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Douce vengeance et apparition inopinée [PV Reikadamour ♥]

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Rp ayant un UP/ abandonné Douce vengeance et apparition inopinée [PV Reikadamour ♥]

Message par Invité Sam 30 Aoû - 3:26


Cookies et meubles




Quelque chose n'allait pas. Ca se voyait, ça s'entendait. Reika se défendait sur tout ce que je disais. Je la titillais volontairement afin de savoir ce qu'il se passait dans sa tête, comme visiblement elle n'était pas encline à me parler pour l'instant. C'était comme ça que j'extrayais les informations de sa tête. Visiblement, pour une raison qui m'échappait encore pour le moment, les protections de ma rousse étaient abaissées. C'était peut-être cela qui la perturbait. Après tout, ce n'était que notre deuxième face à face, et jusqu'à présent, elle n'a jamais pu rencontrer quelqu'un qui la mettait dans tous ses états, à priori. Je la perturbais tant que ça ? Et si elle avait peur d'être trop envahissante en s'accrochant à moi comme un enfant apeuré le ferait à sa mère, car je lui offre l'espoir d'être sauvée de son alter ego démoniaque ? Jusqu'à présent, on avançait plutôt bien, elle et moi. J'arrivais facilement à lire en elle, et je pouvais savoir précisément quoi dire pour l'affecter positivement. Cela dit, peut-être allais-je trop loin dans la précision, et c'était ça qui la mettait mal à l'aise … Hm, non, ce n'est pas ça. Sinon, elle ne s'intéresserait pas autant à moi. J'avais essayé de savoir quel était le problème que ma protégée avait avec moi, car je n'étais pas dupe, je voyais clairement qu'elle me voyait d'une certaine façon. D'une façon qui était malheureusement ennuyeuse. Ou peut-être pas. Me voyait-elle plutôt comme une mère de substitution comme je l'ai toujours cru jusqu'à présent ? Ou bien comme une grande sœur ? Si c'était ça, je ne voyais pas pourquoi elle ne me l'avouait tout simplement pas. Il n'y avait aucune honte … Mais elle rougissait.


Elle rougissait alors qu'il n'y avait pas lieu de rougir. Elle ne me regardait pas en face. Elle me mentait. Encore … Je soupirai. Pourquoi tu choisis la fuite, Reika … ? Qu'est-ce qui te tracasse à ce point ? Je fais mal mon travail, c'est ça ? Apparemment pas, d'après ses dires. Oui, mais devais-je réellement m'y fier ? Devais-je réellement croire ma rousse cette fois ? Elle me mentait sur les vraies raisons de son tourment, ça pouvait très bien être lié à ma façon de procéder. Reika, Reika, Reika … Pourquoi, ma belle Reika tu compliques toujours les choses ? Tu me demandes la sincérité, mais tu ne me la donnes pas … Que cherches-tu à faire ça ? Je sais bien que ce n'est que notre deuxième entrevue, mais en es-tu réellement encore au stade où tu me testes sur mes intentions et ma sincérité ? Si c'est le cas, cela me vexe un peu … Mais je ne dis rien. Je ne prends pas la peine de lui répondre, me contentant de l'observer d'un regard un peu désolant mais résigné. Très bien, je ne chercherai plus à te déchiffrer pour le moment, vilaine fille. Elle marchait à côté de moi après m'avoir montré ses trouvailles, que j'avais validées pour achat. Je sentais clairement sa chaleur corporelle. Elle avait chaud. Mais qu'est-ce que c'était son problème à la fin !? Ma curiosité me titillait, mais je savais pertinemment que je n'obtiendrais rien d'elle pour le moment. Elle repartit  vaquer à ses recherches, et moi aux miennes.


On se retrouva finalement après la fin de nos excursions personnelles. J'étais satisfaite de nos trouvailles communes et me dirigea vers la caisse, lui proposant de venir m'aider à installer les meubles. Je la cuisinerais à ce moment-là, probablement. Je voulais qu'elle joue cartes sur table avec moi. Qu'elle crache le morceau. C'était mon grand défi avec elle pour le moment : qu'elle avoue enfin quel était le problème avec moi. Et quitte à l'acculer contre le mur, je le ferai sans hésiter cette fois. Ma Reika, tu ne t'en sortiras pas par la fuite cette fois, mais par la vérité. Pour changer de sujet et éviter de trop nous tourmenter, je décidai de lui parler un peu de mon pays d'origine. Je suppose qu'elle n'avait jamais rien connu d'autre que les rues et son ancienne maisons, qu'elle n'avait jamais voyagé et encore moins visité d'autres pays … Un jour, si j'en avais la possibilité, je l'emmènerai chez moi, et lui ferai voir de nouvelles choses, de nouvelles mentalités, de nouveaux paysages. Je suis certaine que le Canada lui plairait. Je souriais nostalgiquement en repensant à ma patrie. La neige me manquait. J'étais un peu trop dans mes pensées d'ailleurs, car je n'avais pas vu Reika filer comme une voleuse, me laissant en plan comme ça. Eh bien, sympa pour moi ça …


