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La délinquante qu'on ne voit pas est la plus dangereuse. [Mitsusane / Aria ] [-16]

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Rp terminé +18 La délinquante qu'on ne voit pas est la plus dangereuse. [Mitsusane / Aria ] [-16]

Message par Invité Lun 5 Mai - 16:17

Dimanche 4 Mai 2014, durant l'après midi.

On m'avait sorti du fourgon il y a quelques heures, les autorités m'avaient laissée à l'entrée avant de repartir. Sans inquiétude j'étais dans un internat qui serait ma nouvelle demeure. J'avais mes valises, bien que vide en vêtements je trouverai de quoi me les confectionner je pense. Je dépassais le portail quand un surveillant m'accosta, ignorante je lui répondis juste ma classe, mon nom, mon prénom, mon délit et le nombre de personne que j'avais tué. Ceci suffit à fermer sa mâchoire trop ouverte pour dire quelque chose d'intéressant. Je sentais des présences autour de moi, des regards se plantant dans les miens sans pour autant qu'aucun ne puisse voir mes yeux bleus. Ce bandeau me protégé de leur pourriture. J'étais entouré de pourritures, délits en tous gens qu'ils avaient sûrement prémédités, des pervers j'allais en croiser, finit la belle vie au calme dans la nature, me voilà plonger dans quelque chose qu'ils appellent « Le numérique ». J'ignore toujours ce que c'est, mais ce qui est certain c'est que ça monopolise la logique humaine.

J'avançais, mes nombreux entraînements ne rendaient pas l'esquive des obstacles compliquait. À en juger par la couleur du tissu et les rayons lumineux qui passaient au travers du bandeau laisser penser à un soleil éclatant. Les ombres qui passaient aussi devant mes yeux voilés me prouvaient bien que j'étais sous un sentier longé par des arbres, les porques claquaient avec plus ou moins de force, j'étais dans le quartier des bungalow. Cela me rappellais aussi que je devais partager mon lieu à vivre avec une femme, je la rencontrerai sûrement plus tard, tant qu'elle ne s'amuse pas à perturber mes entraînements ainsi que mes méditations n'importe qui pouvait m'aller, même une schizophrène dans la mesure ou sa double personnalité se s'amuse pas à essayer de me tuer, sinon ce sera un double meurtre assuré.

Je poursuivais ma route, sentant les effluves du printemps français caresser mes narines, je ne pouvais pas voir le monde dans lequel j'évoluais, mais si les résidents étaient affreux, la nature elle devait être magnifique. Plus jamais je ne pourrais me permettre de l'observer de jour, autant assumer ma sanction. Puis lorsque je sortirai je prendrai la relève du temps Shaolin que père souhaite bâtir en France. Mes sens me déposèrent devant un panneau d'indication, je ne pouvais certes pas lire, mais un établissement de cette qualité possédait des indications en Bray. J'avais bon esprit, les doigts purent regarder ce qui été écrit sur les panneaux. Dis je continuais encore un peu je pourrai débarquer sur le parc. Parfait, je pourrai m'entraîner. C'est ainsi que mes pas me menèrent au fameux parc.

Heureusement que je ne plaçais pas de grands espoirs dans ce parc, cela n'avait rien à voir avec ce qu'il avait autour du temple. Les odeurs n'étaient pas désagréable, mais c'était fade en comparaison avec les fleurs de lotus qui longeaient la rivière du temple. Me dédiant à une séance d'entraînement je dis encore une dizaine de mètres dans l'herbe pour poser mes valises. Je pris soin d'engager les premières danses d'entraînements à mains nues avec lenteur pour échauffer. Les temps passais en harmonie avec mes gestes, le vent était doux, ne me déstabilisait en aucun cas. La solitude était le sentiment le plus beau qu'il puisse exister à mon goût : liberté des gestes, des mots, des pensées, des déplacements. Rien ne pouvait me déranger. C'est ce que je pensais.

Je la sentais, la présence féminine, une élève qui étais dans mon champs visuel, préférant ignorer, pensant qu'elle passerait son chemin je me concentrais à mes danses. Son parfum venait jusqu'à mes narines et j'entendais chacun de ses gestes, bien peu discrète pour une femme. Les minutes passèrent et je la sentais encore devant moi, sans tourner la tête en sa direction je terminais mes derniers mouvements.

-Je présume pour que vous soyez ici, c'est que vous avez fait preuve irrespect conséquent ? Vos parents ne vous ont jamais appris qu'on ne dérangeait pas une personne en pleine exercice qui nécessite une grande concentration de soi et de la nature ?


Dernière édition par Mitsusane Hagane le Mer 7 Mai - 16:08, édité 2 fois
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Rp terminé +18 Re: La délinquante qu'on ne voit pas est la plus dangereuse. [Mitsusane / Aria ] [-16]

Message par Aria Mizako Lun 5 Mai - 18:12

Un banc. Oui voilà l’objet qui me sert de lit en attendant que le soir tombe. J’observe les nombreux nuages qui parsèment l’étendue bleue qu’est le ciel. Formes plus ou moins concrètes, elles me bercent lentement jusqu’à que je trouve enfin le sommeil. J’aime venir dans le parc pour avoir la paix. Oui j’aime avoir du calme par moment même si ça ne dure pas éternellement avec cette envie de divertissement qui s’empare de moi à chaque nouvelle rencontre. Chercher la merde commence à faire partie de ma petite routine habituelle. Mais au fond je suis quelqu’un d’adorable et de gentille, il ne faut pas l’oublier. Aujourd’hui je suis assez zen contrairement à certain jour où la première personne qui passe ou qui me regarde de travers se mange mon poings dans leur joli minois. Je suis violente, je l’assume complétement mais voilà, ne me cherchez pas et tout ira bien pour votre nez.

Il fait beau, la neige recouvre la montagne. Skis aux pieds, je descends à une allure rapide la pente du la piste noire avant de finir par un sublime dérapage. Je suis une pro’ vous avez vu ma technique et tout. J’entends des cris de gosses pas loin de moi qui s’amuse à faire une bataille de boules de neige. Ça va mal se finir cette histoire, je le sens. A peine le temps de m’écarter du champ de guerre, une boule de neige vient m’exploser le visage. Réveil en sursaut alimenté d’un grand soupir. C’est quoi ce rêve de merde sérieusement ? J’étire mon corps après mettre assise sur le banc puis je baille la bouche grande ouverte. Les bonnes manières ? Très peu pour moi.

Je jette un bref regard en direction du ciel, la nuit n’est pas encore tombée. Je ne sais pas qu’elle heure il est vu qu’aucune horloge n’est présente à mon bras ou sur un quelconque arbre qui se trouve en ces lieux. Putain je vais devoir me bouger le cul pour trouver une horloge. C’est avec la motivation d’un ours en hibernation que je me lève du fameux banc et que je me dirige vers la sortie du parc.

Mes pas sont lents, je traine des pieds tellement j’ai la flemme. Je prends une grande inspiration pour me donner un minimum de courage quand soudain une silhouette attira mon intention. Depuis quand il y a une moine dans ce bahut ? Ça doit être une nouvelle élève puisque je ne l’ai jamais aperçu auparavant. Mon regard se dirige tout de suite sur sa poitrine presque à nue. Perverse moi ? Bah en même temps je ne vais pas me priver de la regarder, c’est limite elle m’incite à le faire avec une paire pareille ! Je secoue la tête un instant pour me remettre les idées en place puis je continu de la fixer (la fille pas la poitrine qu’on se mette d’accord). Je commence à me dresser un portrait mental de son physique, le truc qui me marque le plus c’est les bandages qui recouvrent ses yeux. Serait-elle aveugle ? Je me rapproche sans faire attention au bruit que je fais puis je reste devant elle immobile, l’observant faire ses danses bizarres. Ça doit être un truc de moines, c’est comme dans les films. J’essayais de faire la même chose qu’elle mais à vrai dire, si elle me voyait, elle pourrait se foutre ma gueule vu comment j’étais ridicule. Je continuais de faire ça un moment mais soudain ça voix retentit.

-Je présume pour que vous soyez ici, c'est que vous avez fait preuve irrespect conséquent ? Vos parents ne vous ont jamais appris qu'on ne dérangeait pas une personne en pleine exercice qui nécessite une grande concentration de soi et de la nature ?

C’est quoi cette façon de parler ?! Elle se prend pour qui celle-là ?! Il y a quelques minutes, j’étais complétement blasée mais là, elle m’a comme réveillé et ce n’est pas bon pour elle. Je ne peux m’empêcher de froncer les sourcils après ses mots puis de lui dire sur un ton froid.

-D’irrespect conséquent ? Eh bien oui comme tout le monde présent ici je pense. Mes parents m’ont appris beaucoup de choses mais la politesse n’a jamais voulu de moi, dommage n’est-ce pas ?

Je ne sais pas qui est cette fille alors je compte bien en savoir plus sur elle. Après un portrait mental physique, il me faut son caractère. Plus j’apprends d’informations sur mon adversaire, plus il est facile de le détruire. Bon par où commencer ? Sourire provocateur au visage après avoir trouvé une idée. Je me glisse derrière elle sans perdre une seconde puis je saisi sa poitrine que je tripote sans hésiter en lui chuchotant des mots à l’oreille.

-Tu as une jolie poitrine dit moi. Ça ne te dérange pas de faire tous tes trucs de moine avec une paire pareille ? Je dirais 90C ?

Petit rire pervers après mes propos. Je suis une experte en taille de bonnet mais aussi pour provoquer les gens. Comment cette inconnue va-t-elle réagir ? Violence ou sagesse, qui va prendre le dessus ? Un moine doit savoir faire preuve de patience, est-elle une vraie moine?
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Rp terminé +18 Re: La délinquante qu'on ne voit pas est la plus dangereuse. [Mitsusane / Aria ] [-16]

Message par Invité Lun 5 Mai - 20:27

Je pensais que l'intruse allait partir sans demander son reste et me laisser reprendre mon entraînement au calme, d'autant plus qu'elle s'était amusée à m'imiter, les mouvements de son corps trahissaient les gestes du vent et cela s'entendait. Je m'étais donc fait sèche, mais respectueuse, je ne tutoie pas les gens inconnus, j'ai eu une véritable éducation. Hélas il semblerait que cela ne soit pas le cas de celle qui était face à moi. Sa réponse fut d'un ton qu'on attend de ceux qui ont de la répartie. Elle disait que malgré son éducation elle avait eu une éducation, mais que la politesse n'avait pas eu envie d'elle. C'était risible, un petit rire s'échappa de mes lèvres, c'était ce genre de pourriture que je ne voulais pas subir. Maintenant qu'elle avait lancé sa douce réplique peu-être allait-elle me laisser m'entraîner. Entre l'avion et le fourgon je n'avais pas pu me délier les membres du corps comme je le voulais.

Ce ne fut pas encore le cas. Je reprenais les premiers geste de la danse que je venais de débuter et je l'entendis bouger, pensant qu'elle voulait emprunter une autre sortie je ne fais plus attention à elle. Ce fut une grande erreur. Je la ressentis bien trop tard, sa vitesse pour s'approcher dans mon dos. Prise au dépourvue je n'eus pas assez de temps pour me retourner. Les conséquences furent déroutantes, une situation qu'aucun ennemi n'avait jamais exploitée : ma poitrine, certes elle était volumineuse, c'était d'une gêne jamais vu, me faire tripoter la poitrine par une inconnue sur qui je ne pouvais même pas mettre un visage. Frustrée par cette sensation qui me foudroya mon corps et mon esprit eurent un temps de réaction plus long, je mis cinq longues secondes à me reprendre, cinq secondes à souffrir d'un plaisir nouveau. Quel était-il ? Rageant intérieur je dus retenir toute la violence de mon corps quand elle me chuchota quelques mots à l'oreille. Vu son attitude perverse il ne semblait pas difficile pour elle de deviner une taille de poitrine.

