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La terreur du bac à sable [PV Yabi]

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Rp en cours La terreur du bac à sable [PV Yabi]

Message par Aria Mizako Sam 15 Nov - 19:45

Vous connaissez à peu près tous la Aria d’aujourd’hui, mais comment était-elle avant ? Bien avant l’internat Kyrie ?

La maternelle. Ce lieu où commence l’apprentissage dit « scolaire » de l’enfant. J’étais déjà assez mature dans ma tête, pour savoir qu’il n’y avait pas que des gentils sur cette terre. D’ailleurs, je faisais plutôt partie de la catégorie chieuse à temps pleins. Vous allez me dire que ça n’a pas vraiment changé depuis, mais à cette époque, j’étais une vraie casse-couilles ! Toujours remplie d’énergie, toujours prête à embêter mes camarades, surtout les plus faibles. Je n’avais pas vraiment de principe, je ne pensais qu’à m’amuser, même si j’écoutais les profs à chaque fois qu’ils parlaient. Oui, pour moi, ils représentaient l’autorité et je ne voulais pas avoir d’ennuis avec eux, ni avec mes parents. Les enseignants me voyaient comme une fille intelligente et sage en cours. Mais une fois le dos tourné, j’étais le diable en personne, une véritable emmerdeuse.

La sonnerie retentit dans la salle de classe, tous les enfants se dirigent vers la cour de récréation. Toboggans, bacs à sable, petites structures dédiées aux enfants…bref, tous ce qu’il faut pour s’amuser comme des dingues jusqu’à la reprise des cours. Ces longues minutes de pause sont pour moi, la meilleure partie de la journée. Je sais que c’est à ce moment où je peux laisser sortir le petit monstre qui est en moi, et je sais que cette fille le sais aussi… Yabi Hikono, mon souffre-douleur en quelque sorte. J’adore l’heure de la récrée mais elle, elle doit la détester ! Cherchant du regard la petite brune en question, je la vois tranquillement jouer dans un des bacs à sable. Huum…grave erreur ! M’approchant doucement d’elle, je m’accroupie devant elle pour me retrouver à sa hauteur, puis c’est à ce moment que je prends la parole, un sourire faussement angélique aux lèvres.

-Bonjour Yabi, ça va bien aujourd’hui ? Tu t’amuses bien ?

Je n’attendais aucune réponse de sa part. Le seul fait que son regard vienne croiser le mien, accroit mon sourire qui devient de plus en plus mesquin. Son regard une fois dans ma direction, je saisie une poignée de sable que je lui balance à la tronche. Ça doit piquer les yeux, ça c’est clair.

-Oups je suis vraiment désolée, attends, je vais t’aider à enlever tout ça…

Je m’approche d’elle, me retenant de rigoler, j’enlève un peu le sable sur sa figure avec ma main, puis je commence à tapoter légèrement ses cheveux pour en enlever les grains. Bien vite, une autre idée satanique me vient en tête. Passant ma main dans ses cheveux pour y déloger le sable, je fais genre que ma main reste bloquée dedans. Prenant ma tête d’innocente avec la voix qui vient avec, je reprends la parole.

-Je crois que ma main est bloquée dans ta tignasse…

Je commence alors à lui tirer les cheveux pour simuler que j’essayais d’enlever ma main. Bien entendu, la maitresse au loin, aperçue la scène et vint directement à nous, de pas très bonne humeur.

-A quoi joues-tu Aria ?! Arrête ça tout de suite et laisse Yabi tranquille !

-Ce n’est pas de ma faute maitresse ! Yabi est tombée dans le bac, alors je l’ai aidée à enlever le sable qu’elle avait dans les cheveux, mais ma main s’est coincée dans ses nœuds.

Je sais bien jouer la comédie, la jeune femme n’y voit que du feu. Cette dernière tourne le dos suite à des pleures qui se faisaient un peu plus loin. Elle court jusqu’à là-bas pour voir ce qu’il s’était encore passé. Enseigner en maternelle, ne doit pas être de tout repos. Courir toujours à droite à gauche… Je tire un grand coup sur la belle chevelure brune de Yabi, pour ensuite retirer ma main et laisser la petite « tranquille ». La sonnerie retentit à nouveau, il est l’heure de rentrer en classe. Tout le monde commence à se diriger vers le bâtiment pour reprendre l’enseignement.

-Il faudrait penser à te coiffer les cheveux Yabi, c’est un nid à nœud là-dedans !

Je suis le troupeau qui va devant la porte, laissant la petite aux yeux bleu en plan sans me retourner.
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Rp en cours Re: La terreur du bac à sable [PV Yabi]

Message par Yabi Hikono Dim 16 Nov - 14:54

En maternelle, j'étais jalouse des autres enfants, eux voyaient toujours leurs parents. Moi mes parents ne venaient jamais me chercher à l'école et ils ne me demandaient jamais ce que j'avais fait dans la journée. Les parents de mes camarades de classe étaient tellement parfaits et mes camarades de classe tellement ingrats. Certain ne disait même pas bonjour à leurs parents. C'est pour cela que je les détestais. Je les trouvais sales et répugnants. De toute manière, j'étais ce genre de gamine que personne ne vient embêter. Celle qui est toujours, toute seule, dans le bac à sable à faire des dessins, des châteaux. Quand j'étais petite, je n'étais pas très sociable comme aujourd'hui. Je ne parlais à personne. Je ne parlais presque jamais.

Personne ne me cherchait des poux dans la tête, sauf une seule personne. Aria Mizako. Elle, je ne pouvais pas la piffer. J'avais qu'une seule envie lui faire manger le bitume. Elle et sa tête de madame parfaite, alors que par derrière c'est satan en personne. C'était la peste de la classe, et comme par hasard, j'étais sa tête de turc favorite. Franchement, je crois que sûr ce coup-là, je ne pouvais pas tomber sur pire.



C'est la récréation, le moment pour moi de souffler un peu. Pourtant, j'aime bien les cours, on dessine, on fait du bricolage, je suis quelqu'un de très manuelle. Tous les enfants courent à l'extérieur, il fait super beau et chaud. Maman m'avais dit de mettre mon manteau dehors mais avec ce soleil.. Oh et pis zut ! Je ne le prends pas. Je finis de ranger mes crayons et puis je sors.

- Je vais aller où ? Toboggans ? Sous le préau ? Bac à sable ? ... Humm bac à sable ...

Je m'installe tranquillement, le soleil en pleine face. C'est tellement agréable. Si Pikachu serai là il adorerait. Il se serait roulé dans le sable et sauter partout, cette pensée me fit légèrement sourire... Mon hamster, j'adore cette boule de poil... Je commence à dessiner un petit hamster sur le sable, tout en pensant à lui. J'imagine qui est en train de partir en voy....Soudain une ombre s'approche du bac à sable, et vient s'accroupir juste devant moi... Nan, mais ce n'est pas vrai, c'est l'autre tordue qui vient encore m'emmerder. Aria... Cette fille, elle a les yeux bleus, très bleus. Mais je préfère les miens. Elle est plutôt mignonne d'apparence. Elle me fait un peu penser aux poupées dans les films d'horreur, que papa regarde le dimanche après-midi.

-Bonjour Yabi, ça va bien aujourd'hui ? Tu t'amuses bien ?

Nan, mais elle se fout de moi celle-là. Elle est comique elle. Je la fixe d'un regard noir... Bien sûr que oui, je m'amusais avant que toi, tu arrives. Nan mais attends quoi, d'où elle vient faire la maligne comme ça elle.. Mais elle me saoule, c'est toujours pareil ! En plus, ce n'est pas la journée qu'il faut venir me faire chier. Je n'ai pas dormi de la nuit, mon chat n'a pas arrêté de me réveiller. Je la fixe avec les yeux ronds, histoire de l'intimider. Mais cette petite garce, fait l'inimaginable. Elle me balance du sable dans les yeux. WHAT ? Nan, mais ce n'est pas vrai, c'est un sketch ! Je suis en train de rêver là ! Concentre-toi Yabi, ne craque pas, elle n'en vaut pas la peine.

-Oups je suis vraiment désolée, attends, je vais t'aider à enlever tout ça...

Mais oui bien sûr, tu vas voir tout à l'heure ce que je vais faire de toi. Je la dévisage. Je continue à la fixer, dans ma tête, je l'ai déjà tué un milliard de fois. Nan, mais attends, elle fait quoi là ? Elle me débarbouille, et me tapote la tête !? Nan, mais elle m'a pris pour son chien ou quoi ! C'est de l'irrespect total là ! J'entends des rires derrière moi..

-Olala, Yabi est toute dégueu maintenant, ça change !

-Regardez Aria lui tapote la tête, c'est le toutou à sa mémère !

Je les fusille, ils se taisent tous. Ben tiens, on rigole moins là. Pathétique. J'en ai partout... J'en ai dans les cheveux ... Cheveux... MES CHEVEUX ! Nan, mais elle fait quoi à mes cheveux cette folle!!!

-Je crois que ma main est bloquée dans ta tignasse...

Elle qualifie, mais cheveux de tignasse, nan, mais elle a vu les siens cette grognasse ! Je ne suis pas un poney sérieux ! Je me suis coiffé les cheveux pendant 20 minutes ce matin ! Il ne faut pas déconner franchement ! Pis l'autre-là, cette prof, elle nous regarde et elle dit rien. Mais c'est une plante verte celle-là, elle sert à rien !

-A quoi joues-tu Aria ?! Arrête ça tout de suite et laisse Yabi tranquille !

-Sa dure déjà depuis 10 minutes Maitresse ...

-Ce n'est pas de ma faute maitresse ! Yabi est tombée dans le bac, alors je l'ai aidé à enlever le sable qu'elle avait dans les cheveux, mais ma main s'est coincée dans ses nœuds.

Qui va croire à cette excuse bidon ?! Nan, mais je rêve, la prof en à rien à faire ! Les bras m'en tombent ! Alors elle, cette fois, elle va payer. Aria Mizako, creuse ta tombe.

-Il faudrait penser à te coiffer les cheveux Yabi, c'est un nid à nœud là-dedans !

Mais bien sûr, on va voir qui c'est qui va me brosser dans le sens du poil tout à l'heure, sale gamine. Je suis rouge de rage. Mais je ne dis rien, elle n'en vaut pas la peine. J'ai juste envie de creuser sa tombe dans le bac à sable. J'imaginais plein de scénarios dans ma tête, elle m'avait humilié. J'allais faire de même. Je suis rancunière.

Tous les enfants, se dirigeaient dans la classe pour reprendre le cours, tous sauf moi...


- Yabi dépêche toi on t'attend ! Et secoue toi un peu, tu es pleine de sable !

Yabi dépêche toi ... Blablabla... M'en fou ! Tu es pleine de sable... Bah tiens, et c'est la faute à qui ?! Hein ? Sale myope. Je détache mes cheveux, je secoue la tête pour enlever le sable. J'ai trop secoué, j'ai légèrement le tournis, je m'avance maladroitement vers la sortie du bac à sable. Et là, catastrophe, je me prends les pieds dans la rambarde en bois, destiné à retenir le sable, et je me casse la figure. Génial, mon jean est déchiré, je ne pleure pas, je ne pleure jamais. Je me dirige vers la classe. Je n'écoute même pas les rires. J'ai une dégaine de pouilleuse. Je m'assois juste devant ma source d'ennui. Je me retourne et lui lance :

- Tu n'as peut-être pas la langue dans ta poche, mais tu n'as pas non plus le cerveau dans ton crâne. Ne t'avise pas de revenir me chercher.
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Rp en cours Re: La terreur du bac à sable [PV Yabi]

Message par Aria Mizako Mer 19 Nov - 16:54

Tous les élèves sont désormais installés dans la salle de classe. A ma grande surprise et joie, Yabi s’assoie juste devant moi. Elle veut encore je l’embête ou quoi ?

- Tu n'as peut-être pas la langue dans ta poche, mais tu n'as pas non plus le cerveau dans ton crâne. Ne t'avise pas de revenir me chercher.

-J'ai pas peur d'un sac à merde.

Je rigole à sa réplique pas trop mal sortie. La petite brune sait être drôle et avoir du réparti, le jeu sera encore plus amusant ! Elle a beau me faire une menace, ça ne me fera absolument rien. Lorsque j’ai décidé de faire chier quelqu’un, je le fais jusqu’au bout ! L’atelier collage allait commencer. Ça consistait à mettre des numéros avec les animaux et la couleur qui va avec. La maitresse dépose à chaque table un pot de colle, ce n’était pas les colles en bâton, c’était de la colle en pot assez liquide. Je ne comprends pas pourquoi les enseignants nous donnaient ce genre de colle, puisqu’on s’en foutait partout la plupart du temps. Bref, je commençais à faire soigneusement mon travail jusqu’à qu’une nouvelle idée germe dans mon esprit diabolique. Cherchant dans ma trousse un feutre noir, je commence à marquer quelques mots sur un papier. Un peu de colle au dos du papier et c’est maintenant sur le dos de Yabi que se trouve le papier.

Quelques minutes passent avant que la maitresse demande à chaque élève de se lever et de présenter son travail devant la classe. J’attends patiemment le tour de Yabi, puis lorsque celui-ci arrive, la voilà qui commence à se diriger vers le tableau, sous les rires des écoliers. La maitresse se rend enfin compte au bout d’un certain temps, que la petite brunette, avait un papier au dos. Regard noir, l’enseignante commence à gueuler.

-Qui a marqué « sac à merde » sur ce papier ?! C’est vraiment n’importe quoi ! Que le coupable se dénonce !

Je me retenais de rire, la réaction de la prof était drôle, mais celle de Yabi l’était encore plus ! Retiens-toi de rire, retiens-toi de rire Aria ! L’envie était trop forte, j’explose de rire sous le regard inquiétant de la prof. Cette dernière se dirige immédiatement vers moi, un nuage de colère au-dessus de sa tête.

-Aria ! C’est toi qui es l’auteure de tout ceci ?!

Je lui rigole au nez, impossible de m’arrêter ! Il faut que je me calme, sinon je vais avoir encore plus d’ennui ! Tout le monde rigolait dans la classe, tout le monde, sauf Yabi. La maitresse finit par m’envoyer au coin, disant qu’elle en parlerait à mes parents. Pfff, je m’en fous, je ne me fais pas engueuler souvent alors bon. L’enseignante a eu du mal à calmer les rires de tous les élèves mais elle réussit tout de même au bout d’un moment.

L’activité collage venait de prendre fin, toujours en train d’observer le coin du mur, la maitresse me permit enfin de retrouver ma place, passant alors à l’activité suivante : le chant. J’ai toujours aimé chanter depuis toute petite, alors autant vous dire que c’était l’activité que je préférais le plus en maternelle ! Okay, les chansons n’étaient pas super, mais quand on est gamin, on les adore. Aujourd’hui, c’était l’apprentissage de la chanson des « petits poissons dans l’eau ». Toutes les voix étaient en harmonie, quoi qu’il y avait pas mal de casseroles dans la classe ! Parfois ils nous cassaient tellement les oreilles, que la prof trouvait un prétexte pour leur faire fermer leur gueule. Du genre : « tu peux aller me chercher des feuilles ? » ou bien « nous allons rajouter des instruments », ou encore « fais attention, tu chantes beaucoup trop fort, tu devrais baisser d’un ton ». Enfin, les grosses excuses quoi ! Mon regard n’était fixé que sur une seule personne, Yabi. Elle chantait plutôt bien, mais je voulais toujours et encore l’emmerder ! Je passe ma main sous une table pour y déloger un chewing-gum datant de l’an 1000. Déjà que pour le prendre dans ma main c’était répugnant, je n’imaginais pas le mettre dans ma bouche à nouveau. Petit rire diabolique avant de le jeter dans la bouche de Yabi, pendant qu’elle chantait.

-PANIEEEEEEEER !

Mon cri était couvert par la voix des autres, j’avais prévu mon coup pour éviter de me faire remarquer à nouveau. J’observe toujours la brunette qui manque de s’étouffer avec. A cette époque, j’étais vraiment inconsciente, je l’avoue. Alors que j’étais fière de mon coup, cette journée allait vraiment mal se terminer… C’était la goutte d’eau qui a fait déborder le vase.
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Rp en cours Re: La terreur du bac à sable [PV Yabi]

Message par Yabi Hikono Dim 23 Nov - 15:58






La terreur du bac à sable

Feat ▲Aria Mizako▲




- Tu n'as peut-être pas la langue dans ta poche, mais tu n'as pas non plus le cerveau dans ton crâne. Ne t'avise pas de revenir me chercher.