Alors que je demandais à être livrée, mon portable vibra. Reika ? Warren ? Reika. Bon, au moins elle avait l'amabilité et la politesse de s'excuser et de m'offrir dédommagement contre son abandon pur et simple de ma compagnie. En plus, c'était elle qui m'avait fait venir à la base, tout de même ! Bah, au moins elle s'était excusée … Je n'allais pas lui en vouloir … Enfin pas trop. Je la punirai convenablement en la torturant avec mes questions tout à l'heure … Je supposais qu'elle était sur le chemin des cours lorsqu'elle me parlait via textos, alors que moi-même je rentrais à mon bungalow pour faire du rangement, préparer sa venue et éventuellement me détendre un peu. Sauf que voilà, Reika était incorrigible. Elle s'était faite remarquer en train d'envoyer des messages par son professeur. Alors elle était réellement repartie en cours de maths et elle y était déjà … ? J'étais un peu honteuse de m'être faite avoir comme ça. Ma protégée allait vraiment le payer. Elle allait voir de très près mon coussin. J'étais championne de bataille d'oreillers ! Je n'avais jamais perdu une seule partie. Et bon sang qu'est-ce que j'ai pu en faire … Je souriais en coin alors que j'atteignais mon bungalow. La livraison allait avoir lieu d'ici une heure … J'avais le temps de faire un peu de rangement. Et puis tiens, je prendrais bien une douche, moi aussi … Ca me ferait du bien.


Je passais tranquillement l'aspirateur en me demandant si ma protégée allait récupérer tout de suite son téléphone ou non. Je supposais que oui. J'espérais que oui. M'enfin … Je repensais également à cette après-midi vraiment étrange. Je repensais également à ce … désir … que j'avais eu en la voyant porter toutes ces petites tenues affriolantes et diablement sexys qui lui allaient comme un gant. Et à notre contact intime suite à mes gestes. Pourquoi avais-je fait ça … ? Eirin, pourquoi ? C'était ça à tous les coups ! C'était la réponse à l'énigme de Reika, j'en étais presque sûre ! S'imaginait-elle que je la désirais ? En un sens, sur le moment, ça m'avait probablement traversé les hormones, mais j'avais dix ans de plus qu'elle … Je ne pouvais décemment pas la regarder comme cela. C'était ma protégée, j'étais son éducatrice. Cela devait s'arrêter là … Ce serait contraire à l'éthique, et j'aurais probablement des ennuis si jamais cela devenait plus intime que cela. La douche … Il fallait que je prenne une bonne douche fraîche pour me remettre les idées en place. Mais avant, je voulais faire plaisir à mon invitée. J'avais cru comprendre qu'elle aimait les cookies ? Eh bien j'allais lui en préparer des faits maison ! Joyeusement, je réunis les ingrédients, et avec beaucoup d'attention et d'amour, je fis la pâte. Il devait bien y avoir une trentaine de cookies disposés sur le plat que j'avais pris. Je les mis au four, et pris de nouvelles affaires. J'avais envie de changer de tenue, car il faisait plutôt chaud. Je pris un débardeur simple, noir, assorti à une jupe qui m'arrivait aux genoux. En sous-vêtements ? C'est vraiment ce qui vous intéresse ? Bande de pervers. Eh bien j'avais pris des collants opaques noirs, un shorty en dentelle violet, assorti avec le soutien-gorge dans la même matière, avec une rose blanche cousue sur le bonnet gauche. Je pris également un sac pour ranger mes affaires sales, et je me dirigeai vers les douches pour les filles.


