Tu nais avec tes tatouages , tu les fais apparaître au fur et à mesure de la vie. [pv Allie]
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Tu nais avec tes tatouages , tu les fais apparaître au fur et à mesure de la vie. [pv Allie]
You Think it, I Ink it.
Pour te mettre dans l'ambiance, clique Ici. Minuit et demi. Malgré l’heure tardive, William arriva enfin devant la discothèque de Kyrie. La soirée avait déjà commencé depuis plus d’une heure, mais une file d’attente conséquente subsistait devant l’entrée de l’établissement. Il sortit de la poche de sa veste en cuir un paquet de cigarette en mauvais état, et en extirpa avec les dents la dernière cigarette qu’il contenait. *Click.* Il expira une volute d’épaisse fumée tout en soupirant. Il n’était pas de bonne humeur. Oh non. D’habitude, à cette heure-là, il était déjà en train d’être enlacé par Morphée. Mais bon, les affaires ne marchent pas bien en ce moment, pas assez de clients. Alors quand le responsable de la discothèque lui avait proposé de s’installer dans un coin pour pouvoir se faire quelques thunes, il n’avait pas refusé. Une fois sa cigarette terminée, il se dirigea directement à l’entrée, essuyant quelques insultes de quelques types mécontents. Son esprit de patron l’empêcha d’y répondre. Après tout, ils étaient peut-être des futurs clients. Le videur le laissa passer sans dire un mot et il se dirigea directement dans le bureau du patron de la boîte, sans toquer. « T’es en retard putain ! » Un homme typé Rital, la bedaine apparente, mais tout de même saucissonné dans un costume Armani, agressa le tatoueur dès son entrée. William fronça les sourcils. « Ta gueule Gino, tu sais très bien que j’ai horreur des réveils en pleine nuit. » Le patron grommela, tout en se levant de son siège pour lui indiquer sa place de travail. Musique et lumières à s’en faire une crise d’épilepsie, comme d’habitude. Une fois l’homme partit, William déposa son sac sous la table et sortit son matériel. Sa machine à tatouer, ses encres, ses désinfectants, du plastique de protection et son kit de dessin. Il ne restait désormais plus qu’à attendre. En général, lorsqu’un tatoueur travaille au black dans un lieu pareil, l’information n’est pas publique. Elle est annoncée aux clients à l’entrée en toute discrétion. William ouvrit un nouveau paquet de cigarette et s’en alluma une. Soudain, une jeune femme s’installa en face de lui. Oh, une cliente. |
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Re: Tu nais avec tes tatouages , tu les fais apparaître au fur et à mesure de la vie. [pv Allie]
STAY HIGH
Février, cycle 2
00h00. Déambulant dans les allés sombres de Kyrie à la recherche de ton petit groupe de camés. ça faisait longtemps que tu n’étais pas sortie. Tu t’étais coupée du monde sans aucune raison. T’étais partie dans un bad de plus d’un mois, tu ne leurs avais pas donné de nouvelles. T’avais craché sur ton groupe de musique sans même t’en rendre compte. Et puis hier tu les as re-contacté. Tu voulais tout oublier. Tu voulais te noyer dans l’alcool, la fumée opaque et les boom boom. Tu ne faisais rien d’autres que ça avec eux de toute façon. Tu revenais dans ta vie d’avant l’espace d’un instant. Tu redevenais la meuf fêtarde, la petite camée musicienne. Mais rien n’était comme avant. Tu avais peur, peur d’eux et leurs attentes. Des conséquences qu’ils auront sur toi. Parce que tu n’es plus la fille naïve ; celle sur qui on profite sans arrêt, à qui on crache à la gueule une fois qu’on a plus besoin d’elle. Non, cette petite fille a été enterrée six pied sous terre. Elle a cramé dans les limbes en emportant avec elle ta joie, ton âme.
On t’avait fait signe de la main ; c’était le batiste. Anecdote d’ailleurs, il t’es arrivée de coucher avec lui pour éviter de te sentir seule au réveil. Prostitution pour de l’affection. Bien joué Allie, tu pouvais pas tomber plus bas. Tu t’avanças alors vers ce beau junkie, tu restais de marbre comme toujours, un joint au bec tu le salues. Il était heureux de te voir. Tu sais même pas pourquoi. Il disait que sans toi le groupe n’avait plus de vie, toutes ces conneries. Tu n’es même pas en vie toi, alors comment peux- tu faire vivre un groupe ? Aucune idée.
“On va monter sur scène pendant une heure Allie à la boite de Kyrie. Tu te rends comptes ?” a- t- il laché sur le chemin. Haut le coeur. ça faisait combien de temps que t’avais pas toucher à ta guitare ? ça faisait combien de temps que tu n’avais pas bercer les murs et les gens à l’aide de ta gratte ou ta batterie ? Assez longtemps pour que ça te foute la frousse. Assez longtemps pour que tu sentes un frisson te parcourir l’échine.”Fais chier bordel, tu pouvais pas le dire avant.” fis- tu froidement. Tu sentis un regard plein d’incompréhension peser sur toi. Il t’observait comme une extraterrestre avant de te beugler, en manque probablement “Mais on a besoin nous de cet argent ! On est pas tous des filles à papa, thunée comme crésus.” Tu t'arrêtas alors de marcher, le pris subitement par le col. “Bon écoute moi bien, tu crois que je serais là si je serais une putain de fille à papa ? Alors maintenant, oui je vais faire ton putain de concert pour que t’ai ta putain de cam de merde. Mais ne redis plus jamais ça c’est compris ?” dis- tu en serrant un peu plus son cou, avant de le lâcher comme une merde et tourner tes talons. “Je déconnais hein.. Oh Allie.” fis t- il en essayant de se rattraper comme un vulgaire mouton. Mais tu ne fis comme si de rien n’était, tu l’ignorais royalement. T’étais remontée contre lui, point barre. Et si y’aurait pas eu le concert, tu lui aurais fait bouffer le sol jusqu’à temps qu’il s’excuse honnêtement.