Reprenant enfin conscience de mes gestes la sanction débuta. Elle avait passé ses bras sous mes bras pour me peloter, soit, erreur, mes bras étant libre elle allait souffrir. D'une main rapide je saisis son poignet droit en effectuant une grosse pression sur le nerf le forçant à se contracter avec le pouce, la position du reste de ma main contracté aussi son articulation jusqu'à une position dont la douleur me semblait assez violente pour l'avoir subit en entraînement. D'une voix calme je murmurai alors.


-Qui es-tu pour me tutoyer alors qu'on ne se connaît même pas ? J'eus un petit rire. Au moins après les heures d'avions et de fourgons blindés depuis le Japon tu m'offres de quoi me délier le corps. Mais ton agression ne mérite que de l'auto-défense.

La clé de poignet était violente et maintenue assez longtemps pour que la douleur contamine sûrement le bras. Profitant de ce geste je pus tourner sur moi-même en maintenant la clé pour lui en créer une au niveau du bras, insistant sur l'épaule, c'était vicieux, violent et calculé. Il fallait bien une vengeance à un tel affront. Pour finir de me libérer je lui rends son bras en le libérant de mon emprise en la remettant face à moi et je plis les jambes que j'espace au même moment et je lui donne un puissant coup de paume de main dans le ventre avant de finir avec un autre sur son sein droit, précisément sur le téton en frappant qu'avec l'index et le majeur en un coup d'estoc. Après ça je me redresse reculant d'un pas.

-Crois moi, j'y vois parfaitement bien. Mais si je voile mon regard c'est justement pour ne pas à subir la pourriture de ce campus tout autant que mes oreilles les subissent ainsi que pour expier mon crime. Je suis Mitsusane Hagane en classe A-4, et les mains qui viennent de te sanctionner sont celles, qui, sans armes ont tuées quinze hommes entraînés aux arts martiaux. Et toi ? Déclines ton identité si tu veux continuer le combat, sinon déclines là et excuses toi, je prendrai cela comme un acte de maturité venant d'une perverse comme toi.

Le contact de ses mains sur mes seins me revenaient en tête. Le contact n'étais pas désagréable, loin de là. Mais dans un autre contexte peu-être..  il faut que je pense à autre chose, j'ai une démonstration de force à faire et d'imposer mon respect
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Rp terminé +18 Re: La délinquante qu'on ne voit pas est la plus dangereuse. [Mitsusane / Aria ] [-16]

Message par Aria Mizako Mar 6 Mai - 16:31

A l’origine cette journée devait être pour moi un jour de calme mais me voilà en ce moment même en train de tripoter la poitrine généreuse d’une inconnue. Ce n’est pas pour me déplaire, loin de ça. Mais qu’est-ce que je raconte, moi ?! Il faudrait me foutre des baffes sérieux ! Il faut que j’arrête de me comporter comme ça, si Aliena me voit je me demande bien ce qu’elle me dirait… Bon ce n’est pas comme si j’avais des sentiments pour cette nouvelle arrivante exhibitionniste mais je devrais arrêter avec mes pulsions perverses, ça va me jouer un mauvais un de ces quatre.
 
Perdue dans mes pensées, je n’ai même pas remarqué que mon adversaire avait repris ses esprits. Une pression sur mon poignet me ramène très vite à la réalité. Je vais perdre mon poigne si ça continu, elle a une force de dingue cette fille ! Je commence alors à contracter tous les muscles de mon corps pour atténuer la douleur au maximum. Malgré cette défense, je ressens une douleur assez forte sur mon articulation. Elle va me briser le poignet cette folle !!!

-Qui es-tu pour me tutoyer alors qu'on ne se connaît même pas ? Au moins après les heures d'avions et de fourgons blindés depuis le Japon tu m'offres de quoi me délier le corps. Mais ton agression ne mérite que de l'auto-défense.

Je serre les dents en plus de froisser les sourcils. Cette fille est un adversaire puissant, il faut que je fasse attention, très attention à elle. Je continu de contracter tous les muscles de mon corps alors que je sens la douleur affecter tout mon bras. Elle a de l’expérience en combat, ça se sent. Remarque si c’est vraiment un moine, c’est tout à fait normal pour elle de savoir se battre. Il faut que je riposte. Mais est-ce judicieux de le faire maintenant ? Je ne suis pas maso, loin de là, mais je veux voir de quoi elle est capable. Je décide de ne pas lui porter de coups pour le moment, je vais simplement attendre et observer les moindres gestes de mon adversaire. Je pensais tout à l’heure que j’allais perdre mon poignet, puis mon bras, eh bien maintenant c’est mon épaule que je vais perdre. J’ai mal mais je ne montre rien, je garde la douleur que je ressens enfouie en moi. J’en ai déjà vu d’autres, la douleur ne m’est pas inconnue alors ce n’est pas elle qui va réussir à me faire pleurer ma naissance. Toujours fixée sur les gestes de la brune, je vois sa paume venir s’écraser à une vitesse folle en pleins dans mon ventre ce qui me coupe la respiration l’espace d’un instant. Waw alors là je ne l’ai même pas vu arriver ce coup là. Elle finit par me donner un coup dans le téton droit ?!  C’est une perverse enfaite, c’est une perverse !!!

-Crois moi, j'y vois parfaitement bien. Mais si je voile mon regard c'est justement pour ne pas à subir la pourriture de ce campus tout autant que mes oreilles les subissent ainsi que pour expier mon crime. Je suis Mitsusane Hagane en classe A-4, et les mains qui viennent de te sanctionner sont celles, qui, sans armes ont tuées quinze hommes entraînés aux arts martiaux. Et toi ? Déclines ton identité si tu veux continuer le combat, sinon déclines là et excuses toi, je prendrai cela comme un acte de maturité venant d'une perverse comme toi.

Elle n’est donc pas aveugle, c’est bon à savoir. A-4, la même classe que moi et donc elle est tout aussi dangereuse. Elle veut expier ses crimes ?! La bonne blague, vraiment. Je tousse un coup pour reprendre mon souffle puis je prends la parole d’un ton sec.

-Expier tes crimes ?! Non mais il faut te réveiller ma jolie ! Tu as tué des gens, tu as leur sang sur tes mains pour la vie ! Tu peux te punir si tu veux mais ça ne changera rien, rien ! Je ne sais pas quel genre de personne tu as tué mais peu importe. Ils avaient sûrement une famille, des amis ou des gens auxquels ils tenaient. Si les morts peuvent oublier, les vivants ne pourront jamais oublier le meurtrier que tu es ! Tes crimes ne seront jamais expiés…

La douleur qui envahie tout mon bras gauche persiste, ma main droite vient prendre place sur mon épaule gauche pour la masser un peu. Bon elle a commencé les hostilités, je vais les continuer. Ça fait longtemps que je rêve d’un bon vieux combat avec un adversaire à la hauteur. Je fais quelque étirements notamment avec mon bras gauche qu’elle vient d’endommager. Je prends une grande inspiration pour modérer mon rythme cardiaque qui s’emballe à l’idée d’un combat. Je ferme les yeux un instant. Je peux sentir l’air caresser mon visage, la douleur qui encombre mon bras, les battements de mon cœur, ma respiration et les oiseaux qui chantent. Okay j’aime me battre mais je ne suis pas le genre de personne à foncer sans réfléchir. Je sais que pour combattre au mieux, il faut garder son calme. Vous ne me verrez jamais être comme ces grosses sadiques qui rigolent en voyant du sang partout, ou se tapant une barre lorsqu’elles tuent un innocent. Une fois totalement concentrée, j’ouvre les yeux puis sort d’une voix sûre.

-Aria Mizako, A-4. Les meurtrières ne font pas peur puisque j’en suis une aussi. Tu as tué 15 hommes experts en arts martiaux ce qui prouve que tu sais te battre. Je n’aurai pas pu espérer mieux comme adversaire.

D’un pas rapide, je me rapproche d’elle pliant mes jambes et donner un élan suffisant à mon bras droit pour écraser mon poing en dessous de son menton. J’espère qu’elle l’a senti passer celui-là !  Mais je n’ai pas encore terminé, je tourne sur moi-même pour me retrouver sur la même ligne qu’elle, exactement au même niveau, je place une jambe derrière les siennes, mon bras droit attrape son cou et fait basculer son corps rapidement et violemment sur le sol.

-Je ne suis peut-être pas une experte en arts martiaux mais je sais me battre alors ne me sous-estime pas.

Je me penche sur son corps, mon poing se dirige tout droit vers son visage, j’allais lui frapper le nez car c’est l’une des parties la plus sensibles mais me m’arrêtai avant de l’atteindre. Grand soupir, je lui fous juste une petite pichenette sur le front.

-Je ne frappe pas un adversaire au sol, c’est l’un de mes principes.

Une pichenette n’est pas vraiment considérée comme frapper si ? Je rigole un moment à l’égard de cette pensée puis je me relève de dessus son corps pour me replacer à l’endroit de départ du combat. Sourire au coin, je lui dis d’une voix provocatrice.

-On passe au prochain round ou tu as eu ta dose chérie ?


Dernière édition par Aria Mizako le Mer 7 Mai - 12:41, édité 2 fois
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Rp terminé +18 Re: La délinquante qu'on ne voit pas est la plus dangereuse. [Mitsusane / Aria ] [-16]

Message par Invité Mar 6 Mai - 21:19

Je suis bien trop douce, j'aurai dû lui déboîter la mâchoire pendant que je le pouvais. Même si j'avais été propre dans mes actions, j'avais été bien trop gentille et j'allais sûrement le payer, aucun son ne sortait de sa bouche, du moins, aucun qui traduisait la douleur. Elle était un minimum costaux, mais elle ne faisait clairement pas le poids, ici, qui pouvait faire autant l'idiote qu'elle a essayée d'imiter un moine et être d'une extrême puissance à la fois.

Mouvement de répit, elle me répond, elle avait raison, j'avais du sang sur les mains, beaucoup et essayer de me faire culpabiliser avec les histoires de familles ou autre n'était pas du genre à m'affecter. Ces hommes qui étaient entrés dans le temple où j'étais ne voulais pas notre survie, il voulait notre mort et piller le temple. Elle me faisait bien rire avec ces petits principes. Pathétique, comment pouvait-elle vivre encore ? Pendant qu'elle se massait l'épaule avec sa contre-attaque je lui rétorquais.

-Tu es bien délicate de penser à la famille de ces personnes que j'ai tué, c'est aimable pour eux, mais préoccupe toi d'abord de celles que toi tu as tuée. J'ai rétorqué par légitime défense, je ne suis pas du genre à agresser physiquement la première. L'agresseur est toujours en tord, tu es en tords. Entre eux et ceux de mon temple il fallait choisir, les tuer pour que nous puissions vivre, ou bien mourir pour les laisser piller des centenaires de patrimoine. Le choix est rapide. Actuellement je te laisse une chance de considérer cette affrontement et qu'il soit conclut.

Elle me décline ensuite son identité. Aria, Aria Mizako, pas très occidental tout ça. Il y avait dans son nom de famille de la phonétique japonaise, une jeune femme qui venait du même pays que moi ? Intéressant. Mais elle ne semblait pas savoir se libérer des clés élémentaires, elle ne devait pas être fan de la pratique assidue des arts martiaux.


