Brisons le silence de cette maison en ruine. [ PV Damon ]

Une fin de journée comme une autre, passé derrière un bureau ou a courir à travers les couloirs pour avoir l'aval ou la signature de tel ou tel personne. Au final, une vie de secrétaire ça s'avère plus monotone que ce que la parisienne pensait. Elle avait de l'action parfois, avec tous ces jeunes délinquants on pouvait s'attendre à tout, mais elle n'avait pas encore assisté à des drames où je ne sais quels autres prouesses de criminel. Son métier lui plaisait, la n'était pas le problème mais, il y a des jours où elle s'ennuyait, mais elle faisait avec. La vie n'est pas toujours trépidante, elle trouve souvent des creux où le peu d'excitation qu'elle a c'est de regarder les dossiers de ses petits criminels. A 25 ans passés, c'est tout de même malheureux de s'ennuyer ainsi. Elle avait vraiment besoin d'un peu de piments dans sa vie. Mais encore fallait-il le trouver.

Elle pensait à cela un peu tous les jours mais, sans vraiment agir pour que les choses se fassent. La blonde ne sortait pas beaucoup, alors pour faire des rencontres ce n'était pas l'idéal. La seule occupation qu'elle parvenait à faire hors de ses heures de travail, c'était le jogging. Alors, encore une fois et comme beaucoup de soirs, la française avait revêtu son short et ses baskets. Elle marcha un bon moment avant d'arriver là où elle voulait commencer. Après tout, la motivation se trouvait parfois dans le paysage. Une fois l'endroit trouvé, elle commença ses étirements, le temps ne semblait pas être avec elle et le ciel se couvrait de gris. Elle se dit tant pis, que ce n'était pas un peu de pluie qui la tuerait.

La secrétaire avait parcouru une certaine distance déjà quand la pluie s'abattit. Elle ne l'attendait pas si tôt, elle fut donc prise au dépourvut. Elle pensait avoir le temps de faire son tour habituel avant que celle-ci ne commence à tomber. De ce fait, tremper jusqu'au os, elle chercha de quoi s'abriter, d'abord sous un arbre, histoire de ne pas être plus tremper qu'elle ne l'était déjà, puis cela lui permettrait de se reposer quelques instants. La blonde se réchauffait du mieux qu'elle put, tout en scrutant les alentours pour une abri plus sûr. Elle savait qu'une petite maison se trouvait non loin. Mais sous la pluie battante, la visibilité était moindre, elle devrait sûrement traverser un bout de chemin avant de trouver son bonheur.

Elle se lança donc dans l'expédition, cela ne devrait pas prendre trop de temps vu qu'elle connaissait les lieux. Au bout d'un certain temps de marche, un peu dans la précipitation, elle trouva son bonheur, la petite maison. Personne n'entrait dedans généralement, il circulait d'étrange rumeur à son propos, après tout, elle était tout de même effrayante cette maison, elle tombait en ruine et se trouvait dans un endroit un peu reculé. Mais elle ne croyait pas au légende urbaine. Elle pénétra dans la maison où le silence était maître, et s'installa dans un coin pour se réchauffer du mieux qu'elle le put. Avec des vêtements mouillés, la chose n'allait pas être simple finalement.

Une nouvelle journée passionnante à Kyrie ! Les cours sonnaient enfin la fin et je pouvais à nouveau retrouver une semi-liberté sur cette île. Comme d'habitude je n'avais pas grand chose à faire hormis m'aérer l'esprit comme je le fais quasiment tout les jours. Des que je me suis retrouvé seul et sans grand monde autour de moi j'avais décidé de m'échapper une nouvelle fois dans la maison abandonnée de l’île, la-bas au moins personne ne me dérangeait et ceux qui connaissaient cette planque étaient des gens sur qui je pouvais compter.