Et paf ! Ma réplique est géniale , ça va lui clouer le bec  ! Du moins, j'espère, car je n'ai pas vraiment la place idéal. La maitresse m'avait placé juste devant cette peste pour ( attention, c'est comique), que je m'intègre plus facilement, car Aria est une personne ouverte. J'ai vraiment cru que j'allais exploser de rire le jour où elle m'a di ça ! Aria est ouverte à tous sauf aux personnes.

-Je n'ai pas peur d'un sac à merde.

Bas voilà ... C'est ce que je disais. Pff, ça sert à rien de répondre à ça. Je suis bien plus intelligente qu'elle. Sac à merde... C'est comme même violent. Bon, concentrons-nous un peu sur le cours. L'atelier collage. En règle générale, je ne me débrouille pas trop mal en collage, mais avec cette colle en pot ... C'est un désastre ! Alors, voyons voir qu'est-ce qu'elle nous a préparé comme exercice débile encore... Ça consistait à mettre des numéros avec les animaux et la couleur qui va avec. Cette fois-ci, je vais faire du bon boulot, il faut que je me concentre au max ! Je commence à découper tous les petits numéros , jusqu'ici tous se passe bien. Je commence à prendre le pinceau ... Nan mais ce n'est pas vrai il y a de la colle plein le manche ! Je ne vais pas m'essuyer sur mon pantalon... Je vais m'essuyer sur la feuille ! Raaah, il y a des images qui se sont collées sur ma main et mon bras droit ! Je ne peux pas m'empêcher de chuchoter :

-Rah, mais ce n'est pas vrai, c'est dégueulasse, regarder moi ce chantier ! C'est à cause de cette colle à la con !

Bon bas temps pis, les autres se moqueront de moi. Et je comprendrais, car mon collage est le plus moche de toute la terre. La maitresse interroge les élèves chacun leur tour pour qu'il présente leurs travaux. C'est enfin mon tour, je me lève, et j'entends déjà des rires. Je regarde tout le monde avec un regard noir.

- Arrêter de vous moquer, j'ai fait mon maximum !

Les rires étaient de plus en plus forts. Nan, mais ce n'est pas fini !!! Oui, c'est moche, mais il y a des limites comme même !


-Qui a marqué « sac à merde » sur ce papier ?! C'est vraiment n'importe quoi ! Que le coupable se dénonce !

Les enfants ne rigolaient plus. Bien jouée, Aria. Je la regarde, elle se tord pour éviter de rire. J'espère qu'elle va craquer. De toute manière, elle ira juste au coin. Avec un peu de chance, la prof convoquera ses parents. Mais elle doit s'en foutre royal. Je la fixe, elle va craquer, c'est obligé ! Bingo, son rire diabolique traverse la pièce. Son rire m'a fait froid dans le dos. C'est vraiment le diable cette fille.

-Aria ! C'est toi qui es l'auteure de tout ceci ?!

Nan, mais elle est grave cette prof. Il ne faut pas être détective Conan pour comprendre que c'est elle la coupable ! De une, elle est située derrière moi, de deux, elle m'a embêté à la récréation , de trois c'est la seule qui se marre, et de quatre ... Nan, mais vous avez vu sa gueule ! Elle a une bonne tête de coupable nan ?! Je retourne m'asseoir, et les enfants se remettent à rire. Ok, j'avais laissé le papier derrière mon dos. Mais qu'est-ce que je suis con.

-Calme-toi Yabi, le ridicule ne tue pas. Aria, on pense déjà tous que tu es une idiote. Pourquoi essaies-tu encore de nous en convaincre ?

La maitresse envoie aria au coin. Au moins, je serais tranquille un petit moment. C'est vraiment de la méchanceté gratuite, je ne lui ai rien fait à cette folle, je me suis jamais vengé, je l'ai jamais frappé. Et pourtant, je sais me battre, mon oncle m'a appris quelque prise de judo. Je veux me venger. La maîtresse écrit la prochaine activité au tableau et Aria admire le coin du mur. C'est le meilleur moment pour agir, je prends le sac d'Aria, je renverse toute la colle en pot dedans. Et je le remets délicatement à sa place !

-Aria, tu peux revenir à ta place. Les enfants nous allons passer au chant, sortez tous votre feuille de chant " les petits poissons dans l'eau " .

J'adore chanter. Je me débrouille plutôt bien. À chaque repas de famille avec ma cousine, nous chantons pour notre grand-mère. Alors autant vous dire que le chant à l'école, j'aimais bien. Même si les chansons sont niaises et que la plupart des élèves de la classe chantent comme s'ils étaient au bout de leur vie. Aria, je trouve qu'elle chante bien, mais au pire on s'en fous. La maitresse lance la chanson.

-1,....2,3...,4 ...

-Les petits poissons dans l'eau nag... *GLOUPS*

- PANIEEEEEEEER !

J'ai failli mourir... Mon dieu ! Qu.. que.. quoi ? Un chewing-gum !!! Mais putain, c'est dégueulasse ! ARIA TU VAS MOURIR !

La maitresse part chercher des instruments de musique dans le local à l'extérieur de la classe. Cela me donnait environ 5 bonnes minutes pour lui casser la gueule. À la base, je suis quelqu'un de violent qui sait se retenir. Mais là, trop, c'est trop. Les autres enfants de la classe criaient :

- Baston, baston, baston !!

Je m'avance vers Aria, elle ne bouge pas. Elle n'a pas peur. Je lui prends les épaules, elle continue à sourire, c'était limite flippant. Elle me crache à la gueule... Mon coup part tous seul. Mon genou vient se loger violemment dans son abdomen. Elle a du mal à respirer, je la laisse reprendre des forces. Elle se redresse, et m'encastre dans le mur. Un peu sonné, je lui tire les cheveux. Je lui prends les épaules, mon pied-droit passe derrière le sien. Je la plaque sur le sol, mes mains sur ses épaules. Elle essaye de me mordre les poignets. Je la gifle.

- Mais c'est quoi ce bazar, Yabi, Aria chez le directeur, les autres, vous continuez à chanter ! Sauf toi Maxence, tu prends le triangle.


- Aria, j'ai voulu imager ton expression " sac à merde", mais comme je n'avais pas de merde, je l'ai remplacé par de la colle en pot. Bon courage.


Aujourd'hui, je lui ai montré que nous étions sur le même piédestal. Et même si nous étions couvertes de bleus, c'étais une petite victoire.



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Rp en cours Re: La terreur du bac à sable [PV Yabi]

Message par Aria Mizako Mer 26 Nov - 16:38

Après la bagarre avec Yabi, ma famille a déménagé de Bordeaux. On s’est installé au Japon pendant quelque temps, dû au boulot de mon père. J’ai rencontré ma famille paternelle, et j’ai appris le japonais, devant m’adapter au nouveau lieu de résidence. Je suis restée 6 ans au Japon, puis nous avons ré-emménagé en France, à Bordeaux pour changer. Mon père avait retrouvé un boulot non loin de là.

C’était la nuit, je ne voulais pas aller en cours demain. Reprendre les cours en France allait me faire bizarre… Heureusement que j’étais revenue pendant les grandes vacances, j’ai eu le temps de me réadapter à mon pays d’origine. Mine de rien, on perd facilement notre langue natale lorsque l’on part habiter dans un pays étranger. Même avec deux mois, il y a certaines imperfections à mon langage. Ma mère m’a dit que je vais vite m’y refaire, je lui fais confiance sur ça.

Je n’ai pas beaucoup dormi, je suis d’une humeur massacrante. Les profs commencent à faire l’appel des élèves pour les placer dans les différentes classes proposées. Je soupir à l’entente de mon nom, pour me diriger vers le professeur titulaire. La primaire c’est chiant, vraiment... Allez, encore deux ans et adieu la primaire ! Derrière les élèves de ma classe, j’attendais patiemment, comme les autres, la fin de la liste. Mon air glacial disparut après l’écoute d’un nom qui ne m’est pas inconnu.

-Yabi Hikono !

Je me retourne vers la silhouette qui se met en marche vers notre petit groupe. Sourire mesquin au visage lorsque j’aperçois une brunette aux yeux bleu. Elle n’a pas changé d’un poil apparemment. Elle a toujours les cheveux aussi longs, des yeux aussi profonds que l’océan lui-même. Finalement cette journée ne va pas être si horrible que ça, enfin ça dépend pour qui. Je ne dis rien à ma camarade, me contentant de la fixer puis de tourner le regard une fois qu’elle m’aperçut à son tour. Je ne sais pas si elle m’a reconnue, on verra par la suite.

On était tous rentrés dans la salle de classe, le prof commence à placer les différents élèves comme bon lui semblait. Des tables de deux, ce n’était plus pareil qu’en maternelle…bref, l’enseignant ne connaissait pas ses élèves, ça c’est clair, puisqu’il m’avait mise à côté de Yabi. Je sens que je vais bien m’éclater !

-Bonjour Yabi, ça va bien aujourd’hui ? Tu t’amuses bien ?

Si elle ne m’avait pas reconnue, cette réplique a dû faire remonter quelques souvenirs en elle. Je rigole silencieusement avant d’écouter le professeur se présenter et nous demander d’en faire autant, chacun son tour.

-Vas-y Aria, c’est à ton tour.

Je me lève alors, pour me mettre devant le tableau, sous le regard de tous mes camarades, je prends la parole d’un ton calme et doux.

-Bonjour, je m’appelle Aria Mizako. Je m’excuse d’avance si je fais des fautes de français, car je reviens récemment du Japon où j’ai passé 6 ans.

-Ah bon t’es allée vivre au Japon ? Waw !

C’est tellement facile de mettre un prof dans sa poche. Parler un sourire qui parait franc, une voix calme et un visage d’ange, c’est tellement simple. Les adultes sont tellement stupides, pathétiques et pitoyables, ça fait pitié.

-Oui, mon père est Japonais, alors à cause de son boulot, j’ai déménagé là-bas. Sinon, j’ai 8 ans et je pense avoir assez parlé sur moi, non ?

-Oui merci pour cette présentation Aria.

Le prof me fit un sourire que je lui rends avant d’aller m’assoir. Mes talents de comédienne sont encore plus évolués qu’autrefois, une seule personne ici, connait mon vrai visage. Et c’est d’ailleurs pour ça, que je prends un malin plaisir à lui faire voir de toutes les couleurs.

Il ne restait pas beaucoup de temps avant la fin des cours. Trois cartouches d’encre en main que je dépose sur la table. Mon poing levé, je l’abats à grande vitesse sur les cartouches. PLAF ! Le bleu vient recouvrir les habits de ma voisine, ainsi qu’une partie de son visage. La sonnerie retentit, j’avais bien joué mon coup. Ni vue, ni connue, je sors de la salle de classe, un sourire diabolique aux lèvres. Disons que je me suis vengée du sac plein de colle.
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Rp en cours Re: La terreur du bac à sable [PV Yabi]

Message par Yabi Hikono Mer 3 Déc - 17:58






La terreur du bac à sable

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Après la baston avec Aria, mes parents ont été convoqués... Ils ne sont venus à la convocation. Ils m'ont juste changé d'école. Je suis allé dans une école qui coûtait beaucoup plus cher. Mes parents et l’argent une grande histoire. Mes parents, je ne les ne voyait pas beaucoup, juste assez pour voir qu'il ne me portait pas beaucoup d'intérêt... .Ils ont toujours été très distants avec moi. Ils ne pensaient qu'aux boulots.


Le CP et le CE1..., ces années-là je ne les ai pas vues passé. En CP, comme je savais déjà lire, mais qu'on ne voulait pas me faire sauter de classe, je me sentais un peu rejeté. Je n'aimais pas beaucoup les autres enfants, c'était tous des fils de bourges. Les enfants ne m'aimaient pas beaucoup non plus, et ne jouaient pas beaucoup avec moi. Pourquoi ? Parce qu'à chaque fois qu'il venait jouer aux billes avec moi, ils repartaient les mains vides... Pas de ma faute si je suis trop forte pour eux !


Il y a maintenant 6 mois maman nous a annoncé qu'elle était enceinte. Je me suis dit, chouette comme ça je ne serais plus toute seule, et maman va rester un peu plus à la maison maintenant. Mais j'avais tort. Ma mère travaillait sur paris et rentrait seulement le mercredi et le weekend. Maintenant qu'elle est enceinte, elle ne rentre plus que le samedi soir. Papa lui, passe de temps en temps. C'est la voisine qui s'occupe de moi la plupart du temps. Geneviéve, la plus vieille du village, très aimable et chaleureuse, elle mange avec moi tous les soirs, et c'est avec elle que je passe noël tous les ans. Heureusement, car papa et maman ne sont pas là.

Demain c'était ma rentré en CE2.. Comme d'habitudes j'allais faire ma rentré seule. Cette nuit-là, je me suis posé plein de questions. Du style, si j'allais avoir un petit frère ou une petite sœur, si j'allais le voir autant que mes parents ... Aujourd'hui, j'avais un peu la tête dans les étoiles. Geneviéve m'a accompagné jusqu'à l'école, en me souhaitant une bonne rentrée.


-Pff , bonne rentré de quoi ? Je vais toujours voire les mêmes têtes hideuses.

- Ne sois pas si pessimiste, il y aura peut-être des nouveaux dans ta classe !


Je luis fais un bisou, et je me dirige vers ma classe, les yeux rivés sur mes chaussures. Le professeur commence à dire les prénoms de la classe, j'entends le mien. Je suis rassurée, maman n'avais pas oublié de m'inscrire. J'écoute la liste, des noms que je connais défilent.

-Aria Mizako !

Mes yeux sont fixés sur le bitume, une sueur froide me traverse le dos. C'est une blague , je commence à rire nerveusement tout en gardant la tête baissée. Jamais je n'aurai pu oublier ce nom. Je commence à tourner la tête comme un condamné qui attend l'heure de sa mort. Je vois cette blondasse, si parfaite. C'est elle s'est sûr. C'est une malédiction. Une putain de malédiction. Je rentre dans la salle, le prof annonce le plan de classe .

-Au deuxième rang Aria Mizako et Yabi Hikono .

Tout mon corps est beugué, j'avance vers ma place, je tire ma chaise, je manque de me casser la figure, et je m'assois enfin.

-Bonjour Yabi, ça va bien aujourd’hui ? Tu t’amuses bien ?

Je la dévisage, le sourire aux lèvres. Elle joue sur les souvenirs d’enfance, nan mais franchement tu te donnes t'en de mal pour que je me souvienne de toi. C'est trop mignon. Pauvre fille. Chaque élève fait une présentation brève et claire de sa petite personne. Et c'est enfin le tour de l'autre.

-Vas-y Aria , c’est à ton tour.

Alors qu’est-ce que tu vas bien pouvoir balancer pour que tout le monde t’apprécie ?! Allez épate-moi ! Elle se lève, je retire un peu sa chaise avec un peu de chance elle va se rasseoir à côté.

-Bonjour je m’appelle Aria Mizako. Je m’excuse d’avance si je fais des fautes de français, car je reviens récemment du Japon où j’ai passé 6 ans.

Mais je ne comprends pas les Japonais mange du chien, pourquoi ils ne t’ont pas mangé toi. Petit rire sadique. Pourquoi tu n’es pas restée moisir là- bas au lieu de revenir pourrir ici ?

-Ah bon t’es allée vivre au Japon ? Waw !

Et bingo, elle a encore réussi, c'est triste de voir à quel point l'être humain est naïf et stupide.

- Oui, mon père est Japonais, alors à cause de son boulot j'ai déménagé là-bas. Sinon j'ai 8 ans et je pense avoir assez parlé sur moi, non ?

Blablabla, tu as oublié, je suis une belle hypocrite. Oh oui arrête de parler, je t'en supplie je vais faire une crise.

- Oui merci pour cette présentation Aria.

