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Ça a commencé par un pari~ [PV Missa Rosenwald & Willi J. Hoffel] [+18]

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Rp ayant un UP/ abandonné Ça a commencé par un pari~ [PV Missa Rosenwald & Willi J. Hoffel] [+18]

Message par Reika William Jeu 29 Mai - 23:07

Ça a commencé par un pari~ [PV Missa Rosenwald & Willi J. Hoffel] [+18] F92q
Semaine première, jour sixième.
Cela fait presque deux semaines que je suis dans cet internat et le temps semble s’écouler au ralenti, j’ai l’impression que ça fait au moins plusieurs mois. Quand est-ce que je pourrai partir au juste ? Quand je serai saine d’esprit ? À ce compte-là je vais finir ma vie ici moi…

Je lâche un soupir ennuyé et fixe l’horloge en plastique du bungalow : il est presque 11h et nous sommes samedi. Au moins on n’a pas cours aujourd’hui. Cette simple pensée me fit esquisser un sourire, c’était déjà ça. Du coup comment allais-je occuper ma journée ? Pas question que je révise, puis quoi encore ?! Je pourrais peut-être me balader sur l’internat. Bah aller je n’ai rien de mieux à faire, mais avant j’ai besoin d’une douche. Je glisse dans mon sac à bandoulière un nécessaire de toilette, des vêtements propres et une serviette de bain avant de partir pour le bâtiment des douches.

Une fois là-bas, je me dirige vers la partie femme et m’enferme dans une cabine. Ça me fait toujours plaisir de voir que ces douches sont propres par rapport à toutes celles que j’ai connues à l’extérieur, c’était le luxe pour moi. Sans plus tarder, je me dévêtis et commence à faire couler l’eau. Glissant une main sous le jet pour vérifier si l’eau est à bonne température, je décide de ne pas traîner plus longtemps. J’avance et m’adosse contre la paroi en laissant l’eau ruisseler sur mon corps couvert de cicatrices.

Je me mets à toutes les détailler, repensant à toutes les fois où je me suis « réveillée » en sang. Deadly prenait un malin plaisir à mutiler notre… MON corps ! Je secoue la tête dans l’espoir d’y remettre de l’ordre. Comment pouvais-je une seconde imaginer qu’elle pouvait s’approprier mon enveloppe charnelle si bien que je devais admettre que nous devions la partager ?! Je frappe le mur sur ma droite en grognant et qu’importe si quelqu’un m’entend !

« Arrête d’y penser Reika. » me murmurais-je

J’attrape mon flacon de gel douche et commence à me laver. Il faut que je me calme, elle pourrait en profiter… Cette simple idée fait naitre en moi un frisson de dégout. Je me rince rapidement, j’ai besoin de sortir de cette douche : j’ai l’impression d’étouffer. Enveloppée dans mon épaisse serviette grise, je sors mes vêtements du sac : un tee-shirt noir, un jean bleu clair et une paire de rangers abimées. Le tout est rapide à enfiler et ainsi je ne tarde pas à enfin sortir.

En quittant le bâtiment de douche, je me rends compte que je n’ai pas envie de rester seule avec mes affreuses pensées. J’ai besoin de quelqu’un à mes côtés et seule une personne peut remplir ce rôle. Elle est la seule en qui je peux avoir confiance et avec qui je peux être moi-même. J’annule donc ce que j’avais prévu initialement et je repars vers le bungalow d’un pas énergique. Pourvu qu’elle y soit.

J’entre dans le bungalow n°8 en jetant mes affaires dans un coin et balaye la pièce du regard. Heureusement elle est encore là : ma colocataire Missa. Je me détends légèrement, j’allais pouvoir penser à autre chose.

« Hey Missa, comme c’est samedi ça te dit de faire un tour . J’ai besoin de me changer les idées. » Déclarais-je en passant une serviette dans mes cheveux humides.

C’était bien beau de se pointer comme une fleur ainsi mais je devrais peut-être lui proposer un endroit où aller avec un programme adéquat histoire de lui donner au moins envie. Pour être honnête je n’ai pas envie de rester à l’internat et, heureusement pour moi, nous avons le droit d’en sortir le week-end et les vacances. Peut-être que je pourrai découvrir la ville alentour. Même si ça fait presque deux semaines que je suis là, je n’y ai pas encore mis les pieds et cela était l’occasion rêvée.

« Ça te dirai de faire le tour de l’île ? Je suis sûre que ça sera amusant. »


Dernière édition par Reika William le Mer 10 Déc - 9:52, édité 2 fois
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Rp ayant un UP/ abandonné Re: Ça a commencé par un pari~ [PV Missa Rosenwald & Willi J. Hoffel] [+18]

Message par Invité Ven 30 Mai - 1:05



« Y'a pas que le sexe dans la vie. Y'a quoi d'autre alors ? »


« Aie. »

Me retournant dans mon lit, je vis Reika sortir du bungalow avec quelques affaires.  D’après le soleil qui perçait par la fenêtre, la matinée devait être bien avancée.  Un coup d’œil à l’horloge, m’indique qu’en effet, lm amatiné était presque terminé. Je m’étirai dans mon lit avant de faire une grimace. En effet, les coups que j’avais reçus me faisaient encore mal. Je m’assis sur le bord de mon lit et regarda les bleu. Soulevant mon haut de pyjama, un bleu, assez imposant s’était installé là, un peu au-dessus de mes hanches. Quelques autres se trouvaient là mais étaient pratiquement partit.

« Saleté de pervers. »


Ce prof ne m’avait vraiment pas loupé. Les muscles qu’il avait exhibés en élevant sa chemise, parce qu’attention on ne se bat pas avec ! Ba ses muscles il savait les utiliser. Je m’étirai à nouveau et décida d’aller moi aussi à la douche. Je pris shampoing et savon ainsi qu’une serviette et m’y dirigea. Il n’y avait pas grand monde. Entrant dans une cabine, j’enlevai mes affaires et alluma le jet d’eau. L’eau chaude coulait avec pression sur mon corps et apaisa ma douleur au niveau de la hanche.  Je déposai le gel sur mes cheveux et le frotta frénétiquement et fit de même sur mon corps. L’odeur de fraise du savon pour le corps s’éleva dans l’air, imprégnant doucement ma peau. Me rinçant ensuite, j’arrêtai le jet d’eau. Passant mes mains sur mon corps, j’entrepris d’enlever l’eau qui continuer de ruisseler. Prenant la serviette, je fini de sèchera chaque partie avant de la passer autour de moi. Je récupérai mes affaires et sortit de la cabine en serviette. Il faisait bon, et je n’avais pas envie de me changer dans la cabine. Une douche coulait toujours quand je partais puis un cognement.

