailles. Elle était plus ou moins coincée ici avec le brun et juste pour ça, il jubilait.
« Enfin, maintenant, on va pouvoir parler, Allie. » Dit-il sur un ton un peu plus bas. « Tu avais tout ce que tu voulais là-bas, n'est-ce pas ? Chez toi, la vie était facile. Alors pourquoi la drogue et le vol ? La vie était si dure à supporter pour une pauvre petite fille riche ? »
Il agissait comme la première des ordures, mais c'était sa façon de reprendre les rênes sur lui-même aussi. Il était presque obsédé par la jeune femme depuis quelques jours, et agir de la sorte lui permettait de brouiller les pistes, de ne pas laisser paraître ce détail. Il ne fallait pas qu'elle devienne plus importante que ça, il ne fallait pas qu'elle prenne plus de place dans son esprit, qu'elle reste Allie, le cadavre froid, cinglant et presque inexpressif pour lui. Elle devait être Allie et rien d'autre.
Et il la regardait, il ne perdait pas une miette du spectacle d'expression qu'elle tenter de cacher avec son masque d'impassibilité, mais qui par moment laisser une trace d'émotion à son insu. Elle était bien la seule chose personne dans laquelle il avait de l'intérêt dans la pièce. Même le surveillant, qui soit dit-en passant ne surveiller rien du tout, n'avait pas une once de ce je-ne-sais-quoi qui lui donnait autant d'intérêt pour la demoiselle aux cheveux corbeau. Puis il se demander maintenant, il se demandait si elle esquiverait encore la question en posant une autre question, ou si elle y répondrais. Il connaissait la réponse, mais la savoir sortant de sa bouche était la chose qu'il attendait. Était-ce parce qu'il aimait la saouler avec ces questions ? Parce qu'il voulait qu'elle réagisse ? Peut-être qu'il aimait tout simplement sa voix. Arriver à ce stade, il ne savait même plus pourquoi il lui avait demandé, et il se posait même des questions sur la raison de sa venue ici. Voulait-il vraiment en savoir plus sur la jeune femme ? Oui, la question ne se posait même pas. Mais pourquoi elle ? Pourquoi Allie, cette même Allie qui semblait froide et parfois même inanimée tant elle reste de marbre ? Pourquoi tant d'intérêt pour elle ? Ces questions lui tournaient en tête, comme si une spirale d'incompréhension avait pris place dans son propre petit crâne. Seth ne se comprenait même plus. Mais il fut sorti de ce pseudo-calvaire intérieur par la réponse sèche et sans douceur de la demoiselle.
« Je n'allais pas en cour, content ? »
« Ça, je le savais déjà. » Dit-il s'en vraiment s'en rendre compte.
Mais il prit bien vite conscience de la bourde qu'il venait de faire. Sous-entendre qu'il connaissait la réponse à la question qu'il avait posée n'était pas bon pour lui. Peut-être ne ferait-elle pas attention à ce qu'il venait de dire, si c'était le cas, comprendrait-elle qu'il avait des recherches sur elle pour en arriver à savoir cela ? Dans quelle merde, il s'était foutu putain ? Il fallait qu'il trouve une manière embrayer sur un autre sujet, il devait parler et parler beaucoup pour essayer de la noyer dans son flot de paroles et pouvoir faire comme s'il n'avait rien dit. Faire profil bas et se taire ne le conduirait qu'à admettre son erreur. Son cerveau marchait à plein gaz, cherchant le moindre petit sujet qui pourrait le lancer dans un débat, même s'il devait parler seul pendant 5 minutes, il devait le faire. Le truc, c'est que rien n'avait l'air de vouloir venir et c'est ce genre de situation qui le faisait agir comme un idiot. Et comme un idiot la seule chose qu'il pouvait faire à cet instant, c'était détourné l'attention d'Allie sur autre chose, il se leva donc un peu de sa chaise pour extirper le stylo qu'elle tenait dans ses mains. C'était la seule chose qu'elle n'avait rangée dans son sac, il devait bien y avoir une raison. Avec ça, il l'a détourner de ses paroles mais en plus, il pouvait peut-être lui faire un peu de chantage. Un peu plus d'informations sur elle, et il lui rendrait peut-être. Au pire, si ça ne fonctionnait pas, il pourrait toujours garder le stylo en souvenir. Le gardant dans ses mains, il se mit à le contempler un peu en souriant.