La réplique arrive enfin, s'inspirant de mon geste précédent elle plie les jambes pour se donner plus d'appuis, donc une meilleure force de frappe, je pensais avoir de quoi esquiver le coup, mais non, son geste fut plus rapide que mes estimations, le coup partit vers mon menton. Sec, précis, rapide, le coup était beau. Heureusement que j'avais quelques réflexes puisque j'eus le temps de commencer un salto arrière pour bien encaisser le coup, en ayant une force cinétique qui allait dans le même sens que son bras, j'allais absorber avec cette force cinétique son coup. Je sentis tout de même une vive douleur quand son poing cogna mon menton, bel uppercut quoi qu'il en soit. Je retombais sur mes pieds en parfait équilibre.

Elle était réactive, pendant mon salto elle se positionne dans le même axe que moi pour me faire face et je sens la prise la plus basique du monde arriver, une jambe derrière les miennes elle m'agrippe au cou et non aux épaules, je bascule et la chute est violente. J'étais surprise d'une telle violence. D'un coin de l'oeil je vis son poing venir en crochet vers mon nez, j'allais sûrement me le faire casser ou bien fêler. J'avais mal estimé mon adversaire et voilà la conséquence. Cependant son poing s'arrête juste avant mon nez, je n'y crois pas, elle avait osée ? Arrêter son coup qui lui aurait assuré une victoire dans un combat qui ne serait pas à mort ? C'était la meilleure, jamais aucun homme du temple me l'avait fait, d'homme à femme jamais je n'avais eu pareille humiliation. Comment osait-elle. Elle allait le regretter et me donner le respect qu'elle me devait.

Elle se remet à parler, juste avant elle avait dit ne pas être une experte du combat, ça se voyait, aucun respect. Cette fois elle osait me dire qu'on ne frappait pas quelqu'un au sol ? Principe ? Respect ? Où était le respect de ne pas frapper une personne au sol. Au contraire, mettre quelqu'un au sol c'est un signe de domination et pour affirmer son pouvoir, sa force, sa maîtrise de soi et de la nature il faut continuer.

Elle me fit rire, je me mis à rire, très fort, c'était nerveux, je sentais mon coeur accélérait à mesure qu'elle prenait encore la parlole. Non ce n'était pas assez, tu n'as pas vue ce dont j'étais vraiment capable au combat. Je vais devoir tout t'apprendre ?

-Ma dose ? Oui je l'ai eu, tu m'as touchée trois fois et ça sera tout. Par contre moi, je vais vraiment te montrer ce qu'on nous apprend dans les temples Shaolins.

Sans plus attendre je donne un coup d'épaule droit dans le vide et enchaîne avec le gauche, mais l'accumulation d'énergie me permet de me redresser en contractant les abdominaux. Pendant que je me relève mon poing droit remonte à une vitesse fulgurante vers sa tempe, elle allait le sentir passer celui là. Quand mon poings touche sa tempe je continue une demi-seconde avant de reculer un peu le poing et de la frapper à nouveau d'un geste court et sec avec les ossements de la base des doigts. J'en profite pour la renverser et me relever en reculant un peu.

-Hey Princesse.

Ma voix était sèche, glaciale et peu sympathique. Je lui jette un regard qu'elle ne voit pas forcément en reprenant.

-Tu es la femme la plus irrespectueuse que j'ai pu rencontrer jusqu'à présent, jamais personne ne m'avais volontairement humilié de la sorte. Seul la connerie est infinie, l'univers est rien à côté de celle-ci, mais je me pensais pas devoir utiliser toutes mes capacités dès le premier jour, mais si le respect ne s'achète que comme cela, alors je vais te forcer à me respecter. Quand une personne est au sol, on frappe, j'aurai pu te tuer avec le coup que je viens de te mettre, en visant la trachée je pouvais couper ra respiration moins de trente secondes et t'écraser le crane avec mes pieds. Je marque alors une pause dans un sourire. Allé, j'arrive.

Suivant mes mots je retire mes deux bandeaux qui étaient superposés sur chaque oeil. J'ouvre alors les yeux, mes yeux d'un bleu roi profond, ils sont agités par l'excitation du combat, je ne pensais pas devoir me battre si vite les yeux ouverts. Tant pis pour elle, je ne peux tolérer un si grand manque de respect.

La partie démarre, prenant conscience du terrain dans lequel je suis je fonce sur elle à toute vitesse et je lui donne une béquille dans le nerf de sa jambe gauche avec ma jambe droite, je dépose ma jambe au sol et pour décroiser les jambes je tourne sur moi même avant d'utiliser ma jambe droite comme jambe de rotation puis sur la gauche est pliée en l'air avant de se déplier sèchement dans les côtes d'Aria, avec l'énergie cinétique elle n'allait clairement pas aimer. Je ne la laisse pas reprendre ses esprits et je pivote sur moi-même avant de l'agripper en me collant à elle et passant mes bras dans son dos. Et là je me baisse pour la soulever et je me laissais tomber à genoux pour le lui faire faire une tournée pour que son dos frappe avec violence le sol. Je pivote encore pour poser mon bassin contre le sien, sur son point d'équilibre, elle ne pourra pas se relever, elle n'était pas K.O, mais j'avais suffisamment endommager son corps pour qu'elle soit calme pour les cinq prochaines minutes. Je plaquai une de mes mains sous son cou avec puissance avant d'armer un coup de poing face à son nez. Avais-tu peur ? Si c'est le cas rien ne se lisait sur ton visage d'ange. Le coup part, violent, sec, agressif il ne frappe pas son visage, il s'enfonce brutalement dans la terre laissant un bel impacte.

-Maintenant toi tu vas me prendre au sérieux ! Tu sais te battre, j'ai fait une erreur, mais ce que tu viens de me pousser à faire peux t'amener dans une salle d'hôpital si tu continues !

Je l'observais, elle avait un visage qui n'étais pas désagréable à regarder, des traits doux et délicat, des lèvres pulpeuses, des yeux envoûtants, que dire. Une chevelure blonde comme les blés que nous cultivions au temple. Elle était belle il faut l'admettre et ses origines asiatiques se justifiés pleinement. Je souffle un grand coup, elle devait sûrement sentir mon souffle sur ses lèvres, je la libère, fin du combat. Je ne veux pas détruire quelqu'un dès le premier jour, nous avons eut toutes les deux notre compte.

-Fin du round, égalité, on a faillit perdre nos nez toutes les deux, ce point commun suffit pour se jauger l'une l'autre.

Je l'observe en bref instant noyant mon regard de sien avant d'ensuite chercher mes deux bandeaux du regard, ils étaient tombés de ma pleine volonté, mais où était-il ? Après m'être retourné plusieurs fois en quelques minutes je tombe sur l'un d'entre eux, je l'enfile sans chercher, me cachant l'oeil gauche, mais pas le droit. Avais-je perdu l'autre ? Si ça se trouve c'était Aria qui l'avait, il me le fallait, comment pourrai-je tenir ma promesse si jamais je perdais ce second bandeau ? Je la regarde et je comprends.

-Rends le moi sans faire d'histoire Aria s'il te plais. Sinon...
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Rp terminé +18 Re: La délinquante qu'on ne voit pas est la plus dangereuse. [Mitsusane / Aria ] [-16]

Message par Aria Mizako Mer 7 Mai - 14:46

Je fixe son corps au sol avec un sourire assez fière d’avoir pu la mettre à terre. Mais ce sourire disparu quand elle se mit à rigoler bizarrement. C’était assez flippant sur le coup, je pouvais sentir dans sa voix une envie de meurtre. Elle est si fâchée que ça d’avoir fini dos au sol ?!

-Ma dose ? Oui je l'ai eu, tu m'as touchée trois fois et ça sera tout. Par contre moi, je vais vraiment te montrer ce qu'on nous apprend dans les temples Shaolins.

Oulala madame n’est pas contente, je sens que je vais prendre cher, très cher. A peine je pense ça, à peine je vois son poing partir en direction de ma tempe. Question de réflexe, je viens placer ma main entre le lieu de l’impact et son attaque mais même en essayant cette parade, le coup me sonne un moment. Waw elle a de ces coups à vous faire perdre la tête dans les deux sens du terme ! A peine remise des évènements qu’elle enchaine direct avec un nouvel uppercut tout aussi violent que le premier, voire plus. Elle était à terre il y a même pas deux minutes, maintenant c’est à mon tour. J’ai mal mais je ne laisse toujours rien paraitre.

-Hey Princesse.

Mon regard se tourne instinctivement en sa direction après ces mots. Elle a l’air sûre d’elle, sûre de sa supériorité, de sa puissance, de sa sagesse, que ça me donne la gerbe. Je commence à avoir mal au crâne, un doliprane serait la bienvenue. C’est la première fois depuis mon arrivée ici que je tombe sur une folle pareille. Pourtant il y en a pleins ici, mais personne n’a engagé le combat comme elle vient de le faire. J’esquisse un léger rire après cette réflexion mentale. J’ai enfin trouvé une adversaire digne de ce nom on dirait…

-Tu es la femme la plus irrespectueuse que j'ai pu rencontrer jusqu'à présent, jamais personne ne m'avais volontairement humilié de la sorte. Seul la connerie est infinie, l'univers est rien à côté de celle-ci, mais je me pensais pas devoir utiliser toutes mes capacités dès le premier jour, mais si le respect ne s'achète que comme cela, alors je vais te forcer à me respecter. Quand une personne est au sol, on frappe, j'aurai pu te tuer avec le coup que je viens de te mettre, en visant la trachée je pouvais couper ra respiration moins de trente secondes et t'écraser le crane avec mes pieds.

-Je suis la numéro un en même temps, donc difficile de connaitre pire que moi. Viens je t’attends chérie.

Je continu de la provoquer sans imaginer l’ampleur des conséquences. La femme la plus irrespectueuse ? Très drôle, vraiment. Ce n’est pas quelque chose de nouveau pour moi. Je lui ai dit que la politesse ce n’est pas mon truc, les bonnes manières non plus. Mais je ne comprends pas pourquoi elle rage autant. C’est parce que je lui ai pas brisé le nez qu’elle est dans cet état ? Mais sérieux, c’est une maso ou quoi ?! De toute façon chacun ses principes, je ne frappe pas un adversaire au sol, pas la peine d’en faire un caca nerveux. Je vais me faire buter parce que je ne lui ai pas écrasé le nez…j’ai presque envie de rigoler de la situation mais ma tête me fait bien trop mal pour ça.

-Allé, j'arrive.

Je continu de l’observer restant dos au sol qui n’est pas si inconfortable malgré les apparences. Mais pourquoi je fantasme sur le sol ?! C’est le coup dans la tempe qui m’a mis les idées confuses, j’en suis sûre. Je passe une main sur ma tête à l’endroit où j’ai mal, elle va m’attaquer encore plus fort, je le sens. Faut-il que je me lève ? Que je la frappe avec tout ce que j’ai ? Je soupir un moment. Je n’ai pas envie de bouger, je vais me contenter de parer ses coups pour éviter d’avoir trop mal. Je la fixe attentivement, elle enlève les tissus qui cachent ses yeux. Elle a des putains de yeux bleus. Dire qu’elle cache un trésor pareille derrière de vulgaires bandes de cotons, tristesse.