« Sans doute Reika. »

Prenant mon temps pour rentrer. Je me délectais des rayons chauds du soleil qui se déposaient sur mes épaules et mes jambes nues. Je repensai alors à ma colocataire. J’étais toujours contente de l’avoir dans le même bungalow même si notre rencontre fut forte en émotion.  J’arrivai au bungalow et y entra. Jetant mes affaires sur le lit, j’ouvris mon armoire. La journée allait être chaude apparemment….

Je sortis des sous-vêtements, un ensemble rouge foncé. Un soutient gorge sans bretelle et le shorty en dentelle. En suivit un corset noir avec une fermeture éclair à l’avant  et un slim bleu foncé. Enfilant tout ceci, je pris le sèche-cheveux et sentis la chaleur s’engouffrer entre mes mèches et sur ma nuque. Au bout d’un moment je vis Reika entrer. Je coupai le sèche-cheveux et me brossa les cheveux pendant qu’elle me parlait.

« Hey Missa, comme c’est samedi ça te dit de faire un tour. J’ai besoin de me changer les idées. »

Pas mauvaise l’idée, ça nous ferais du bien à toute les deux et on pourrait visiter tranquillement.

« Ça te dirai de faire le tour de l’île ? Je suis sûre que ça sera amusant. »

Je posai la brosse et sortit mon mascara et mon crayon noir.

« Bonne idée, ça nous changera au lieu de nous morfondre ici. »

Je lui adressai un clin d’œil en ajoutant.

« Et puis on pourrais trouver des endroits amusants. »

Je déposai le mascara sur mes cils et appliqua le crayon noir. Cela eu peur effet de faire ressortir le rouge sanglant de mes yeux. « Tiens, ils sont de la même couleur que mes sous-vêtements ». Je souris doucement. Je repensai à ce que je faisais avant de venir ici, toutes les soirées, les mecs, les coups d’un soir ou même les réguliers. Ici, ce n’était pas comme ça, c’était bien plus calme. Et je ne savais si cela était une bonne chose où nous. Il en venait un moment où l’on bouillait de l’intérieur. Je secouai légèrement la tête.

Je m’assis et enfila des vans noirs. Je pris ensuite mon paquet de clope où je mis mon briquet qui finit dans ma poche droite et laissa mon portable ici, je n’en avais pas besoin. Je regardai Reika.

« Si tu es prête on y va ! »

Mon ventre gargouilla au même moment. Je pris un peu d’argent, je m’achèterais un truc en ville. L’argent fini dans ma poche arrière et je sortis du bungalow. J’allumai une cigarette et attendit que Reika me rejoigne. Une fois toute les deux, nous partîmes vers l’extérieur de l’internat.

Sur le chemin, je fumais tranquillement ma cigarette. Nous nous dirigions vers le village de Kyrie. Je ne connaissais que l’usine désaffecté qui «était non loin de là. Le soleil chauffait doucement et me détendit. La nicotine faisait son travail et la marche me délia les jambes.

Bientôt, une odeur attira mon attention. Je jetai ma cigarette et m’y dirigea.

« Reika tu as faim ? »

Dans le petit village, il y avait une vente de crêpe. Je m’en pris deux à la confiture de faire et une au Nutella. Je payai et regarda Reika, a cette instant je me dis que malgré les cicatrices qui couvrait son corps elle avait un charme assez conséquent, c'était une belle femme.

« Si tu n’as pas l’argent je te dépanne » dis-je en mangea l’une de mes crêpes.

Je m’assis à une table à côté, déposant les sous restant. J’aimais bien Reika et c’était sans doute la seule à qui je proposerai de payer de la bouffe. Je dégustais la deuxième crêpe et demanda à Reika.

« Tu as une idée d’où on pourrais aller ? Parce que ça a l’air mort ici … »



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Rp ayant un UP/ abandonné Re: Ça a commencé par un pari~ [PV Missa Rosenwald & Willi J. Hoffel] [+18]

Message par Invité Ven 30 Mai - 11:17

« La libre satisfaction des besoins instinctuels de l'homme est incompatible avec la société civilisée. » - Herbert Marcuse, Eros & Civilisation

Willi n'avait émis qu'une seule clause pour qu'il puisse venir s'installer à Kyrie et c'était de pouvoir se trouver une maison où il serait un peu à l'écart, loin du centre-ville, loin du chambardement quotidien et de l'entassement superposé. Il avait donc galéré pour trouver un endroit convenable qui lui irait bien. Il avait rendu fou bon nombres de prospecteur et d'agent immobilier, car ses choix n'étaient pas ceux que tout le monde souhaitait, mais il en avait besoin. Il y a peu de temps, alors qu'il devait être à sa trente-cinquième visite hebdomadaire, il s'arrêta devant le portail d'une vieille maison délabrée, qui tombait en ruine. Pour faire simple, un vrai taudis insalubre et plus personne ne devait vivre ici depuis des années. Alors que l'agent immobilier était entrain de lui parler de tout et de rien, Willi ouvrit le petit loquet du portail et pénétra dans ce qui devait être bien avant, un jardin, avec quatre parcelles de terres, suivi d'un escalier qui permettait d'atteindre la porte d'entrée, une porte lourde en bois, qui avait fait son temps.

« Je prends, ça m'intéresse. Vous en voulez combien ? »

« Mais enfin, avec tout le respect que j'ai pour vous monsieur, cet endroit n'est pas à vendre ou à louer.»

« Pourquoi donc ? Je trouve que cette maison est parfaite pour ce que je recherche.»

« Non vous n'y pensez pas...»

Willi haussa les épaules et se décida d'entrer dans la maison. Il gravit deux à deux les marches avant de se retrouver face à la lourde porte. Il essaya plusieurs fois de l'ouvrir mais cette dernière était coincé, sans doute parcequ'elle n'était plus en état d'être une porte convenable. Il recula de quelques pas, poussant légèrement l'agent immobilier sur le côté et fonça dans la porte l'épaule la première, ce qui fit s'ouvrir la porte d'un coup. Il se débarrassa de la poussière qui venait de s'incruster sur son manteau et pénétra à l'intérieur. Il y faisait sombre et d'un pas décidé, il alla ouvrir les quelques volets en battant sur le côté, pour que la pièce soit enfin éclairé. Il fit le tour du propriétaire, voyant les pièces une à une, l'air pensif. Au bout de la pièce centrale, deux escaliers menaient à l'étage et fit également un tour rapide du propriétaire. Il redescendit après avoir tout ouvert, en trottinant, se frottant les mains.

« Je suis sous le charme, je la prends. Donnez moi votre prix.»

« Cette maison n'est pas habitable, regardez par vous même enfin ! Le sol est immonde, les crépis se détachent des murs, il n'y a plus de courant, donc pas de télévision, pas d'ordinateur...»