Tu arrivas enfin à l’entrée de la boite. Les gens s'agglutinaient autour de toi. La fumée rentrait dans tes narines, ça te percutait la tête, les neurones. Tu n’étais plus vraiment habituée aux gens, aux bruit qu’ils engendraient. Ton coeur était là à faire des bonds alors que tu restais toujours sereine à l’extérieur. T’avais envie de hurler, de leur balancer à la gueule que ça servait à rien de se pousser, de se marcher sur les pieds pour rentrer dans la boite. Que tout le monde allait y rentrer un jour ou l’autre. C’est chiant. Nan franchement, vous ne pouvez pas être un peu patient dans votre putain de vie ?
Alors que tu étais à l’écart pour laisser la place aux gens pressés, surtout c’était pour éviter de prendre l’un pour taper sur l’autre. L’un des vigiles te regarda de bas en haut, il te demanda si c’était bien vous le groupe “Corpse².” Tu hochas la tête et il te fit rentrer en précisant qu’il y avait un tatoueur au fond de la boite.
Tu observas alors la boite de tes petits yeux de jais, un joint en main tu déambulais tant bien que mal entre les autres. Ton groupe, tu l’avais paumé dans cette épaisse fumée opaque et nauséabondeuse. T’essayais tant bien que mal de te repérer mais tout te percutait. Le son, les gens qui se collent, rient et d’autres qui pleurent dans un coin. Soit trop camés, soit trop alcoolisés. Tout ça te chamboulait. Tu n’étais plus habituée Allie.
Et tu tombas sur le tatoueur. Enfin, quelque chose qui allait te réconforter. Oui, les tatouages et toi c’est toute une passion. Tu ne comptes même plus le nombre de tatouage qui est dessiné sur ta peau blanche. Ils redonnent un peu de couleur à ta carcasse, cachent tes cicatrices.
Tu tenais devant lui, joint aux bout des lèvres. Habillée d’une légère robe noir et rouge que tu t’étais amusée à décorer la veille. Tu t’assis sur la chaise en face de lui, sans dire encore aucun mot ; tu l’observais un moment avant de poser sur un autre fauteuil ta jambe droite. “Bonjour, je suppose que c’est vous le tatoueur.” tu t'arrêtas un moment. “Hum. faites ce que vous voulez. Dessinez ce que vous ressentez lorsque vous me voyez.” fis tu comme déconnectée avec le monde. Ouais. Toi aussi t’es blasée.
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Dernière édition par Allie C. Skydink le Mer 1 Avr - 17:43, édité 1 fois
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Re: Tu nais avec tes tatouages , tu les fais apparaître au fur et à mesure de la vie. [pv Allie]
You Think it, I Ink it.
“Bonjour, je suppose que c’est vous le tatoueur.” Le susmentionné ne tourna pas la tête et se contenta de fixer la nouvelle venue. Cadavérique fut le premier mot qui vint à l’esprit de William. Une peau blafarde qui luirait presque si la jeune femme ne portait pas autant de noir sur elle, des cheveux et des yeux aussi noirs que le jais. Pas besoin d’être un expert pour savoir que la demoiselle ne devait pas être très nette, mais après tout, qu’est-ce qu’il en avait à foutre ? “Hum. faites ce que vous voulez. Dessinez ce que vous ressentez lorsque vous me voyez.” Le jeune homme pivota finalement sur le divan et fit face à la jeune femme. Apparemment, vu le ton blasé de son interlocutrice, il n’avait même pas jugé nécessaire de lui rétorquer ses salutations. Il n’était pas mécontent de sa première commande, car au moins il aurait le loisir de laisser son imagination le porter pour créer quelque chose de beau. En fait, la seule chose au final qui rendait un tant soit peu heureux William, était de donner vie sur le papier à ce que son esprit inépuisable lui fournissait. Malgré son manque d’empathie et sa condescendance maladive envers et contre tous, il ne se sentait apaisé qu’avec un crayon à la main. Attrapant son bloc de feuilles et un crayon, le tatoueur n’avait même pas besoin de réfléchir pour savoir à quoi ressemblerait le dessin final. Se rallumant une cigarette au passage, il la coinça entre ses lèvres et commença à dessiner plusieurs traits incertains sur le papier. Au diable les traits de construction, William avait assez noirci de feuilles pour ne plus en avoir besoin. Les minutes passèrent en grappes, et tandis que les volutes de fumée s’estompaient au fur et à mesure que la cigarette rendait l’âme, les traits se firent plus fermes sur le papier. Une clope. Encore une. Et encore une. Un serveur passe et William lui glisse à l’oreille qu’il voudrait une bouteille de Tequila, du sel et du citron. Tant qu’à faire, étant donné qu’il devait tenir toute la nuit à travailler, il fallait bien qu’il se réveille un peu. Le crayon, usé par le travail, s’immobilise finalement. Deux trois coups de gommes plus tard, le jeune homme considère son œuvre. Exactement comme il l’avait imaginé. La bouteille de Tequila apparaît enfin sur la table, accompagnée de deux verres à shot, du seul et du citron. Il s’en verse un verre, remplis le deuxième comme une invitation à boire à sa cliente, et se le descend en deux secondes et demi, sel et citron compris. Après avoir rallumé une énième cigarette, il jauge une dernière fois la feuille de papier et la tend à la jeune femme.
En buvant un nouveau verre d’alcool, William se pencha vers sa cliente. « Satisfaite ? » |
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