Il n'y avait qu'une seule autre personne ici, étant donné que j'entendais l'eau couler venant d'une cabine. Je pris celle d'en face, et me déshabilla. Cela faisait du bien de se libérer un peu le corps, le laisser à la merci des courants d'air, surtout quand il faisait chaud comme cela … Surtout pour quelqu'un qui venait d'un pays froid, comme moi. J'avoue que j'avais un peu de mal à m'acclimater aux températures chaudes et au temps sec de la Méditerranée. Bah, ce n'était qu'une question de temps ... Je réglai la température de l'eau pour prendre une douche plutôt tiède, côté froid. Je ne savais pas vraiment quelle heure il était, mais cela devait bien être avant dix-sept heures … Je n'avais pas regardé mon portable avant de partir, je n'avais donc aucun repère sur ce plan-là. Je profitai tranquillement, prenant mon temps, l'eau coulant sur mon corps comme une petite rivière douce et calme le ferait avec son cours. Cela faisait vraiment du bien. Je soupirais de contentement, pendant que je me savonnais. J’avais pris l'habitude de toujours faire dos à la porte, par mesure de précaution et de préservation de mon intimité. Personne ne m'avait espionné jusqu'à présent, mais prudence est mère de sûreté, n'est-ce pas … ? J'avais pris un bon quart d'heure, voire vingt minutes à me laver. Et visiblement, j'avais bien fait de m'être montrée de dos à la porte. J'avais comme la désagréable impression d'avoir été observée. Mon imagination ? Peut-être … Je n'avais pas de preuves après tout. Au moment où j'avais regardé si on ne me matait pas, je n'avais rien vu. Pas de paire de jambes, pas de tête, rien. Bah, je me faisais sûrement des idées ... Je m'habillai tranquillement, et sortis en fredonnant un petit air, toute contente. Je regardai l'heure sur mon téléphone. Ouh là ! Un peu plus et j'allais être en retard ! Il était bien plus tard que ce que j'avais imaginé, il était cinq heures moins dix !


J'arrivais à moins cinq, et Reika n'était visiblement pas encore là. En tout cas, l'odeur des cookies se sentait depuis une dizaine de mètres hors de mon bungalow. L'odeur l'attirerait sans aucun doute ! Ils semblaient vraiment bons, sans me vanter. J'en avais fait plusieurs formes. En lettres, R pour Reika, E pour Eirin, quelques-uns en forme de cœur, d'autres en étoiles, en carrés … J'attendis patiemment que mon invitée arrive, les sortant du four. Ils avaient eu un peu de temps pour refroidir, mais étaient encore un peu chauds. Finalement, je vis une tignasse rousse en jetant un coup d’œil par la vitre de ce qui servait de salon. Je souris. Reika était enfin là.



« Entre, je t'attendais. J'ai fait des cookies, je suppose que tu as faim. Les mathématiques, ça creuse, hein ? Oh, et la prochaine fois, évite de te faire prendre en train d'envoyer des messages, je n'ai pas spécialement envie de me faire taper sur les doigts et qu'on me fasse un rapport parce que je t'ai perturbée en classe, d'accord ? Tu seras gentille ... »


Je lui souris, alors qu'elle se présentait dans l'entrée, sur la petite terrasse. Le livreur était déjà passé, et les meubles étaient dehors.


« Entre, fait comme chez toi. Et mange, ils sont à la base pour toi. Ils sont encore un peu chauds, mais si tu préfères, on monte d'abord la table pour la terrasse, et on les laissera refroidir entièrement dessus, avec la petite brise. Allez, viens m'aider à rentrer tout ça, sauf ce qui va sur la terrasse. »


Je m'approchai d'elle et lui ébouriffa un peu les cheveux, sortant dehors pour faire les voyages. Il n'y avait que la table pour la terrasse, les plantes les plus grandes, comme le yucca, le cactus que j'avais pris, et le fuchsia de Reika qu'on allait pouvoir accrocher au plafond. Elle avait bien choisi, c'était une fleur très belle. Moi-même je m'intéressais énormément aux plantes. Si j'avais échoué à mon concours pour être éducatrice spécialisée, je me serai redirigée dans le secteur floral. Tenir une serre et une fleuristerie m'aurait vraiment plu. J'avais quelques livres que j'avais emmené ici, à Kyrie, sur le sujet. Mais mon préféré restait le gros livre de ma grand-mère sur le langage des fleurs. C'était fou le nombre d'interprétations qu'il y avait sur la plante en elle-même, mais aussi sur sa couleur ! En regardant Reika m'aider, je lui fis un petit sourire amusé. Elle semblait prendre son petit job vraiment à cœur, bien qu'elle ne soit pas rémunérée. Oh quoi que … Elle était payée en cookies après tout. Et si je lui transmettais ma passion des fleurs … ? Ca pourrait être une bonne idée, si le sujet l'intéresse.