Oh oui mon dieu merci Aria , c'était super comme présentation, gnagnagna, je t'en fouterais moi du * voie de pétasse* : mon pères est japonais , blabla, je parle pas très bien français... patatipatata. J'attends qu'elle s’asseye... Et merde… Le coup de la chaise n'a pas marché. Fais chier.

-A toi Yabi !

-Alors ça va être court. J’ai 8 ans, j’habite à bordeaux depuis toute petite. J’ai des origines Japonaise grâce à mon père. J’aime beaucoup le dessin et les animaux.


-Ah tu aimes le dessin, tu vas pouvoir nous refaire la déco de la classe alors ! Merci yabi pour cette présentation.


Mais c'est très drôle ça, tu veux une médaille pour ta blague nulle à chier ?! Oui je suis agressive, mais en pensant à l'autre démon à côté de moi je ne peux que m'énerver. D’ailleurs c'est bizarre qu'elle ne m'ait encore rien fait. Je la regarde tripoter ses cartouches d'encre, il ne reste que 10 sec avant la sonnerie, je pense au bon pain au chocolat qui doit m'attendre chez Geneviéve. Je me retourne vers ma voisine pour lui dire à qu'elle point je suis heureuse qu'elle soit là (ironie la plus totale). SLATCH ... DRIIIING.


-Qu.. Que.. Quoi .. C’est quoi ce BORDEL ARRIIIIA !


Nan mais ce n'est pas vrai, v'là qu'elle recommence ses conneries à la con. En 6 ans elle n'a pas évolué, on dirait ! Il y a juste une grosse boulette de riz qui lui est poussée entre les 2 oreilles ! Bon bas, passage à la case toilettes, je suis verte de honte, et physiquement bleu d'encre. Je suis un véritable déchet. Arrivé aux toilettes un enfant me regarde le sourire aux lèvres.


- Quoi tu veux ma photo sale mioche !


Il repart la queue entre les jambes. Pff déprimants. J'en ai encore plein sur les vêtements, ce n'est pas grave, je ferais une lessive en arrivant. Sur le chemin de ma maison, je continue à grogner contre cet affreux spécimen, quand je manque de me casser la tronche. Je me retourne et je ne vois rien. Pff décidément même la nature est contre moi.




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Rp en cours Re: La terreur du bac à sable [PV Yabi]

Message par Aria Mizako Jeu 4 Déc - 17:19

-Qu.. Que.. Quoi .. C’est quoi ce BORDEL ARRIIIIA !

Waw, le stroumph à l’air en colère. Je ne peux m’empêcher de rire, en descendant les escaliers, essayant de ne pas me faire rattraper par la petite brune. Je l’entends arriver en grognant des choses incompréhensibles mais qui n’ont pas l’air très gentilles. Je décide alors de me cacher sous l’escalier, attendant qu’elle passe devant, pour ensuite la suivre. La voilà qui prend la direction des toilettes, madame n’apprécie surement pas la couleur bleue…dommage, moi j’aime bien cette couleur. Un sourire sur mes lèvres en voyant un môme regarder ma petite Yabi. Oulala, il va prendre cher celui-là.

- Quoi tu veux ma photo sale mioche !

Putain, le pauvre, totalement sur le cul, il repart mode « j’ai pas compris ce qu’il de se passer… ». J’étouffe un rire, me cachant derrière un mur en voyant la petite sortir. La suivant le plus discrètement possible, je la vois tourner à gauche. Je prends alors un raccourci pour arriver avant elle dans la rue principale. Puis, mon esprit diabolique m’incite à mettre un fils au ras du sol entre deux poteaux. Avec un peu de chance, elle s’éclate la gueule par terre. Manque de pot, elle trébuche dessus mais ne tombe pas au sol. Tant pis, pour une prochaine fois, au moins elle grogne et je rigole.

Je regarde l’heure sur l’arrêt de bus, suivant toujours ma camarade, je me dis que si je ne rentre pas maintenant, mes parents vont s’inquiéter. Pfff, tant pis, j’ai bien envie de savoir où habite la brunette. Continuant, mon chemin s’arrête devant une grande baraque. Waw mais c’est quoi cette maison ?! C’est là qu’elle habite ?! Je regarde minutieusement chaque détails de l’habitat : un immense jardin entoure la maison, une serre protège des plantes de tous pays, des animaux en tout genre colonisent le jardin…putain mais c’est un zoo enfaite ici !

Je suis devant le portail, Yabi l’a franchi il y a quelques minutes maintenant. Bon, c’est fermé, et c’est beaucoup trop haut à escalader vu mon petit, tout petit, gabarit. Réfléchie à une solution Aria, tu ne peux pas t’arrêter là quand même ! Je regarde à droite à gauche pour trouver une autre entrée. Euh…bon bah ça va être plus facile que prévu, il y a de ces bigs trous dans la haie ! Non mais c’est les moutons qui avait la dalle ou quoi ?! Pfff, le portail à beau être fermé, ça ne sert pas à grand-chose si les ouvertures dans la haie sont plus grosses que celui-ci…bref, passons.

Me voilà enfin dans la propriété, que faire à présent ? Je repère une fenêtre où je pourrais jeter un coup d’œil. Moi une stalkeuse ? Hum, peut-être. Faisant le moins de bruit possible, me voilà à la fameuse fenêtre. Des beuglements, hennissements et tout autre cri d’animaux retentissent au loin. Euh, je crois que je suis à découvert…Bon allez, courage, Yabi ne m’a peut-être pas vu…je l’espère du moins.

La curiosité a eu raison de moi, je regarde alors par la fenêtre, découvrant le salon qui donne accès à la cuisine. Bon bah une fenêtre pour deux pièces, parfait. Une cuisine plus propre que monsieur propre lui-même se trouve dans ces lieux. Cuisine à l’américaine et un salon luxueux, bah putain mais elle est riche ou quoi ?! J’aperçois une dame, ou une antiquité, faire la cuisine, mais aucune trace de Yabi. Mais c’est qui cette vieille croute ?! Sa mère ? Sa grand-mère ? Son arrière-grand-mère ? Une juive sortie de sa tombe ?! Non mais sérieux c’est quoi ce bordel ?! D’ailleurs en y pensant, je n’ai jamais vu les parents de Yabi… Tous les parents venaient chercher les enfants pourtant en maternelle… Hmm, c’est bizarre. Je jette un œil vers le portail, aucune voiture ne s’y trouvait. Ça se trouve qu’elle n’a pas de parents… Pourquoi je me pose autant de questions sur elle d’un coup ?! Je soupire un grand coup, jusqu’à voir arrivée ma camarade dans la pièce. Mais alors là, je me retenais de rigoler en la voyant montrer l’état de ses habits à la vieille rassie qui se met à rire immédiatement. Pauvre Yabi, même la vieille cuisinière rigole de ma mauvaise blague. Une nouvelle complice ?

Toutes les personnes étaient en Yukata, la fête allait commencer dans peu de temps. De jolies demoiselles défilaient les unes après les autres, je sens que la fête va être géniale ! Des bruits de pétards retentissent un peu partout…MAOUUUUUH. Je sursaute, trouvant à mes côté un chaton noir et blanc. Mais WTF ?! Je me suis endormie ?! Mon regard ne quitte pas la boule de poils alors que le froid envahissait mon corps.

-Oh mais t’es trop mignon toi…

Je commence alors à le caresser jusqu’à me figer totalement en entendant des bruits de pas raisonner près de moi. Le petit animal s’en va, je me fais la plus petite possible, pour passer inaperçue. Putain mais c’est qui ?! La vieille ? Yabi ? Un animal ? J’écarte la dernière option en examinant le bruit, c’était bien une personne et sûrement pas la vieille puisqu’elle doit avoir plus de mal à marcher vu son âge. Avalant ma salive, je regarde du coin de l’œil la silhouette, n’apercevant que ses pieds de là où je me trouvais. Des chaussures à l’italienne, parfaitement cirées se dirigeaient vers la porte d’entrée. Mon premier réflexe est de jeter un œil par la fenêtre !

Un mec, un adulte, grand et beau, s’assoie dans le fauteuil sans même un regard au vieux casse-croute ou à la petite brune. Télécommande en main, il allume la télé pour regarder le foot. Euh okay, c’est qui celui-là ? Je vois Yabi parler, sans entendre ce qu’elle raconte, le mec s’en fout royalement, il ne dit rien, faisant comme si personne n’était là, avec lui. Drôle de personne ce type… Le repas commence alors, et l’adulte ne bouge toujours pas. La brune mange donc avec la vieille et seulement elle. Je fixe un moment Yabi avant de fixer l’homme avachi dans son canapé. Ils se ressemblent, comme deux gouttes d’eau, c’est son père, j’en suis sûre. Mais pourtant la complicité que j’ai avec le mien n’a pas l’air d’avoir lieu ici. L’atmosphère depuis l’arrivée du père a changé, elle est beaucoup plus pesante qu’auparavant. J’entends mon ventre faire des siennes, j’ai faim et mes parents doivent vraiment s’inquiétés vu l’heure... Je devrais rentrer à présent. J’étais bien décidée à partir maintenant, mais un balcon attira mon attention. Une espèce d’échelle avec des plantes grimpantes, et un balcon…je ne peux qu’aller jeter un coup d’œil en haut !

Après quelques minutes d’escalade, j’étais juste dégueulasse. Des feuilles, des branches, des plantes, mes cheveux étaient servis ! Je soupir à nouveau avant d’être éblouie par la vue que nous offrait ce balcon. C’était beau, fleuri, et le vent qui me refroidissait n’était pas le même d’ici. Une baie vitrée délimitée le balcon de la maison, à qui appartenait cette pièce ? En apercevant le sac de cours de Yabi, la réponse me parue évidente. Un lit de princesse dominait la pièce, une télé avec les dernières consoles se trouvait près d’un canapé, des posters de chats étaient un peu partout accrochés sur les murs. Tiens, je reconnais ce chaton noir et blanc…sûrement le sien. Même dans sa chambre c’est un vrai zoo : un hamster, un énorme aquarium, un oiseau, un lapin…enfin bref, jardiland quoi ! La lumière de la chambre, s’allume, je descends alors à toute vitesse pour me barrer le plus vite possible d’ici, incognito.

Privée de sortie pendant au moins 3 mois, obligée d'attendre mes parents à la sortie tous les jours, la game boy advance confisquée…déjà que je n’ai que cette console, je vais vraiment me faire chier enfermée chez moi. Je l’ai bien mérité, je suis rentrée à pas d’heure alors que je n’ai que 8 ans, ça se comprend. Il m'ont demandé où j'étais passée, je leur ai sorti une excuse tout droit pondue de mon imagination. Je soupir en entrant dans la salle de classe. Prenant place à côté de Yabi, aucune idée mesquine ne voulait germer dans mon esprit. Je l’a connais sans vraiment la connaitre, je m’en rends compte maintenant…Je l’ai toujours martyrisée parce qu’elle avait toujours ce qu’elle voulait alors que plein de gens n’ont rien. Mais je ne sais pas trop quoi penser d’elle après hier soir. Qui es-tu réellement Yabi ? Je veux en savoir plus sur toi.

-Salut, ça va ?

Pour la première fois, je lui demandais ça sincèrement, sans arrière-pensée. Une voix amicale et un sourire franc. Les gens peuvent changer en un rien de temps.


Dernière édition par Aria Mizako le Mar 6 Jan - 14:46, édité 2 fois
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Rp en cours Re: La terreur du bac à sable [PV Yabi]

Message par Yabi Hikono Lun 5 Jan - 23:39

Je commence à en avoir marre de cette journée. Vivement qu'elle se termine. C'est le genre de journée à rester dans son lit. Enfin bon, moi, j'avais école ce jour-là.

Je me rapproche enfin de la maison, toujours pas de voiture, papa ne sera peut-être pas encore là ce soir. J'espère que Geneviève m'a acheté mon goûter, car j'ai grave la dalle. Enfin,je vois le portail, c'est bientôt la fin de cette journée pourave. Bon c'est quoi déjà le code .. TIP TIP TIP .. Hop, c'est ouvert. C'est vraiment horrible le bruit que fait ce portail ! Je franchis à peine le seuil que j'entends la petite tribu se manifester, dans le jardin. Je pars chercher de la nourriture pour ce petit monde et je fais machinalement le tour des cages. Tous me semble en ordre,je rentre par la porte de derrière. Je me dirige vers la cuisine et je vois Geneviève les mains à la pâte.


-Ta journée s'est bien passé ma puce !

-Oh oui super géniale, mes vêtements peuvent en témoigner

-Oh, mais qui t'a fait ça ?

-Et bien, il y avait un nouveau dans la classe, enfin plutôt une nouvelle. Une nouvelle que je connaissais déjà puisque c'est cette peste d'Aria !

-Oh, je comprends maintenant, en tout cas cela fait ressortir tes jolis yeux ! ( rire)

-Raaaah, je t'interdis de rire !

Je claque la porte de la cuisine et je me déshabille en balançant mes vêtements par terre, j'enfile mon pyjama et je m'étale sur mon lit. Miiiaou .. miiiaaou.. Quoi encore , freezekiss ? Tu veux sortir ? J'ouvre la fenêtre de ma chambre.


Tu vas te débrouiller à descendre de ce balcon tout seul , je ne t'aiderai pas. C'est beaucoup trop sale.


Je referme la fenêtre, la petite boule de poil me regarde puis s'en va. Ce chat, c'est vraiment un prince !
J'enfile mes chansons puis... J'entends une voiture arrivée... Oh non, c'est lui. Je me dirige vers la cuisine. J'entends la porte claquée.

-Bonjour papa !

-Bonjour monsieur Hikono votre journée c'est bien passé ?

-Hum


Il ne me parlait jamais, pourtant, je faisais beaucoup d'effort. Il allume la télévision puis regarde le foot. Je chuchote à Geneviève :

-Geneviève, je pense que tu peux ranger la troisième assiette, papa ne mangeras pas encore avec nous ce soir.

-Je pense aussi ...


Quand papa est là, je ne parle plus, j'ai peur qu'il m'écoute et qu'il soit déçu... J'ai peur de ne pas être à la hauteur de ses espérances... Toujours cette craintes d'être repoussé. Geneviève le sait très bien et ne me pose aucune question lorsqu'il est là. Nous nous contentons juste de manger. Je débarrasse mon assiette, et je vais me brosser les dents. Devant le miroir de la salle de bains, je me pose un tas de questions, je m'examine, j'essaye d'imaginer que le reflet que je vois c'est quelqu'un d'autre, j'imagine toutes les répliques que je pourrai sortir à Aria pour lui clouer le bec, et je pense à papa et puis mon cœur se sert. Ce mot me donne des frissons, il est presque interdit ... Et pourtant, je l'utilise. Je l'utilise pour désigner cet amas de chaires fantôme qui se trouve dans le salon. Finis, les questions, je me dirige vers ma chambre, j'allume la lumière et je vois comme une ombre s'enfuir du balcon, j'ouvre la fenêtre ... miiaaou..

-Oh ce n'est que toi... Rentre au chaud. Et n'embête pas Pikachu... Roooh et descend de cet aquarium nan, mais ce n'est pas vrai !


Bon dodo maintenant, j'éteins la lumière, et je m'évade.

DRRIIIINNNG , deuxième jour d'école. J'espère que cette journée sera mieux qu'hier. Je rentre dans la classe, je regarde ma chaise pour voir si ma voisine n'avait pas eu l'intelligence de mettre des punaises dessus. Je deviens vite paranoïaque... À peine assit cette folle m'agresse.


-Salut, ça va ?


Je la fixe, je regarde ses mains, sous la table, aucun signe de supercherie. Elle me fait quoi là ? Elle essaye de me rendre dingue ou bien ? Si c'est le cas, elle a déjà réussi depuis longtemps !

-Non ça ne va pas, je suis assise à côté de toi. Manquerait plus qu'on fasse des travaux de groupe et ça irait encore moins bien vois-tu ?

Elle sourit, elle doit encore se foutre de moi, comme à son habitude.

-Aujourd'hui, nous allons faire un rallye maths.

Rien que le nom ça ne m'inspire rien de bon.

-Par équipe de deux vous aller devoir répondre à plusieurs problèmes, puis la première équipe qui finit, remportera ce sac de bonbon !

Ok, c'est nul à chier, bon, il faut que je me dépêche à trouver quelqu'un.

