Regarder le passée, se torturer et en revenir à se punir.
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Regarder le passée, se torturer et en revenir à se punir.
CORPSE²
Mars, cycle 2
22h - Un joint en bouche, tu ruminais intérieurement. Aujourd'hui, tu as trop mangé Allie. Il faut que tu te punisses. Et puis tu te sens seule Allie. Très seule, tu as l'impression que tout le monde t'a abandonné même ta meilleure amie Aria. Putain, et tu sais pourquoi ? Parce que tu continues de te droguer, tu continues de te maltraiter, tu n'arrives pas à passer le cap du passée. Tout le monde t'a trahi, ton ex meilleure amie. Non, ce n'était même pas une meilleure amie, tu n'étais rien pour elle, rien qu'un jouet qui valait trop d'argent. Tous tes soi-disant amis te disaient qu'ils étaient là pour toi, mais rien. Rien, ils ne voyaient pas ton mal-être, ils ne voyaient pas que depuis que tu avais connu Aria, elle t'avait ouvert les yeux sur eux. Et tu t'es donc retrouvée seule. Seule contre tous. Des rumeurs ont commencé à fuser. Des Allie, c'est une pute. Les coups ont commencé à s'abattre sur toi dans les toilettes. Le harcèlement te mortifiait un peu plus. Mais c'est vrai, on aurait pu t'apparenter à une pute, mais tu ne couchais pas pour avoir de l'argent, non, juste de l'attention, de l'affection et ne pas te réveiller seule au petit levé du soleil. Et ce soir, tu voulais faire ça. Tu voulais te punir pour tout un tas de choses. Après tout, tu hais ton corps. Tu hais tout de toi.
Tu attendais près du cinéma, tu savais que des hommes cherchaient de quoi baiser. Et toi, tu étais là avec tout un tas d'autres filles qui étaient presque nues, vulgaires. Non, toi, tu n'étais pas vulgaire. Juste sexy. Un Corset noir et violet mettait en valeur ta petite poitrine, tu avais un leggins noires déchirées bien comme il le fallait. Pour laisser apparaître ta peau blanche, comme celle de blanche neige. Beaucoup d'hommes, te surnommaient comme ça d'ailleurs allez savoir pourquoi. Tes cheveux noirs étaient pour une fois bien mis en place, ils étaient ondulés, tu n'avais pas de maquillage excentrique juste de l'eye-liner et du mascara qui mettait en valeur tes yeux bleus sombres et énigmatiques. Bien que tu dises le contraire Allie, tu étais jolie, attirante, sexy et surtout mystérieuse. Et pas comme toutes ces putes vulgaires qui ne veulent que de l'argent. Tu faisais même tache dans ce décor. Parce que c'est toi qui choisissais tes partenaires. Tu les observais et tu déduisais s'ils allaient rester auprès de toi jusqu'au levé du matin. Ou s'ils allaient partir comme des bêtes sauvages. Et ça, tu le savais en un regard. Et puis il fallait qu'il te plaise physiquement aussi. Tu n'allais pas coucher avec un mec vieux immonde au gros bide. Non.
Ce soir bizarrement, tu attendais quelqu'un en particulier. Tu avais déjà recaler deux prétendants, tu en soupirais tellement qu'ils étaient cons. Et tu continuais de fumer ton joint. Tu ne sais pas pourquoi, mais tu pressentais que ça allait mal tourner, du moins pas comme tu l'aurais voulu. Surtout lorsqu'il posa son regard sur toi. Un beau jeune homme. Tu aurais dû fuir Allie, mais non, quelque chose en toi te poussait à avancer et ne pas dévier son regard. S'il voulait quelque chose de ta part, il fallait qu'il vienne, toi, tu ne vas pas vers les autres. C'est eux qui viennent à toi. Et soit tu dis oui, soit tu les recales sèchement. Tu les emmenais toujours dans un motel luxueux, qui était derrière le cinéma. Et le pire, c'est que c'est toi qui payais. Tu leur faisais juste croire que c'était eux. Mais non. Tu ne voulais pas de leurs argents. Juste de l'attention.
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Dernière édition par Allie C. Skydink le Ven 3 Avr - 17:34, édité 1 fois
Allie C. Skydink- Messages : 410
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Cinéma – 22h00 -
La pluie coule sur son visage, cela lui rappelle des jours malheureux. À peine sorti du travail et la mélancolie le berce. Cigarette à la bouche, dire qu'il a dû nettoyer des foutus salles alors qu'il n'ait que contrôleur. À son habitude, il observe les gens qui rentrent et sortent, Sen y voit quelques fois les mêmes visages et, il y a toujours dans le coin là-bas, ces filles de joie.
Cependant, le rebelle remarque une jeune femme qu'il n'a jamais vu auparavant, c'est...étrange, un sentiment de culpabilité le traverse, pourtant, il n'a rien fait de mal, mais cette demoiselle là bas, elle n'est pas comme les autres. Non pas par ses habits, au contraire, sa façon de se comporter ou bien son regard. En fait, il n'en sait rien.