« C'est parfaitement, je m'occuperai de tout ça personnellement. Je ne demande pas mieux, comme ça je pourrai faire le bricoleur. Alors ?»

Il lui fallait encore parlementer pendant un long moment, mais il pu acquérir la maison pour une somme assez modique, au vu de son état pitoyable.

Ellipse volontaire, quelques temps plus tard. Début du week-end, comme à son habitude, Willi passait son temps à travailler pour rénover sa maison, son nouveau chez soi. Il avait commencé par retourner toute la terre dans ce qui allait être son jardin, tout comme il avait passé du temps à remettre en état l'escalier donnant jusqu'à son porche et sa porte. Il ne se souciait guère de l'aspect extérieur, bien qu'il avait commencé à dégager toutes les saloperies qui trainaient autour et à l'intérieur de sa maison, ce qui formait un joli tas juste à côté de chez lui. Sans doute qu'il ferait le ménage dans tout ça plus tard, mais ce n'était pas encore le cas. Il se trouvait au sous-sol, les pieds dans la flotte à cause de la pluie qui venait se tomber hier, en contraste avec la journée d'aujourd'hui. Il s'était arrangé avec un electricien pour avoir le courant, mais les plombs sautaient constamment, à chaque intempérie ou chaque orage, il lui fallait descendre pour remettre le jus.

« Alors je vais remettre ça, puis rebrancher ça et ça devrait...»

Une décharge electrique le frôla, il fit un bond en arrière. Il s'essuya le front et marmonna quelque chose dans sa langue maternelle, avant de recommencer à trifouiller les cables et les fils. Au bout de cinq minutes, tout était réglé. Il remonta jusqu'au rez de chaussée, retirant ses bottes. L'aménagement de l'intérieur était assez sommaire, il avait fait un grand salon, une pièce de travail juste à côté, la cuisine plus loin et à l'étage, des chambres et une salle de bain. Sur l'un des murs du bas, il avait disposé ses livres et sa bibliothèque personnel, juste à côté de son bureau où trainait constamment des livres, papiers, notes en tout genre. L'intérieur était vivable, surtout depuis qu'il y avait de l'electricité et un accès au monde réel. Cependant, il n'y avait ni télévision, ni ordinateur, mais juste un vieux poste de radio qui crachait de la musique continuellement. Il pouvait vivre simplement, c'est tout ce qu'il demandait.

Une fois fini ces petites besognes quotidiennes, il se dirigea vers la cuisine pour se préparer à manger. La grande fenêtre de sa cuisine donnait sur une arrière cours, une sorte de débarras géant... Willi n'avait aucune idée de quoi pouvait bien servir cette maison avant, mais elle devait être un dépotoir géant où servir à quelque chose de bien mystérieux. Fouillant dans ses placards, il en sortit quelques aliments divers et commenca à se préparer à manger, sorte de rituel bien rôdé. L'avantage de tout ça, était que Willi n'avait pas à se soucier du voisinage quasi inexistant et donc, qu'il n'avait pas à devoir s'habiller en étant chez lui : Volontairement, il trainait toujours en short et torse-nu, car il considérait qu'il pouvait faire ce qu'il voulait chez lui et que cela le regardait, donc qu'il ne demandait à personne de regarder ce qui se passait chez lui, comme il ne ferait pas de même chez les autres. Une sorte d'axiome de non-agression, encore un truc de sociologue à la con. Une fois préparé son petit plat, il pris le tout sur un plateau et alla jusqu'à l'étage pour s'y installer, se posant sur un bureau de fortune composé de deux tréteau et de deux larges planches de bois, où trainaient en vrac des plans de la maison et divers autres dessins et schémas. Penché au-dessus des plans, il prenait quelques notes et commença à manger ce qu'il s'était préparé, avec les doigts. A la guerre, comme à la guerre...
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Rp ayant un UP/ abandonné Re: Ça a commencé par un pari~ [PV Missa Rosenwald & Willi J. Hoffel] [+18]

Message par Reika William Sam 31 Mai - 2:32

« Bonne idée, ça nous changera au lieu de nous morfondre ici. »

Ça je ne te le fais pas dire…

Si je devais rester enfermée ici, les dégâts risqueraient d’être importants. Il faut impérativement que je parte. Heureuse qu’elle accepte ma proposition, je commence à préparer mon habituel sac : un peu de nourriture, des vêtements de pluie, un nécessaire de soin, de quoi écrire et un paquet de clopes. Il valait mieux être prudent, comme toujours. Après tout on allait dans un lieu inconnu sans forcément prévenir quelqu’un de notre sortie donc il vaut mieux prévoyant.

« Et puis on pourrait trouver des endroits amusants. »

Des endroits amusants ? Sur une île comme ça je m’attendais surtout à une mare aux canards ou à un petit musée délabré près du littoral. Bon je suis de mauvaise foi, il y aura peut-être un cinéma coincé dans un bâtiment quelque part. En tout cas, il en résulte que nous allons dehors en plein cagnard. Je décide alors de compléter mon sac avec de l’eau et me saisis d’une casquette militaire noire, le soleil ca tape !

« Si tu es prête on y va ! »

« C’parti ! Allons y. » Déclarais je enjouée en suivant mon amie

Le temps de mettre ma casquette sur la tête et de réajuster mon sac, nous sortons du bungalow. J’avais raison, dehors il faisait une chaleur écrasante mais au moins il faisait beau. Ça promet d’être une belle journée. A mes côtés, Missa commence à s’allumer une clope. L’odeur de tabac me donne envie de faire de même mais je prends sur moi, je dois économiser mes cigarettes car ici l’approvisionnement est limité, tout comme mon argent d’ailleurs. Décidément j’aurai toujours des problèmes financiers…

Une fois l’épais portail de fer de l’internat passé, je me sens déjà plus légère. Face à nous, la promesse d’une liberté factice nous attend. Toute enjouée, j’emprunte le chemin devant nous et en moins de 10 minutes nous arrivons en ville. Pour une île, la zone urbaine est plutôt animée. Les habitants vont et viennent : certains à vélos, d’autres à pieds. Ils ont tous l’air de vivre paisiblement malgré la présence d’un internat pour délinquants à quelques mètres… Inconscience ou habitude allez savoir. Je m’arrête un instant  en prenant une profonde respiration et observe les alentours. On pourra dire ce qu’on veut, c’est une ile magnifique : un ciel azur, une eau turquoise,  une végétation abondante. On pourrait s’y sentir tellement bien si ce n’était pas un lieu où on parque les délinquants.

Je reprends ma route et rejoins Missa en quelques rapides enjambées. Je remarque alors que cette dernière fixe un petit stand de nourriture : gaufres, crêpes, barbes à papa et tout un tas d’autres sucreries. Je souris en observant le regard affamée de ma colocataire.

