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La maison de la peur~ (feat Warren Connor~)

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Rp ayant un UP/ abandonné La maison de la peur~ (feat Warren Connor~)

Message par Invité Dim 24 Aoû - 18:46
















   
La maison des papillons.
~ feat Warren Connor ~





Hideko avait décidé de quitter l'internat, car bon sang elle est arrivée il y a peu mais elle n'arrive pas vraiment à s'y sentir bien, disons que c'est l'atmosphère qui l'énerve. Pourquoi ? Quelle bonne question. Elle tient trop à sa solitude pour rester là-bas, surtout qu'elle a pu voir certaines énergumènes qui semblent assez simple à énerver, ou alors qui s'énervent tout seul. Et d'autres qui aiment aller embêter juste pour le plaisir. Si elle n'était pas partie, elle aurait commis un meurtre.

Aujourd'hui il fait plutôt beau. L'air est frais et c'en est plutôt agréable, quelques nuages gris viennent entachés le décor, mais aucune tempête ne semble vouloir se lever. C'est assez rassurant car dans son débardeur noir fin et son jean qui écope de deux gros trous aux genoux elle ne serait pas en situation avantageuse. Et elle n'a pas spécialement envie de chopper une angine pour son arrivée.

Au bout d'un moment elle arrive... elle arrive où au juste ? Elle a marché sans vraiment s'en rendre compte, en suivant du regard machin truc qui courait en reniflant un peu partout. Hideko lève la tête et tombe sur une maison. Une maison aux fenêtres éclatées, couvertes de lierres, et la porte principale arrachée. Une maison qui a la classe. Elle affiche un petit sourire et avance à l'intérieur. L'odeur de moisie est très présente, mais ça ne la dérange pas plus que ça. Elle est habituée au fil des années qu'elle a pu passer dans la rue après tout. Les murs sont couverts de tâches noires et les insectes rampent sur les murs. Le décor parfait pour un film d'horreur. Un petit sourire apparaît sur son visage.


-Bienvenue en Enfer.
Toutes les pièces ont ce petit quelque chose d'effrayant, d'oppressant. L'atmosphère est aussi stressante qu'apaisante et donne à l'albinos un sentiment de paix qu'elle apprécie réellement. Ce genre d'endroits composent le plus clair de sa vie. La cuisine est un des endroits les plus intéressants, lorsqu'elle a tourné le robinet, une sorte de bouillasse noire en est sortie en même temps d'une odeur nauséabonde provoquant un léger haut le cœur à Hideko. Ça fait combien que cette baraque est en ruine ? Le temps a fait des dégâts certes mais des gamins ont souvent dû venir ici. Certains murs sont tagués, mais à son grand étonnement il y en a vraiment peu. Tant mieux, ça aurait démystifié toute l'atmosphère.  En montant à l'étage, les chambres sont vides, parfois quelques cadres vides posés au sol. Rien de bien intéressant. Une maison vraiment posée... Jusqu'à ce que...
       

-... Une trappe ?
Bah ouais du conne c'est pas un cheesecake. Il y a vraiment une trappe en haut, à laquelle pend une légère ficelle terminée par une boule blanche ballottant au dessus de sa tête. Elle tend le bras et la fait descendre dans un grand bruit grinçant à en arracher les tympans. Elle recule un grand coup lorsque l'escalier menant à une sorte de grenier descend en flèche sur elle. L'hermine grimpe le long de sa jambe et va se réfugier au creux de son cou s'enroulant autour d'elle. Il enfonce ses griffes dans la peau de l'albinos, effrayé par le bruit soudain. Elle ne réagit pas, habituée par les réactions de son machin peureux là. A la place elle affiche un sourire en coin. Ouais, c'est la classe à l'état pure, bon sang.
Plusieurs marches sont arrachées ou trouées par les dégâts du temps ou du poids d'autres curieux. Elle a de la chance d'être aussi fine qu'un fil de fer, bien que trop grande aussi. Elle marche prudemment et débouche sur une salle extrêmement sombre seulement éclairée par quelques rayons de lumières traversant la crasse de la fenêtre tout au fond. Elle marche prudemment et vérifie le sol. Plusieurs objets s'y trouvent encore, mais c'est surtout la population exponentielle de papillons de nuits qui l'intéresse, elle vérifie bien si elle ne marche sur aucun de ces petits êtres.

Elle se laisse tomber près d'un carton quasiment vide, elle dévisage un des papillons. Elle les trouve plutôt beau, alors que la plupart des gens ne les aiment pas vraiment. Ils préfèrent ceux qu'on peut voir le jour, les blancs, les jaunes, et autres. Alors qu'Hideko préfère largement ceux là. Sans vraiment pouvoir dire pourquoi d'ailleurs. Juste... comme ça.
En se redressant elle jette un petit coup d'oeil dans la boîte en carton et... à sa grande surprise tombe sur un crucifix en bois avec un Jésus en ivoire sculpté dessus mais lui aussi victime du poids du temps. Son sourire s'élargit.