Bon Aria, il serait temps de se lever, non ? Malgré ma fainéantise, je me dresse difficilement sur mes deux pieds, c’était une erreur je pense. Elle déboule à toute vitesse sur moi avant même que je retrouve mes esprits. BIM, un violent coup sur ma jambe gauche que j’ai du mal à sentir après l’impact. Je suis même en train de me demander si elle fait encore partie de mon corps. Mon adversaire enchaine avec un coup de pieds rapide en direction de mes côtes. La vitesse de ses coups est impressionnante, j’ai du mal à distinguer clairement ses gestes. Il faut que je me concentre davantage mais pas seulement avec ma vue, tous mes sens doivent être aux aguets. Je stoppe difficilement son pied lancé à l’aide de mes mains. La douleur que je ressentais au bras gauche avec sa toute première attaque, revint de plus belle ce qui déstabilisa ma parade. Je sens quelques-unes de mes côtes faire un drôle de bruit. Ne me dites pas qu’elles sont cassées quand même !!! Non je ne pense pas, okay la douleur commence à être de plus en plus forte mais j’ai évité de justesse de me faire briser les côtes. J’ai mal, je ne le montre pas. Je pense aux nombreuses douleurs, les plus horribles douleurs que j’ai éprouvées dans le passé, qu’elles soient physiques ou mentales, en me disant que celles que je ressens aujourd’hui ne sont que minimes. De toutes manières, je n’ai jamais vraiment montré la douleur que je pouvais éprouver jusqu’à présent. Je préfère garder ça au fond de moi, pour ne laisser paraitre aucune faiblesse.

Je sens mon corps me demander du repos, subir autant de coups lui était devenu presque inconnu depuis mon arrivé ici. Enfin il me demande une pause mais il est plutôt partagé en réalité, entre une petite sieste ou une riposte ensanglantée. Oui je sens mes poings frémir d’envie de s’écraser sur la petite bouille de Mitsusane. Combien de personne j’ai déjà défiguré dans ma vie ? Il y en a tellement que j’ai perdu le compte mais je me rappelle de chacune de mes victimes. Je ne peux pas et ne pourrais jamais les oublier mais ce n’est pas pour autant que je me torture l’esprit avec ça. Je vis dans le présent, sans regret puisqu’il est impossible de revenir en arrière.

Je m’égare peu à peu intérieurement mais au moment où je sens sa poitrine généreuse se coller à moi, je ne peux que revenir au moment présent. A quoi elle joue ?! Pensées perverses bienvenue ! Non ce n’est pas un câlin ou quoi que ce soit de semblable, elle balance en un rien de temps mon corps violement sur le sol. Et rebelote ! Me voilà de nouveau dos au sol. Je dois avoir de ces putains d’hématomes sur le dos, c’est impressionnant. Mon regard se détache une seconde de mon adversaire. Quelque chose attira mon regard. Ne serait-ce pas un des bandages de cette fameuse Mitsusane ? Petit sourire mesquin, je tends le bras pour l’attraper avant de revenir au combat. Elle n’avait pas encore fini avec moi, elle colle son bassin au mien, je vois son poing qui se prépare à frapper. Comme le sort est contre moi, elle va me défoncer le nez, n’est-ce pas ? J’aurais dû le faire avant elle ? Je m’en tape, les remords, très peu pour moi. Je suis une femme de principe, je ne frappe pas un adversaire au sol et c’est tout. Son poing va venir s’écraser sur mon visage à une vitesse ahurissante, je ne flancherai pas. Mes yeux restent plonger dans les siens, je ne les ferme pas, je ne tremble pas, je reste calme en attendant le jugement. Je sens le vent s’accélérer avec la vitesse du coup mais rien. Juste le bruit d’un impact qui ne m’afflige aucune douleur.

-Maintenant toi tu vas me prendre au sérieux ! Tu sais te battre, j'ai fait une erreur, mais ce que tu viens de me pousser à faire peux t'amener dans une salle d'hôpital si tu continues !

Des menaces ?! Mais pour qui elle se prend ?! Elle croit que c’est comme ça qu’elle va me faire peur. Les menaces m’incitent simplement à chercher provoquer encore plus mon adversaire. Elle ne sait pas de quoi je suis réellement capable, ce que je lui ai montré est encore loin de mes vraies capacités. Même si je dois terminer à l’hôpital, et bien soit, j’y terminerai et puis c’est tout. Alors que j’étais en train de penser combat à fond, elle, elle avait l’air de penser à autre chose. A quoi penses-tu ? Je la vois m’observer, mes cheveux, mes yeux, mon visage, mes lèvres… Ces dernières peuvent d’ailleurs sentir son souffle les effleurer. Elle n’est pas hétérosexuelle, j’en ai la certitude. Après mon constat mental, je sens son poids disparaitre de mon corps. C’est bon ? C’est fini ? Elle va plus me frapper ? Ou elle se lève pour donner plus d’élan au prochain coup ?

-Fin du round, égalité, on a faillit perdre nos nez toutes les deux, ce point commun suffit pour se jauger l'une l'autre.

WTF ?! Egalité ?! Mais c’est moi qui suis au sol et pas elle !!! Je ne comprends plus grand-chose de cette histoire. Ça voudrait dire qu’elle reconnait ma puissance ? Ahahaha je suis trop une big boss, je peux rivaliser contre une moine quoi ! Aïe j’ai mal, fini les conneries. Je regarde au-dessus de ma tête. Les nuages sont encore présents dans le ciel, ils flottent sans se préoccuper des autres, ils s’assemblent même par moment. C’est apaisant d’observer les nuages, j’en oublie presque la douleur…

-Rends le moi sans faire d'histoire Aria s'il te plais. Sinon...

Mais qu’est-ce qu’elle me veut encore celle-là ?! Ça ne lui a pas suffi de me fracasser le corps ?! Je la regarde droit dans les yeux. Tiens, elle a remis un de ses tissus… pourquoi un seul d’ailleurs ? Je jouais sans le savoir avec l’autre qui est dans ma main. J’ai le chic pour me mettre dans des situations improbable, c’est fou. Je l’avais complétement zappé celui-là ! Bon qu’est-ce que je fais ? Je lui rend gentiment pour éviter de chercher la merde ou bien.. ?

-En me disant « s’il te plait » tu me proposes le choix de dire oui ou non donc ne me menace pas avec ton « sinon » après m’avoir donné la possibilité de choisir, c’est tellement stupide.

Vieux soupir après mes mots. Elle me fait rire cette fille avec ses phrases de merdes. J’avoue que je ne suis pas fine de ma chercher comme ça, surtout que j’ai pas mal de problème pour me bouger. Si je l’énerve, elle me frappera au sol sans hésiter vu que ça n’a pas l’air de faire partie de ses principes à elle. Je continu alors sur un ton provocant comme toujours avec un sourire qui se voulait amical mais pervers à la fois.

-Si tu veux récupérer ton bout de tissu, vient le chercher chérie.

Je lui fais un petit clin d’œil pour le fun puis je glisse son bandeau entre ma poitrine. J’aime chercher la merde, c’est fou quand même. Mais il faut me comprendre, c’est tellement lus drôle de se comporter comme ça que d’être froide comme un iceberg. En plus j’ai envie de la mettre un peu mal à l’aise puisqu’elle m’a l’air un peu coincé à ce niveau-là. Je re-regarde le ciel un instant avant de lui refaire face un sourire franc au visage.

-Tu ne devrais pas cacher tes yeux, ils sont magnifiques. Je t’ai dit tout à l’heure que tes crimes ne seront jamais pardonnés, je le pense vraiment. Mais ce n’est pas pour autant que je dis qu’il faut se prendre la tête avec. Tes crimes font partie du passé, d’accord on ne peut pas oublier son passé mais ne penses-tu pas qu’il faut vivre dans le présent ?

Je rigole un moment après cette philosophie sorti de ma bouche de perverse. Je sais qu’elle ne m’écoutera pas, elle a l’air sacrément têtu et n’a l’air d’écouter qu’elle-même. Mais il fallait que je le sorte, la plupart des choses que je pense doivent sortir de ma bouche. C’est ma directattitude on va dire. Bon aller une dernière provocation pour la route ?

-Va me chercher un doliprane ou même l’infirmière, ça m’arrangerai vraiment. Ou emmenène moi carrément à l’infirmerie avec ta force surhumaine, ça ne doit pas être trop dure pour toi de me porter jusqu’à là-bas ? Tu me dois au moins ça pour ne pas t’avoir brisé le nez…

Hop je remets le sujet fâcheux sur le tapis. Bon là j’abuse, elle va me tuer si ça continu ! Je fini par lui dire en plaisantant.

-Quand j’aurai récupéré l’usage de mes membres, je te fous ta raclée, je te promets ! Cette fois il n’y aura pas d’égalité, une de nous deux sera au tapis et c’est toi qui va mordre la poussière !

Je commence à rigoler puis je m’arrête en toussant un moment et en laissant échapper un « aïe » au passage. J’ai mal partout, elle m’a pas loupé, ça c’est sûre. Elle est digne d’être considéré comme ma rivale numéro 1. Même si j’ai trop de fierté pour lui dire clairement.
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Rp terminé +18 Re: La délinquante qu'on ne voit pas est la plus dangereuse. [Mitsusane / Aria ] [-16]

Message par Invité Mer 7 Mai - 16:07

Ce qu'elle pouvait être chiante celle-ci. Je la laisse avec son beau visage entier et voilà qu'elle me tente encore. J'avais le souffle court alors je ne réponds pas tout de suite, je ne répondrai pas même, je souris, avec ce genre de sourire qui traduise une sorte de « Va te faire foutre Princesse ». Je la regarde en finissant de reprendre mon souffle, elle allait encore me provoquer, cette gamine devait avoir un don, ses provocations provoquaient en moi un sentiment bien étrange, qu'il me serait difficile de décrire ce que je ressens, mais qu'importe, cette femme à mérité mon respect, elle sait porter des coups.

Elle a cependant mon second bandeau et j'espère qu'elle me le rendra sans faire d'histoire, mais même si je pense qu'elle va encore prouver qu'elle désire me faire chier. Sale gamine. Je souris à l'entendre faire, elle avait mal et maintenant je me rends compte que j'y était allé peu être un peu fort avec mes jambes. Heureusement que je n'avais pas abîmé son visage. En parlant de visage, je n'ai pas le temps de venir récupérer mon morceau de tissus qu'elle enchaîne sur mes yeux. Mes yeux, magnifique ? Je n'ai jamais compris pourquoi, ils sont d'un bleu immonde, personne n'a de yeux bleus comme moi. Son sourire, il me fait frémir. Mais, mais qu'est-ce qu'il m'arrive bordel ! C'est quoi cette histoire, je me perds entre la raison de la frapper et le cœur de la considérer comme une amie. Elle me reparle des crimes, certes ils sont fait et ne pourrons jamais être considéré comme juste, mais  chaque geste à ses raisons que la raison peu ignorer au profil de l'instinct. Quand je les ai tous tuer, c'était pour ma propre survie. Là aussi je ne réponds pas, j'attends qu'elle me laisse une ouverture pour aller récupérer ce que je veux.

Nous n'étions pas debout et nous n'avions pas envie de nous relever il semblerait, me tourne vers elle pendant qu'elle me parle de doliprane, elle était sérieuse ? Elle voulait que je lui donne des médicaments alors que j'avais une valise entière dédiée aux plantes médicinales, elle était drôle celle-ci. J'ai bien faillis lui briser le nez c'est vrai, je fronce les sourcils en entendant cela et je finis par répliquer.

-Aria, j'ai bien mieux que quelque chose que l'on nomme un « doliprane ». Au temple on nous apprend à utiliser les plantes qu'on trouve dans la nature pour créer des tisanes, des onguents, des cataplasmes. Là je ne peux pas sortir mon matériel pour t'aider, demain je viendrai dans ta chambre après les cours et si tu le veux bien je me ferai pardonner pour.. ma violence.