« Reika tu as faim ? »

Elle s’y dirigea avant même que je puisse répondre et se commanda deux crêpes : une à la confiture et une au Nutella.

« Si tu n’as pas l’argent je te dépanne »

Je souris et secoue la tête en refusant poliment.

« C’est gentil mais c’est bon, j’ai amené de quoi manger. » dis-je en sortant un sachet gâteau.

Nous nous sommes assis sur une des tables adjacentes et avons profité du soleil en mangeant. C’était agréable. Face à moi, la jeune femme blonde mange avec appétit. Elle est mignonne comme ça : son sourire à chaque bouchée et l’excédent de Nutella au coin des lèvres… Je souris et approche mon doigt afin de le lui retirer délicatement.

« Mange doucement tu en mets partout. »

Ne sachant pas que faire du Nutella, je le porte à ma bouche. Le gout sucré me donne le sourire mais très vite je reporte l’attention sur ma petite madeleine sans y prêter plus d’importance.

« Tu as une idée d’où on pourrais aller ? Parce que ça a l’air mort ici … »

« Je n’en sais strictement rien mais comme on dit : le vent nous portera. »

Je finis mon petit gâteau et me lève en jetant l’emballage. Une fois que Missa a terminé, je l’entraine  à travers les diverses ruelles. Qu’importe où nous allons, on arrivera bien quelque part et au moins on occupe notre journée. Je prenais des chemins au hasard : à droite, à gauche, tout droit, demi-tour,… Aucune importance. Je filais au gré du vent.

Au bout d’un quart d’heure environ, nous arrivâmes devant une vieille maison : isolée de la ville, abîmée par le temps, abandonnée. Une idée germa dans mon esprit. Je me tourne vers Missa, le regard plein de malice.

« Je pari que t’es pas capable d’aller dans cette maison avec moi. » défiais-je.


Dernière édition par Reika William le Dim 1 Juin - 17:08, édité 2 fois
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Rp ayant un UP/ abandonné Re: Ça a commencé par un pari~ [PV Missa Rosenwald & Willi J. Hoffel] [+18]

Message par Invité Sam 31 Mai - 19:01



« Y'a pas que le sexe dans la vie. Y'a quoi d'autre alors ? »


« C’est gentil mais c’est bon, j’ai amené de quoi manger. »
dis-je en sortant un sachet gâteau.

J’acquiesçai tout en mangeant avec appétit. Mon ventre se remplissait enfin, heureuse qu’il finisse d’appeler de la nourriture. Tandis que j’étais affairais à finir mes crêpes, je vis un doigt surgir dans mon champs de vision et se poser au coin de ma bouche.

« Mange doucement tu en mets partout. »


Je redressais la tête et vis que c’était Reika et m’enlever le surplus de Nutella. Je finis de manger et m’essuya la bouche avec une serviette que le vendeur m’offris en voyant de quelle façon je manger. Une fois nettoyé, j’entendis Reika me répondre.

« Je n’en sais strictement rien mais comme on dit : le vent du portera. »

Puis Reika me pris soudainement par le bras et partit en courant dans de petites ruelles. Je ne lui demandai pas où nous allions car elle n’en avait sans aucune idée, se laissant guidé par ses pas. Mes jambes suivaient la cadence, mes yeux regardant tout autour de nous. Nous courions depuis un long moment quand Reika s’arrêta. Je fis de même, m’abaissant pour masser mes chevilles. Je n’avais pas courus aussi vite depuis un moment.

L’endroit était désert. Il n’y avait qu’une bâtisse qui trônait la comme oublié du reste du monde. Pas d’autres habitations dans les alentours, on était aussi paumes que cette maison. Je m’allumai une cigarette et m’apprêta à parler quand je vis le regard de Reika. Qu’allait-elle me dire ?

« Je pari que t’es pas capable d’aller dans cette maison avec moi. »

J’inspirai sur ma cigarette tout en regardant la maison qui était devant nous. Délabré, on aurait dit que tout semblait prêt à s’écrouler.

« Missa, ne rentre pas dedans ça à l’air dangereux. »


« Ne t’inquiète pas pour moi Luis. »

Je finis de tirer sur ma cigarette et dit à Reika.

« Bien sûr que j’en suis capable, mais le seras tu assez pour me suivre ? »

Sur ces mots, je partis en courant vers la bâtisse. Je ne me retournai pas, sachant que Reika me suivrait. Vu de plus près, la maison avait l’air en meilleur état, néanmoins, je faisais attention où je mettais les pieds. Je gravis les marches qui menaient vers une lourde porte en bois. J’eu du mal à l’ouvrir et abandonna l'idée de rentré par là. Je fis le tour et trouva une vitre pas trop haute. J'escaladais et passa la fenêtre après l'avoir ouverte grâce à une pierre. une fois à l’intérieur, je immobilisa. Quand je sentis Reika derrière moi, je dis doucement.

« Regarde Reika, ça n’a plus tellement l’air vide ici … »

La maison n’avais plus du tout l’air abandonné. De la musique ce faisait entendre et divers objets étaient entassés ici et là. La pièce même était une sorte de cuisine .Quelqu’un vivait donc réellement ici ? Ou alors ce n’était qu’un simple squatte d’ado. Je n’avais pas envie de partir, aillant envie de visiter ce lieu. Je marcha jusqu’à sortir de la cuisine.
Je balança trop mon poids sans doute, ou je ne fis pas attention, il n’empêche que une fois prés de la porte que je n'arrivais pas à ouvrir, le plancher grinça fortement.

« Dans quel pétrin vous vous êtes encore mis ! »

« J’en sais rien Luis » dis-je à haute voix.


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Rp ayant un UP/ abandonné Re: Ça a commencé par un pari~ [PV Missa Rosenwald & Willi J. Hoffel] [+18]

Message par Invité Dim 1 Juin - 16:00

« Il est plus utile de tuer des moustiques que de faire l'amour. » - Mao Zedong


Willi traîna une chaise sur le sol pour la poser juste devant sa table/plan de travail. Tout en prenant sa nourriture avec les doigts, il fit quelques dessins en perspectives sur plusieurs feuilles en papier, se levant pour prendre des mesures et se rasseyant pour mettre tout ça sur du papier. La banalité de l'architecture devait sans doute le dépasser, car sa maison ou plutôt ce qui devait être son lieu de vie ne ressemblait à rien et devait prendre vie, au même rythme que sa propre existence ici. Il balaya d'un regard le couloir qui menait jusqu'aux chambres, puis le balança de l'autre côté jusqu'au niveau des escaliers. Il tapotait son crayon sur le bois en rythme, sa tête posé sur le plat de sa main entrain de réfléchir. Il fit cela pendant quelques instants avant de se remettre à ses plans, continuant de manger par la même occasion.