- T'as vraiment une sale gueule tu sais ?
Hideko secoue la tête et referme le couvercle, hors de question de se sentir observé par un gars pareil.  Elle sort de sa poche un petit sachet où se trouve quelques croquettes pour hermine et en prend une pour la mettre devant le nez de sa bestiole qui grignote silencieusement. Le calme est rompu par l'hermine qui lève soudain la tête, les oreilles levées et le poil dressé. L'albinos fronce les sourcils et regarde l'entrée du grenier.

-Putain les gens ont fait une pétition pour me faire chier ou merde ?
Sceptique va. Même pas capable de croire à un esprit dans une maison abandonnée. Esprit fermée. Pfff...





 
   

   
   
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Rp ayant un UP/ abandonné Re: La maison de la peur~ (feat Warren Connor~)

Message par Warren Connor Lun 25 Aoû - 15:27





Comment décrire mon émotion en ce moment ? De la joie, beaucoup de joie c’était certain. Un bonheur de savoir que je serai enfin utile. Je ressentais également une petite appréhension agrémenté de quelques doutes irraisonnés. J’observe avec une certaine jubilation le dossier posé sur mon bureau. Depuis le temps que j’en attendais un ! Mon premier vrai patient et en l’occurrence, ici une patiente semblait être un cas un peu plus sérieux que ce que j’ai déjà pu avoir : Il était question de quelqu’un de la classe A-3 qui regroupait les crimes tels que des agressions, des violences et autre.

Mon sourire en dit long. J’avais hâte de commencer ! Je m’assois à mon bureau et caresse la chemise en carton du dossier. Oui c’était bel et bien un vrai, je ne rêvais pas. Délicatement, je l’ouvre et me renseigne sur la vie de ma future patiente. Elle se nomme Hideko Hanabi, dix-sept ans, d’origine japonaise et a été arrêté pour vol avec agression. Quand je commence à lire son histoire, je ne peux m’empêcher d’avoir de la peine pour elle. Voir ses parents se faire tuer puis aller dans une famille d’accueil qui ne vous accorde même pas d’attention ? Je pouvais déjà me faire un portrait du personnage. Cette jeune fille devait surement être quelqu’un de renfermé, qui ne fait confiance à personne et qui devient violente quand on s’approche un peu trop près. A-t-elle cette peur de l’abandon ? Je verrais ça.

Sans attendre plus longtemps, je glisse le dossier dans ma sacoche et enfile ma veste. Il était temps d’avoir ce « premier contact » avec elle. Je passe rapidement vérifier l’emploi du temps des A-3 : ils ont justement une heure creuse, à moi d’en profiter. Seulement comment la retrouver ? En bon débrouillard, j’arrive à questionner un des élèves de la classe qui m’annonce avoir vu Hideko partir vers la maison abandonnée… Rien que ça. Soit ! Après avoir remercié l’élève et salué rapidement le gardien, je sors de l’internat et me dirige dans les bois. Depuis le temps que je suis ici je connaissais presque toute l’île par cœur. Il faut dire qu’elle n’était pas si grande après tout.


« Nous y voilà. »


Face à moi se dresse une ancienne bâtisse qui lutte contre le temps au milieu des arbres. Elle tient encore debout ? Soit Hideko était très confiante soit elle était complètement inconsciente. Dans les deux cas je devais la retrouver. La porte d’entrée émet un affreux grincement lorsque je la pousse. La maison semblait vraiment grande, comment retrouver ma patiente ? Soudain un élément attira mon attention. Le ménage n’avait pas était fait depuis longtemps  et des traces de pas se dessinaient dans la poussière étalée sur le parquet rongé par les mites. Super, c’était comme un jeu de piste. Je suis donc les traces qui semblent être les plus récentes.

Mais c’est que l’adolescente avait décidé de visité TOUTE LA MAISON. Je passe ainsi par les différentes chambres, le salon, la cuisine et j’en passe. Mais où est-elle bon sang ? Finalement les empreintes s’arrêtent au bout de quelques minutes devant une échelle. Le grenier.


« Je te tiens ! » me murmurais-je heureux


Doucement, je commence à grimper. J’espère ne pas lui faire peur. Oui elle était bien là. Je pouvais entendre une voix. Je continue de monter quand soudain, un bruit peu rassurant se fait entendre. A l’avant dernière marche, l’escalier craque sous mon poids et la marche se brise. Quelque part je savais que ça finirait comme ça à un moment ou à un autre… Je ne devais pas perdre un instant. Je me hisse juste qu’au grenier à temps. Les attaches de l’escalier se brisent, faisant ainsi tomber se dernier en bas. Génial on a plus d’échelle…


« Putain les gens ont fait une pétition pour me faire chier ou merde? »


Je me tourne vers mon interlocutrice. J’avais raison concernant son comportement apparemment. Super le « premier contact ». J’allais incarner le maladroit perturbateur à présent… Je devais me reprendre. On n’avait pas encore fait connaissance après tout. Je me redresse l’air de rien et dépoussière mon costume noir qui avait pris une teinte grise par la poussière et le plâtre. Je devais faire bonne impression.