Une courte pause et voilà qu'elle se met en tête de me mettre une raclée, elle pouvait espérer, jamais je ne la laisserai me vaincre, c'était une rivale verbale et corporel, au corps bien formé, maintenant que je pouvais la voir, que d'un œil certes, je me rendais compte que j'aurai pu fracasser des personnes aussi belles qu'elle. Je me noie encore une fois dans son regard alors qu'une image me vient en tête, mais enfin, comment, comment pouvais-je m'imaginer l'embrasser ! Je n'ai vécue qu'avec des hommes, comment pourrai-je aimer une femme si je n'ai jamais aimé d'hommes. Quoi qu'il en soit il fallait que je récupère mon bandeau, elle me croyait timide en terme de corps humain quand il ne s'agissait pas de frapper ? Je relève le défis, je récupérerai mon bandeau en jouant à son jeu.

Alors qu'elle vient de se remettre d'un rire qui à sûrement impliqué un faux mouvement puisqu'elle vient de se plier de douleur, et vu que je suis encore en forme malgré une douleur au menton je la plaque dos au sol, mais avec plus de douceur, je passe au-dessus d'elle et jette un coup d'oeil à ce qu'elle porte, une chemise avec un jean. Je plaque ma poitrine contre la sienne qui est respectable aussi je trouve, lentement et timidement quand même je dépose un baiser dans son cou, c'est pas un vrai baiser, mes lèvres l'effleure à peine, mais le baiser d'après est un vrai, mes lèvres sur son cou je l'embrasse encore plusieurs fois avant de remonter mes lèvres sur ses joues et les détacher pour me noyer dans ses yeux.

-Si mes crimes ne peuvent s'expier ce ne sera le cas qu'en ta présence. Le reste du temps j'y croirai.

Juste après cela je retire mon bandeau pour lui passer autour des yeux et je pose un doigt sur ses lèvres.

-On inverse les rôles. Essaies de deviner mon prochain geste. Montres-toi digne d'être ma rivale...

Sans plus attendre je mordille son nez en glissant une main sur sa poitrine, après tout c'était ici qu'était mon bandeau non ? Je suis maladroite et vu son comportement ce n'était pas la première fois qu'elle peloter quelqu'un, mais moi c'est autre-chose, si son contact sur ma poitrine m'avait provoqué une pulsion inexplicable, là elle devait clairement penser que j'avais deux mains gauches quand je devais utiliser mes mains à cet effet. Lentement je commence des gestes circulaires la main concernée, la sensation du tissu n'est pas la meilleure, mais il fallait que je le fasse, lui prouver que j'étais la plus digne rivale dans tous les domaines.

Passant au grade supérieur mes lèvres rencontrent les siennes dans un baiser humide et délicat, c'est nouveau pour moi, ce contacte est délicieux, mon cœur s'accélère, je l'entends battre de plus en plus fort, ce goût, j'en voulais encore un peu. Alors je l'embrasse à nouveau, avec un peu plus de confiance, à la fin de ce second baiser je lui mordille la lèvre inférieur d'une manière sensuelle totalement involontaire, mes pensée s'affolent, que suis-je entrain de faire ? Aimer une femme ? Ou du moins la trouver attirante ? Est-ce la résistance qu'elle oppose qui me donne envie de la provoquer aussi ? Cette Aria me perturbe, première rencontre premier baiser, si on me voyait... Qu'importe les visites sont interdites, ma main libre aidée par celle qui jouait sur sa poitrine vient retirer tous les boutons de sa chemise et je libère le tissus de sorte à sentir la peau chaude de son ventre contre la mienne. Sa poitrine n'est pas à nue mais il y a juste un soutien gorge, entre ses seins mon bandeau, pour enterrer les doutes je lui susurre à l'oreille.

-Tu es ma première rencontre ici Aria et ajoutes à cela que c'était mes premiers baisers.

Sans attendre une réponse je l'embrasse encore, avec plus d'assurance, beaucoup plus, j'y met du cœur et de la fougue, ses lèvres sont délicieuse, mon cœur bat toujours plus vite, j'ai l'impression qu'il va exploser, cette sensation, cette boule au ventre que j'ai, avoir l'impression que chaque centimètre de mon cœur est de plus en plus sensible au contact de sa peau. C'est quelque chose d'encore jamais vécu pour moi.

Je me force après ce baiser à lui prendre mon bandeau et de me le mettre autour du coup. Je me redresse un peu à regret et je lui retire mon bandeau avant de me le mettre autour du coup à nouveau, mes joyaux en place je déclare un peu timide, mais je ne tien pas à le montrer, je ne dois pas lui laisser une porte ouverte à la provocation.

-Aria, tu ne m'en croyais pas capable hein ? Tu croyais que je ne pouvais relever le défis ?

Je tourne un peu le visage avant de remarquer que nous somme à l'ombre d'un arbre maintenant, et comme nous sommes habillées dans des couleurs sombres. Nous ne pouvons être vu par personne du coup ? Où du moins quelqu'un avec une vision parfaite, puis c'est dimanche et personne n'est dans ce parc. En plus j'entends au loin une voix prononcer.

-J'ai fais le tour et il n'y a personne, vu que je vais prendre ma semaine de repos et que c'est quelqu'un d'autre qui me remplace je ferme ce foutu parc vide.

Je regarde Aria et je me retiens de rire, ce vieil homme était passé devant nous sans même nous remarquer ? Il devait certainement arriver à un âge où on ne voyait plus très bien. C'était fort dommage pour lui de commettre une aussi grande faute professionnel. Mais cela me permettra de découvrir un peu plus Aria, ma nouvelle rivale. Je m'étire sans bouger en levant les bras vers le ciel en fermant les yeux.

-Aria, pour t'aider à tenir jusqu'à demain, jusqu'à temps que mes onguent se fassent je vais te faire un massage traditionnel..

Je ne finis pas phrase puisque je sens quelque chose tomber, quelque chose qui était sur mon corps, j'ouvre les yeux, mes bras toujours vers le ciel et là je vois, mon cercle de tissus sur le ventre d'Aria, vu que ce tissus cachait ma poitrine et que maintenant il est sur son corps, ça veut dire que !

Je pousse un cris muet de surprise en plaquant mes bras sur ma poitrine, je rougis d'un coup, en quelques secondes mes joues virent au rouge et je détourne mon regard d'Aria, qu'allait-elle penser ? Que je l'avais fais exprès ? Ça ne se pouvait pas, je n'étais pas comme cela. Bien sûr que sentir ses lèvres, ses mains sur ma poitrine n'avait plu, mais je n'étais pas comme cela. Gênée au possible je recule, me mettant de trois-quart une jambe pliée pour masquer un peu ma poitrine, que faire ?

-Aria même si je ne suis pas en mesure de réclamer un "Sinon" je te demande de bien me le rendre. Car le Sinon s'appliquera la prochaine fois qu'on se verra!
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Rp terminé +18 Re: La délinquante qu'on ne voit pas est la plus dangereuse. [Mitsusane / Aria ] [-16]

Message par Aria Mizako Mer 7 Mai - 19:50

C’est une moine pour de vrai cette fille. Je lui parle de me ramener un doliprane et elle, elle me sort sa grande médecine avec les herbes et tout le tralala. Je me croirais dans un film sérieux. Soigner avec des plantes, je me demande si ça marche vraiment cette histoire. Mais bon, le principale c’est qu’elle me laisse pas en plan dans ce parc en train de douiller comme pas possible. Je ne peux même pas bouger sans avoir mal alors heureusement qu’elle va me soigner. Par contre, elle me dit qu’elle ne viendra que demain me guérir, et en plus dans ma chambre. Seul problème c’est comment je vais aller dans ma chambre alors que je ne peux même pas bouger ? Elle se fout de moi ou comment ça se passe ?

Je soupir longuement en ne la quittant pas des yeux. Elle semble encore perdue dans ses pensées. A quoi pense-t-elle ? Oui cette question m’intrigue fortement. Mais avant même que je ne puisse la tirer de ses pensées avec une remarque dont j’ai le secret, je la vois rappliquer dans ma direction pour venir plaquer mon dos une autre fois encore sur le sol. Oh mon dieu, j’i dit un mot de trop c’est ça ?! Elle va m’achever dans ce parc, à l’abri des regards pour faire disparaitre mon corps plus facilement ? J’ai une imagination débordante n’est-ce pas ? Je peux partir très loin parfois. En tout cas, là je ne me sens pas du tout rassurée, elle va me foutre un poing, j’en suis sûre ! Je sens sa poitrine collée contre la mienne, une sensation qui ne me dérange pas plus que ça… Mais à quoi je pense sérieux ?! Stop les pensées perverses merde ! Mon corps se figea littéralement lorsque je sentis ses lèvres sur mon cou. Elle me fait quoi là ?! Je ne m’attendais mais alors pas du tout à ça. Ses lèvres recommencent à embrasser mon cou avec de plus en d’assurance pour finir sur ma joue. Je rougis sans m’en rendre compte, surprise de l’ampleur qu’ont pris les évènements. Mon dieu, si Aliena est au courant de cette histoire, je ne donne pas cher de moi. Oh et puis zut, j’ai rien à me reprocher, c’est cette fille qui est venue me faire des bisous et non le contraire. J’espère qu’Aliena me croira sur parole.

-Si mes crimes ne peuvent s'expier ce ne sera le cas qu'en ta présence. Le reste du temps j'y croirai.

Il fallait que je dise quelque chose. Un truc du genre « ne fait pas ça j’ai une copine » ou encore « stop les conneries, je ne veux pas d’ennuis avec ma copine » mais non j’ai dit. J’étais tellement surprise par la tournure de la scène qu’aucun mot ne voulait sortir. Lorsqu’elle m’enroula son tissu autour de mes yeux, je commençais un peu à paniquer, je ne le cache pas. Vite Aria, dit quelque chose putain ! Je commençais à ouvrir la bouche mais le contact de son doigt sur mes lèvres me fit fermer mon clapet direct. Qu’est-ce qu’elle va encore faire ? C’est horrible de ne rien pouvoir voir, je ne sais pas comment elle fait pour rester H24 dans le noir. Je crois que c’est la première fois que je panique autant de toute ma vie quoi.

-On inverse les rôles. Essaies de deviner mon prochain geste. Montres-toi digne d'être ma rivale...

Elle l’a dit. Je suis sa ravale. J’aurai esquissé un sourire pour ces mots mais là je suis beaucoup trop paniquée pour un genre de sourire victorieux. Car oui pour moi être considérée comme sa rivale signifie que je suis son égale. Mon niveau de combat est aussi élevé que celui d’une moine, ce n’est pas rien ! Bon le plus important pour le moment, ce n’est pas ça. C’est cette position dans laquelle je me retrouve. Pourquoi je me fous toujours dans des galères comme celle-là, sérieux ?! J’aimerai bien pouvoir faire quelque chose mais j’ai bien trop mal pour bouger le moindre petit muscle.

Je suis dans le noir le plus complet, me demandant ce qu’elle prépare. Un frisson parcourt mon corps au contact de sa main sur ma poitrine. Elle n’avait pas l’habitude des femmes, ça se ressentait dans sa manière de faire mais plus les secondes passaient, plus les mouvements qu’elle faisait devenaient meilleurs. Elle apprend vite, c’est certain. Mais il faut que j’arrête de lui lancer des fleurs mentalement !!! Je devrais plutôt trouver un moyen de me libérer ! Mon corps ne répond toujours pas, il est complétement envouté par les gestes de Mitsusane.