-Pour que cela soit plus pratique, vous aller vous mettre avec votre voisin.


Naaaan c'est une blague. Encore une journée où j'aurais dû reste couchée.
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Rp en cours Re: La terreur du bac à sable [PV Yabi]

Message par Aria Mizako Lun 12 Jan - 16:21

Okay, je suis tellement cruelle avec la petite brune habituellement, qu’elle prend le soin de regarder mes mains, avant de me répondre d’un ton froid et sec.

-Non ça ne va pas, je suis assise à côté de toi. Manquerait plus qu'on fasse des travaux de groupe et ça irait encore moins bien vois-tu ?

Hum…ce n’est pas gagner pour faire amie-amie avec elle on dirait. Je ne suis pas le genre de personne à laisser tomber si facilement de toute façon, alors je compte bien en apprendre plus sur elle ! Depuis que j’ai vu l’atmosphère bizarre qui règne chez elle, cette dernière m’intrigue un peu plus… Bref, continuons de sourire pour essayer de faire fondre le mur de glace entre nous.

-Aujourd'hui, nous allons faire un rallye maths. Par équipe de deux vous aller devoir répondre à plusieurs problèmes, puis la première équipe qui finit, remportera ce sac de bonbon !

Un sac de bonbons ? Mais c’est quoi ce travail de merde ?! On essaye de nous amadouer avec des bonbons maintenant ?! La grosse blague, c’est vraiment pathétique ! Le pire c’est qu’il y a des élèves qui plongent tête la première dans ce piège…c’est déprimant. Enfin bref, puisque c’est un travail à deux, pourquoi pas me mettre avec Yabi… Elle ne voudra jamais, c’est clair et net ! Il faut donc que je cherche quelqu’un d’autre…

-Pour que cela soit plus pratique, vous aller vous mettre avec votre voisin.

Mon regard se tourne direct vers Yabi qui a l’air de tomber de haut ! Je sais que je dois sympathiser avec elle, mais l’envie de rire est trop forte. Bien évidemment, je ne peux me retenir et voilà que je me tape une grosse barre en voyant la tête que tirait Yabi. Promis, la prochaine fois, je garde mon sérieux ! Reprenant mon calme au bout de quelques minutes, le sourire amical avec lequel je débutai la journée, revint animer mon visage.

-On dirait qu’on va devoir faire ce rallye ensemble. Personnellement, je m’en contrefous des bonbons, mais ça serait assez amusant d’écraser Paul, non ?

Paul, c’est la tête de la classe. Il a les meilleurs résultats dans toutes les matières pratiquement, sauf le sport…Le gros cliché de l’intello quoi. Encore, s’il ne se la pétait pas, je laisserai passer, mais là, être plus narcissique et égocentrique que lui, c’est juste impossible ! C’est le moment où jamais de lui mettre une bonne raclée, surtout que les maths, c’est la matière que je préfère, après le sport, le chant et le dessin bien évidemment. A peine les feuilles distribuées, que je commence à réfléchir aux résultats de chaque question. Contrairement à moi, la petit brunette semblait complétement perdue. J’ai toujours su qu’elle n’aimait pas cette matière, je ne compte même plus le nombre de fois où je me suis foutue de la gueule de ses notes en math. Je vais devoir me débrouiller seule on dirait…

15 minutes, voilà le temps que j’ai mis à répondre à toutes les questions présentent sur la feuille. Un exercice de 30 minutes ? Non mais c’est du grand n’importe quoi de laisser autant de temps ! Je soupir un grand coup avant de lever la main, signalant donc au professeur la finalité de notre copie. Plusieurs regards étonnés, dirigés en notre direction, apparemment, la plupart des élèves ne sont rendus qu’à la moitié du rallye… Comme quoi, ce n’est pas parce que j’adore faire chier mon monde, que je n’ai rien dans la tête. Après une brève correction de notre boulot, l’enseignant désigne donc notre duo, vainqueur de cette épreuve, et nous remet bien gentiment le paquet de bonbons, une récompense qui ne m’intéresse pas vraiment. La meilleure des récompenses, c’est de voir la tête que tire Paul, ce petit merdeux, c’est à mourir de rire !

-Le cours est fini pour aujourd’hui, je vous laisse sortir plus tôt puisque Aria et Yabi ont déjà terminé le rallye math. Passez une bonne fin de journée les enfants et soyez en forme pour demain !

Tout le monde commence à ranger ses affaires pour se diriger vers la sortie. Regardant le paquet de bonbons longuement, je finis par déclarer d’une voix qui se voulait toujours amicale.

-Je te laisse le paquet, j’en veux pas.

Je lui fais un signe de la main pour lui dire au revoir puis avant que je ne passe la porte, le prof m’interpelle, me faisant comprendre qu’il a quelque chose à me dire. Qu’est-ce qu’il se passe encore ?

-J’ai reçu un coup de fil de ta mère Aria, elle ne pourra pas venir te chercher aujourd’hui…Elle veut donc que tu devais rentrer direct après les cours.

-D’accord monsieur, merci du message. Bonne fin de journée et  à demain.

Une gueule d’ange, comme d’habitude, je sors enfin de la classe, pour me diriger dans la cour de récrée, attendant la sonnerie qui annoncera la fin des cours. C’est chiant la primaire, on ne peut pas sortir de l’établissement avant que la dernière sonnerie retentisse… Je soupire une nouvelle fois. Au moins, je vais pouvoir trainer un peu après les cours puisque ma mère n’est pas là. Pourquoi ne pas suivre Yabi encore une fois ? Mais cette fois, je ferais en sorte de rentrer beaucoup plus tôt ! Parce qu’être punie, ce n’est pas vraiment mon truc. Assise sur un banc, je regarde tous ces mômes courir, jouer, sourire et rigoler ensembles… ils sont tellement innocents que ça me fait doucement sourire. L’ordinaire m’ennuie et je n’aime pas l’ennui.

Seule sur mon banc, je commence à trouver le temps long. J’aurai peut-être dû accepter l’invitation de Maxence pour le rejoindre à sa partie de billes… Non, je n’ai pas envie de jouer aujourd’hui. Je me contente donc d’observer les personnes dans mon champ de vision, et je remarque bien vite qu’il manque quelqu’un… Mais où est Yabi ? Je ne sais pas pourquoi, mais j’ai un mauvais pressentiment. Je soupire avant de me lever du banc pour aller chercher la petite brunette. Elle est peut-être aux toilettes ? Direction les urinoirs et tout le bordel, un bruit m’interpella avant d’arriver à la destination prévue. Des voix que je connaissais, résonnaient vers les escaliers du bâtiment principal. Je reconnu Paul, 3 de ses amis, ainsi que Yabi, mais que font-ils tous là ? Me cachant derrière un mur, j’observe la scène du coin de l’œil, me faisant la plus discrète possible. Yabi coincée dans le coin du mur, les 4 garçons devant elle, Paul un paquet de bonbons à la main. Ce paquet de bonbons, ça ne serait pas… ? Je n’entends pas ce qui se dit, je vois seulement les mecs repartir fièrement en direction de la cour de récrée. Où est la fierté dans le 4 contre 1 ?! Tsss, ça a le don de m’énerver ce genre de chose ! Yabi est seule, seule dans son coin. Bizarrement, j’ai un petit pincement au cœur, j’ai envie d’aller la voir…mais pour faire quoi ? J’ai toujours été nulle pour remonter le moral des gens, mais ce n’est pas le principal problème. Je l’ai toujours persécutée, alors pourquoi j’irai la voir, là maintenant ? Je serre les poings, repartant vers la sortie, après avoir entendu la sonnerie retentir.

Des coups de poings, un peu de sang qui vole avant de s’étendre sur le sol, suivi de quelques menaces. J’ai réussi à rattraper Paul, il est maintenant au sol à se tenir le nez qui semblait cassé. Je récupère le paquet de bonbons, puis je lui tourne le dos, lâchant une dernière réplique avant de partir.

-Ne t’avise plus d’approcher Yabi…

-Depuis quand tu te préoccupes d’elle ?!

Je ne répondis pas, traçant mon chemin sans me retourner, jusqu’au portail de la maison Hikono. Le paquet de bonbons une fois mit dans la boite aux lettres, je repars le plus vite possible chez moi, espérant que ma mère ne soit pas encore arrivée. Heureusement, personne chez moi, je pars prendre ma douche le sourire aux lèvres, me rappelant d’avoir fracassé ce p’tit merdeux de Paul. Je me demande si demain il viendra en cours…

Le lendemain, aucune trace de Paul. Il ne dira rien à personne sur la raclée qu’il s’est pris. Pourquoi ? Il a beaucoup trop d’amour propre, et se faire tabasser par une fille, c’est carrément la loose pour ce genre de mec, et pour les mecs en général d’ailleurs. Je n’ai rien dit à personne sur ce qu’il s’était passé ce jour-là. J’ai seulement salué Yabi, comme le jour précédent, c’est-à-dire d’une manière amicale. J’ai essayé de me rapprocher d’elle toute l’année, mais elle a toujours gardé une certaine distance. Ceux qui cherchaient encore à l’embêter, je les prenais à part pour mettre les points sur les i, puis quand ils ne comprenaient pas, ils leur arrivaient la même chose qu’à Paul. Personne n’a jamais rien soupçonné, je ne parlais jamais de ça. Je continuais de suivre Yabi après les cours, essayant de ne pas rentrer trop tard pour éviter la punition. J’en apprenais un peu plus chaque jour sur elle, il y avait encore pas mal de mystère à découvrir, mais je commençais à cerner un peu le personnage. Puis j’ai encore déménagé au Japon, mais cette fois j’y allais à contre cœur, je ne voulais pas laisser Yabi seule, même si elle ne m’a jamais acceptée en tant qu’amie. Je ne lui en veux pas, après ce que je lui ai fait subir, c’est tout à fait naturel. Peut-être qu’un jour, elle me pardonnera de mon insolence…

C’est la rentrée en 5ème, je suis revenue du Japon pendant l’été et j’ai retrouvé ma maison à Bordeaux. Les classes sont annoncées et comme autrefois, je suis dans la même que Yabi. Oui, la petite brune est encore là, je l’ai tout de suite reconnue, elle a grandi, comme tout le monde j’imagine. Je ne suis plus la même qu’en maternelle ou qu’en primaire. Ma vision du monde a changée, je le vois plus fade et répugnant qu’autrefois. Je soupire avant d’entrer dans la classe où la prof nous place par ordre alphabétique, le classique quoi. Je ne suis pas à côté de Yabi, mais ça m’importe peu, je pourrais toujours parler avec elle à la récrée.
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Message par Yabi Hikono Dim 18 Jan - 1:31

-On dirait qu'on va devoir faire ce rallye ensemble. Personnellement, je m'en contrefous des bonbons, mais ça serait assez amusant d'écraser Paul, non ?

-Hmmm...cool que ça te plaise autant.

Mais ma pauvre si tu savais à quel point je m'en fous des bonbons, je m'en fous de toi, je m'en fous des maths, et pire, je m'en contrefous de ce merdeux de Paul. Je veux juste rentrer chez moi au plus vite. Alors éclate toi bien à faire ton rallye pourri, moi, je vais compter les carreaux du carrelage. Le pire étant que je déteste les bonbons et que je suis méga nul en maths, ajoutez à cela une pincée d'Aria et vous obtenez la recette parfaite de la journée de merde.

De toute manière, que je l'aide ou pas à ce rallye le résultat sera le même résultat. Dans cette matière, j'ai toujours été le boulet de service. 15 min voilà le temps que ça m'a pris pour finir de compter les carreaux autour de nous et commencer un dessin. C'est aussi le temps qu'Aria a mis pour finir tous les exercices du rallye. Cela ne m'étonne même pas d'elle... J'ai instinctivement tourné la tête pour regarder celle de Paul, et ce bouffon m'a lancé un regard noir. Pourquoi il me regarde comme cela, j'y suis pour rien si Aria à tous fait ! Je lui tire la langue et je me retourne.

-Le cours est fini pour aujourd'hui, je vous laisse sortir plus tôt puisque Aria et Yabi ont déjà terminé le rallye math. Passez une bonne fin de journée les enfants et soyez en forme pour demain !

Ah bas il y a du bon à avoir finit ce rallye maths rapidement ! Je n'aurais pas à supporter ce prof de maths trop longtemps comme ça !

-Je te laisse le paquet, j'en veux pas.

-Euh ouai mais ... Attends !

Même pas eu le temps de finir ma phrase qu'elle était déjà partie. Je voulais lui redonner le sachet, mais elle discutait avec le prof, et ça avait l'air important... D'ordinaire, je déteste les bonbons, mais bon pourquoi ne pas goûter. J'en choisis un rose fluo et j'essaye de deviner quel goût il pourrait avoir :

-Hmm fraise surement voyons voir... Glups... à non mon dieu quelle horreur c'est tous sauf fraise ce truc ! C'est dégueulasse !!!!!!!!

Je ne comprends pas pourquoi tous les enfants raffolent de ces petites cochonneries enrobées de sucre, j'ai horreur de cela.
Je le crache par terre, mes mains sont collantes à cause du sucre. Je me dirige donc vers les toilettes pour me laver les mains. Une fois les mains propres, je me dirige vers le bâtiment principal le paquet de bonbons à la main cherchant Aria des yeux. Mais je me rends compte que mes lacets sont défets... Je pends appui sur le coin du mur, je m'accroupis et pose le sachet de bonbons par terre. Soudain, je vois le butin s'échapper et j'entends des rires ; je finis mes lacets, je lève la tête, c'était ce boulet de Paul, avec ses 3 sbires.

-Tu n'es pas très réactive pour quelqu'un qui a terminé un rallye en 15 min, tu es vraiment qu'une merde !

Je frissonne, calme toi Yabi les mots pèsent plus que les poings. De plus cela fait longtemps que tu ne t'ai pas battu, avoue le, tu ne sais plus te battre, mais de la répartie tu en as alors d'un ton froid et presque amical je rétorque :

-Et bien au moins on est 2, tu te sentiras moins seule.

-Tu ne mérites aucunement cette récompense.

-Oh, je crois entendre une douce plainte émanent d'un petit trou du cul. Prends-le si ça te chante, je m'en tape.

-De quel droit, tu me parles sur ce ton ?

-Il y a aucun droit que des règles, et la première règles, c'est : ferme, ta grande boite à connerie et casse toi de là.

Ils se cassent, ils ont l'air vexé, c'est assez drôle à voir. Bon de toute manière ce n'était pas bon alors. La sonnerie retentit, je me dirige vers la sortie. Je passe à la boulangerie m'acheter un goûter , car Genevieve n'est pas là aujourd'hui.. Enfin arrivée à la maison, j'ouvre le portail, la porte de la maison et je m'affale sur le canapé. Je vois un petit mot sur la table :

Coucou ma puce, je t'ai laissé les clefs de la boite aux lettres, prends le courier, et si tu as le temps va voir le voisin une lettre à nous est arrivée par erreur chez lui. Ta maman qui t'aime très fort. Bisous ma fille adorée.
Ton petit frère et moi allons arriver tard ce soir, alors ne nous attends pas. À demain matin.


Ce petit mot, c'était la première fois que maman m'en laissait un, en ce moment, elle rentre de plus en plus souvent, on est de plus en plus proche. Je prends les clefs, et je me dirige vers la boîte aux lettres. Surprise , je découvre le paquet de bonbon. Je suis resté 5 bonnes minutes devant la boite au lettres avant de regarder dans les alentours pour voir si il y avait quelqu'un. Personne, ce serait ce boulet de Paul qui serait venu me le redonner ? Il est stupide lui, je lui donne et il me le rend.

Il y a quand même quelque chose qui cloche, Paul a trop de fierté pour me rendre son paquet tout seul, et puis il ne sait pas où j'habite.
Enfin bref passons. Le lendemain, Paul n'était pas là. Au fur et à mesure que le temps passait les gens qui avait l'habitude de me faire chier à la récrée se faisait rare, trop rare. Je m'ennuyais limite maintenant. La fin de l'année approchait, Aria à annoncer à la classe qu'elle partait encore au Japon pour une durée indéterminé. J'ai eu un léger pincement au cœur, je me posais la question : pourquoi elle ne m'en a pas parlé. Mais tous simplement, car nous n'étions pas amies et parce qu'a force de vivre seul lorsque quelqu'un s'intéresse à vous, vous devenez méfiant, distants, prévoyant.