Très rapidement je rejoignais le village avant de prendre mes raccourcis habituels pour enfin arriver sur le chemin de ma destination. Après de longues minutes de marche plutôt rapide j'arrivais à la demeure abandonnée, me retournant rapidement pour voir si personne ne m'avait suivit je suis finalement rentré. Une fois à l'intérieur j'écoutais le moindre bruit mais rien ne semblait perturber le calme presque paranormal de cet endroit, après une rapide inspection de certaine pièces je n'avais rien retrouvé d'inhabituel et j'avais simplement décidé de me poser dans le salon en m'asseyant sur ce qui restait d'une table. Par une fenêtre se trouvant droit devant moi je regardais le ciel se couvrir, pourtant il était à peine midi passé. La météo semblait une nouvelle fois annoncer un mauvais temps... Très rapidement de grandes gouttes commencèrent à tomber, la maison semblait tenir et il n'y avait pas de fuites, même les fenêtres pouvaient encore résister malgré leur sale état.

Je suis descendus de la table en sortant mes mains des poches pour vérifier si toutes les fenêtres étaient bien fermées. D'abord l'étage ou tout semblait normal, puis le rez-de-chaussé. Je me suis enfin rappelé qu'il y avait un garage dans cet endroit, un endroit ou je n'y allais quasiment jamais, mais il fallait m'assurer que la pluie ne fasse pas plus de dégâts afin de pas pourrir encore plus la demeure... Refermant la fermeture éclair de ma veste je remis les mains dans les poches en me dirigeant doucement vers le garage. Bientôt l'orage commençait à gronder, je ne savais pas combien de temps j'allais rester bloqué ici à présent... Au moins j'étais au calme et au sec, avant que je n'arrive au garage en ouvrant une porte qui donne sur celui-ci depuis la maison. A ma grande surprise une femme s'y trouvait, inattendu je fronçais rapidement les sourcils en restant à l'écart d'elle. Je l'ai regardé, je ne la connaissais pas, mais visiblement elle était venu ici pour s'abriter de la pluie vu qu'elle semblait trempée. Je me suis rapproché d'elle en ayant toujours les mains dans les poches et en adoptant un regard neutre cette fois-ci,

"- Je présume que vous êtes venu vous abriter ici contre la pluie ?"

La réponse n'arriva pas immédiatement, j'avais alors décidé de lui demander qui elle était,

"- Délinquante, ou simple habitante ?"

J'attendais à présent sa réponse avec impatience pour savoir qui j'avais à faire.

Toujours blottit contre elle-même, Héline tentait tant bien que mal de combattre le froid qui se disputait ses chairs. Elle tremblotait et ses dents claquaient conférant à la pièce un fond sonore plutôt sinistre. Entre la pluie battante, le grincement du bois à cause du vent et ses claquements de dents, l'ambiance n'était pas des plus chaleureuse. La Parisienne frottait ses bras du mieux qu'elle pouvait pour retrouver un semblant de chaleur, ce n'est pas dans une maison en ruine qu'elle pourrait trouver du chauffage. Enfin, elle patientait, elle n'avait pas d'autre choix de toute façon, il fallait que la pluie cesse pour qu'elle puisse espérer rentrer au chaud chez elle. Prendre un bain tellement chaud que sa peau deviendrait rouge, elle en rêvait sur le moment.

Tandis qu'elle rêvassait au beau temps, un craquement sourd se fit entendre, puis une silhouette apparut sur le pas de la porte. Elle la regarda abasourdit, la blonde ne s'attendait pas à ce qu'il y ait quelqu'un d'autre dans la maison. Jamais elle n'avait vu quelqu'un y entrer, pourtant, elle passait souvent devant celle-ci lors de son jogging. La silhouette s'approcha d'elle, et l'elle put enfin apercevoir que la personne qui s'adressait à elle était un homme. La carrure de la personne ne pouvait pas s'y laisser méprendre, mais parfois le contre-jour offrait de jolies surprises. Enfin, là n'était pas la question, puisqu'elle suivit l'approche de l'homme.