Quelque chose l'intrigue ce qui est anormal chez Sen qui est habituellement cynique. Ce n'est pas le cas d'un déjà vu, ou bien d'une attirance chez cette brune, ce serait plutôt une forme de compassion pour tout ce qu'elle a vécu. Oui, sûrement ça, elle a l'air si jeune autour des autres femmes et elle est si mince...
Cela fait une bonne dizaine de minutes qu'il l'observe et, on dirait bien qu'elle l'a remarquée. La belle s'approche d'un pas décidé malgré une légère hésitation que Sen ne manque pas de remarquer. Monsieur n'a bien sûr aucune envie de s'envoyer en l'air cette fois-ci, dans ces moments de nostalgie, le contrôleur cherche plus de l'affection qu'il ne trouvera evidemment jamais ici. Yeux dans les yeux, face à face, une idée semble illuminer son esprit et un léger sourire s'échappe.
Oui, une idée, peut être un peu risquée, mais Sen doit penser que cela en vaut vraiment la peine pour faire cela. Il n'hésite pas à lui prendre la main, elle est gelée, combien de temps est-elle restée là ? Où vit-elle ? Tant de questions en lui, il lui faudrait la soirée pour les poser et encore, faut-il qu'elle réponde. En effet, Pay ne comptait pas sauter sur cette demoiselle, il veut en apprendre d'avantage sur ce petit être qui lui paraît si fragile. Reste à voir son comportement.
Autant vous dire que, la soirée est loin d'être terminée.
La pluie coule sur son visage, cela lui rappelle des jours malheureux. À peine sorti du travail et la mélancolie le berce. Cigarette à la bouche, dire qu'il a dû nettoyer des foutus salles alors qu'il n'ait que contrôleur. À son habitude, il observe les gens qui rentrent et sortent, Sen y voit quelques fois les mêmes visages et, il y a toujours dans le coin là-bas, ces filles de joie.
Cependant, le rebelle remarque une jeune femme qu'il n'a jamais vu auparavant, c'est...étrange, un sentiment de culpabilité le traverse, pourtant, il n'a rien fait de mal, mais cette demoiselle là bas, elle n'est pas comme les autres. Non pas par ses habits, au contraire, sa façon de se comporter ou bien son regard. En fait, il n'en sait rien.
Quelque chose l'intrigue ce qui est anormal chez Sen qui est habituellement cynique. Ce n'est pas le cas d'un déjà vu, ou bien d'une attirance chez cette brune, ce serait plutôt une forme de compassion pour tout ce qu'elle a vécu. Oui, sûrement ça, elle a l'air si jeune autour des autres femmes et elle est si mince...
Cela fait une bonne dizaine de minutes qu'il l'observe et, on dirait bien qu'elle l'a remarquée. La belle s'approche d'un pas décidé malgré une légère hésitation que Sen ne manque pas de remarquer. Monsieur n'a bien sûr aucune envie de s'envoyer en l'air cette fois-ci, dans ces moments de nostalgie, le contrôleur cherche plus de l'affection qu'il ne trouvera evidemment jamais ici. Yeux dans les yeux, face à face, une idée semble illuminer son esprit et un léger sourire s'échappe.
"Combien tu prends ?"
Oui, une idée, peut être un peu risquée, mais Sen doit penser que cela en vaut vraiment la peine pour faire cela. Il n'hésite pas à lui prendre la main, elle est gelée, combien de temps est-elle restée là ? Où vit-elle ? Tant de questions en lui, il lui faudrait la soirée pour les poser et encore, faut-il qu'elle réponde. En effet, Pay ne comptait pas sauter sur cette demoiselle, il veut en apprendre d'avantage sur ce petit être qui lui paraît si fragile. Reste à voir son comportement.
Autant vous dire que, la soirée est loin d'être terminée.
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Sen pay- Travaille au cinéma, comme contrôleur de billet
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Mars, cycle 2
Ça faisait bien 10 bonnes minutes qu'il t'observait. Mais que voulait-il à la fin ? Il cherchait des réponses sur toi ce que tu redoutes, il t'analyse comme toi, tu l'examinais. Il y avait quelque chose dans son regard, quelque chose que tu n'approuvais pas. Quelque chose que tu haïssais et pourtant qui te manquait. Ce sentiment de compassion. Et tes jambes bougèrent toutes seules, ton corps se déplaçait vers lui, vers cet homme intriguant et à la fois effrayant. Parce que tu le sais, tu sais au fond de toi, que ce n'est pas quelqu'un qui voudra coucher avec toi. Mais quelqu'un qui tente de découvrir tes secrets, ce que tu redoutes, ce que tu détestes. Et pourtant, tu te mouves de manière hésitante et à la fois élégante.