La cinquième, ma mère à déménager sur Bordeaux avec Charly mon petit frère. La rentrée était demain. Chez moi, une ambiance lourde planait comme un vautour. Mon père venait de nous apprendre le décès de son papa. Ce soir-là, mon père était en pleure, mon petit frère ne comprenait pas et pleurait et ma mère essayait de les réconfortais sans montrer grande importance à la situation. Moi, j'étais debout, j'observais la scène sans vraiment comprendre, je savais que mon grand-père était malade, il était schizophrène. Mon père l'est aussi, mais il n'est qu'au début de la maladie. Mon père lève les yeux vers moi et me balance avec un mélange de haine et de larmes :

-Et toi ça ne te fait ni chaud ni froid de perdre ton grand-père ?

-Je ne le connaissais pas.

Mon père se lève , regarde autour de lui, comme pour chercher une arme convenable.. Cependant, il n'a pas l'air de trouver, alors il s'avance vers moi, et sa main droite fait un aller-retour sur mon visage innocent. Les gifles en ce moment, je ne les comptais plus. Maman s'est mise à pleurer, lui disant qu'il était un monstre de me faire subir cela. La gifle de ce soir était plus forte que les autres. Il m'avait légèrement coupé la lèvre surement à cause de sa chevalière à son doigt. J'espère que demain cela ne se verra pas.

Je vais dans ma chambre, je prends du sopalin, je m'essuie la bouche. La tête me tourne dés que je vois le sang. Je ne supporte pas la vue du sang, cela me fait vomir, ou pire m'évanouir. Je détourne le regard. Ma petite frère frappe à la porte, je lui ouvre, il se jette dans mes bras, et me chuchote du haut de ses 6 ans :

-Papy voulait te rencontrer, mais il disait qu'il ne pouvait pas. Il disait que tu étais le portait craché de maman. Une femme belle et intrigante, un trésor de la nature. Il me demandait toujours de tes nouvelles. Papy t'aimais sans que tu le sache.

-C'était sûrement quelqu'un de bien. Reste dormir avec moi si tu veux.

Nous avons dormi ensemble. Le lendemain matin j'ai pris mon petit déj. Et comme à chaque rentrée précédente, je me demandais si Aria était de retour. Car après toutes ces années, j'avais compris. J'avais compris qu'elle jouait les protecteurs anonymes, puisque lorsqu'elle est partie, les emmerdements ont recommencé. J'ai tellement de questions à lui poser. Cette fille est spéciale, je voudrais savoir pourquoi elle s'intéresse à moi. Je prends mon sac et je me dirige vers l'école. J'ai un peu d'avance alors je sors une cigarette et je l'allume. Oui, je fume, je suis seulement en cinquième et je fume, et j'en ai rien à battre de vous choquer. J'ai bien grandi, je n'ai pas beaucoup changé physiquement, mais dans la tête c'est autre chose. À la maison, je suis toujours déprimé, je ne dors pas beaucoup, je pleure. J'ai donc décidé de ne rien montrer aux autres,de tous garder pour moi et de rire. Je me suis trouvé une passion : être drôle, faire rire les gens. Cela me permet de cacher cette facette sombre de moi-même et de me faire plus d'amis. J'avoue que quelque fois, je ne suis pas dans cet état d'esprit et que j'envoie tous balancé, mais il ne faut pas oublier que le rire n'est qu'une facette de ma personnalité, le pire reste caché. J'essaye d'aller bien, même si à la maison, c'est de pire en pire. Les gens disent souvent de moi : ah oui Yabi la petite rigolote un peu rebelle. Ça me plaît de voir à quel point les gens sont naïfs.

J'écrase ma clope. Les petits mioches me dévisagent comme si j'étais une rebelle. Je m'approche des salles. J'entends mon nom sur la liste, je me dirige vers la salle, sans écouter le reste de cette dernière.


Arrivée dans la classe, je parle à 2 ou 3 copines, je me rends compte qu'il y a Anaïs, et mes sourcils se froncent. Anaïs c'est ma nouvelle ennemi, c'est une pétasse qui balance pleins de rumeurs absurdes sur les gens. Le problème, c'est que la rumeur qu'elle a balancé sur moi était presque vraie. « Tes parents te détestent, et te frappent, je l'ai vu », elle n'avait sûrement rien vu, mais elle avait tapé quasi dans le mille. Depuis elle me vole mes affaires, me traître de tous les noms. Et moi, je subis, comme un bon petit soldat, qui suit les règles, car il ne connaît pas ses limites. J'entends quelqu'un parler derrière moi , je crois reconnaître la voix. C'est elle, c'est elle mon dieu !! Aria. Elle a changé, elle est belle cette fille. Je ne me souvenais pas que ses yeux étaient aussi bleus. Elle a grandi, mais je suis toujours la plus grande. J'esquisse inconsciemment un sourire lorsque nos regards se croisent. Je crois que je suis contente de la voir. La prof nous place par ordre alphabétique, devant moi se trouve Anaïs. Aria se trouve devant Anaïs. Bon, je suis au fond de la classe, donc j'ai pas trop à me plaindre. Chaque prof présente sa matière, et la récréé retentit enfin. Je prends mon courage à deux mains et je cherche Aria du regard, elle était assise sur un banc, elle tripotait quelque chose dans sa main. Je m'approche d'elle et je viens m'asseoir à ses côtés. Je lui lance un regard et je lui dis :

-Je t'autorise à t'asseoir sur mon banc, même si d'origine, je ne suis pas très gentille avec les blondes.

Ma phrase d'accroche n'était pas terrible mais bon, je n'avais pas trop d'idée, avant quel puisse répondre, j'enchaîne :

-L'air bordelais te manquait, ou tu en avais marre de manger du chien et tu préfères revenir manger des cannelés ? ............ À moins que se soit ton rôle de protecteur qui te manque.
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Rp en cours Re: La terreur du bac à sable [PV Yabi]

Message par Aria Mizako Mer 21 Jan - 18:16

Pendant que les profs présentaient leur matière, l’emploi du temps, etc, mon regard croisa celui de Yabi et c’est à ce moment, que je compris qu’elle m’avait reconnue. Je lui adresse un petit sourire avant de discuter avec ma voisine de classe qui s’appelle Isis. Je ne la connaissais pas, mais je parlais quand même avec, comme si c’était une amie de longue date. Oui, j’aime bien discuter avec tout le monde, même si certains sont de vraie tête à claque. Heureusement pour moi, Isis était loin d’en être une, elle m’a fait rire pendant toute la première heure. Elle m’a aussi appris une information essentielle, la fille qui se trouverait derrière moi s’amuserait à faire chier Yabi de toutes les manières possibles. Un sourire de démon aux lèvres, je sens que cette Anaïs va prendre cher…

L’heure de la récrée avait enfin sonnée. Assise seule sur un banc, tripotant la trousse à maquillage de cette chère et tendre Anaïs, je cherchais déjà le prochain coup foireux à accomplir. Pourquoi ne pas mettre de la peinture ou quelque chose de semblable dans son fond de teint ? Un sourire diabolique aux lèvres à l’égard de cette pensée, je sens que je vais bien m’amuser aujourd’hui. Tellement absorbée par la conception d’une idée satanique visant à faire chier cette pétasse d’Anaïs, je fus surprise de voir Yabi prendre place près de moi.

-Je t'autorise à t'asseoir sur mon banc, même si d'origine, je ne suis pas très gentille avec les blondes.

Pourquoi les blondes reviennent toujours sur le tapis ?! Ce n’est pas moi qui ai choisi d’être blonde à ma naissance ! Alors foutez-moi la paix avec ça ! Je lâche un léger soupire, me préparant à répondre, mais la voilà qui enchaine.

-L'air bordelais te manquait, ou tu en avais marre de manger du chien et tu préfères revenir manger des cannelés ? ............ À moins que se soit ton rôle de protecteur qui te manque.

Un large sourire prit possession de mes lèvres. Après tout ce temps, elle avait enfin compris. Enfin compris que je la protégeais dans l’ombre. Elle devait se demander pourquoi j’avais pris une telle initiative, c’est certain. Mais même moi, je n’en savais rien. De la peine ? De la pitié ? Je pencherai plus pour de la curiosité, même si le terme n’est encore exacte. Yabi m’intriguait, il n’en faut pas plus pour me mettre de son côté. Les gens qui sortent de l’ordinaire sont les plus intéressants, passionnants.

-Je savais qu’il n’y avait pas que de l’air dans ta p’tite tête.

J’esquisse un petit rire avant de reprendre.

-Tu en as mis du temps, mais tu as fini par comprendre. Bravo fillette !

Est-ce que je pouvais vraiment la traiter de fillette ? Elle est plus grande que moi maintenant alors ça ne le fait pas trop ce surnom…Mais bon, tant pis, j’aime bien ce surnom ! Toujours le sourire aux lèvres, je continuai sur ma lancée.

-Et puis si je suis revenue, c’est simplement pour les cannelés, alors ne va pas te faire tout un film, hein !

Je lui fais une petite pichenette sur le front, avant de me lever et de remarquer une minuscule boule de poil dans son poche. Ne me dites pas que…

-Non mais t’es sérieuse ?! T’as emmené Pikachu avec toi ?!

Son hamster, celui qui la suit partout depuis la maternelle. Il n’a pas trop changé lui, contrairement à Yabi. Cette dernière est plus grande, ses cheveux plus long et elle est toujours aussi mignonne qu’avant. Ses yeux sont toujours aussi bleus, on pourrait s’y perdre dedans. Une petite tape sur la tête de la brunette, avant de reprendre la parole.

-T’es vraiment pas croyable toi ! Essaye de ne pas te faire prendre par un prof, ça serait bête qu’il te confisque ton animal…

Je soupire une nouvelle, puis je reviens la scruter du regard. Un autre détail me tape directement à l’œil. Rapprochant ma tête de la sienne pour observer l’élément perturbateur, je dis sur un ton interrogateur.

-Pourquoi t’as la lèvre coupée ? C’est qui qui t’as encore fait ça ?

Elle ne me répondit pas, ne sachant pas quoi me dire apparemment. Hum…ce sujet avait l’air tabou, alors je changeai directement de conversation pour éviter de la mettre mal à l’aise, reprenant ma place sur le banc.

Alors que j’étais tranquillement en train de discuter avec Yabi, des plaintes retentissent au loin. Cette voix n’appartiendrait-elle pas à Anaïs ? Le fait d’entendre le mot « trousse à maquillage », confirma mon hypothèse. Elle cherche sa trousse à maquillage et bien qu’elle vienne me voir car c’est moi qui l’ai ! Je la mets donc bien en évidence sur mes genoux, pour qu’elle capte que c’est moi qui l’ai piquée. Allez, vien là Anaïs, j’ai deux mots à te dire… La pétasse ne tarde pas à rappliquer vers nous, la fête allait commencer.

-Pourquoi c’est toi qui a ma trousse à maquillage, Aria ?

Je lâche un soupire.

-Pour faire parler les connes…

-Non mais c’est vraiment pas drôle, redonne la moi !

-Pourquoi ça ? Parce que t’es laide sans ton maquillage ?

-….

-Bah alors ? Langue de vipère ne répond plus ?

Elle repart, sans lâcher le moindre mot, et revient quelques minutes après avec toute sa bande. On reconnait bien les couilles molles… C’est pathétique.

-Wesh, azy qu’est-ce tu branles avec le maquillage d’ma copine ?! J’vais t’défoncer ta mère là ! Azy salope !

Un petit blanc après la réplique du mec qui semblait être le p’tit copain d’Anaïs. Je fais les grands yeux, choquée par sa manière d’expression, puis je lui ris au nez pendant au moins 5 longues minutes.

-Put…putain…..j’en peux plus !!!! J’ai…j’ai mal au ventre !

Je pleurais tellement ce type me faisait rire. C’est quoi ces airs de racailles ? Cette manière de parler et cette réplique de bolosse ? Waw, ça faisait longtemps que je ne me suis pas foutue de la gueule de quelqu’un comme ça. Et dire que c’est ça, la bande la plus populaire du collège…c’est déprimant.

-Azy elle se fout d’ma gueule ou quoi ?! P’tain j’vais la défoncer, azy, elle ne sait pas qui j’suis !

Je me calme enfin, me mettant face au type, le regardant droit dans les yeux. Il était plus grand que moi, je devais donc lever la tête, mais en aucun cas, je me sentais inférieure.

-Je sais qui t’es et ça me fait pitié tu vois… Comment t’as réussi à être au sommet avec une gueule pareille ? Je ne comprends pas, vraiment…

-Azy, elle me cherche la d’mi-portion ?

Je fronce immédiatement les sourcils. On ne critique pas ma taille ! Un gros coup dans les couilles, le mec se met à couiner avant de poser les genoux au sol, les mains sur son entre-jambe.

-Bah alors ? C’est qui la demi-portion maintenant ? Un conseil, la prochaine fois, tu fermes ta gueule p’tite merde et tu ne viens pas faire chier.

Il ne disait plus rien, il ne faisait que couiner, pensant que je l’avais castré. Et quand c’est pas le copain qui ouvre sa gueule, c’est la copine.

-Non mais moi, je veux des enfants avec lui !

-Des enfants ou des monstres ? Parce que putain, vous êtes laids.

Ils étaient loin d’être laids, mais c’est le genre de personnes qui accordent beaucoup trop d’importance au physique. Alors une fois qu’on leur dit qu’ils sont moches, ils ferment bien gentiment leur gueule. Et hop, 2 cons en moins. Et à ce moment-là, la bande commence à s’exciter. Un autre gars commence à cramponner Yabi par le col, et là c’est la goutte de trop.

Le mec qui tenait Yabi est maintenant à terre, le nez explosé. Attroupement générale, des « BASTON ! BASTON ! » retentissent dans toute la cours de récrée. Putain, ils sont une dizaine, ce n’est pas un peu déloyal comme combat ?! Tsss, dans quelle merde je me suis encore foutue ?! Je sens que mes parents vont me tuer… Enfin bon, ils comprendront bien un jour que je ne suis plus la petite fille d’autrefois.

Le bureau de la directrice. Ceux qui étaient encore aptes à se lever, étaient convoqués là-bas. Les autres étaient soit à l’infirmerie ou à l’hôpital. Le copain d’Anaïs par exemple, lui il a terminé à l’hosto avec 10 points de suture. Elle nous a fait la morale, à tous, puis a appelé chacun de nos parents. Bien entendu, on est tous collé pendant tous les vendredis du mois, personne ne faisait le fière. Putain, je vais encore être privée de sortie…Mon regard se tourne vers Yabi, elle avait encore plus l’air abattu que les autres, elle était blanche comme un cul… Tout cela était de ma faute ?

Le lendemain, je n’avais pas l’air fine avec mes pansements sur la joue, mes bras et les mains recouvertes de bandages. A peine la grille d’entrée franchie, que des gens viennent me voir pour me dire « bien joué ! », « la vache, tu sais te battre toi ! », ou encore « comment tu les as défoncés hier ! », etc. Je ne réponds pas, continuant mon chemin pour m’assoir au même banc qu’hier. Si je leur avais défoncé la gueule, je ne porterai pas toutes ses marques… Je manque encore d’entrainement on dirait…mais celle qui manque le plus d’entrainement, c’est elle… Si Yabi continue comme ça, elle se fera latter la gueule tout le temps. Il est temps pour elle d’apprendre à savoir se battre et se défendre ! J’observe l’entrée du collège, jusqu’à attendre la brunette qui fume devant le portail. Ça y est, elle se croit déjà rebelle avec sa clope au bec ! Je vous jure, la jeunesse d’aujourd’hui…

Trois mois se sont écoulés depuis la fameuse baston qui restera apparemment gravée dans les souvenirs de tous. Mais ça fait aussi trois mois que j’entraine Yabi à devenir plus forte. D’ailleurs aujourd’hui, on était encore en plein entrainement dans une planque de la bande. Parce oui, maintenant, on est une petite bande de 6 personnes, soudées et considérée comme les « plus populaires », même si ce surnom ne m’enchante pas vraiment. Enfin bon, laissons parler les cons, au moins ils ont des choses à raconter. Yabi progressait à une vitesse folle. Elle s’améliorait beaucoup trop vite, elle cachait quelque chose au fond d’elle, j’en étais sûre. Au fond de son cœur résidait de la haine, sentiment noir qui ne m’était pas adressé… Je me suis toujours demandée qui était la personne qui rongeait la lumière en elle.