« Dit moi, c'est si important pour que tu le gardes alors que tout le reste est rangé ? » Il le pointa alors vers la demoiselle. « Ou tu n'y tiens pas et c'est juste un subterfuge pour que je ne tente pas de prendre tes autres affaires. Puisque tu sais que je suis un voleur, tu t'es dit qu'il fallait que tu fasses attention ? » Il leva finalement le stylo vers le plafond. « Ou peut-être que je vois juste tes actes comme totalement autre chose. Ça doit être ça, j'ai tellement l'habitude que les gens agissent comme ça, que je prends tout leurs actes comme de la méfiance, même lorsque ça n'en est pas. » Il le glissa enfin dans la poche de son jean.
Après réflexion, Seth se dit qu'il pouvait également utiliser ce qu'il savait déjà pour pouvoir approfondir. Un genre interrogatoire, il se base sur des faits connus et obtiendrait plus d'information. Le jeu en valait la chandelle, Allie ne pourrait pas fuir comme elle l'avait fait sur le toit, elle aurait à faire à des représailles. Elle était plus ou moins coincée ici avec le brun et juste pour ça, il jubilait.
« Enfin, maintenant, on va pouvoir parler, Allie. » Dit-il sur un ton un peu plus bas. « Tu avais tout ce que tu voulais là-bas, n'est-ce pas ? Chez toi, la vie était facile. Alors pourquoi la drogue et le vol ? La vie était si dure à supporter pour une pauvre petite fille riche ? »
Il agissait comme la première des ordures, mais c'était sa façon de reprendre les rênes sur lui-même aussi. Il était presque obsédé par la jeune femme depuis quelques jours, et agir de la sorte lui permettait de brouiller les pistes, de ne pas laisser paraître ce détail. Il ne fallait pas qu'elle devienne plus importante que ça, il ne fallait pas qu'elle prenne plus de place dans son esprit, qu'elle reste Allie, le cadavre froid, cinglant et presque inexpressif pour lui. Elle devait être Allie et rien d'autre.
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Dès lors que tu avais balancé ton "Je n'allais pas en cours, content ?" Avec ton air sévère. Il répondit de suite. Un peu trop vite à ton goût d'ailleurs. Comme s'il savait déjà ce que tu allais dire. "Ça, je le savais déjà." Tu pivotas légèrement la tête vers lui, surprise, en fronçant les sourcils. Comment il pouvait savoir ça ? Il t'espionne ou quoi ? Non, non, tu l'aurais remarqué, n'oublions pas que tu es une paranoïaque née. Bon, c'est surtout dû à la drogue, mais bref. Il savait que tu n'allais pas en cour. Et ça, c'est quelque chose de bizarre. Ton cerveau se mit alors à fonctionner au quart de tour, cherchant dans votre dialogue une faille qu'il ait commise, histoire de te mettre sur la piste. Et là, tu te souvenus de la raison du pourquoi il était là. Et tout s'assembla par la suite. Ton cerveau se mit alors à fonctionner au quart de tour, cherchant dans votre dialogue une faille qu'il ait commise, histoire de te mettre sur la piste. Oui, tu as compris, tu as capté qu'il avait fouillé dans je ne sais quoi t'appartenant, enfin, tu supposais. T'en étais presque sur, ton dossier peut-être ? Ou alors il avait demandé à des mecs d'en savoir plus sur toi. Bref, dans les deux cas, c'est deux choses qui ne se font pas, c'est limite malsain. Putain, mais c'est qui ce mec. Tu eus de suite un haut-le-cœur. Putain. C'est quoi ce bordel. Tu tripotais nerveusement ton stylo pendant ce long silence.
Et il te sortit de ta torpeur en prenant ton crayon fétiche des mains. Putain, tu devenais rouge de colère là. Il se fout vraiment de ta gueule. Là à ce moment précis, t'avais juste envie de lui foutre ton poing dans la gueule. On ne touche pas sans ta permission, on ne prend pas non plus tes affaires sans ton accord. Et encore moins ce crayon. Ouais, encore moins ce putain de crayon. L'un des seuls souvenirs de tes parents. Tu serras les poings par instinct. Je ne sais vraiment pas comment tu gardes ton calme alors qu'il t'assaillit de question. De question, qui te fait mal. Qui te rappelle ta pauvre existence minable. "Dit moi, c'est si important pour que tu le gardes alors que tout le reste est rangé ?" Il le pointa alors vers toi, alors que tu l'observais, le regard perdu. Il cherche quoi là ? "Ou tu n'y tiens pas et c'est juste un subterfuge pour que je ne tente pas de prendre tes autres affaires. Puisque tu sais que je suis un voleur, tu t'es dit qu'il fallait que tu fasses attention ?" Il leva finalement le stylo vers le plafond. Toi, t'étais parti ailleurs, tu essayas de comprendre où il voulait en venir, il t'épuise putain. "Ou peut-être que je vois juste tes actes comme totalement autre chose. Ça doit être ça, j'ai tellement l'habitude que les gens agissent comme ça, que je prends tout leurs actes comme de la méfiance, même lorsque ça n'en est pas." Il le glissa enfin dans la poche de son jean. Là, tu prends sur toi, encore une fois. Tu lâche juste un soupir, serrant un peu plus les poings. Tu ne dis rien. Tu fermes ta gueule. Mais putain, dans ta tête, c'est le rodéo. Mais où il va cherche tout ça putain ? C'est qu'un stylo, pourquoi tu t'embêterais à tout cacher, sachant que s'il le veut, il pourra le voler par la suite. C'est inutile, ces questions veulent juste brouiller des pistes. Putain, ce mec. T'as même plus d'adjectifs pour le qualifier. Ou si, insaisissable.