« Tu sais que si j'avais raté mes études pour être éducatrice, j'aurais voulu devenir fleuriste ? J'adore les fleurs et les plantes. Je pense que tu as dû le remarquer, vu tout ce que j'ai acheté … Tu aimes les fleurs, toi ? D'ailleurs, je ne sais pas si tu le savais déjà, et si c'est le cas, désolée de te rabattre les oreilles avec ça, mais chaque fleur a sa propre signification. Elle change en fonction de sa couleur. Par exemple, une rose blanche symbolise un amour pur et innocent, tandis qu'une rose noire symbolise une passion dévorante et aveugle, presque autodestructrice. Celui qui l'offre peut vouloir communiquer à sa moitié qu'il pourrait mourir pour elle. Je trouve ça vraiment fascinant, pas toi ? »


J'observais ses réactions, afin de savoir si elle était réceptive à mon petit cours ou non. J'espérais vraiment que oui. Cela me ferait très plaisir de lui trouver une passion qu'on pourrait partager, pour avancer ensemble dans mon travail avec elle. J'affectionnais beaucoup cette méthode basée sur le partage et la sincérité. Il est vrai que Reika n'avait pas pu expérimenter beaucoup de loisirs, étant donné son passé. J'espérais pouvoir changer cela. Illusion, ou réalité ? Seul l'avenir nous le dira … Une fois tous les meubles et plantes d'intérieur rentrés, on s'attaqua à monter la table de terrasse. Les cookies étaient posés au sol, près de nous. Je m'en pris deux, et en tendis un à Reika. Les deux étaient en forme de cœur. Je lui souris chaleureusement, avant de me pencher en avant, devant elle,  pour traîner le carton contenant la table jusqu'à nous, et l'ouvris à l'aide d'un cutter.


« Allez, attaquons-nous à cette table ! Tiens au fait, tu te débrouilles en bataille d'oreillers ? »


Je lui fis un petit sourire énigmatique et espiègle. Si tu savais ce qui t'attendait, ma belle et vilaine petite rousse … Je vais te punir à ma façon, petite insolente … SOON ...

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Rp ayant un UP/ abandonné Re: Douce vengeance et apparition inopinée [PV Reikadamour ♥]

Message par Reika William Dim 19 Oct - 19:44





Deuxième semaine, septième jour


Si je devais décrire ma haine pour les mathématiques, je dirais qu’elle n’a aucune limite et qu’à part Deadly, rien sur Terre ne saurait plus m’énerver ! C’est vrai quoi ! Tous ces chiffres que le professeur retourne dans tous les sens avec des formules complexes pour avoir des résultats incompréhensibles…  Y’avait de quoi vous ennuyer. Mais ce qui m’énervait surtout, ce fut que Monsieur Thomas me confisque mon portable. Comment je fais pour parler à Eirin maintenant ?! Pfff, c’est malin… Enfin bon. Je pouvais toujours me consoler en me disant que j’ai déjà loupé les trois quarts du cours, c’était toujours ça. Quand la sonnerie tant attendue retentit, je me précipite vers le bureau du professeur et, profitant de la cohue générale des élèves se ruant vers la sortie, je subtilise mon téléphone rangé dans un tiroir et me barre presque en courant.

Très fière de mon larcin, je peux à présent rejoindre les douches comme convenu. Ça ne me fera pas de mal et après cette dure journée, il n’y a rien de mieux. Et puis je ne voulais pas retrouver Eirin toute en sueur, ça ferait mauvaise impression. Un rapide détour vers mon bungalow pour prendre mes affaires de toilette et je file aux douches. Apparemment je suis la seule à vouloir me laver on dirait. Les douches sont si silencieuses, ça ferait presque froid dans le dos. Mais bon je ne vois pas de quoi je peux bien m’inquiéter. J’entre dans une des nombreuses cabines vides où je me dévêtis, puis après avoir posé mes affaires sur une petite étagère au sec, je peux enfin commencer à me laver. Le bruit de l’eau emplit la pièce et j’ai l’impression que chaque goutte qui tombe au sol fait un bruit monstre. Que pouvait bien faire Eirin en ce moment ? Elle est peut être resté au magasin pour acheter les dernières décorations, ou bien elle est rentrée… seule… J’avais été stupide mais d’avoir agis ainsi mais il valait mieux être sur le qui-vive avec Deadly. Le fait de ne pas l’avoir entendu depuis un moment m’effraie un peu, je dois l’admettre. Ce n’était pas son absence qui m’inquiétait mais plutôt le fait que si elle réapparaît, ça sera en fort. Je le sentais bien. Pour le moment je ne veux pas y penser et je préfère me détendre sous l’eau chaude, me vider l’esprit.