« Je présume que vous êtes venu vous abriter ici contre la pluie ? » La réponse ne sortit pas de la bouche de la jeune femme, encore trop glacée et trop surprise de la rencontre. Quand une nouvelle question vint frapper les oreilles d'Héline. «  Délinquante, ou simple habitante ?" »

La question se répercuta plusieurs fois dans la tête avant qu'elle puisse y répondre. Elle se releva, pas qu'elle avait peur, mais elle préférait ne rien risquer. Rien ne lui disait que la personne se tenant devant elle n'était pas un détraqué, alors si elle devait recommencer à courir, être debout serait un avantage. Elle croisa ses bras sur sa poitrine, autant pour en garder le peu de chaleurs qu'elle pouvait recevoir de ses bras que pour la cacher, le tee-shirt mouillé ne l'aiderait pas sur le moment. Elle inspira longuement.

«  Je.. Je suis une simple habitante, j'ai été surprise par la pluie, et je savais qu'il y avait une maison ici, alors je suis venue m'abriter. Je ne voulais pas vous déranger. »

La Parisienne tremblait, et à présent, elle ignorait si c'était dû au froid environnant, ou bien la présence de cet individu suspect dans la même pièce qu'elle.

En la regardant de plus près elle ne semblait pas dangereuse, elle tremblait même, de peur ou de froid ? Peu importe l'essentiel pour moi était que je n'ai pas à me défendre. Me rapprochant doucement d'elle j'ai changé de face afin de pas lui faire peur. Sur le coup elle me faisait de la peine je pouvais pas la laisser comme ca, j'enlevais ma veste en ouvrant la fermeture éclair et en lui la lançant, je suis resté en t-shirt je n'avais pas froid, au moins elle ca lui fera un vêtement sec.

"- Tu peux te changer avec y'a pas de soucis je te le prête."

M'éloignant un peu pour qu'elle puisse le faire sans que je regarde, j'en profitais pour voir l'état du garage, un endroit ou je ne me rendait pas souvent, il était sale et l'une des fenêtres était brisée, l'eau rentrait un peu sur un ancien meuble tout moisi. Tu m'étonne que t'ai froid dans un endroit pareil. Après l'inspection de l'endroit je suis retourné vers la jeune femme tout en parlant,

"- Peu de gens connaissent l'endroit, et t'en fais pas moi tu me dérange pas c'est la pluie qui m'a dérangé."

L'orage pouvait à présent bien s'entendre, avec de fortes rafales de pluies qui ressonnent non seulement dehors, mais également par la vitre brisée du garage.
Tout en lui tendant la main histoire de lui montrer que je ne lui voulais pas du mal je repris la parole,

"- Par contre miss, mieux vaut aller dans le salon ou dans la maison on y sera mieux et il fait moins froid."

Affichent un sourire amical, je voulais la rassurer elle tremblait déjà assez comme ça, je n'avais pas besoin de lui faire plus peur.

Tandis que le jeune homme s'avançait face à elle, Héline reste complètement immobile. L'expression du visage de son interlocuteur semblait avoir changé, on ne peut dire qu'elle s'était adoucie, mais ses traits étaient moins durs. Puis, il ôta sa veste avant de la jeter à la jeune femme, elle l'as réceptionna comme elle le pus, un peu surprise de l'attitude de l'homme face à elle.

« Tu peux te changer avec y'a pas de soucis je te le prête. »

« Merci. »

Sur ces paroles, il se détourna d'elle et s'éloigna un peu. Elle acquiesça pour elle-même avant de poser la veste sur le meuble le plus proche. Elle retira ensuite son tee-shirt afin de ne plus avoir à supporter le froid de celui-ci, puis enfila la veste, elle avait gardé un peu de chaleurs du jeune homme, et cela procura une sensation agréable à la Parisienne. Ses bras nageaient un peu dans la veste, ce qui lui donna presque l'impression d'être une enfant par rapport au jeune homme, il ne semblait pourtant pas si grand que cela. Certes, il devait bien dépasser Héline d'une tête, mais tout de même. Elle regardait le bout des manches, là ou ses mains étaient dissimulé, quand il se tourna de nouveau vers elle.