On était maintenant en 4ème, les classes n’avaient pas changé depuis l’année dernière et e n’était pas pour me déplaire. Il était maintenant l’heure du cours de volley. Chouette, mon sport préféré. Je sens que je vais encore bien me dépenser et m’amuser. Surtout qu’aujourd’hui, on choisit notre équipe alors ça va bien me faire rire d’exploser celle d’Anaïs. J’ai presque de la peine pour cette dernière, elle s’amusait à martyriser Yabi en 5ème, et bien maintenant, c’est moi qui la martyrise.
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Rp en cours Re: La terreur du bac à sable [PV Yabi]

Message par Yabi Hikono Mer 11 Mar - 17:40

-Je savais qu’il n’y avait pas que de l’air dans ta p’tite tête.

Je m'en doutais qu'une réponse comme celle-ci allait sortir de cette petit bouche... Elle me croit naïve, elle a peut-être raison.. A moins qu'elle aussi soit tombé dans le panneau. C'est vrai que j'essayais toujours de faire la fille un peu naïve.

-Tu en as mis du temps, mais tu as fini par comprendre. Bravo fillette !

Elle,me faisait rire à réagir comme cela, alors qu'au fond, je savais qu'elle ne voulait pas que je m'en aperçoive.. En plus, elle m'appelle fillette alors que même assise, je suis plus grande qu'elle. Aurait-elle compris ? pourquoi m'aider, pourquoi moi ? Aurait-elle compris ? Non , impossible.

-Et puis si je suis revenue, c’est simplement pour les cannelés, alors ne va pas te faire tout un film, hein !

-Humm..oui oui.

Elle me faisait rire. Je ne sais pas pourquoi, mais j'étais contente de la revoir. Elle me fit une pichenette sur le front... Surprise, je me recule doucement et j'écrase sans faire exprès Pikachu , qui sort délicatement du sac.. Je le regarde droit dans les yeux... Je regarde Aria.. Elle va me faire une réflexion, pour vu qu'elle soit discrète. Je commence à rougir, et je suis très mal à l'aise.

-Non mais t'es sérieuse ?! T'as emmené Pikachu avec toi ?!

-Chut, chut, je t'en supplie !

Je ne veux pas me faire remarquer, je ne veux pas qu'il arrive quelque chose a pikachu. Elle me tapote la tête, j'ai horreur de ça , j'ai l'impression d'être dominé.

-T'es vraiment pas croyable toi ! Essaye de ne pas te faire prendre par un prof, ça serait bête qu'il te confisque ton animal...

-Oui, je sais, mais il ne veut pas rester, tout seul, à la maison.


C'est moi ou elle vient de faire un jeu de mots avec bête et animal ? Bref passons. Elle n'a pas tort je ne devrait pas l'emmener. Mais j'ai trop peur de le laisser à la maison avec Papa. Il serait capable de le tuer juste pour me faire du mal. Donc je le garde prés de moi, et pour ce qui est de Freezekiss , lui, il reste dehors la journée et dors avec moi la nuit. Je sens Aria s'approcher dangereusement de mon visage...

-Pourquoi t'as la lèvre coupée ? C'est qui qui t'as encore fait ça ?

Je la fixe droit dans les yeux, j'étais terriblement mal à l'aise. J'avais envie de pleurer, de tous lui dire, mais à quoi ça sert. De toute manière, je ne pleure jamais devant les gens. C'est une promesse que je me suis faites à moi-même, et c'est aussi une question d'honneur. Je ne répondis pas, j'ai simplement attendu qu'elle se recule sur le banc.. J'étais un peu perdu, j'avais peur aussi, je crois..

-Pourquoi c’est toi qui a ma trousse à maquillage, Aria ?

Euh, j'ai loupé un épisode-là ? Qu'est-ce qu'à fou là elle ? Il faudrait que j'arrête de me plaindre à moi-même et suivre un peu la situation.

-Pour faire parler les connes...

Ola , bon en gros Anaïs veut sa trousse de maquillage, et c'est Aria qui la. Aria nan, mais sans déconner à peine arrivé, tu te fais déjà remarquer, tu n'es pas possible !!!! Enfin bon ce petit spectacle m'enchantais ! Et puis je ne donne pas chère de la peau d'Anaïs après qu'Aria sois passé sur elle.

-Non mais ce n'est vraiment pas drôle, redonne-la-moi !

Raaah cette voix me donnait envie de gerber ! Pour l'instant, je faisais figurants de simple spectateur, mais j'avais un mauvais pressentiment.

-Pourquoi ça ? Parce que t'es laide sans ton maquillage ?

- A bas ça !!

Je lâche un rire nerveux, qui voulait tous dire. Vous auriez vu la tête de cette grognasse avec la réplique d'Aria, c'était à mourir de rire, je vous jure !

-....

-Bah alors ? Langue de vipère ne répond plus ?

Anaïs me fixe avec un regard noir, je savais que dans cette histoire, j'allais prendre chère. Je pose mon sac derrière le banc histoire que si les choses tournent mal, pikachu ne soit pas blessé. Je regarde Anaïs s'éloigner vers sa bande de macaques ambulants. Je lance à Aria:

- On va prendre chère Aria ..

Elle n'avait pas peur de toute façon, je le savais. Pour elle, toutes les choses de la vie étaient des défis à accomplir. De mon côté, je savais que je n'étais pas préparé à me battre loin de là, la tête commençait à me tourner avant même que je ne vois du sang.

-Wesh, azy qu'est-ce tu branles avec le maquillage d'ma copine ?! J'vais t'défoncer ta mère-là ! Azy salope !

J'ai d'abord regardé Aria qui restait fixée sur le mec, dans l'incompréhension total. Et puis elle est partie dans un éclat de rire. Et je l'ai suivie en même temps, c'était quoi cette dégaine toute pourave. On dirait une racaille top budget sans déconner !

-Put...putain.....j'en peux plus !!!! J'ai...j'ai mal au ventre !

- Ahhaha.. ser..serieusement?! Je vais décéder , nan, mais vas te cacher !

-Azy elle se fout d'ma gueule ou quoi ?! P'tain j'vais la défoncer, azy, elle ne sait pas qui j'suis.

Nan, mais arrêter, je vais me faire pipi dessus!! J'essayais de m'empêcher de rire , car au fond de moi je savais que ça allait trés mal finir..

-Je sais qui t'es et ça me fait pitié, tu vois... Comment t'as réussi à être au sommet avec une gueule pareille ? Je ne comprends pas, vraiment...

-Azy, elle me cherche là d'mi-portion ?

-STOP!

J'ai vraiment aucun pouvoir, c'est stupéfiant comme mon stop à fait l'effet d'une goutte d'eau dans l'océan.

-Bah alors ? C'est qui la demi-portion maintenant ? Un conseil, la prochaine fois, tu fermes ta gueule p'tite merde et tu ne viens pas faire chier.

Elle l'a frappé. Elle à déterrer la hache de guerre , et elle l'a pas raté. Cette petite fiente est à terre. Je regarde Anais pour voir sa réaction, elle ne tarde pas à ouvrir la bouche.

-Non mais moi, je veux des enfants avec lui !

Oh putain, mais elle est trop niaise cette fille, sérieux. Elle le fait exprès où c'est un don qu'elle a sans déconner ? Je tousse gentiment face à sa réplique.

-Des enfants ou des monstres ? Parce que putain, vous êtes laids.

Je me mets à rire, c'était tellement bien sortis, et vous auriez vu la tête d'Anaïs ! HAHAHA !!!! Je regarde si mon sac est toujours en place et si pikachu n'a pas été bléssé dans la foulé. Je commence à me pencher en avant quand j'entends une voix terriblement agaçante d'un des sbires à l'autre con à la face de rat.

-Ne te penche pas trop , c'est comme ça qu'on attrape des enfants.

- Pour avoir des enfants de toi, il faudrait déjà avoir quelque chose dans le pantalon.

Le mec l'a très mal pris et commence à me cramponner par le col, j'essaye de me débattre. Mais j'ai l'air d'une petite sardine face à un cachalot. Je commence à fermer les yeux forts. En priant dieu de faire un miracle. Mes pieds touchent enfin le sol, j'ouvre les yeux, et le mec devant moi est à terre le nez en sang.


- Merci mon dieu !!!!

Bien sûr que oui, je sais que c'est Aria. Mais j'ai encore du mal à me dire qu'elle me protège. Donc je préfère glorifier dieu en attendant. La vue du sang me fait tourner la tête, j'ai, limite envie de vomir. Le pion de la cour arrive en mode grosse brute. Les enfants qui avaient crié "Baston, baston, baston", se cachaient maintenant derrière les arbres et les bancs. Bande de quéquettes mollas. La sentence tombe collé tous les vendredis du mois. Je pense à ma mère, qui va être tellement déçus. Et surtout à mon pére j'aii tellement peur, j'ai peur de mourir.

Je suis sur le chemin du retour, heureusement ce soir il n'y a personne à la maison, mon père est en voyage d'affaires. Et ma mère à une réunion à Toulouse et elle dort sur place, et pour Charly normalement, il dort chez un copain à lui. Pour ce qui est de Geneviève, elle est malade, je serai bien passé lui faire un petit coucou, mais quand je vois l'état de mes bras, et de ma joue, je me dit que ce n'est peut être pas une bonne idée. Je commence à ouvrir le portail et je remarque que la voiture de mon père est devant la maison. Mon cœur commence gravement à s'emballer. J'ouvre délicatement la porte, j'avance dans le couloir. Mon père était là affalé dans son canapé , à ses yeux il avait encore trop bu. J'essaye de passer par la cuisine, mais mon imbécile d'hamster saute de mon sac pour atterrir dans la panière à fruit. Je croit que mon père à entendu le bruit. Oh non, il arrive.

-Ah, c'est toi. Viens là.

Je m'approche vers lui , en sachant que ce geste allait me nuir.

- C'est quoi ça ?! Tu t'es battue. Personne ne te touche à part moi.

Les coups commencent à tomber, je saigne du nez et de l'arcade. J'essaye tant bien que mal à me traîner vers ma chambre et m'enfermer.

-OU tu es ?! Je suis ton père. Ramène ton cul petit ingrate.

Je commence à pleurer. Petit à petit, la haine commençait à monter. Je ne pouvais plus supporter qu'on me traite ainsi. Je me dirige devant le miroir. Je me nettoie le visage. Je me soigne et je mets des pansements. Je me mets en pyjama, je m'installe dans mon lit. Et je commence à rêver de choses auxquelles les enfants ne devraient pas rêver.

Le lendemain matin, je vais au collège. Arrivée devant la grille, je m'allume une clope. Les gens me regardent de haut en bas. Comme si j'étais une extraterrestre. En même temps avec le nombre de bleu que j'ai sûr moi.. Enfin bref. Aria ne doit pas être mal non plus. Et encore pire pour ceux qui sont allés aux urgences.

Je suis désormais l'élève d'Aria. Même moi, ça me choque de dire ça. Elle m'entraîne, ce qu'elle ne sait pas, c'est qu'elle m'entraîne pour ma survie. Tous ces gestes qu'elle m'apprend, m'aident à survivre contre celui qui me brise à petit feu. J'ai tellement de haine, que cette haine se transforme en énergie lors des entraînements. Nous sommes maintenant 6. Et de nous 6 je peux dire que je suis désormais celle qui se rapproche de plus en plus en niveau d'aria.

Année de quatrième me voilà. Cette année va être noire. Je le sens. Les classes n'ont pas changer, et cette fois ci c'est avec le sourire que je remarque que je suis encore avec Aria. Avec elle, je me sens en sécurité. Malheureusement dans ma classe il y a encore Anaïs.

Premier cours : volley. Je suis une tueuse à ce jeu. Je me souviens que cette été, nous avons joué avec Aria au volley sur la plage.Et elle m'avait dit que je me débrouillais plutôt bien. J'aime bien le sport, c'est un bon échauffement avant l'entraînement de ce soir à la planque. Nous sommes dans les vestiaires, avec Aria, on a déjà fait notre équipe. Notre équipe, c'est notre bande. Dans notre bande, il y a Eliot, Riu, Isis, Aaron, Aria et moi. Nous sommes dans les vestiaires, lieu stratégique pour nous, car c'est ici que nous élaborons nos plans Isis , aria et moi. Je me retourne pour boire..

- POOOOOUUAAAAHHHH , putain, c'est qui la conne qui a mis du dissolvant dans ma bouteille. Qu'elle se dénonce ou je vous casse toutes la gueule.

Je savais pertinemment qui s'était, et qu'elle n'allait pas se dénoncer. Anaïs... Prépare-toi à bouffer du ballon dans ta jolie petite face de pet. Je vais choisir le ballon le plus gonflé pour t'exploser la tronche. Je commence à me déshabiller. Je remarque les nombreuses cicatrices sur mes jambes et sur mes bras, mes aussi les hématomes sur mon ventre et dans mon dos. J'essaye tant bien que mal de les cacher, mais je vois Aria qui me dévisage. Je suis grillée. Au pire, je lui dirai que c'est à l'entraînement que je me suis fait ça. Allez zou Let's go !!!!!!!
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Rp en cours Re: La terreur du bac à sable [PV Yabi]

Message par Aria Mizako Mar 17 Mar - 18:10

Les vestiaires, lieu où nous élaborons actuellement une bonne stratégie pour décrocher la victoire au volley. Chacune notre tour proposons plusieurs tactiques et nous votons pour la meilleure. Les garçons font de même de leur côté et nous choisirons la plus réalisable des deux. Une petite gorgée d’eau avant le match et…

- POOOOOUUAAAAHHHH , putain, c'est qui la conne qui a mis du dissolvant dans ma bouteille. Qu'elle se dénonce ou je vous casse toutes la gueule.

Je ne peux m’empêcher de rire en voyant la tête que tirait Yabi. Isis me suivit dans mon fou rire et nous avions toutes les deux compris que Yabi se vengerait sur le terrain. Pauvre Anaïs, elle va prendre cher, c’est certain. Un bon smatch dans sa gueule et la voilà avec le nez en sang, la brunette n’y avait pas été de main morte cette fois-là, elle s’est endurcie la petite ! De retour au vestiaire, tout le monde parlait avec tout le monde, comme d’habitude quoi, sauf qu’aujourd’hui, Anaïs fermait sa grande gueule défigurée. Bien, ça fait des conneries en moins à entendre. Enlevant mon haut, je me retourne vers Yabi pour la féliciter de la chirurgie esthétique gratuite qu’elle avait offerte à Anaïs, mais je ne dis rien en voyant l’état de son corps. Des hématomes sur son ventre et son dos, des cicatrices un peu partout, elle ne sait pas fait ça pendant l’entrainement, non, c’est autre chose.

Les cours étaient finis, nous étions donc dans la planque pour poursuivre l’entrainement habituel. Toute la bande était là aujourd’hui, on se donnait tous à fond. Une bonne heure d’exercice avant des petits combats « amicaux » et c’était terminé pour la soirée. Tout le monde se dirigeait vers la sortie, moi je restais à l’intérieur, retenant Yabi par le bras, lui montrant que j’avais des choses à lui dire. J’attendais que le dernier sorte avant de prendre la parole calmement, tout en regardant Yabi dans les yeux.

-Qu’est-ce qu’il se passe ?

Je savais que la brunette ferait genre de rien alors je reprenais sur le même ton.

-Il faut arrêter de me prendre pour une conne, je les ai vues toutes ces cicatrices qui parsèment ton corps, les hématomes sur ton dos et ton ventre… Tu ne vas pas me faire croire que c’est pendant l’entrainement que tu t’es fait ça, car c’est faux.

Je fis une courte pause, ne lâchant pas une seule seconde Yabi du regard.

-Qui t’as fait ça ?