Je l’ai complétement sous-estimée. Elle est prête à tout pour me prouver qu’elle est à mon niveau et vice versa. Je l’ai provoqué en croyant qu’elle ne ferait rien d’indécent mais au final j’avais faux sur toute la ligne. Je n’étais même pas au bout de mes surprises. Je pensais qu’elle s’arrêterait là. Dans ma tête c’était : je l’ai tripotée, elle me tripote et basta. Mais non encore faux sur toute la ligne. Je sens son souffle se rapprocher de mes lèvres. Je sais ce qu’elle va faire et je ne peux l’empêcher de le faire. Mon corps ne demande que ça et je n’ai pas la force de lutter. Ses lèvres rejoignent les miennes, je peux sentir son cœur battre de plus en plus vite. Serait-elle tombée amoureuse de moi ? Mon cœur rate un battement, mes joues deviennent rouge écarlate à cette idée d’amour. Non, il faut que je m’enlève très vite cette idée de la tête. Elle joue simplement avec moi, c’est juste une preuve qu’elle n’a peur de rien ! Enfin je crois…

J’avoue que je suis un peu perdu mais j’essaye de cacher cette incertitude du mieux que je peux. Si ce n’est qu’un jeu, et bien nous allons jouer chérie. Lorsque je sens c’est lèvres se décoller l’espace d’un instant pour revenir se confondre aux miennes, je n’hésite pas à intensifier le baiser avec ma langue qui vient caresser sensuellement la sienne. Aliena, je suis désolée mais je déteste perdre un jeu. Dès que cette idée germa dans mon esprit, mon corps se décida enfin à m’obéir, enfin une partie. Je passe mes bras délicatement derrière sa nuque pour la maintenir près de moi. Elle en profite pour détacher chaque bouton de ma chemise. Je peux à présent sentir la chaleur de son corps sur le mien.

-Tu es ma première rencontre ici Aria et ajoutes à cela que c'était mes premiers baisers.

Ses premiers baisers ?! Elle n’a pas dit qu’elle m’aimait mais c’est ses premiers baisers ! On ne donne pas ses premiers baisers à n’importe qui ! Je recommence à penser qu’elle a peut-être des sentiments pour moi. Et si ce n’était pas un jeu ? Non ce n’est qu’un jeu, pas la peine de stresser. Les baisers qui suivirent étaient encore plus intenses que les précédents. Elle embrassait bien, même très bien, aucun doute là-dessus. Dire que je ne prenais aucun plaisir au contact de ses lèvres, au contact de sa peau sur la mienne, serait mentir. Mais je ne pouvais pas m’empêcher de penser à Aliena. Suis-je en train de la tromper ? Ce n’est pas comme si je couchais avec Mitsusane non plus. Etre perverse et joueuse ne m’arrange pas vraiment dans ce genre de situation. Les baisers finirent pas cesser, je passe instinctivement ma langue sur mes lèvres.

Je revois enfin la lumière du jour, elle avait décidé d’en finir là. Je cligne un peu des yeux, complétement éblouit par la lumière. Puis je la vois sur moi, la tête haute. Elle est fière de son coup, j’en suis sûre. Lorsque je croise son regard, je ne peux m’empêcher de rougir. Eh bah quoi ? Elle m’a vraiment surprise sur le moment.

-Aria, tu ne m'en croyais pas capable hein ? Tu croyais que je ne pouvais relever le défis ?

Je tourne les yeux après sa réplique, j’ai du mal à la regarder dans les yeux après ce qu’il vient d’arriver. Puis je gonfle les joues comme une gamines avant de lui balancer en ronchonnant.

-Ça va, j’avoue ma défaite. Tu n’es pas si mauvaise que ça…en même tant tu dois de l’être en tant que ma rivale..

C’est bon je l’ai dit. J’ai également admis qu’elle était ma rivale. La voix d’un monsieur retenti au loin, je n’y prête même pas attention. Pour l’instant la personne qui attire tout mon intérêt est cette nouvelle rencontre que je viens de faire. Il faut que je la garde à l’œil, elle est capable de tout. Je me rappelle de la sensation que j’éprouvais au contact de ses lèvres, ce n’était pas désagréable. Combien de baisers m’a-t-elle volé en plus ?! J’esquisse un rire à l’égard de ce questionnement.  

-Aria, pour t'aider à tenir jusqu'à demain, jusqu'à temps que mes onguent se fassent je vais te faire un massage traditionnel..

Un massage traditionnel ?! Qu’est-ce qu’elle a encore derrière la tête ?! Toute mon attention était sur elle. Ses bras sont vers le ciel, elle est toujours sur moi et s’étire comme si elle était chez elle. Mais vas-y fait comme chez toi, j’te dirais rien !  A quoi ronchonner, je ne peux même pas bouger. Je sens quelque chose effleurer mon ventre. Tiens, tiens, tiens, ne serait-ce pas cette bande de tissu qui recouvre sa généreuse poitrine ? Mitsusane part en retrait, elle cache désormais sa poitrine entièrement nue de ma vue.

-Aria même si je ne suis pas en mesure de réclamer un "Sinon" je te demande de bien me le rendre. Car le Sinon s'appliquera la prochaine fois qu'on se verra!

J’explose de rire. Alors là c’est la meilleure. Mademoiselle me fait tout plein de choses indécentes sans aucun gêne apparent et maintenant elle joue les timides et innocentes. Alors là impossible pour moi de fermer ma gueule, il faut que je sorte quelque chose de pervers tant qu’à faire. Elle a voulu jouer, nous allons jouer ! Je la regarde droit dans les yeux, un sourire coquin aux lèvres.

-Quand tu parlais de massage traditionnel, je ne pensais pas que parlais de me masser le corps avec ta magnifique poitrine chérie…

Oh oui, je ne peux pas bouger mais je peux toujours parler. Je vais la mettre mal à l’aise s’il le faut, je m’en fous ! Je sais très bien que le coup du bandage qui tombe, ce n’est pas fait exprès mais je vais faire comme si ça l’était.

-Tu me dis perverse mais toi tu n’es pas innocente non plus fausse sainte-nitouche…

Je lui envoie un baiser fictif avant de prendre fermement le tissu avec ma main dont j’ai eu du mal à bouger, dans les deux sens du terme. Je ne la quitte plus des yeux désormais, j’ai toujours ce sourire qui se veut provocateur et pervers à la fois.

-Je n’ai pas peur de tes « sinon »… Tu oserais me frapper après tous les baisers que tu m’as volé ? Avoue tu as aimé m’embrasser, ce n’était plus un jeu au bout d’un moment, c’est-ce pas ? Je vais devenir une drogue pour toi si ça continu…

Je suis assez mesquine. Je sais faire la part entre provoquer et les informations que je veux savoir. Un mélange des deux, passe crème. Je veux savoir s’il est possible qu’elle ait des sentiments pour moi. Pourquoi je m’interroge autant sur ça ? Je veux savoir c’est tout. Les douleurs que ressent mon corps reviennent de plus belle. Je m’efforce à garder ce sourire, je ne veux pas qu’elle pense que je suis faible.

- Si tu veux récupérer ton bandage, vient le chercher, je ne bougerai pas d’un poil.

C’est surtout que je ne peux pas bouger. Trop de fierté pour l’avouer encore.

- Le massage tient toujours n’est-ce pas ? Tu peux remettre ton bandage pour me masser si tu veux mais sache que si tu fais ça je serais triste… Cacher une si jolie poitrine, c’est du gâchis ! C’est comme quand tu caches tes yeux, tu ne devrais pas.

Je me tape une grosse barre après mes paroles. Ecoutez-moi parler sérieusement, je suis vraiment une sale perverse ! Mais bon, on ne change pas les gens du jour au lendemain n’est-ce pas ? Désolée Aliena, je promets de changer cette facette de moi si tu me reparles encore après que je te raconte cette histoire… Non je ne compte pas lui cacher ce qu’il s’est passé aujourd’hui. Je ne peux pas lui mentir, pas à elle. J’espère juste que les choses ne vont pas plus déraper...il faut vraiment que je contrôle ma facette malsaine.
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Rp terminé +18 Re: La délinquante qu'on ne voit pas est la plus dangereuse. [Mitsusane / Aria ] [-16]

Message par Invité Mer 7 Mai - 22:31

Elle avait avouée sa défaite d'elle même, c'était plutôt inespéré il faut se le dire, elle ne semblait pas du genre à remettre sa fierté en question pour rien. J'eus un sourire en l'entendant, j'étais fière, je n'étais pas du genre à refuser un défis accessible. Je n'avais pas rétorqué, je ne voulais pas la blesser un peu plus dans son orgueil, si je commençais à aimer sa présence je devais bien admettre que j'avais beaucoup de mal avec la provocation qu'elle utilisait contre moi, je ne trouvais pas cela lâche, mais pousser une personne dans ses derniers retranchements de cette manière.

Les choses s'enchaîne et quand je lui demande de me rendre mon haut elle me regarde et ne peut s'empêcher de rire, il n'y avait rien de drôle là dedans. Elle allait encore faire des siennes, et si au fond c'est ce qu'elle voulait, ressentir mon corps contre le sien, l'embrasser, caresser ses courbes ? J'en avais envie certes, c'était agréable comme contact, mais je n'étais sur de rien et je ne voulais pas courir de risque. Puis si ça se trouve, je l'aime. Mais comment savoir, je ne sais rien de ce qu'est l'amour, je sais clairement identifier de l'amitié, mais de l'amour ?

Elle revient à la charge, elle ne pensait pas que ma poitrine servirait au massage ? Elle se fou de moi à parler comme ça ? Je veux bien jouer le jeu, embrasser une jeune femme et balader mes mains sur du tissus ça me dérange pas, mais laisser ma poitrine à nue ou encore voir celle de quelqu'un c'est plus du tout pareille. Elle me prenait pour qui ?

-Aria, joues pas à ça, ce genre de massage perfide ne sont pas ceux que je pratique.

J'évitais de m'étaler sur le sujet, je voulais avoir mon tissus, c'était pas compliqué ! Je sentais que je commençais à m'énerver comme tout à l'heure quand elle m'a peloter pour la première fois, mais quand je la regarde tout s'envole, ce visage, ce regard, je n'y arrive plus, à m'énerver contre elle avec la même violence qu'avant.

Et elle continue ! Elle insinue maintenant clairement que je l'ai fais exprès, mais elle est pire que perverse ! Jamais je ne pourrai faire ça, sauf à la personne que j'aime et encore je n'en sais rien puisque je ne sais pas ce que c'est. Elle commençait à me vexer, plutôt à me blesser dans mon intégrité physique et la propre image que j'ai de moi-même. Son baiser à distance que je prends plus pour une gifle qu'autre chose, moi qui pensait qu'une confiance et un respect enfin stable régnait entre nous. Je me trompais lourdement, je n'eus pas la courage de répondre à cette seconde provocation.

Seconde provocation qui n'étais rien à côté de la troisième. Sa question était pourtant judicieuse, oserai-je la frapper malgré nos échanges ? En aurai-je la force ? Je ne pense plus l'avoir, je l'avais, avant ces échanges langoureux, le goût de ses lèvres, de sa langue me restent sur le bout de la langue sans jamais vouloir partir ! Pourquoi ! Pourquoi était-je si perdue à cause de ce qui ce passait, pourquoi au moment de détailler son visage pour la première fois j'avais pensé que son visage était magnifique. Elle en rajoute une couche dans le même ensemble de mot. Elle se compare à une drogue et moi la droguée, elle allait loin, bien plus que ce mes nerfs pouvaient supporter à cause de ces nouvelles sensations qui envahissaient mon cœur et mon corps. Elle voulait trouver quoi en me disant ce genre de chose, ce ton rhétorique, ces provocations sur mon corps et mes sentiments, elle voulait savoir si je l'aime !? Je la regarde alors, j'ai un regard perdu entre de la haine pour ce jeu auquel elle nous fait participer et une véritable perte à cause de mes sentiments. J'ai les mains qui tremble, le cœur bat à la vitesse de la lumière. Mais cette fois c'est nerveux. Je garde le silence, j'ai pas envie d'exploser, de perdre ma fierté, j'ai l'impression qu'elle le remarque, que je suis à bout là. Cette première rencontre est aussi toxique qu'une addiction qu'on aime.