« Peu de gens connaissent l'endroit, et t'en fais pas moi tu me dérange pas c'est la pluie qui m'a dérangé. »

«  En même temps, qui pourrait penser à trouver une maison perdue en plein milieu de nulle part. »

Avait-elle dit un relevant le visage vers lui. Elle se sentait légèrement rassurée de ne pas l'avoir dérangé, cela voulait dire qu'il ne lui en voulait pas d'avoir débarqué ici. Puis l'action qui suivit lui prouva qu'elle ne se trompait, puisque le jeune homme lui tendit la main, avec une légère appréhension et beaucoup d'hésitation, elle prit sa main.

« Par contre miss, mieux vaut aller dans le salon ou dans la maison on y sera mieux et il fait moins froid. »

Elle acquiesça, il avait raison, vu l'état dans lequel le garage se trouvais, le froid stagnerait dans la pièce, puis les vitres brisées rendaient l'atmosphère de la pièce humide et favorable au vent. Elle prit alors l'initiative d'avancer en tirant, sans vraiment s'en rendre compte, sur le bras du jeune homme, l'entraînant avec elle.

Après quelques secondes de marches nous sommes arrivés dans le salon, une pièce dans un bien meilleur état ou il faisait plus chaud que le garage. Au moins ici les fenêtres étaient bien fermées et ne laissent pas passer le courant d'air froid avec la pluie. Je regardais par la fenêtre ou la pluie tombaient encore sans s’arrêter, le ciel était presque noir, une situation quasi spectaculaire. On ne pouvait pas faire grand chose, il fallait simplement attendre que ça cesse... Et je ne pouvais pas la virer de cet endroit malgré que je n'aimais pas avoir de la compagnie. Je décidais d'engager la conversation pour faire passer le temps, cependant un autre événement allait venir perturber le peu de calme qu'on avait encore. En tournant le dos à la fenêtre j’avançais vers elle lorsque soudain l'orage frappa non loin de nous, sans doute un arbre ou dans le sol ce qui fit un bruit monstrueux. Par réflexe défensif j'ai enlacé la jeune femme sans m'en rendre vraiment compte, avant de la relâcher au bout de quelques secondes, me sentant un peu gêné je ne disais rien sur le coup, j'attendais que cette situation passe au bout de quelques minutes de silence. Avant d'engager le dialogue à nouveau, je voulais lui demander qui elle était, mais pour la mettre en confiance il fallait que je me présente avant,

"- Damon Walker."

Je le dis calmement,

"- Il s'agit de mon prénom et nom, et vous vous êtes qui exactement et que faites vous sur l’île ?"

J'attendais à présent simplement qu'elle me réponde en m'asseyant comme à mon habitude sur le bord d'une table qui ornait la pièce.

Quand Héline entra dans le salon avec son compagnon de fortune, la première chose qu'elle remarqua fut que le froid se trouvait être moins pesant. On ne pouvait pas dire qu'il faisait chaud, mais comparé au garage l'atmosphère y était meilleure. Cependant, la vue qui s'étendait devant leurs yeux, au travers de la fenêtre, se faisait plutôt oppressante, le ciel y était d'un noir et la pluie semblait crée un rideau infranchissable. Son interlocuteur lui tournait le dos et semblait en pleine contemplation de l'extérieur, Héline en profita pour l'observer. Bien qu'il semblât un peu plus amical, son aura dégageait quelque chose de moins sympathique, mais pour le moment, cela n'importait peur, tant qu'il ne lui ferait pas de mal. Il se tourna vers elle de nouveau, elle leva les yeux vers lui dans le but d'engager la conversation à son tour. Cependant, un orage très proche, beaucoup trop proches à leur goût vint lui faire ravaler ses mots, et par la même occasion, faire agir l'autre homme d'un manière qu'elle n'aurait pas supposé. Elle s'était retrouvée dans ses bras tout d'un coup, elle n'avait même pas eu le temps de réagir, que son visage était désormais accolé au cou de l'autre. Puis finalement, il se dégagea, et semblait gêné, étrangement la situation fit rire la jeune femme, rire qu'elle tenta d'étouffer au maximum. Durant les quelques minutes de silence, Héline ne pouvait s'empêcher de sourire.