La pluie ruisselle sur son ton visage, tu es complètement mouillée, mais tu t'en fichais. Tu te fichais de tout à ce moment. Parce que toi aussi, tu voulais en savoir plus sur lui. Sur ce jeune homme intriguant qui vient de te sourire. Tu ne dis rien, tu ne fais que le regarder droit dans les yeux, comme si tu pouvais savoir ce qu'il voulait, ce qu'il avait l'intention farfouiller. "Combien tu prends ?" Te fit-il. Tu souris à cette question, mais un sourire sournois. Du style, je te répondrais quand j'en aurais envie. Et au fond, je ne veux même pas d'argent.
Il prit alors ta main gelée, tu avais dû attendre plus de deux heures dehors. Une sensation de chaleur t'envahit et tes joues rosirent par ce contact. Il voulait t'emmener où au juste ? C'est quoi ce bordel putain ? Pourquoi est-il aussi impatient ? Et tu ne pus t'empêcher de lui poser la question : "Dites-moi, que me vaut cette impatience ?" En plus, d'être une prostituée, tu étais curieuse.
Quelque chose t'échappait et tu pilas net, lâchant sa main. C'est toi la prostituée. C'est toi qui dois tout contrôler. Tu te retournas vers ton interlocuteur. "C'est moi la prostituée, c'est vous qui me suivez pas l'inverse" fis-tu crûment. Tu avais repris alors le contrôle ce qui t'apaisa un moment. Et tu passas devant lui, s'il voulait coucher avec toi, il devra te suivre.
Tu l'amenas alors derrière le cinéma, un grand hôtel luxueux se présentait alors devant vous. Tu entras d'un pas décidé, et demandas à l'hôtesse qui te connaissait bien une chambre, mais pas n'importe qu'elle chambre. Une chambre VIP. Une chambre où tu n'avais jamais mis encore les pieds. Pourquoi ? Parce que c'était comme ça, tu emmenais chaque homme dans une chambre différente. Parce que chaque homme est singulier, parce que chaque relation est divergente.
Tu ouvris la porte et la refermas à clé. Il y avait un balcon fumeur avec un jacuzzi. Un grand lit luxueux. Tu n'étais pas ébahie par tous ces artifices parce que tu as grandis dans un château de strass et paillette. Tu déposas ta veste avec maniaquerie sur une grande chaise qui devait sûrement être très confortable. "Faites comme chez vous" fis-tu sans émotion.
Tu allas dans la salle de bains non pour te déshabiller, mais pour sécher tes cheveux. Tu étais trempée et tu claquais des dents. Heureusement, tu avais amené un sac avec des habits de rechange. Tu prévoyais toujours tout. C'est un défaut comme une qualité. Tu te changeas alors. Prenant un t-shirt t'arrivant au nombril brodé d'une tête de mort et un jeggins noir que tu avais customisé pour qu'il fasse rock.
Revenue dans la chambre à coucher, tu le jaugeas alors de de haut en bas. "Qu'est-ce que vous voulez ?" Fis-tu en ne le perdant pas du regard. Tu priais pour qu'il te dise coucher avec toi. Simplement, ça. Mais tu savais, tu savais qu'au plus profond de toi-même qu'il ne voulait autre chose, mais la maniaque de contrôle que tu es refusa de penser à ça. "Je ne demande qu'une chose, vous resterez jusqu'au matin." Fis-tu dans un souffle. C'était toujours dérangeant pour toi de dire ça. Pourquoi ? Parce que souvent, on te posait la question "pourquoi ?" Et tu répondais très souvent. "C'est ma seule condition point barre, si vous n'êtes pas content, vous savez où se trouve la sortie." Tu es franche Allie, tu es comme ça. Et avant même qu'il te posa la question, tu lui dis alors avec un brin de comédie "Vous allez sûrement me demander, mais pourquoi ?" Tu pris une pause. "C'est ma seule condition, si vous n'êtes pas content, vous partez, vous savez où est la sortie. Et vous n'avez rien d'autre à savoir." Finis-tu par dire sèchement. Tu restes toujours mystérieuse Allie.
Tu roulas alors un joint, et oui encore un. C'était ton habitude. Tu te déplaças vers le balcon pour aller fumer tranquillement. "Si vous voulez tirez, vous me demandez, je ne suis pas à ça prêt. C'est mon habitude avant de coucher avec les gens." Pourquoi ? Parce que le lendemain, tu avais oublié que tu t'étais prostituée pour avoir de l'affection, de l'attention. C'était comme si ça te donnait une excuse d'avoir couché avec quelqu'un, parce que tu es dans un état second. Tu es complexe Allie. Trop complexe. Tu n'arrives même pas à te comprendre.
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Dernière édition par Allie C. Skydink le Ven 3 Avr - 17:34, édité 1 fois
Allie C. Skydink- Messages : 410
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