Elle me demande de venir chercher mon tissus. Elle ajoute une nouvelle coucher ? Je vais céder, je sens mes mains trembler de plus en plus, un vent me caresse le dos et je frémis de tout mon corps.

Ses dernière paroles je les perçois comme les plus sincères parmi les précédentes, l'entendre me dire que j'ai des beaux yeux que je ne devrai pas cacher, comme ma poitrine. Mes yeux qu'ils l'intriguent d'accord, mais je ne pouvais pas comprendre les louanges faites à ma poitrine.

Puis juste après cet espoir s’effondre, elle explose de rire juste après ses dernières paroles, dois-je en conclure qu'elle ne faisait que se foutre de moi ? Qu'en vérité ni mes yeux ni ma poitrine est à son goût ? Tout ce que je cache dois donc rester cacher ? Soit, mais avant je lui laisserai un souvenir de ce qu'elle vient de me faire. Je cherche mes mots, il y a un silence plombant qui s'installe, mais je trouve le moyen de rendre mes cordes vocales stables avant de répondre.

-Aria, c'est donc ça qui t’anime plus qu'autre chose ? C'est d'entraîner quelqu'un dans un jeu qui joue sur les sentiments d'une personne où encore son physique. Tu trouves si drôle de me faire espérer que tu te grille toute seule en riant à tes propres compliments !

Puis je craque, j'en peu plus, je marque une pause, mon ventre se tord comme ma gorge, je baisse le visage, mes poings fermés sur le sol je me retiens, mes yeux se brouillent, je vais pas pleurer quand même. C'est des conneries, je vais pleurer pour des conneries et des sentiments sur lesquels je ne peux même pas poser un nom adéquate. Puis... si ça se trouve, oui, je l'aime, me sentir si mal pour une réflexion douloureuse, être gênée devant mon corps dénudé, aimer ses lèvres et le contact de son corps sur le mien. Tout s'éclaire, trop tard puisque je vois noir et je relève le visage avant de lui hurler les première larmes coulants sur mes joues.

-Oui je t'aime si c'est pour répondre à ta putain de question silencieuse ! Depuis le premier regard que nous nous sommes échanger dans les yeux j'ai le ventre qui se tord pour rien, chaque petite attention venant de toi me rend heureuse et chaque contact de tes lèvres me donne envie d'en avoir un autre ! Je fais une pause avant de reprendre dans un cris de rage et de désespoir. Je te hais Aria ! Je te déteste plus que tout pour te jouer ainsi de moi ! Tout ce que je t'ai dis avant tu peux t'avoir dessus ! Je vais te laisser pourrir ici avec toute la douleur qui anime ton corps ! Et si tu continues je vais en ajouter une couche comme ça je te mettrai la véritable rouste que j'aurai dû te mettre sans avoir pitié d'une chienne en chaleur qui pense savoir se battre !

Je me lève ensuite, non sans mal et je m'avance vers elle avant de lui donner un coup de pieds dans le bras qui tient mon haut pour qu'elle allonge son bras au sol et après je lui écrase sauvagement le poignet pour enfin lui arracher mon haut. Je ne cesse pas de pleurer, qu'est ce qui me prend bravo la fierté Mitsusane, t'as l'air crédible comme ça ! Je remet remonte les bras pour me rhabiller quand je sens mes jambes me lâcher et je m'écroule à genoux lamentablement, comme si j'avais fais un marathon, sauf que là j'ai pas fais d'efforts physiques, les sentiments sont si fatiguant

Alors qu'elle est sur le point de parler je la regarde sévèrement lui crachant presque mes paroles au visage.

-Ta gueule ! Ne parle pas ! Ta gueule Aria !

Puis ne tenant plus je courbe le dos, je suis à sa perpendiculaire et nos lèvres si proches les unes des autres que je sens le souffle de sa respiration. Je la regarde une dernière et une larme tombe sur ses lèvres. Décidée de mon choix je remets progressivement mes bandeaux, je ne veux la voir, je ne veux pas assumer son regard je n'ai plus la force de bouger et je murmure dans un gémissment.

-Que dois-je faire ?... Aria...
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Rp terminé +18 Re: La délinquante qu'on ne voit pas est la plus dangereuse. [Mitsusane / Aria ] [-16]

Message par Aria Mizako Jeu 8 Mai - 20:14

Cette fille est très amusante. Elle se la joue perverse mais lorsque je lui sors des choses indécentes avec des sous-entendus plus que douteux, elle joue à présent la sainte-nitouche. Qui es-tu vraiment Mitsusane ? Au fur et à mesure de mes provocations, elle ne disait plus rien. J’aurai pourtant pensé qu’elle me briserait les os en mille morceaux ou en qu’elle me sortirait une phrases cash de manière à me faire fermer ma gueule, mais non…rien. Je commence de plus en plus à penser qu’elle a des sentiments pour moi…

Je continue donc mes insinuations en lui demandant pas explicitement si elle ressent quelque chose pour moi. Elle semblait complétement perdue dans ses pensées. Lui aurai-je posé une colle ? Elle m’a dit que c’était ses premiers baisers, elle ne connait donc pas le sentiment amoureux. Cette histoire me rappelle celle avec Aliena. Putain, ça fait la deuxième fille qui me « donne » leur premier baiser. Pourquoi c’est toujours à moi que ça arrive ce genre de chose ?! J’ai rien demandé moi ! Etre embarquée dans des situations comme celle-ci va commencer à être une habitude si ça continu… Seul point positif : je n’ai pas le temps de m’ennuyer avec une vie si agitée. Grand soupir, je fixe ma rivale qui a l’air vraiment troublé par mes nombreuses répliques. Je vois ses mains trembler, elle ne dit pas un mot. Une atmosphère très inconfortable commence à s’installer entre nous. A quoi penses-tu Mitsusane ?

J’essaye de casser un peu la glace qui commence à prendre place entre nous en lui demandant de venir chercher son tissu tout en la complimentant sur sa poitrine et ses yeux. Des compliments sincères bien évidemment mais je ne peux m’empêcher de rigoler de mon attitude de perverse. Je suis en couple et pourtant je joue les perverses avec d’autres jolies filles que ma copine… Je suis vraiment pathétique. Je me fous de ma propre gueule tellement je suis minable. Je changerai, il le faut pour la sécurité de mon couple. Ça va être dure, très dure mais je le ferais. Je regarde désormais le ciel, aucun bruit parasite aux alentours, le calme. C’est trop calme… Je me souviens alors d’un vieux proverbe qui dit : le calme avant la tempête.

-Aria, c'est donc ça qui t’anime plus qu'autre chose ? C'est d'entraîner quelqu'un dans un jeu qui joue sur les sentiments d'une personne où encore son physique. Tu trouves si drôle de me faire espérer que tu te grille toute seule en riant à tes propres compliments !

Le dicton disait vrai. Mitsusane a craqué sous le poids de mes questions, de mes provocations. Elle s’en prend directement à moi en me disant que je joue avec les sentiments des gens et que cela m’amuse. Est-ce vrai ? Suis-je vraiment comme cela ? Jouer avec ce que ressentent les gens pour moi m’amuserait ? Non je ne suis pas d’accord. Il est vrai, je ne me cache pas, que j’ai déjà abusé des sentiments qu’éprouvait une personne pour moi dans le passé ; mais en aucun cas cela m’a amusé. Lorsque je profite des sentiments d’une personne, c’est pour la détruire mentalement parce que selon moi, cette personne l’a amplement mérité. Je ne suis pas du genre à faire souffrir les gens sans raison. J’ai beau être dans cet internat pour dingues, je suis un minimum censée. Je ne fais pas mal aux autres pour le plaisir, je ne suis pas une sadique quand même ! C’est ce que j’aurai voulu sortir après sa réplique mais j’ai fermé ma gueule. Au moment où je l’ai vu baisser la tête, aucun mot ne voulait sortir.

-Oui je t'aime si c'est pour répondre à ta putain de question silencieuse ! Depuis le premier regard que nous nous sommes échanger dans les yeux j'ai le ventre qui se tord pour rien, chaque petite attention venant de toi me rend heureuse et chaque contact de tes lèvres me donne envie d'en avoir un autre !

Elle m’aime. Au fond de moi je m’en doutais mais je continuais à croire qu’elle ne jouait qu’un jeu. Je m’en rends compte que je prends la vie pour un jeu. Un jeu grandeur nature. Je m’en fous des cours, du regard des autres, d’être nue en pleins milieu de la rue, d’embrasser qui que ce soit tant qu’il n’y a pas de sentiments, de jouer à la perverse alors que j’ai une copine… A quoi bon se préoccuper de tout ça ?! Ce n’est qu’un jeu bordel ! Pourquoi je me comporte comme ça ? C’est simple, c’est le rôle qu’on m’a attribué au début du jeu. Un rôle que moi seul connait et que les autres ne peuvent voir. Car oui, je sais qui je suis mais les autres ne le savent pas. On est la seule personne à savoir qui on est, les autres auront simplement une vision de nous mais ne sauront jamais ce que l’on pense vraiment au fond de soi.  Non mais réveille-toi Aria !!! J’ai 18ans, je suis majeure, il serait peut-être temps d’avoir un minimum de responsabilité au lieu de se foutre de tout ! J’aurai dû la stopper lors de mes premiers doutes sur ses sentiments pour moi et lui demander clairement en face, avant que ça ne dégénère de la sorte. Mais non, c’est tellement plus facile dire que tout ça n’est qu’un jeu ! Elle crie, elle pleure. Moi je serre les poings en me mordant la lèvre inférieure. J’ai horreur de voir pleurer les gens, malgré mes aspects indestructibles, je suis extrêmement sensible. Je l’ai fait souffrir intentionnellement mais c’est quand même moi qui l’a fait pleurer… Dans ces moments-là, je déteste ce côté pervers et joueur qui fait partie de moi… Les regrets ne servent à rien, il est impossible de faire marche arrière.

-Je te hais Aria ! Je te déteste plus que tout pour te jouer ainsi de moi ! Tout ce que je t'ai dis avant tu peux t'avoir dessus ! Je vais te laisser pourrir ici avec toute la douleur qui anime ton corps ! Et si tu continues je vais en ajouter une couche comme ça je te mettrai la véritable rouste que j'aurai dû te mettre sans avoir pitié d'une chienne en chaleur qui pense savoir se battre !

Beaucoup de gens me haïssent mais quand ces mots sortent de sa bouche, ça a un autre impact sur moi. Me laisser pourrir ici ? Peut-être que c’est ce que je mérite. La douleur qui anime mon corps ? La douleur n’est plus que physique, elle est également mentale. Je me sens coupable. Coupable de n’avoir rien arrêté. Non mais il faut que j’arrête de me morfondre ! Ce n’est pas moi ça ! Je sais qui je suis et là je sais que je ne suis pas entièrement coupable ! Qui est venue me sauter m’embrasser ?! C’est elle la coupable, je l’ai juste provoqué, elle a foncé tête baissée mais je ne suis en aucun cas responsable ! Si c’était son premier baiser, elle n’avait qu’à pas le gâcher avec une chienne en chaleur comme moi ! Attendez, une chienne en chaleur ? Mais j’hallucine, elle vient de me traiter de chienne en chaleur !!!! Elle rajoute en plus « qui pense savoir se battre ». Il faut que je lui rappelle que c’est elle qui m’a considéré comme sa rivale ou comment ça se passe ?! J’ai mal au crâne, j’ai l’impression que je vais m’évanouir. M’énerver mentalement ne va pas m’aider à faire passer la douleur. Bon à moi de parler maintenant, fini de me faire lincher sans rien dire ! Je n’arrive pas à parler, ses yeux en larmes tordent ma gorge qui ne laisse échapper aucun son. Je me tourne instinctivement vers le ciel pour éviter son regard qui me transperce le cœur.