Ce fut au moment où il s'étira tel un félin en basculant légèrement sa chaise vers l'arrière, qu'il lui semblait que l'on venait de tambouriner à sa porte. Il marqua un temps de silence puis il n'entendit rien : Qui viendrait bien ici, sachant que personne ne le savait, ou du moins seulement l'administration de manière provisoire. Il fronça les sourcils puis se leva, haussant les épaules en traînant les pieds jusqu'à sa chambre, sifflotant légèrement pour y chercher quelques trucs qui y trainaient. Sa chambre... elle était tout aussi bordélique que le reste de la "maison", avec un grand lit entouré de tout et n'importe quoi, des tas de firngues, des livres, des feuilles à papiers, des cendriers, des cadavres de bouteilles... Home sweet home, comme on le dit si bien. Puis, ce fut le déclic avec un bruit de verre brisé. Là c'était pas son imagination. Il pivota la tête rapidement et d'une traite, fonça jusqu'aux escaliers et patienta, afin de comprendre ce qui était entrain de se passer. Il tendit l'oreille et entendit quelques bruits de pas et des paroles lancés, à peine caché. Se cramponnant à la rembarde, il se dirigea de nouveau vers sa chambre, se baissa pour attraper une malette de grande taille et la déplia sur son lit.

A l'intérieur, divers outils et autres accessoires pas très réglementaire. Mais personne ne le savait et tant mieux : Entre des ciseaux, sécateurs, poings américains, couteau en tout genre... Une batte de baseball en frêne, bien solide et bien poli. Il referma la malette et la remit sous son lit, marchant de nouveau vers l'escalier, tendant l'oreille une nouvelle fois, sa batte de baseball sur son épaule. De nouveaux bruits de pas et de nouvelles paroles.

« Vous savez pas ce que vous faîtes là... »

Avait-il murmuré pour lui-même. Descendant marche à marche les escaliers, le moins bruyamment possible, il tendit légèrement sa tête pour voir de qui il s'agissait : Deux personnes, c'est tout ce qu'il pouvait savoir de là où il était. Il plissa les yeux légèrement, avec un léger sourire narquois. Bien qu'il ne donnait aucune importance aux possessions matérielles, il trouvait que s'introduire chez des gens avec une attitude carrément hostile, ce n'était pas la meilleure des façons de pouvoir nouer des contacts. C'était qui ? Le voisinage ? Des rôdeurs ? Des voleurs ? Des élèves de l'internat ? Toutes ces questions firent un tour dans sa tête et il se lança, descendant le reste des marches comme si de rien n'était, frappant sur la rembarde en fer avec sa batte de baseball, pour faire comprendre qu'il était là. Une fois les escaliers descendu, il s'arrêta un instant, reposant sa batte de baseball sur son épaule.

« Je suis désolé d'interrompre votre petite visite chez moi, mais il y a une subtilité qui vous échappe : C'est justement chez moi. Alors vous allez me donner une bonne raison d'être ici et vous aureez deux minutes chacun avant que je vous pète chacun un genou. »

Il dit ceci en pointant les deux inconnu(e)s avec sa batte de baseball, avançant encore légèrement toujours en les pointant de manière totalement agressive, pour être à bonne distance. Il avait bien évidemment attiré leurs attentions et son visage se décomposa quand il reconnu une des deux personnes qui se trouvaient face à lui, en mauvaise position. Il grogna...

« Alors toi... On peut dire que tu manques vraiment pas de toupet. Tu viens jusque chez moi et tu t'introduis par effraction ? Ta raclée t'as pas suffit la dernière fois ? »

Willi pivota sa tête vers la deuxième personne, qu'il ne connaissait pas. Il la détailla rapidement de haut en bas, avant de la pointer de sa batte et de regarder Missa, avec une profonde froideur, presque un dédain :

« En plus, t'assumes pas toute seule. C'est qui elle putain ? QU'EST CE QUE VOUS FOUTEZ CHEZ MOI ? J'appelle les flics bande de tarés, on essaye d'être sympa avec vous et vous vous comportez comme des détritus humains. »

Willi fit quelques pas sur la côté pour se saisir du téléphone qui était sur une table basse, avant de se redresser et de faire mine de frapper quand elles voulurent s'avancer, pour leur faire comprendre qu'il n'hésiterait pas à employer la force.

« Si vous bougez... Je vous promet que vous allez ressortir avec une rotule en moins. Dernier avertissement. »

Il posa sa main sur le combiné et le porta à son oreille, composant le numéro de la police et attendit quelques instants, jusqu'à ce qu'un agent décroche.

« Oui, c'est bien la police ? »

Lança t-il, en regardant les deux intrus.

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Rp ayant un UP/ abandonné Re: Ça a commencé par un pari~ [PV Missa Rosenwald & Willi J. Hoffel] [+18]

Message par Reika William Dim 1 Juin - 21:21

« Bien sûr que j’en suis capable, mais le seras tu assez pour me suivre ? »

"T'en fais pas pour moi. J'ai pas peur!"

Elle partit alors en courant vers le bâtiment abandonné, elle semblait motivée. En souriant je la suivi derechef. Après avoir monté les quelques marches menant au palier, nous faisons face à un premier obstacle: La porte d'entrée. Toute en bois, les années semblaient l'avoir épargnée car cette dernière fit de la résistance lorsque mon amie essaya de l'ouvrir. Notre périple devait s'arrêter ici? Pas question, ça serait bien trop dommage.

Ma colocataire sembla être du même avis car elle se mit à faire le tour. Je la suivis dans l'espoir de trouver une porte de derrière ou une brèche dans un des vieux murs. Ce fut finalement sur une fenêtre que nous fîmes notre choix et sans plus cérémonie, elle fut brisée à coup de pierre. Maintenant que le passage est dégagé, nous pouvons entrer. Missa s'y engouffra la première puis je la suivis.

« Regarde Reika, ça n’a plus tellement l’air vide ici …"

Perplexe, je balaye la pièce du regard. En effet elle n'avait peut-être pas tort. Quelques meubles récents étaient disposés çà et là, il y avait aussi plusieurs effets personnels et, plus important, on entendait de la musique. Nous n'étions pas seules? Mais qui voudrait habiter dans un taudis pareil?! C'était bien notre veine ça tient.

"Partons Missa, je crois qu'on a fait une connerie"

Ouais une de plus...

Mais ma colocataire ne m'entend pas et continue d'avancer pour sortir de ce qui semblait être une cuisine. Je la suivis peu assurée, ça va mal finir cette histoire je le sens. Mais alors que j’essayais de raisonner une nouvelle fois mon amie, un bruit sourd se fit entendre. Ça venait de l’escalier. Quelqu’un venait par ici, merde ! C’est alors qu’un homme nous fit face : de type européen, du nord si j’en juge ses cheveux blonds, grand, son torse nu me permis de voir ses nombreux tatouages et piercings mais surtout, il était muni d’une batte de baseball. Dans quoi nous nous sommes encore fourrées ?