Et là, d'un coup, il te dit d'une voix plus basse, d'une voix plus sérieuse, qui te fait hérisser le poil. "Enfin, maintenant, on va pouvoir parler, Allie." Tu le regardas comme à ton habitude, comme un cadavre, tu restais de marbre depuis tout à l'heure. T'as vraiment de la patience. Mais ce qui va suivre, va te mener à bout. "Tu avais tout ce que tu voulais là-bas, n'est-ce pas ? Chez toi, la vie était facile. Alors pourquoi la drogue et le vol ? La vie était si dure à supporter pour une pauvre petite fille riche ?" De quel droit, il ose, te dire ça ? Il ne sait pas ce que c'est lui d'être une crasse, un pantin, une fille que les parents rejettent. Une fille invisible ou simplement montrer du doigt à chaque pas effectué, parce qu'elle se came. Il ne sait pas ce que c'est lui. Oh que non. Il ne sait pas ce que c'est lui, d'être vide, d'être dénuée de toute émotion. De ne penser que la seule solution à cet être cadavérique, c'est la mort. Non, il ne sait pas ce que lui. Il ne sait pas non plus, que tu te hais, tu hais chaque parcelle de ton corps, qui a été beaucoup trop de fois touchées pour ne pas être seule. Il connaît peut être même pas la solitude et peu importe, il n'a pas ta vie. T'a peut être été bercé dans un château doré, mais ça s'arrête là, t'as toujours été transparente Allie. Et ça te fait mal. Putain, ça te fait mal, quand il te fout ça dans la geôle. T'as les yeux au bord des larmes, mais tu te pinces pour éviter de chialer comme tu fais chaque soir, depuis trop longtemps.
Et tu te levas, fis tomber ta chaise en arrière et lui assignas une droite monumentale. Et tu te rassieds t'excusant auprès du surveillant, qui s'en fichait limite éperdument et partis de la salle, normal. "Putain, ça fait du bien." Dis-tu, en frottant ton poignet. Tu pris alors une inspiration. "Tu sais ce n'est pas parce qu'on est riche qu'on a tout. Au contraire. J'aurais préféré être pauvre. Je hais l'argent. Ça a causé ma perte." Tu le fixas alors et mis sa chaise en face de toi, brutalement. Je sais vraiment pas d'où tu puises cette force, surement de la colère. Tu posas tes mains sur ses deux genoux et un frisson te parcouru l'échine.Tes joues rosirent sans demander ton consentemment mais à ce moment là, tu t'en fichais éperdument. Tu voulais lui faire exactement le même interrogatoire. "Et maintenant à nous deux aussi Seth. Tu as autant de chose à cacher que moi. Alors dit, moi, d'où proviennent toutes ces informations, de mon dossier ? D'une personne ? Si oui, tu vas me dire son nom, j'irais lui remettre les neurones en place au passage. Et dit moi, pourquoi tu fais ça ? Pourquoi tu veux toutes ces informations sur moi ? Je t'obsède, c'est ça ? Toi non plus, t'as jamais connu une personne qui t'intéressait aussi fortement, c'est ça ? Allez, raconte-moi tout Seth." Fit - tu en te rapprochant petit à petit de ses lèvres tout en le fixant. On ne peut pas nier qu'à ce moment-là, tes joues rosirent. Mais tu voulais l'impressionner et tu ne sais pas pourquoi, tu voulais lui prouvé qu'il n'y avait pas que la Allie cadavérique. Ouais, tu ne sais pas pourquoi. Tu ne sais pas pourquoi, tu as dit tout ça non plus. Et puis, c'était aussi un subterfuge pour prendre le crayon qui dépassait de sa poche. Et puis, enfin, tu te remis à ta place. "Merci pour le crayon, c'est un souvenir de mes... Parents, si tu veux tout savoir". Dis-tu, reprenant ton ton froid avec un brun d'amertume en prononçant parents.
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Dernière édition par Allie C. Skydink le Mer 1 Avr - 17:55, édité 1 fois
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