Ne jamais quitter son adversaire des yeux, je la connais par cœur cette règle mais supporter son regard m’est impossible. Grave erreur, j’aurai pu anticiper son prochain geste si toute mon attention était sur elle mais j’essaye tellement de contenir mes larmes que je ne vois absolument pas son pied venir m’agresser le bras. Un coup des plus violent qui fait chuter mon membre sur le sol. Je ne sens plus mon bras tellement la douleur est forte. Mon poignet a pris cher lui aussi, elle a récupère le tissu que j’avais en otage et après l’avoir enfilé, ma rivale tombe au sol. Plus un bruit, seulement celui de ses pleurs. Je sens mon cœur se tordre sur lui-même, je vais pleurer si ça continu… Qu’est-ce que je dois faire ? J’entrouvre la bouche afin de sortir quelques mots mais je fus coupée sec dans mon élan.

-Ta gueule ! Ne parle pas ! Ta gueule Aria !

Mon cœur se serre de plus en plus. Je peux sentir sa souffrance, de l’empathie ça s’appelle. Elle est anéantie. La femme forte qui me faisait face au début de la rencontre n’est plus. Est-ce mon œuvre ? Je ne sais plus quoi penser. Je jongle entre l’idée d’être une coupable ou innocente. J’aimerai que quelqu’un m’éclaire, mais il n’y a personne. C’est juste elle et moi. Elle qui m’accuse, moi qui m’innocente mais qu’elle est le vrai dans tout ça ? Je suis tellement sûre de moi d’habitude, je n’ai besoin de personne pour me dire qui je suis mais là je doute. Pour la première fois je doute de qui je suis réellement. Suis-je une briseuse de cœur ? Non je n’ai pas fait cela intentionnellement. Etait-ce vraiment intentionnelle ? Putain, j’en ai marre de douter comme ça ! Allie aurait eu les bons mots pour me remettre les idées en place. Elle m’aurait dit de n’écouter que moi puisque je suis la seule à savoir qui je suis. Tu n’es pas ma meilleure pour rien Allie.

Je sens quelque chose d’humide tomber sur mes lèvres, ce qui a pour effet de me tirer de mes pensées. Elle pleure, je n’arrive plus à contenir mes larmes. Ces dernières perles sur mes joues sans vouloir s’arrêter alors que Mitsusane cache ses yeux à nouveau avec ses tissus. Elle est retournée dans le noir. Elle ne veut sûrement plus avoir à faire à mon visage, je dois la dégoûter à un point…

-Que dois-je faire ?... Aria...

Mes larmes ne cessent de dégringoler lorsque j’entends sa voix tremblante. Arrête de pleurer Aria putain !! C’est la troisième fois que je vais montrer ma faiblesse à quelqu’un. Moi qui pensait ne jamais montrer ma sensibilité, c’est plus que foutue là. J’imagine le visage d’Allie en me voyant agir ainsi… Tu te fouterais de ma gueule n’est pas ? Cette pensée fit apparaitre un sourire sur mon visage humide. Je prends une grande inspiration avant de me lancer d’une voix calme.

-Arrête de pleurer Mitsusane…tu es une battante, tu es ma rivale alors ne pleure plus. Soit forte...

Je donnerai tout pour pouvoir retrouver l’usage intégral de mon corps dans un moment comme celui-ci. Je pose une main sur la joue de ma rivale. J’ai mal, je souffre à me mouvoir mais l’important n’est pas là. Même si je dois souffrir au point de regretter ma naissance, je ne la laisserai pas dans un état comme celui-ci. Je sais qui je suis Allie et tu le sais aussi n’est-ce pas ? Je suis une bonne personne même si je ne le montre pas forcement. Je reprends le même ton.

-Quand je t’ai dit que tes yeux étaient magnifiques ou que même ta poitrine l’était, j’étais sincère...J’ai beaucoup de mal à rester sérieuse. A vrai dire, je passe ma vie à provoquer les gens mais sache que tout compliment qui sort de ma bouche est sincère. Tu es une personne magnifique, la personne qui sera à tes côtés aura beaucoup de chance. Lorsque je t’ai dit que tu ne devrais pas cacher des pupilles aussi belles sous de vulgaires morceaux de tissus, je le pensais aussi.

Je détache, avec le plus grand mal je l’avoue, les bandeaux qui recouvrent ses yeux. Puis je lui tins un sourire alors que mes larmes reprennent de plus belle à la vue des siennes. Je rigole de moi-même. Je suis un spécimen, je pleurs parce que les gens pleurs…stupide quoi. Surtout que je lui demande de ne pas pleurer juste avant. Bravo l'exemple Aria!

-Tu as le droit de te foutre de moi, c’est légitime. Une de mes faiblesses, je ne supporte pas voir pleurer quelqu’un. Je joue les dures alors que je ne suis même pas capable de supporter le regard des gens en larmes. Pathétique n’est-ce pas ?

Pourquoi je lui raconte tout ça ? Pourquoi je lui dévoile de cette façon mon point faible ? C’est ma rivale et pourtant je lui raconte tant de chose sur moi. Je n’arrive pas à m’arrêter de parler.

-Je n’ai pas voulu jouer avec toi ou en tout cas pas avec tes sentiments. Je n’aime pas spécialement faire du mal à quelqu’un. Je fais souffrir les personnes qui le mérite selon moi mais sinon rien. Je n’ai jamais voulu te faire de mal, je te jure. Enfin je voulais juste une bonne baston mais pas te faire du mal comme ce que tu peux ressentir à présent…

La douleur me fait lâcher prise, ma main qui était sur sa joue se retrouve désormais sur le sol. Je ne peux m’empêcher d’arquer un sourcil face au mal ressenti. Je vais m’évanouir, je le sens. Je lutte pour rester consciente encore un moment. Je regarde à présent le ciel pour calmer mes pleurs.

-L’amour est sentiment beau et tellement cruelle à la fois…C’est la première fois que tu tombes amoureuse n’est-ce pas ?

Je n’attends aucune réponse, je la connaissais déjà, je me contentais simplement d’un moment de silence pour la laisser réfléchir un instant puis je repris.

-J’ai une copine…et…je l’aime. Je suis désolée d’avoir gâchée tes premiers baisers, je ne les méritais pas. Si je pouvais remonter le temps, je le ferais mais c’est impossible. Si tu veux m’écraser le crâne, fait le. Je n’ai même plus la force de bouger le moindre petit muscle.

Je préfère être sincère avec elle en lui avouant que j’ai une copine. Et puis je ne sais pas si j’arriverai à lui mentir. J’ai l’impression d’être en bout de vie, elle m’a vraiment fait la misère. Côtes, bras, jambes, poignet, mains, tête, j’ai pris cher, il n’y a pas à dire. Mes yeux commencent à se fermer, ma migraine a eu raison de moi au final. J’eu néanmoins le temps de placer quelques mots.

-Ne me traite plus jamais de chienne en chaleur, sinon la prochaine fois qu’on s’affronte, si il y en a une, je t’explose le nez jolie poitrine.

Même avant de sombrer, je trouve le moyen de placer un truc pervers. Irrécupérable.
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Rp terminé +18 Re: La délinquante qu'on ne voit pas est la plus dangereuse. [Mitsusane / Aria ] [-16]

Message par Invité Dim 1 Juin - 21:37

Lentement, mais sûrement j'arrive à taire mes larmes qui desormais sèchent sur mes joues humides à l'aide du soleil. J'ai mal au cœur comme jamais, je ne comprends pas ce qui m'arrive et je sais pas vraiment comment expliquer ces nouveaux sentiments qui m’inondent dès à présent.

Les mots qu'elle m'envoie m'arrachent un faible sourire, j'étais une battante oui, je pouvais résister à n'importe quelle douleur physique je l'avoue, mais parfois le cœur n'étais pas contrôlable loin de là. J'avais beau être sa rivale je me sentais misérable à cause de mon comportement, je ne me sentais pas digne de mon titre, pas digne de tout ce que j'ai vécu au temple.

Je sens sa main sur ma joue et je rougis sur l'instant, malgré ses blessures elle préfère souffrir pour pouvoir me rassurer plutôt que de ménager son corps ? Quel genre de personnes pouvait faire cela ? Certes ceux du temple le pouvaient le pour les autres, mais des humains qui n'avait pas conscience de l'importance de ce geste ? Elle reprend encore la parole et ses mots me transpercent aussi bien le corps que l'esprit, ses compliments seraient sincères ? Elle pense vraiment que mes yeux comme... ma poitrine est belle ? Elle me dit ne pas mériter mes baisers et pourtant je n'ai pas de regrets à avoir touché ses lèvres, juste la personne qu'elle est... je semble l'aimer. Elle me dit que je serai chanceuse, dois-je vraiment l'être vu la situation, que celle avec qui je serais sera chanceuse, est-ce la vérité ?

Pourtant tout s'enchaîne entre ses paroles et les réactions de mon corps, elle pleure à nouveau et tout comme moi elle semble ne pas aimer le montrer à des gens. On se ressemble sur ce point là. Quand elle retire mon bandeau de mes yeux pour les faire tomber sur mon cou je ne dis rien, je me mordille juste la lèvre et sensuellement sans le vouloir. Elle pleure et me dit qu'elle pleure quand elle voit quelqu'un pleurer. Je ris un peu la voyant et je sèche ses larmes délicatement en lui baisant les paupières faiblement en signe d'affection et de respect aussi. Elle se trouve pathétique mais je n'ose rien dire, je n'ai pas à juger le ce que sont les gens et pourquoi ils réagissent de telle ou telle manière, chaque être est unique avec ses qualités et ses défauts aussi nombreuses et nombreux soient chacune de ses catégories.

Sa main tombe après d'autres paroles, elle ne voulait pas me faire souffrir psychologiquement comme maintenant, je la comprends et caresse sa joue à mon tour en murmurant.

-Aria, tu es pardonnée.

Puis elle me pause une question qui me transperce à nouveau. Oui... c'était mon premier amour et elle le savait tout autant  que moi. Mais ce qui suit me fait d'autant plus mal. Elle avait donc une copine, elle l'avait trompée, avec mes lèvres et mon corps en plus de cela. Et si sa copine venait à le savoir qu'arriverai-il ? Je ne veux pas qu'elle est des problèmes et que sa copine souffre par ma faute. Avais-je perdu tant de principes moraux depuis ces meurtres ?

Ses dernières paroles me font rire, elle pouvait rêver, jamais elle n'aurait ma peau, je gagnerai toujours nos affrontements même si mes mots ont dépassés ma pensée. Après cela elle sombre dans le comas, c'était prévisible. Sans rien ajouter je lui baise les joues une à une avant de remettre mes bandeaux et de la mettre sur mes épaules comme une marchandises, de mes autres mains je prends mes valises et je m'en vais avec elle vers mon bungalow pour la soigner, je ne peux pas la laisser comme cela après tout, en plus je suis seule pour les premières nuits.

[FIN DU RP SUITE: Le repos des amantes ]
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