« Je suis désolé d'interrompre votre petite visite chez moi, mais il y a une subtilité qui vous échappe : C'est justement chez moi. Alors vous allez me donner une bonne raison d'être ici et vous aurez deux minutes chacun avant que je vous pète chacun un genou. »

Une bonne raison ? Vous voulez que je dise quoi franchement ? « Bonjour nous sommes venues vous cassez vos carreaux pour passer le temps, c’est une baraque vraiment pourrie ici. Sinon ça va chez vous ? » Honnêtement on avait rien à dire là-dessus. L’homme s’approcha lentement en nous pointant avec son arme improvisée, on ne pouvait pas discuter calmement ?! Y’a visiblement un malentendu, il est malade ce type ! Mais le plus étonnant reste à venir, il semble reconnaître Missa. D’où ils se connaissaient ?

« Alors toi... On peut dire que tu manques vraiment pas de toupet. Tu viens jusque chez moi et tu t'introduis par effraction ? Ta raclée t'as pas suffit la dernière fois ? »

« Missa tu connais notre exhibitionniste fort sympathique ici présent ?... »

Et puis quelle raclée ? Rha je n’y comprends rien. Pour l’instant tout ce que j’ai à savoir c’est qu’un putain de psychopathe est prêt à nous latter la gueule pour avoir brisé un peu de verre et être rentrées dans sa planque pour SDF. L’homme se tourna soudainement vers moi pour me jauger. Je ne pus retenir un sursaut lorsqu’il pointa subitement sa batte vers moi. Ok, il me cherche là !

« En plus, t'assumes pas toute seule. C'est qui elle putain ? QU'EST CE QUE VOUS FOUTEZ CHEZ MOI ? J'appelle les flics bande de tarés, on essaye d'être sympa avec vous et vous vous comportez comme des détritus humains. »

Bizarrement sa phase « être sympa » ne s’est pas manifestée assez longtemps pour que je puisse en avoir un quelconque souvenir. Donc maintenant il allait appeler les flics ? Si c’est le cas, on ne pourra plus sortir de l’internat et si je reste coincée là-bas… Il va y avoir des morts. Je devais l’en empêcher. Toujours en position de défense, il s’approcha du combiné.

« Si vous bougez... Je vous promets que vous allez ressortir avec une rotule en moins. Dernier avertissement. Oui, c'est bien la police ? »

Et après c’est nous les tarées ?... Je ne peux pas le laisser faire. Sans réfléchir plus que ça, et tant pis pour mes rotules, je débranche la box à quelques pas de moi. On avait gagné un peu de temps c’était déjà ça. Sans plus m’attarder sur le débat « Comment peut-il y avoir de l’électricité ici ? », je me tourne vers le propriétaire de la maison en levant les mains pour lui montrer ma bonne foi et surtout mes intentions pacifistes.

« Bon écoutez y’a visiblement un très gros malentendu !  Nous ne sommes pas des vandales. Nous pensions que votre maison était abandonnée. Si vous voulez nous payerons pour les dégâts mais, s’il vous plait, n’appelez pas la police ! »

Maintenant, il n’y avait plus qu’à prier pour que mes genoux restent intacts.

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Rp ayant un UP/ abandonné Re: Ça a commencé par un pari~ [PV Missa Rosenwald & Willi J. Hoffel] [+18]

Message par Invité Dim 8 Juin - 14:13



« Y'a pas que le sexe dans la vie. Y'a quoi d'autre alors ? »

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« Je suis désolé d'interrompre votre petite visite chez moi, mais il y a une subtilité qui vous échappe : C'est justement chez moi. Alors vous allez me donner une bonne raison d'être ici et vous aurez deux minutes chacun avant que je vous pète chacun un genou. »

Instinctivement je me tétanisai. Cette voix, je l’avais assez entendu en assez peu de temps pour qu’elle se grave dans mon esprit. Mon sang ne fit qu’un tour quand je l’aperçus face à moi. A moitié à poil, juste un caleçon et une batte de baseball. Je ne fis pas vraiment attention à ce qu’il disait mais je sus qu’il m’avait reconnu. Pourtant un mot atteignit mon esprit. Police. Merde, on était en pleine effraction et même si on ne l’avait pas fait délibérément, on était mal …

« Missa tu connais notre exhibitionniste fort sympathique ici présent ?... »

La voix de Reika me sortis de ma torpeur et je grognai une réponse.

« Oui, un professeur de Kyrie et qui comme tu viens de le dire est une exhibitionniste …. Elle est passée ou votre chemise ? », dis-je à l’attention du professeur.

« Bon écoutez y’a visiblement un très gros malentendu ! Nous ne sommes pas des vandales. Nous pensions que votre maison était abandonnée. Si vous voulez nous payerons pour les dégâts mais, s’il vous plait, n’appelez pas la police ! »

Je crispai mes doigts, mais Reika avait raison. Même si je n’aimais pas ça, il fallait faire de la lèche pour éviter que les Schtroumpfs ne rappliquent ici. J’avais vu Reika débrancher le téléphone, ce qui allait nous permettre de gagner du temps. Je me détendis et regarda Willi.

« Elle a raison, croyez moi que si j’avais su que c’était chez vous, j’aurais agi autrement. Nous n’étions pas au courant qu’elle était habitée. Laissez-nous partir et nous payerons les dégâts. »


Je parlais limite avec une voix mielleuse pour essayer de calmer le nudiste. Pourtant, je sentais que ça allait être un brin plus compliqué que ce que l’on pensait. De plus, Willi, avait du répondant, qui surprenant assez, jamais je n’aurais crus qu’il me frapperait lors de notre dernière rencontre élève/professeurs et pourtant.

Qu’allait-il nous réserver cette fois ci ce pervers nudiste ? Et ce corset qui commençait à me comprimer… Je savais pertinemment que ce prof n’allait pas nous laisser filer comme si rien ne c’était passer, non d’ailleurs je ne savais pas pourquoi il ne nous avait pas encore frappé avec cette batte. Même si on était deux et qu’on savait ce défendre, je savais que la manière forte, n’arriverais pas à le faire résonner et on pourrait être accusé de bien pire qu’une intrusion dans un domaine privé … J’inspirai doucement et m’approcha doucement de Willi. Je ne savais pas vraiment ce que j’allai faire mais il fallait bien trouver une solution pour sauver Reika et moi, mais j’avais un mauvais pressentiment pour la suite des évènements.

Une fois proche de Willi, je plongeai mes yeux dans les siens et posa ma main sur la batte qu’il tenait. J’avais franchi ce qu’on appelait la bulle d’intimité, quand une personne se trouvait trop près de vous et cela pouvait rendre mal à l’aise. Je continuais de le fixer, tout en gardant ma main délicatement posé sur la batte. Doucement, je susurrai.