« Damon Walker. » Dit-il « Il s'agit de mon prénom et nom, et vous vous êtes qui exactement et que faites vous sur l'île ? »

La blonde toisa l'homme du regard, son nom lui disait quelque chose, mais il était impossible pour elle de retrouver où elle l'avait entendue. Depuis qu'elle travaillait à Kyrie, elle avait vu un nombre de noms et prénom impressionnant défilé devant ses yeux, se rajoutait à tout cela, les noms d'anciens collaborateurs. Alors savoir d'où lui venait cette sensation de connaître la personne sera une tâche bien difficile. Elle soupira un instant, et passa ses mains sur son visage pour retirer les gouttes d'eau qui coulaient de ses cheveux, puis elle vint s'asseoir sur la table en croisant ses longues jambes, puis penchant son visage vers Damon, elle répondit.

«  Je m'appelle Héline, Héline Devalle. Quant à dire ce que je fais ici, je te dirais que je travaille, comme tout le monde. » Elle détacha ses cheveux dans l'espoir de pour les faire sécher. «  Je suis secrétaire si c'est ce que tu veux savoir. »

Secrétaire donc, elle devait probablement bosser pour l'établissement. Son apparence ne laissait pas présager une personne ayant un passé criminel, probablement une simple civile.
Le temps passait doucement et l'orage grondait tout près, pas moyen de s'en aller, je me suis assis sur la table qui était dans la pièce en croisant les bras et regardant la fenêtre pour espérer que la pluie cesse. Je n'avais rien à faire et je ne voulais pas forcément engager le dialogue avec la jeune femme, après tout elle était de l'administration de Kyrie, tout ce que je pourrai dire pourra être retourné contre moi. Le temps semblait interminable, d'habitude j'aimais bien être ici et me reposer l'esprit, mais la je n'étais pas seul et je me sentais pas dans mon état normal, je me méfiais un peu de la jeune femme, j’espérais juste qu'elle ne dise pas aux autres de l'administration ce que je faisais ici, je ne sais pas si je risquais quelque chose ou non, mais dans tout les cas je ne voulais pas perdre ma tranquillité et ce lieu.

Après un certain temps je me suis retourné vers la jeune femme en lui parlant,

"- Ecoutez, je vous demanderai juste une chose c'est de pas révéler cet endroit à tout le monde et encore moins qu'un détenu vienne ici, je viens ici simplement pour me reposer rien d'autre."

"- Ce n'est pas une menace, simplement une remarque, je vous remercie d'avance."

J’espérais à présent qu'elle sera coopérative avec moi sinon je regretterais de pas l'avoir jetée sous la pluie pendant que je pouvais le faire encore...

La blonde se tenait toujours assise à côté du jeune homme, elle tentait tant bien que mal de garder la chaleur que pouvait lui fournir la veste de son pseudo-sauveur. La pluie ne semblait pas vouloir cesser et la noirceur des nuages ne présage pas d'amélioration non plus. Elle frissonna un instant en se demandant si elle devait se résoudre à repartir sous la pluie au risque de se traîner un rhume sur une bonne semaine si ce n'est plus. Enfin, elle fut extirpée de ses pensées par Damon qui se tourna vers elle.

«  Ecoutez, je vous demanderai juste une chose c'est de pas révéler cet endroit à tout le monde et encore moins qu'un détenu vienne ici, je viens ici simplement pour me reposer rien d'autre. » Il sembla marquer une pause. « Ce n'est pas une menace, simplement une remarque, je vous remercie d'avance. »

Héline ne put empêcher ce sourire un peu sournois de venir se placer sur son visage. Elle supposa que le sort du garçon dépendait de ce qu'elle ferait à la suite de cette malheureuse rencontre. La blonde posa son regard sur l'autre, avant de faire glisser sa main sur le genou de son interlocuteur.