Après 20 bonnes minutes, je ressors de la cabine, séchée et habillée. A mon grand étonnement j’entends encore de l’eau couler. Il y a quelqu’un d’autre avec moi ici. Des élèves se lavant à cette heure-ci ? S’ils finissaient avant l’heure comme moi c’était fort probable. Avant de repartir, je fais un petit détour par le miroir où j’essaye de donner une image descente à ma tignasse ardente encore humide mais sans grand succès. Un peu dépitée par leur aspect, je me dirige vers la sortie et contre toute attente je m’arrête devant la cabine occupée par l’autre personne. Le parfum du gel douche ne m’est pas inconnu, j’ai l’impression de bien connaitre cette odeur. Il me semble que c’est le parfum d’Eirin mais je ne suis pas sure, n’importe qui pourrait bien avoir le même savon dans cet internat quand même !

De retour dans mon bungalow, je n’ai pas de temps à perdre. Mon horloge m’indique que d’ici vingt minutes je ne devrais plus être ici. Je profite donc de ce laps de temps pour enfiler des vêtements plus pratique pour l’emménagement. Je me sélectionne après réflexion un épais jean avec de grosses bretelles élastiques noires complété par un tee-shirt moulant de couleur violette, je finis le tout avec une paire de rangers usés et je suis prête à déplacer des meubles de deux tonnes ! Seulement, je suis en avance, j’ai encore dix minutes devant moi. Que faire ? Y aller ? C’est impoli de venir en avance, s’il elle n’était pas encore chez elle ? Et puis, quelle image je donnerai si j’étais en avance ? Elle penserait que je me suis attachée à elle et que j’ai absolument envie de la voir le plus vite possible. Je ne peux pas la laisser penser ça ! Elle aurait surement raison et ma fierté en prendrait en coup. Moi qui ai toujours été toute seule, je me serai soudainement attachée à l’énième éducatrice s’occupant de moi ? Pff, c’était ridicule…

Pourtant j’avais les joues rouges et les poings serrés en fixant le parquet de mon bungalow. Oui, je m’étais vraiment attachée à Eirin, plus que ce que je ne pensais. Comment avais-je pu en arriver là ? A quel moment cette femme est devenue une partie importante de ma vie ? Je l’ignore mais en prendre conscience me faisait me sentir bizarre. Je n’arrive pas à mettre les mots dessus mais… c’est étrange. Finalement je me suis laissée rattrapée par le temps, j’ai maintenant quelques minutes de retard. Je fonce donc vers la sortie en m’accaparant de mon sac et cours rejoindre les bungalows diamants de l’internat. J’arrive enfin devant sa demeure de bois dont une délicieuse odeur s’échappait. De quoi il s’agissait ? De cookie ? Décidément, elle commençait à bien me connaitre. Des cookies… Comme au jour de notre première rencontre. Un sentiment de nostalgie flotte dans l’air. Je m’approche et vois quelque chose bouger par la fenêtre : il s’agit de l’éducatrice qui sortait tout juste du four son œuvre culinaire, ils semblaient vraiment bon d’ici. Soudain, Eirin se retourne est m’aperçoit. Quand je vous dis que cette femme est une mutante ! Elle a un radar de localisation de Reika c’est pas possible !… Ou alors ce sont mes cheveux rouges qui l’ont alerté… Qu’importe !


« Entre, je t'attendais. J'ai fait des cookies, je suppose que tu as faim. Les mathématiques, ça creuse, hein ? Oh, et la prochaine fois, évite de te faire prendre en train d'envoyer des messages, je n'ai pas spécialement envie de me faire taper sur les doigts et qu'on me fasse un rapport parce que je t'ai perturbée en classe, d'accord ? Tu seras gentille ... »


Je suis incapable de lui répondre sur le moment, me sentant surement trop honteuse. Je m’avance alors vers l’entrée. Le livreur est déjà passé apparemment, je ne tarderai pas à me mettre au travail. Face à moi, Eirin m’adresse un grand sourire. Cela ne m’étonne pas, elle qui adore me taquiner…


« Entre, fait comme chez toi. Et mange, ils sont à la base pour toi. Ils sont encore un peu chauds, mais si tu préfères, on monte d'abord la table pour la terrasse, et on les laissera refroidir entièrement dessus, avec la petite brise. Allez, viens m'aider à rentrer tout ça, sauf ce qui va sur la terrasse. »