« Vous savez que nous ne voulions pas faire de mal … Je suis sûr que l’on peut trouver un moyen de s’arranger … entre nous. »


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Rp ayant un UP/ abandonné Re: Ça a commencé par un pari~ [PV Missa Rosenwald & Willi J. Hoffel] [+18]

Message par Invité Mer 11 Juin - 17:36

« Il est plus utile de tuer des moustiques que de faire l'amour. » - Mao Zedong


Willi avait les yeux qui lui sortaient de la tête, quand un long "BIIIIIP" se fit entendre à l'autre bout du téléphone, suite au geste de Reika pour débrancher son accès au téléphone... Il resta figer pendant un court moment, les yeux ecarquillés, se cramponnant à sa batte de baseball. C'était surréaliste pour lui, pourtant il en avait déjà vu des vertes et des pas mûres. Mais venir jusque chez lui, briser une de ses fenêtres et ensuite jouer les sainte-nitouche, c'était de trop pour lui, ça sonnait faux à ses oreiller. Il aimait pas qu'on le prenne pour un con, car il en avait horreur. Il reposa le téléphone sur le combiné et donna un coup de pied dans la petite table juste à côté de lui, pourmontrer son énervement et son agacement. Car il l'était et les deux compères par leurs paroles et leurs actes, ne faisaient rien pour arranger leurs cas. Pire, elles continuaient d'être sur une très mauvaise pente.

« Mais chemise elle est dans ton cul bordel de merde ! »

C'était son agressivité naturelle qui parlait. Il était excadé et le sarcasme, c'était pas ce qui lui faisait vraiment plaisir en ce moment. Il lâcha ses mots avec un regard noir, faisant tourner sa batte de baseball dans sa main, comme prêt à l'utiliser si il le fallait. Willi savait qu'il exagérait peut-être dans sa réaction, que lui aussi avait déjà cambriolé des maisons, qu'il avait lui-même atteint l'intégrité physique de plusieurs personnes... Mais il s'était rangé, non pas qu'il regrettait ce qu'il avait fait, mais il se rendait compte maintenant que ce n'était pas la meilleure des façon pour s'attirer la sympathie de quelqu'un. Maintenant, c'est à lui que l'on s'en prennait et il ne trouvait pas ça marrant, mais pas ça marrant du tout.

« Et toi... Toi fermes là. T'es avec Missa, t'es complice. T'es complice, t'es foutue. Vous êtes foutues quoi qu'il arrive. Pas la peine de faire ce regard mielleux et d'essayer d'arranger les choses, j'espère que vous allez finir le reste de cet année enfermé dans cet internat de merde et qu'on jette la clé définitivement.»

Il sortit de sa poche son portable, composant de nouveau le numéro de la police, quand Missa s'avança vers lui. Il l'a connaissait suffisamment pour savoir qu'elle était maligne et qu'elle avait certainement une idée derrière la tête. Il fit mine de reculé un instant, se cramponnant toujours à son objet de mort. Il garda son portable dans son autre main, baissant les yeux vers elle au fur et rien mesure qu'elle se rapprochait, un air dédaigneux sur le visage. Il soupira, se disant que parlementer quand l'on est pas en position de force, équivalait à ouvrir une banque en stockant des lingots de plomb. Il soupira une nouvelle fois, reculant sa main quand il sentit que Missa posait sa main dessus. Il la fixa pendant un moment quand elle eu terminé, puis regarda du coin de l'oeil sa comparse, avant de regarder de nouveau Missa. Son visage changea, il était presque amusé tout d'un coup.

« J'ai horreur du chantage. J'ai un faible pour les incorruptibles, car ils n'ont rien dans leurs vies capable de la transformer en drame personnel. Vous, vous êtes mon drame personnel du moment et j'ai bien envie de vous faire payer ça à plein pot. Vos mots doux et gentils n'y changeront rien.»

Willi porta son portable à son oreille, ayant finalement composé le numéro. Il fixa Missa jusqu'à ce que quelqu'un décroche et lui dise que c'était la Police. Il marqua un temps de silence, la personne à l'autre bout du fil continuait de parler. Tout en ne la quittant pas des yeux, Willi raccrocha son portable qu'il déposa délicatement sur la petite table retourné à côté de lui. D'un geste éclair, il se saisit de Missa, la retourna et plaqua sa batte se baseball au niveau de sa gorge, pour tenter de l'etouffer si elle remuait de trop.

« Tu restes où tu es toi. Sinon je te promet que je lui brise la nuque, ou je ne sais pas trop quoi. Je vous l'ai dit, vous vous en êtes pris à la mauvaise personne, au mauvais moment et mauvais endroit. Soit, vous voulez jouer ? Alors on va jouer.»

Willi exerça une pression au niveau de la gorge de Missa, avant de la pousser en avant pour qu'elle rejoigne Reika, à quelques pas. D'un air satisfait, il posa sa batte de baseball sur son épaule et avec un léger sourire, tout en se grattant le nez, il lança :

« Toi là, touches là. Quand je dis touches là, t'as compris que le projet ce n'est pas de jouer au loup. Touchez-vous, pelotez-vous. J'veux voir de l'amour et de la passion là dedans. Hésitez pas à vous embrasser aussi. Avec la langue, si possible. J'reste là, j'regarde ça avec attention.»

Il repris son portable dans sa main, tout en les regardant et bien évidemment, avec un sourire narquois.

« Ou alors je compose le numéro de la police et là, vous allez en prendre pour votre grade. Alors, on est quitte ? Vous faîtes ce que je vous dis de faire et pas de police, pas de problèmes et cet affaire n'aura jamais eu lieu officiellement.»

De manière nonchalante, Willi se posa sur l'accoudoir de son canapé, sa batte de baseball comme appui au sol et il tape des mains plusieurs fois, regardant avec attention les deux jeunes filles :

« Faîtes moi rêver. Eeeeeet ACTION !»

C'était un salopard et il le savait. Mais il était en position de force, alors il montrait qu'il pouvait être une plus grosse peau de vache que les autres. A ce jeu, il savait ce défendre. Dans son esprit, il savait déjà comment tout devait se dérouler... Elles non. Elles allaient regretter tout ça.
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Rp ayant un UP/ abandonné Re: Ça a commencé par un pari~ [PV Missa Rosenwald & Willi J. Hoffel] [+18]

Message par Reika William Lun 23 Juin - 4:15

« Elle a raison, croyez moi que si j’avais su que c’était chez vous, j’aurais agi autrement. Nous n’étions pas au courant qu’elle était habitée. Laissez-nous partir et nous payerons les dégâts. »

Le soutien de ma colocataire arrivait à me donner un semblant de courage et ce n’était pas de trop. Je devais paraître confiante et ne montrer en aucun cas mes sentiments : soit un peu de peur et une grande appréhension quant à la suite des événements. Missa avait dit que l’homme qui nous faisait face avec son air menaçant était un professeur de l’internat Kyrie. Sérieusement ? Ce psychopathe est prof ?! Il l’a eu son diplôme à coup de poing dans la face de son formateur ou quoi ? J’avais du mal à imaginer ce monstre d’agressivité dans son rôle d’homme pédagogue.