Aucune réponse, elle se dégage de mon étreinte et s’en va énervée, les larmes aux yeux. Quelque chose n’allait pas dans la vie de la jeune fille, je ne savais pas encore quoi, mais je ne tarderai pas à le découvrir. Je n’ai pas fermé l’œil de la nuit, cette histoire me trottait dans la tête. Voir Yabi dans un état pareil n’était jamais arrivé encore… Raaah, qu’est-ce que tu caches Yabi ?!

Les jours passaient, je n’abordais plus ce sujet de peur de froisser la jeune fille. Je voulais qu’elle m’en parle elle-même, qu’elle se libère de ce poids qu’elle garde en elle, qu’elle ne semble vouloir partager avec personne. Il était l’heure de l’entrainement, les garçons étaient partis refaire le stock de bouteilles et de gâteaux apéritifs, il ne restait que les filles dans la planque. Yabi s’entrainait sur un des sacs de sable accroché au plafond, alors que moi, je faisais un petit combat contre Isis. Le temps s’écoulait petit à petit, j’étais concentrée à fond pour ne pas prendre de coup et riposter le plus rapidement possible. Isis était au sol, mais malgré la fin du combat, le bruit des coups de poings continuait, de plus en plus fort, de plus en plus vite. Mon regard était figé sur une Yabi qui faisait son apparition de plus en plus souvent. Une Yabi au regard haineux avec une intention meurtrière à l’égard de ce punching-ball qui n’était sûrement pas la source de tout cet excès de violence.

-Yabi, calme-toi un peu ! Regarde tes mains putain !

Elle ne m’entendait pas, elle ne cherchait pas à m’ignorer, elle était envahie par une haine incommensurable qui ne l’incitait qu’à frapper, taper, tuer. Il fallait qu’elle arrête ça et vite. Sans trop réfléchir à ce qu’il pouvait m’arriver, je pris la place du sac de sable, droite comme un piquet regardant Yabi dans les yeux sans flancher. Mon geste servira-t-il à quelque chose ? Le poing de Yabi déferle devant mes yeux, ma joue l’a échappé belle, la brunette est revenue à elle.

****

-N’oubliez pas votre exposé pour la semaine prochaine ! Passez une bonne après-midi !

La fin des cours avait sonné, tous les élèves rangeaient leur affaire pour retourner chez eux. Aujourd’hui, c’était mercredi alors on avait fini tôt, et on profiterait du reste de la journée à faire notre exposé Yabi et moi. Mon père avait perdu son boulot, mon moral était au plus bas, mais je ne montrais rien, je faisais comme d’habitude, me comportant normalement avec tout le monde car ma vie privée devait le rester. Je ne montrerai aucune faiblesse à personne. Ce jour-là, j’ai trouvé une excuse pour ne pas emmener la brunette chez moi. Je ne voulais pas que ma mère ait une bouche de plus à nourrir, car oui, le mercredi, on finissait à 11h30 alors il fallait manger à la maison le midi. Il était préférable de manger chez ma camarade que chez moi.

Une fois dans la demeure de la jeune fille, un sourire envahit mes lèvres. Je l’avais déjà vu cette maison, de l’extérieur, mais je l’avais vu. Quelques meubles ont changé de place mais sinon, tout était pareil. Le déjeuner englouti, il était temps de se mettre au boulot. « L’Egypte », voilà de quoi nous devrons parler la semaine prochaine. Heureusement qu’internet existe car on aurait bien galéré sans. La bibliothèque n’étant pas notre meilleure amie, internet est vraiment l’outil le plus pratique.
Il était déjà 20h00 et on n’avait pas encore terminé notre travail, mais la fin approchait. Encore quelques phrases et une page de diapo en plus et basta ! Entièrement concentrée dans les pyramides d’Egypte, je n’avais pas capté que nous n’étions plus seules à présent. Une troisième personne avait fait son entrée dans la maison et c’est en l’entendant prononcer des mots que j’ai pris conscience de sa présence.

-GENEVIEVE ! GENEVIEVE ! Elle est où celle-là ?! Putain, elle est où ?!

Euh…c’est quoi ce type sérieusement ?

-YABIIIIIII !!!! Putain ramène ton cul ! Si tu ne bouges pas maintenant, tu ne pourras plus jamais bouger !

Je commence à froncer les sourcils en entendant comment lui parlait cet individu. Je me retourne direct vers Yabi pour lui dire un truc du genre « tu vas le laisser te parler comme ça ?! », mais en voyant la tête que tirait la petite, je me tus. Je pouvais sentir de la peur dans ses yeux mais pas seulement, je compris en la regardant fixement que c’était lui.
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Rp en cours Re: La terreur du bac à sable [PV Yabi]

Message par Yabi Hikono Ven 20 Mar - 15:30

Nan, mais qu'est-ce qu'elle est bête cette fille. Vraiment, Anaïs... Je vais te défoncer. Tu crois que je ne sais pas que c'est toi. Tu es stupide à ce point.

On rentre sur le terrain, j'ai le ballon dans les mains et une furieuse envie de m'en débarrasser violemment. La Yabi d'avant n'aurait jamais fait ça. Elle n'en était pas capable, mais maintenant elle peut. Je sens mes mains se resserrer sur le ballon. J'essaye de canaliser la violence, mais le coup part. Anaïs est dans le viseur, cible atteint. Visage abîmé par le coup. Anaïs pleure. Les autres rigolent. Le prof arrive vers moi me prends par le col du polo et m'enferme dans les vestiaires. Désolé, les mecs le match continue sans moi. Je suis seule dans les vestiaires. Je me demande si mon geste n'était pas un peu abusé comme même... Je me pose un tas de questions... Je me demande si toute cette haine n'était pas en réalité destiné à mon père et pas à cette bonne à rien...

**********

Je retenais mes coups Après le coup des vestiaires, je ne voulait pas que quelqu'un d'autres voient l'œuvre de mon père sur ma chair donc j'avais mis un polo à manche longue .J'avais chaud mais je me sentais en sécurité. J'avais tort. Quelqu'un me regardais avec insistance. Aria..

-Qu'est-ce qu'il se passe ?

Elle m'attrape le bras. Je fais des aller-retour entre ses yeux et sa main sur son bras. Je l'ignore.

-Il faut arrêter de me prendre pour une conne, je les ai vues toutes ces cicatrices qui parsèment ton corps, les hématomes sur ton dos et ton ventre... Tu ne vas pas me faire croire que c'est pendant l'entraînement que tu t'es fait ça, car c'est faux.

Et pourtant, c'est bien ce que je comptais te dire...Elle me fixe, si tu crois que ça va me déstabiliser Aria, tu te trompe. Je ne suis plus la Yabi d'avant.

-Qui t'as fait ça ?

Que veux-tu que je te dise Aria ?! Que mon père me bat, que je suis mal aimé. Que tout le monde en rien à foutre de ma geule. Que même ma mère n'a aucun pourvoir sur mon père. Qu'au yeux de mon partenel, je suis une erreur, une tâche, qui mérite de disparaître. Je ne peux pas être joyeuse pas maintenant, je ne suis pas la Yabi d'avant. Elle est partie. J'en ai juste marre d'avoir peur tout le temps. Je veux savoir me battre. Me battre pour ma survie. Je pourrais te dire tous ça, mais à quoi bon.? Je ne peux pas. Je me suis créé une carapace, je ne veux pas la fissurer. Je me dégage de son étreinte.. les larmes aux yeux , les points fermés, le coeur serré.

- Laisse-moi, c'est bon, je me casse.

Les jours ont défilé, je m'entraînais de plus en plus. Mon père était de plus en plus violent. Il fallait que je réussisse à être plus forte que lui, malgré mon petit gabarit. J'étais déterminé plus que jamais. Quand l'homme sent que sa vie est en danger, ce n'est plus le même homme. Vous me direz " folie douteuse", je vous réponds " instinct de survie". Ce soir, c'est entre toi et moi que ça se passe sac de sable. En réalité, ce sac de frappe, je l'avais modélisé instinctivement avec les traits de mon père. J'imaginais que ce sac, c'était lui, je me rappelais de tous ce qu'il m'a fait endurer. Je me suis mis à frapper encore et encore. Je ne sentais plus mes coups, c'était comme des poids plumes. J'avais presque les larmes aux yeux. J'imaginais que c'était lui, que tous ces coups, je lui redonnais. Que c'était juste. Que pour une fois, c'était lui qui les recevait et non l'inverse. Je commençais à avoir mal, à m'essoufler.

-Yabi, calme-toi un peu ! Regarde tes mains putain !

Mais je continuais à frapper comme si c'était nécessaire. Comme si c'était encore une fois pour ma survie. Je frappe, je frappe, je frappe, ... et Aria?! Mon dernier point a bien failli lui exploser la tronche. Est-elle inconsciente à ce point, ou est-ce que c'est moi qui suis partie trop loin.

Je la regarde, sans vraiment comprendre ce qui vient de se passer. Perdu, je regarde mes mains.. Mes pauvres mains.. ensanglantées. Bizarrement, je ne réagis pas, je tourne les tallons, et je commence à marcher. Un peu plus loin sur l'herbe, je m'allonge. Ici, je suis bien.

**********

-N'oubliez pas votre exposé pour la semaine prochaine ! Passez une bonne après-midi !

Exposé.. Encore un truc qui va me faire chier. Je suis avec Aria et nous avons choisit d'étudier l'Egypte. Les pyramides, le sable, tous ça .. Je sens qu'on aurait pu rire à faire cet exposé... Sauf que le souci, c'est que nous sommes mercredi après midi et que j'ai invité Aria chez moi pour faire l'exposer. Enfin, elle s'est clairement incrustée chez moi. Je la trouve bizarre, c'est temps-ci Aria.. Enfin de nous deux je crois que la plus bizarre, c'est moi. Les cours avaient pris fin.

Nous nous dirigions vers la maison, j'avais l'étrange pressentiment qu'Aria connaissait déjà le chemin de la maison. Je commence à ouvrir le portail et nous pénétrons dans ma demeure. Je lui fais vite fait visiter la maison, avant de gober notre repas, et commencer à travailler.

Nous étions chacune sur un ordi, internet est notre ami. Et nous commencions à écrire notre soutenance orale et à construire notre diapo. Je regardais l'heure défiler, je commençais un peu à stresser. Je me demandais à qu'elle , il allait allait arriver. Heureusement que j'ai fermé le portail à double tour. Cela me donnera un peu de temps avant de mettre Aria à la porte.

Nous avions presque finit le diapo, il était 20h00 , mais mains tremblaient, je n'était lus concentré dans l'Egypte. Mais yeux était rivés sur le portail. Je commence à me lever pour aller aux toilettes laissant Aria seule dans la chambre.

-GENEVIEVE ! GENEVIEVE ! Elle est où celle-là ?! Putain, elle est où ?!

Non, non , non...! Ce n'est pas vrai , je ne peux même pas pisser en paix dans cette putain de baraque. Merde. Il faut que je demande à Aria de partir. Il faut que je trouve un moyen.

-YABIIIIIII !!!! Putain ramène ton cul ! Si tu ne bouges pas maintenant, tu ne pourras plus jamais bouger !

Je commence à sortir des toilettes, je me dirige vers ma chambre, je croise le regard de mon père qui commence à s'approcher de ma chambre. Je referme la porte derrière moi. Aria me dévisage, je ne sais pas si elle a vraiment compris ce qui se passait. Bref pas le temps de réfléchir. Je ferme la porte de ma chambre à double tour. Aria reste muette, stupéfaite. Moi j'ai tellement peur que je vais bientôt m'évanouir.

-OUVRE CETTE PORTE !! YABI!

-S'il te plaît , vas t'en, passe par le balcon et court....Attends Aria, prends le.

Je lui tends Pikachu, qui ne comprenait pas non plus grands chose à la situation.
J'ouvre la baie vitrée, je la pousse à l'extérieur. J'attends qu'elle parte en retenant désespérément mes larmes. À demain Aria je l'éspere. Je suis désormais seule avec mon bourreau. Je suis face à ma porte, les larmes aux yeux. Je tourne la clef dans la serrure. Je tourne le poignet de la porte. Mon père se dresse droit comme un mur devant moi, une bouteille en verre dans la main. Je le fixe, je ferme les yeux, le premier coup part, la bouteille explose. Je me recroqueville dans un coin, j'attends la fin de cette tempête de coup. Mon père s'éloigne me laissant à moitie morte dans le coin de la porte. Je m'endors tels un cadavre.

Jeudi, je ne suis pas allé à l'école, et aujourd'hui vendredi, je n'y suis pas allé non plus.

Il faut que je téléphone Aria pour lui dire qu'on doit se voir pour finir l'exposé. Samedi par exemple.. Il faudra que je camoufle mes bleus. J'ai piqué du fond de teint à ma mère .. Ça ne se verra peut-être pas trop .. j'ai l'impression d'avoir un déguisement de momie avec tous ses bandages. Oh moins, je suis dans le thème de l'exposé .. Même dans ces moments la Yabi d'avant arrive à resurgir.

tut..tutut..tutut..tutu..

"Vous êtes bien sur le répondeur d'Aria, je ne suis pas là pour le moment merci de rappeler plus tard."

" Salut, Aria. C'est Yabi.. euh.. On n'a pas fini notre exposé.. Je connais un petit parc à côté de chez-moi .. euh.. bas.. si ça te dit-on peut se voir l'aprés midi pour finioler tous ça et pour faire les répétitions.. Voilà ciao.. et si tu pouvais ramener pikachu.. hum hum."

Bon bas plus qu'à attendre sa réponse.. J'espère qu'elle sera libre. J'ai besoin de voir du monde.
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Rp en cours Re: La terreur du bac à sable [PV Yabi]

Message par Aria Mizako Mer 1 Avr - 17:41

Yabi venait de fermer la porte à clé. Je la regardais, surprise, ne comprenant pas vraiment la situation. La petite brunette tremble, dans son regard ne résidait que de la peur. La source de la haine de Yabi juste devant nous, il frappait violement sur la porte, craint tel un monstre.

-OUVRE CETTE PORTE !! YABI!

Je commençais à la ressentir. A ressentir la violence montée en moi. Il voulait du mal à Yabi, j’en étais persuadée, je ne lui permettrais pas de la toucher sans rien faire. Me levant de ma place, je sentais mon cœur cogner de plus en plus fort à l’intérieur de moi. L’excitation monte, je vais enfin pouvoir me défouler.

-S'il te plaît , vas t'en, passe par le balcon et court....Attends Aria, prends le.

-Que…quoi ?

Elle avait peur, terriblement peur. Mon envie de violence avait totalement disparu en sentant la petite boule de poils dans mes mains. Tout est passé si vite ensuite, elle me ferma la porte au nez, me laissant dehors avec Pikachu puis elle me disait de partir au plus vite. Elle se retenait de pleurer, je le voyais, je pouvais le sentir, je retenais les miennes aussi. Ça a toujours été mon plus grand point faible de voir pleurer les gens. C’est simple, ils pleurent, je pleure, c’est complétement débile, mais j’y peux rien. C’est donc à contrecœur que je déserte la maison de Yabi pour courir le plus vite possible jusqu’à chez moi. Je viens d’abandonner ma camarade, sachant pertinemment qu’elle va prendre des coups. Suis-je une lâche ?

Jeudi, j’ai simulé d’être malade pour ne pas aller en cours. Je suis une bonne comédienne, ma mère n’y a vu que du feu et mon père…lui il doit encore être au bar pour se lamenter d’avoir perdu son boulot. Recroqueviller sur moi-même en dessous de ma couette, je repensais à tout ce qu’il s’était passé hier. Et si cet homme était son père ? Mais pourquoi le père de Yabi ferait tout ce mal à sa propre fille ? Tout était confus dans ma tête, j’avais beau remuer tout ça dans ma petite caboche, je ne comprenais rien du tout. Est-ce qu’elle allait bien au moins ? Que lui avait fait cet homme après mon départ ? Ne devrais-je pas plutôt appeler ça une fuite ? Je suis désespérante, je ne suis même pas capable d’aider mon amie… Je l’ai laissée seule entre les mains de ce type. J’aurai dû faire quelque chose ! Je ne suis qu’une idiote ! Alors que je sentais des larmes monter, Pikachu vint se frotter contre ma joue avant de s’endormir dessus.

-Eh, je ne suis pas oreiller sale bête !