«  Il va falloir être un peu plus convaincant » Une lueur de lubricité vint alors tinter le sourire de la jeune femme. Sans vraiment le savoir, elle s'était lancée dans quelque chose qu'elle n'aurait pas imaginé ici. « Si tu veux que je ne dise rien à personne, il va falloir que tu fasse quelque chose pour moi et en contre-partie, je ne dirait pas un mot à personne de ta venue ici, ni même de cet endroit. Tu as ma parole. » Dit-elle en riant légèrement.

Je m'attendais a tout sauf a la réaction qu'elle venait d'avoir... Je regrettais clairement de l'avoir aidé, elle allait maintenant m'imposer quelque chose en contre partie de son silence, je m'attendais au pire vu son sourire, éliminer un élève ? Menacer une personne ? Toutes sortes d'hypothèses ont traversés mon esprit, il fallait que je sache à tout prix ce qu'elle voulait, et pour cela je n'allais pas attendre longtemps et je n'allais pas y aller de manière douce pour cela...

Enlevant son bras de mon genoux, je me suis levé en un instant et j'ai croisé les bras en l'a regardant d'un air méfiant. Prenants quelques instants pour formuler ma question, je la regardais tout en parlant,

"- Ecoute, je t'ai aidé à t'abriter ici, je t'ai même filé ma veste, d'habitude je ne rend jamais de service comme ca, donc tu veux que je fasse quoi ? Je dois tabasser une personne, l'éliminer, l'intimider ?"

Prenant une pause rapide, je repris,

"- Va falloir être extrêmement convaincante si tu veux que je fasse quelque chose pour toi."

Les choses étaient à présents claires, mon regard ne se détourna pas d'elle, je voulais être fixé au plus vite, et puis de toute façon si ce qu'elle allait me demander ne me plaisait pas j'allais la virer d'ici de force tant pis pour elle, elle réfléchira à deux fois avant de proférer des conditions la prochaine fois.

Héline attendait la réaction du jeune homme, avec toujours ce même sourire fixé aux lèvres. Et celle-ci ne se fit pas attendre, puisqu'il repoussa la main de la jeune femme avant de se lever. La blonde leva son regard afin d'observer le visage de l'autre, il avait l'air méfiant, et malgré tout la Parisienne le comprenait bien.

«  Ecoute, je t'ai aidé à t'abriter ici, je t'ai même filé ma veste, d'habitude je ne rend jamais de service comme ca, donc tu veux que je fasse quoi ? Je dois tabasser une personne, l'éliminer, l'intimider ? » Il marqua une pause. « Va falloir être extrêmement convaincante si tu veux que je fasse quelque chose pour toi. »

Toujours assise sur la petite table au milieu du salon, elle ne put s'empêcher de rire à ce que venait de dire Damon. Les jambes croisées, elle y posa ses deux mains en regardant la fenêtre un moment. Ses yeux se déposèrent de nouveau sur le jeune homme.

«  Est-ce que j'ai l'air d'une personne aussi horrible ? Pourquoi voudrais-je du mal à d'autre ? Non, je ne veux rien de tout ça. J'ai plutôt d'autre projet pour toi, et je trouve ça beaucoup plus plaisant à vrai dire. Puis sache que je sais être extrêmement convaincante.»

Elle se leva, comme dans un jeu de séduction, s'approcha lentement du jeune homme, puis une fois à une distance suffisamment proche de lui, elle porta ses mains à la fermeture de la veste prêtée auparavant. Elle entreprit de l'ouvrir laissant lentement entrevoir la naissance de sa poitrine, puis peu à peu, sa poitrine, seulement vêtue de son soutien-gorge, et enfin, son ventre. Une fois la fermeture entièrement ôter, elle laissa glisser la veste le long de ses bras, pour tomber au sol. Elle rejeta ses cheveux en arrière afin de permettre à Damon de voir le maximum.

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