La suite ne laissa rien présager de bon. Le « professeur » tapa dans un des meubles à côté de lui et je ne voulais pas savoir lequel. Je voulais juste partir dans l’espoir de ne pas finir comme ce pauvre meuble. Lorsqu’il reporta une nouvelle fois son attention sur moi, je me raidis mais ne me montra pas impressionner pour autant. Aujourd’hui j’avais pas prévu de mourir et ce n’est pas un adulte mal dans sa peau et en manque d’autorité qui m’empêchera de vivre.

« Et toi... Toi fermes là. T'es avec Missa, t'es complice. T'es complice, t'es foutue. Vous êtes foutues quoi qu'il arrive. Pas la peine de faire ce regard mielleux et d'essayer d'arranger les choses, j'espère que vous allez finir le reste de cette année enfermé dans cet internat de merde et qu'on jette la clé définitivement.»

Très bien nous allons changer de tactique puisque monsieur n’était pas apte au dialogue. Il ne l’était pas depuis le début de toute façon. Lorsque ce dernier sortit son téléphone portable, mon sang ne fit qu’un tour. On devait l’arrêter absolument et, malheureusement, le cellulaire n’est pas dépendant d’une box. Fallait-il en venir aux mains ? Pour notre liberté, j’étais bien prête à tout. Même à me faire réduire en miette par le coléreux. Mais c’est alors que Missa s’approcha de lui en posant une main sur sa batte. Finalement je n’allais peut être pas mourir la première.

« Vous savez que nous ne voulions pas faire de mal … Je suis sûr que l’on peut trouver un moyen de s’arranger … entre nous. »

Missa à quoi tu joues ?...

« J'ai horreur du chantage. J'ai un faible pour les incorruptibles, car ils n'ont rien dans leurs vies capable de la transformer en drame personnel. Vous, vous êtes mon drame personnel du moment et j'ai bien envie de vous faire payer ça à plein pot. Vos mots doux et gentils n'y changeront rien.»

Au moins ça avait le mérite d’être clair. Mais l’heure n’était plus à la discussion. Trop tard, il avait porté le téléphone à son oreille et quelqu’un semblait déjà lui avoir répondu. Nous avions perdu… Puis, contre toute attente, il raccrocha l’appareil et le posa sur la table. Je n’y croyais pas. Cet homme avait enfin eu un éclair de lucidité, allait-il enfin nous laisser partir ? Il y avait bien de quoi me rendre croyante avec toute cette histoire.

Mais mes espoirs furent de courte durée. Il saisit Missa sans prévenir puis il l’immobilisa en la maintenant contre lui, la batte contre sa gorge. A quoi jouait-il encore ? J’en avais marre de ces ascenseurs émotionnels. Cet homme était impulsif, imprévisible,… dangereux.

« Tu restes où tu es toi. Sinon je te promets que je lui brise la nuque, ou je ne sais pas trop quoi. Je vous l'ai dit, vous vous en êtes pris à la mauvaise personne, au mauvais moment et mauvais endroit. Soit, vous voulez jouer ? Alors on va jouer.»

« Lâchez la espèce de … »

Mais avant que je ne puisse finir ma phrase, ma prière fut exaucée et ma colocataire aux yeux de feu me tomba dans les bras.

« Missa tout va bien ? Tu n’es pas ble… »

Je n’eus pas le temps de finir, l’homme m’interrompit une nouvelle fois sauf que cette fois ci, il affichait un sourire malsain qui me mettait vraiment mal à l’aise. Qu’est-ce qu’il complotait encore ?

« Toi là, touches là. Quand je dis touches là, t'as compris que le projet ce n'est pas de jouer au loup. Touchez-vous, pelotez-vous. J'veux voir de l'amour et de la passion là-dedans. N’hésitez pas à vous embrasser aussi. Avec la langue, si possible. J'reste là, j'regarde ça avec attention ou alors je compose le numéro de la police et là, vous allez en prendre pour votre grade. Alors, on est quitte ? Vous faîtes ce que je vous dis de faire et pas de police, pas de problèmes et cette affaire n'aura jamais eu lieu officiellement. Faîtes-moi rêver. Eeeeeet ACTION !» déclara l’homme le portable à la main.

« Vous êtes vraiment un être abjecte ! Ce n’est pas vous qui disiez que vous n’aimiez pas le chantage ? Je vois le genre oui… Faites ce que je dis mais pas ce que je fais. C’est exactement ce type de personne qui m’est insupportable. » Déclarais-je sur la défensive.

Je regrettais presque aussitôt mon geste. Il ne fallait pas oublier que nous n’étions pas en mesure de parlementer. C'est lui qui avait le dessus, pas nous. Alors nous allions réellement nous abaisser à ça ? Devoir laisser ce frustré sexuel observer deux pauvres adolescentes se tripoter ? C’était réellement pitoyable. Nous n’avions pas vraiment le choix.

Je fixe un moment Missa comme pour me préparer mentalement à ce que j’allais faire. J’aurai pu tomber bien pire : Elle était une belle femme et mon amie. Je redoutais juste notre relation après tout ça, allait elle me haïr ? M’ignorer ?

« Désolée Missa. »

Je ne l’avais encore jamais fait avec une fille. Les anciens clients de mon « commerce » étaient essentiellement masculins. Il n’y avait aucune raison de s’affoler, c’était juste un baiser poussé non ? Homme ou femme, ce genre de chose ne varie pas.

Je caresse lentement la tête de la jeune femme devant moi, glissant mes doigts entre ses cheveux or, avant de descendre sur sa joue. Mon autre main s’aventure sur son bras, sa peau est lisse et douce. Un parfum de fraise s’élève, celui de son gel douche. Je descends sur sa hanche puis plonge mon regard dans le sien comme pour la rassurer. Ce n’est qu’un baiser, juste un baiser puis on sera libre. Nous devions le faire. Après une profonde inspiration, je me décide à franchir le pas et pose mes lèvres sur les siennes avant de fermer les yeux.
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Rp ayant un UP/ abandonné Re: Ça a commencé par un pari~ [PV Missa Rosenwald & Willi J. Hoffel] [+18]

Message par Allie C. Skydink Sam 26 Juil - 19:39

UP ?

Si votre RP est abandonné ou terminé merci de le renseigner ici.

Merci
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