Un petit sourire se dessina sur mes lèvres avant que je m’endorme à mon tour. Le lendemain, je suis allée en cours, aucune nouvelle de Yabi. Toute la petite bande est venue me voir pour me demander le pourquoi de mon absence le jour précédent. Je leur ai balancé la même excuse qu’à ma mère, puis je me suis comportée comme tous les jours avec eux. Ils m’ont également dit qu’ils avaient envoyé des sms à Yabi, mais aucune réponse de sa part. Est-ce que j’ai des nouvelles de Yabi ? Non aucune, mais je leur ai dit qu’elle était malade également, une gastro. Ils n’ont pas cherché à en savoir plus, me croyant sur parole. Oui, je suis une comédienne née.

La fin des cours a sonné, Pikachu s’est bien tenue dans mon sac à dos. Il doit être tellement habitué à ce que Yabi l’emmène qu’il est tout sage à présent. Arrivée chez moi, je dépose la bestiole sur mon lit avant de consulter mes messages.

« On ne s’entraine pas aujourd’hui Aria ? QwQ » [ISIS] « Non, ma maladie m’a crevée, je ne suis pas en forme aujourd’hui, désolée. >w< »
« Tu préfères qu’on achète des skoll ou des Despé ? *^* » [Riu] « Comme tu veux, j’aime les deux ! x) »


Il me restait plus qu’un message vocal à consulter avant de me vautrer sur mon lit.

« Salut, Aria. C'est Yabi.. euh.. On n'a pas fini notre exposé.. Je connais un petit parc à côté de chez-moi .. euh.. bas.. si ça te dit-on peut se voir l'aprés midi pour finioler tous ça et pour faire les répétitions.. Voilà ciao.. et si tu pouvais ramener pikachu.. hum hum.» « Ça marche, rendez-vous à 14h alors. »

Je lui avais répondu par écrit, pas envie de l’appeler, j’étais crevée et je ne savais pas quoi lui dire de plus.

14h00, j’étais arrivée un peu en avance alors ça devait faire au moins 20 minutes que je poirotais sur le banc avec Pikachu. La voilà qui arrive, l’animal ne tarde pas à se diriger vers sa maitresse dès qu’il la voit venir.

-Salut.

Ma voix était un peu froide, mais je voulais qu’elle me raconte toute la vérité cette fois. Je laissais un peu de côté l’exposé pour lui poser à nouveau des questions.

-C’était qui ce type ? Et qu’est-ce qu’il te voulait ? Il t’a fait quoi quand je suis…

Ma voix s’arrêta brusquement. Je n’étais pas partie, je l’avais abandonné et seulement ça. Je baissai les yeux au sol.

-Désolée Yabi…désolée de t’avoir laissé seule avec ce type…

Je ne m’excusais jamais et j’avoue que ça me faisait bizarre de le faire. Je me sentais tellement débile et tellement coupable de tout ce qui avait pu arriver suite à ma fuite. Mon regard se reporta sur le visage de Yabi, et ça me sauta tout de suite aux yeux.

-Il t’a frappé à la tête, n’est-ce pas ?

Une vieille marque de fond teint mal mis montrait tout de suite que quelque chose était caché sous le maquillage. J’observais silencieusement Yabi qui se touchait souvent les bras. Depuis quand elle porte des hauts à manche longue ? Surtout à cette époque de l’année ? Je me lève de mon banc, me rapprochant de la brunette, et d’un coup sec, je saisie son bras pour remonter le tissu qui les recouvrait.

-Tsss, je le savais !

La colère commençait à monter, il fallait que je frappe quelqu’un et pas n’importe qui. Alors que j’essayais de prendre sur moi un maximum et de faire descendre cet excès de colère, la voix rauque d’un homme résonna au loin. Je connaissais cette voix…

-YABIIIIIIIIII !!!

Ne me dites pas que… Les pas se rapprochaient de nous jusqu’à que je l’aperçoive, lui, la source d’une haine incommensurable qui envahie petit à petit le cœur de Yabi.

-Putain mais tu crois que les courses vont se faire toute seule ?! Ça fait une heure que je te cherche bordel ! T’aimes ça inquiéter ton monde p’tite peste ?!

Une claque part pour s’écraser sur la joue de la petite brune. Je serre les poings, cette fois, s’en est trop ! Une droite monumentale vient s’écraser sur le nez du monstre. Le sang coule, je viens me mettre devant Yabi, je veux la protéger. Face à moi, l’homme se tient fermement le nez pour stopper l’hémorragie.

-Alors toi ma p’tite gamine, je vais te tailler ! Je vais tellement te frapper que tes parents ne te reconnaitront pas.

Je n’ai pas peur mais je tremble. Je veux voir le corps de cet homme s’écraser au sol. Je ne veux plus qu’il fasse de mal à Yabi, je ne veux plus qu’il bouge. Mon adversaire sort de sa poche un canif et le pointe en ma direction. Malgré ma petite taille, je le regarde de haut, le visage sans aucune expression particulière.

-Suis-je censée avoir peur ?

Ma voix était glaciale, je devais le mettre au sol avant qu’il ne le fasse. Ma concentration était au maximum, je ne devais laisser aucune ouverture. Il était plus vieux que moi, je devais me douter que tout n’irai pas dans mon sens, mais il était de mon devoir de protéger Yabi.

Tout était trouble, je ne sentais plus la douleur. Mon corps ne voulait plus bouger. Je pouvais voir l’homme au sol se relever et se diriger vers Yabi, une expression digne de Satan lui-même au visage. Allez Aria, relève-toi putain ! Mon esprit était perdu dans le noir, je voulais tuer ce monstre, je ne voulais plus qu’il fasse le mal autour de lui. Mon corps se décidait enfin à vouloir me répondre, et c’est dans un dernier élan que j’agrippai mon adversaire et que je vins serrer son cou avec toe la force qu’il me restait.

-Papa, arrête ça ! Je t’en supplie !

Je ne me souvenais plus de la suite, je me suis simplement réveiller sur un lit d’hôpital. Ma mère était à mon chevet et elle pleurait en me voyant ouvrir les yeux. Aucune trace de mon père, aucune du sien. Oui, je savais désormais qui était cet homme qui avait été mon adversaire. Je pleurais, pas parce que j’avais mal, non, parce que ma mère pleurait elle aussi. Elle me demandait des explications sur tout ce qu’il s’était passé, je ne dis rien, je lui mentais, lui disant que j’avais oublié. Je faisais de même avec la police, je ne voulais pas mettre en danger Yabi, ça ne servait à rien.

****

-Pourquoi je suis ici Yabi ? Pourquoi tu as l’air si triste ? Qu’est-ce que tu as fait ?

On était sur le toit de l’église de la ville. Le ciel semblait tellement beau avec ce bleu et ce soleil brillant. Mais tout cela n’était qu’artificiel. Le ciel était magnifique, mais les gens en dessous de lui étaient loin d’être aussi resplendissant.
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Rp en cours Re: La terreur du bac à sable [PV Yabi]

Message par Yabi Hikono Lun 6 Avr - 17:01

Samedi matin. Les blessures me brûlaient. J'étais encore sur le choc. Je savais que ma mère revenait cette après-midi. J'avais qu'une seule envie, tous lui raconter, et qu'on parte de cette maison. Je ne voulais puis voir cet homme, ce bourreau, ce monstre, mon paternel. Je ne comprenais pas qu'on pouvait être aussi dénué de sentiments envers ses propres enfants. J'étais sa fille, je suis désormais son soufre douleur. J'en avais assez. J'ai refait mes bandages, caché mes bleus. Il était presque 14h il fallait que je me dépêche.

Des camions, une multitude de camions étaient garés devant la maison. Mon père aurait-il enfin décidé de quitter la maison ? Non ce n'est pas dans sa nature. Soudain, je vois des hommes avec Yakari et Tulipe, mes deux chevaux. L'homme les montait dans son camion avec une violence qui me pinça le cœur. Que se passait-il ? Des cris d'oiseaux m'explosèrent les tympans. Soudain, je compris. Mon père me privait de la seule chose que j'aimais et qui me donnait de la joie : mes animaux. Je me suis assis sur les marches de la porte d'entrée, impuissante devant cet horrible spectacle. Je suis resté assis ici pendant un bon quart d'heure, juste le temps pour mes trésors de quitter la maison. Je regardais mon père fermé le portail derrière les camions tenant une liasse de billets dans la main.

- Avec ça, on a de quoi remplir la cave pendant plusieurs années hein Yabi? Tu es contente que papa sois heureux?

Je restais les yeux sur sol, il me tapota la tête et pénétra dans la demeure. Tous me semblaient vide. Il n'y avait plus aucun bruit. Je ne réalisais pas tout de suite ce qui s'était passé. Pourtant, je n'avais plus rien. J'entendis un bruit dans les buissons , je m'approchai lentement d'eux. Ce qui je vit me mis du baume au cœur c'était Freezekiss mon petit chat.

- Toi au moins, tu es resté avec moi. Tu es là. Je suis rassuré. Tellement rassurée. Pikachu est avec Aria, il est entre de bonnes-mains.

Aria... Aria ! Merde le rendez vous ! J'avais facile 20 minutes de retard ! Je commençai à courir, j'en avais gros sur le cœur. Quelles larmes coulèrent sur mon visage dans la foulée. Je ne pouvais pas les retenir, c'était trop dur. Je les essuyais avec mon bras. Outch, rien que la pression de mon visage sur mon bras plein de cicatrices me faisait mal. Je m'avançais dans le parc cherchant Aria du regard. Je ne la remarquai pas tout de suite. Je pris le temps de descendre délicatement mes manches jusqu'au poignet pour que mes bandages ne soient pas visibles et je regardais vite faits mon visage dans mon portable. Les bleus se voyaient ... Aria n'était pas folle, elle le remarquerait toute de suite...Elle était là sous un saule pleureur à l'abri des regards.

-Salut.

Je repris mon souflle.

- Salut, dit, tu es plutôt difficile à trouver toi. On dirait une planque cet endroit.

Je voulais lui montré que j'allais bien, que je pouvais encore ire malgré tout ce qui c'était passé mais son visage restait froid.

-C'était qui ce type ? Et qu'est-ce qu'il te voulait ? Il t'a fait quoi quand je suis...

Je m'apprêtais à répondre lorsqu'elle me coupa brusquement.

-Désolée Yabi...désolée de t'avoir laissé seule avec ce type...

Elle était désolée. Mais elle ne devait pas l'être. C'était moi qui lui avais dit de partir. Sans quelle s'en aperçoive, je l'avais protégé. Pour une fois, c'était moi qui l'avais sauvé. Je commençais à sentir une douleur au bras. Je pense que j'avais serré trop fort mes bandages et mon sang ne circulait plus.
Je me contentai de baisser les yeux.

-Il t'a frappé à la tête, n'est-ce pas ?

J'hésitais à répondre.. Je la regardais, et je hochai la tête pour approuver ce qu'elle venait de me dire. Je me retenais de fondre en sanglots. Elle me prit violemment le bras et remonta ma manche d'un coup sec. J'avais honte.

-Tsss, je le savais !

J'étais perdue. Je ne savais plus quoi dire. Aria avait l'air folle de rage. J'étais perdue dans mes pensés me concentrant à ne pas pleurer. Quand ma tête décida enfin à se relever. Il était là.

-YABIIIIIIIIII !!!Putain, mais tu crois que les courses vont se faire toute seule ?! Ça fait une heure que je te cherche bordel ! T'aimes ça inquiéter ton monde p'tite peste ?!

- Mais papa !

Une gifle monumentale me coucha sur le sol. J'essayais de garder les yeux ouverts, mais le choc était trop brutal, je m'assoupis un moment. Lorsque j'ouvris les yeux, mon père avait le nez en sang et Aria se dressait droite comme un mur devant moi. J'éprouvais alors énormément de respect envers elle. Elle avait du courage ou alors c'était peut-être de l'inconscience.

-Alors toi ma p'tite gamine, je vais te tailler ! Je vais tellement te frapper que tes parents ne te reconnaîtront pas.

-Suis-je censée avoir peur ?

Elle était forte, mais contre mon père, c'était perdu d'avance. Mes cicatrices sur les avant-bras s'étaient rouvertes, la vue du sang me donne envie de vomir. Je me sentais terriblement mal. Je voyais Aria se prendre des coups pars ma faute et je ne pouvais rien faire. Il allait la tuer. Dans un élan, je réussis à crier.

-Papa, arrête ça ! Je t'en supplie !

Soudain, une silhouette féminine s'approcha de moi, elle tenait un petit garçon dans ses bras.

- Yabi.. yabi.. Relève-toi. Tu n'es qu'un monstre ! Regarde ce que tu as fait ! Ce ne sont que des enfants ! Vas-t'en ! Rentre à la maison, je ne veux plus te voir ! DEGAGE JE T'AI DIT !

- Maman .. maman comment vas Aria ?!

Elle était allongée à côté du saule pleureur. Je me suis approché d'elle doucement. Et je me suis mis à fondre en larmes. Il y avait du sang partout. Je pensais qu'elle était morte.

- Aria.. Aria, je suis désolé tout est de ma faute. Je suis tellement désolé. Merci de m'avoir aidé. Je te dois tous.

Je sanglotais, penché sur son ventre. Elle respirait.

- Maman, elle respire appelle une ambulance ! VITE!

****
Ce soir, mon père est à la cave. Hier, il a frappé maman devant Charly. Charly est tétanisé, il ne veut plus parler. Je suis adossée au mur de ma chambre face à mon bureau. Je suis remplie de haine. J'ai honte de moi, je me déteste. Pourquoi? Mais parce que je n'ai rien fait. Aria, maman, m'on protéger et moi je n'ai rien fait lorsqu'elle en avait besoin. J'en ai marre d'être toujours celle qu'on protège d'être le boulet de service ! Tout en pensant à voix haute, je cramponna le pied du bureau et je tira de toutes mes forces. Il était lourd très lourds, pour quelqu'un qui manquait terriblement de force. Je descendais les escaliers de la cave. A cette heure ci tardive tous le monde était couché. J'entendis des sanglots au fond de la pièce. C'était mon père qui marmonnait des sortes de plaintes. Il avait encore bu et me regardais avec un soupçon de tristesse dans le regard comme de l'espoir.

-Tu m'as donné la vie, alors avant que tu me la reprennes, je prends la tienne.

J'ai levé le pied en fer. Mon père rentra sa tête dans ses mains. Et j'ai commencé à frappé. J'étais pleine de rage. Toute cette rage se transformait en force. J'étais couverte de sang. Je criais. J'étais enfin libérée. Il gisait sur le sol. J'entendais des pas descendre à toute vitesse les escaliers. Je sortis par la fenêtre de la cave et me cachai histoire de pouvoir voir ce qui se passait. C'était ma mère. Bizarrement, elle semblait soulagée elle aussi. Elle traîna le corps dans le jardin.

Je rentrais dans ma chambre par le balcon.. Je pris Pikachu sur mon épaule, mon portable, mes paquets de clopes, l'argent que mon père avait récupérer lors de la vente de mes animaux. Je ne pouvais plus rester dans cette maison.Je sortis du jardin et fermai le portail derrière moi. J'appelai Aria, il fallait que je parle à quelqu'un. Je lui laissai un message sur son répondeur lui disant de me rejoindre sur le toit de l'église demain après midi. J'espère qu'elle viendra. Maintenant, il fallait que je me repose, n'importe qu'elle endroit fera l'affaire.

****

Le ciel était magique, il y avait des mélanges de rose et de bleu. Le soleil tapait fort. Moi, j'avais réfléchi toute la nuit. Et je me demandai encore si c'était vraiment la meilleure des solutions. Je dégustais un bon sandwich que j'avais acheté dans une épicerie. Tandis que Pikachu savourait ses graines de tournesol, il semblai un peu triste lui aussi..

-Pourquoi je suis ici Yabi ? Pourquoi tu as l'air si triste ? Qu'est-ce que tu as fait ?

- Tu veux des chips? C'est à la moutarde !

J'étais tellement heureuse de la voir, saine et sauve. Mais elle avait raison, j'étais triste.

- Je l'ai fait Aria, j'ai fait ce qu'il fallait faire enfin, je crois. Il est parti désormais. Il ne fera plus de mal à personne. Tu sais Aria certains homme ne mérite pas l'amour de leurs enfants.

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Yabi Hikono
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