« Ça serait dommage que je me brule la langue et puis je suis là pour les meubles à la base. Après je repars… »


Néanmoins, je lui obéis et entre dans son bungalow. C’est vrai qu’il est vide malgré le fait qu’elle ait rangé toutes ses affaires, je comprends mieux son envie de personnaliser son intérieur. Eirin s’avance vers moi et m’ébouriffe les cheveux d’un geste que je qualifierai de tendre avant de repartir dehors pour commencer le déménagement. Je profite de son moment d’inattention pour lui subtiliser un cookie. Heureusement que mes réflexes de chapardeuse ne m’avait pas quitté depuis ma « vie » dans la rue. Je remarque que ces biscuits ont différentes formes et parmi elles : un E comme Eirin et un R comme Reika. Je souris. Je commence à comprendre pourquoi je m’accroche tant à Eirin depuis notre rencontre. Elle me donne cette tendresse, cette compassion, cet amour qui me manqué tant depuis ma fuite. Quand je suis avec elle, je me sens bien. Je lui fais confiance, je sais qu’il ne m’arrivera plus rien de mal tant que je serais avec elle. Ça fait du bien de pouvoir se dire que j’ai enfin quelqu’un sur qui compter. Je laisse finalement les cookies, une petite larme à l’œil et pars la rejoindre rapidement.


« Tu sais que si j'avais raté mes études pour être éducatrice, j'aurais voulu devenir fleuriste ? J'adore les fleurs et les plantes. Je pense que tu as dû le remarquer, vu tout ce que j'ai acheté … Tu aimes les fleurs, toi ? D'ailleurs, je ne sais pas si tu le savais déjà, et si c'est le cas, désolée de te rabattre les oreilles avec ça, mais chaque fleur a sa propre signification. Elle change en fonction de sa couleur. Par exemple, une rose blanche symbolise un amour pur et innocent, tandis qu'une rose noire symbolise une passion dévorante et aveugle, presque autodestructrice. Celui qui l'offre peut vouloir communiquer à sa moitié qu'il pourrait mourir pour elle. Je trouve ça vraiment fascinant, pas toi ? »


« Entre Educatrice et Fleuriste y’a tout un univers ; pointais-je moqueusement avant de reprendre plus sérieusement; J’aime les fleurs mais quant à leur langage… C’est stupide. Pourquoi se cacher derrière des végétaux pour dire qu’on aime quelqu’un ? C’est un peu comme ces scènes à la maternelle où un enfant fait le messager. Tu sais, ce fameux « Y’a machin qui t’aime, est-ce que tu l’aimes aussi ? ». En  grandissant ce genre de scène est ridicule. C’est même un peu lâche. Si j’ai quelque chose à dire à quelqu’un je le dis en face. Je ne me vois pas envoyer des fleurs disant « J’aimerai te voir mort » à une personne que je déteste. » Plaisantais-je en cachant mon sourire


Sans rien ajouter de plus, nous nous attaquons à ce pourquoi nous étions là : le déménagement. Nous déplaçons donc les petits meubles et les plantes avec attention. Ça serait dommage de ruiner nos achats dès le premier jour. Heureusement pour nous, ils étaient plutôt légers. Cela nous facilitait grandement la tâche. Après ça, l’éducatrice nous apporte ses cookies et m’en tend un en forme de cœur. Je meurs dedans avec appétit.


« Après l’effort, le réconfort. » récitais-je en dégustant la pâtisserie.


« Allez, attaquons-nous à cette table ! Tiens au fait, tu te débrouilles en bataille d'oreillers ? »


« En bataille d’oreillers ?…. Oh non Eirin… Oh non… »


Son sourire en coin en dit long. Qu’est-ce qu’elle avait préparé encore ? Ça pue cette histoire. Je me mets sur mes appuis par sécurité et me protège derrière le carton. Ainsi donc elle veut faire une bataille d’oreillers ? Soit mais elle ne savait pas dans quoi elle s’engageait. Elle me suppliera d’arrêter, j’en suis sure !


« Allez amènes toi traitresse ! »

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Rp ayant un UP/ abandonné Re: Douce vengeance et apparition inopinée [PV Reikadamour ♥]

Message par Seth Adams Dim 23 Nov - 22:07

UP ?

Si votre RP est abandonné ou terminé merci de le signaler ici.
Si il n'y a pas de réponse sous une semaine, je le déplace dans les archives.
Ce sera à vous de m'envoyer un message si vous souhaitez le continuer.
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