« Désolé de te déranger Hideko Hanabi. Je me nomme Warren Connor, je suis éducateur à l’internat Kyrie. J’ai été envoyé afin de t’aider à pouvoir revivre une vie normale quand tu sortiras d’ici. »


Je reste à une certaine distance de la jeune fille, il ne fallait pas qu’elle se sente agressée. En l’observant, je remarque la présence d’un animal à ces côtés. D’après ce que je vois, il s’agit d’une hermine. Je souris. La possession d’animaux indique souvent que le propriétaire se sent seul. Elle était arrivée il n’y a pas longtemps elle pouvait encore se faire des amis… A moins qu’elle ne le veuille pas ? Je garde mes réflexions pour moi pour le moment. Je balaye alors le grenier du regard.


« Tu aimes les endroits isolés n’est-ce pas ? Désolé de troubler ta tranquillité. Je me doute bien que tu veux surement que je reparte sur le champ mais je vais devoir m’occuper de toi à présent… et y’a plus d’échelle… Si tu as des questions n’hésites pas car à partir de maintenant nous nous verrons souvent. »


Je devais la mettre en confiance et faire en sorte qu’elle ne me voit pas comme une menace. J’étais là pour l’aider, pas pour l’embêter et l’ennuyer. Je m’éloigne de l’entrée du grenier et remarque du mouvement au sol. Des papillons de nuit ? Je m’accroupis et les observe.


« On devrait peut être leur faire une ouverture vers l’extérieur pour qu’ils puissent venir et sortir d’ici plus facilement sinon ils vont mourir… » me dis-je à voix basse.






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Rp ayant un UP/ abandonné Re: La maison de la peur~ (feat Warren Connor~)

Message par Invité Lun 25 Aoû - 23:25
















 
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Un sursaut secoue ses épaules lorsque un affreux bruit retentit dans l'intégralité de la maison. Elle entend aussi un autre "boum" plus... faible en quelque sorte. Hideko ne peut s'empêcher de se redresser légèrement et de lever la tête intriguée. Une planche est peut-être tombée, une maison dans un état aussi pitoyable, ça ne serait pas bien surprenant. Elle ne peut cependant pas s’empêcher de se redresser toujours un peu plus pour vérifier s’il n’y a vraiment personne.  Alors qu’elle s’apprêtait à se rabaisser pendant que l’hermine s’agitait autour de son cou, passant d’une épaule à une autre, une silhouette se redressa d’un coup. Un homme visiblement, elle ne saurait vraiment dire dans l’obscurité ambiante du grenier.  Mais une chose est cependant vraiment bien visible : C’est le costume qu’il est en train d’épousseter.  Un beauf parisien millionnaire tentant de racheter la bâtisse quelque chose du genre ? L’albinos le regarde brièvement et se relaisse doucement tomber au sol.
- Désolé de te déranger Hideko Hanabi. Je me nomme Warren Connor, je suis éducateur à l’internat Kyrie. J’ai été envoyé afin de t’aider à pouvoir revivre une vie normale quand tu sortiras d’ici.
–Je… euh…qu… pardon ?

Elle en perd son vocabulaire ! Elle est presque devenue polie, ça démontre bien sa surprise face à l’arrivée assez étrange de son… éducateur. Le mot  a encore du mal à être digéré là, elle n’en saisit même pas le sens propre d’ailleurs. On lui en avait bien parlé brièvement lors du jugement mais elle n’y avait pas vraiment prêté une grande attention en fait. Elle passe une main dans ses cheveux et laisse échapper un soupir venu du plus profond de sa gorge. Hideko laisse lourdement tombée sa tête dans ses bras et entre ses jambes. Elle est… dépitée ? Quel faible mot pour la décrire.

- Tu aimes les endroits isolés n’est-ce pas ? Désolé de troubler ta tranquillité. Je me doute bien que tu veux surement que je reparte sur le champ mais je vais devoir m’occuper de toi à présent… et y’a plus d’échelle… Si tu as des questions n’hésites pas car à partir de maintenant nous nous verrons souvent.

Long silence et aucune réponse. A la place de ça, Hideko se contente de laisser tomber sa tête sur la droite, coulant un regard blasé (voir désespéré) vers Mister Warren. Ça se voit à peine qu’elle ne peut déjà pas le supporter.  Non elle n’a aucune question, et non elle peut lui garantir qu’ils ne se verront pas aussi souvent qu’il pourrait l’espérer voyons. Non, non, ça c’est hors de question. Elle n’a pas besoin de lui. Elle n’a besoin de personne d’ailleurs. Mais elle n’arrive pas à s’énerver face à lui, elle n’est même pas sûre qu’ils sachent comme administrer une baffe convenable ! C’est dire le niveau de doute qu’elle exprime en lui !
Le Men In Black s’agenouilla et balaya la population de papillons de nuit. Hideko redresse la tête et le fixe. Il se met à parler bas, mais pas suffisamment pour que l’albinos ne puisse pas l’entendre.

– On devrait peut être leur faire une ouverture vers l’extérieur pour qu’ils puissent venir et sortir d’ici plus facilement sinon ils vont mourir…
– Ils sont rentrés par un endroit, ils sauront ressortir. De toute manière toutes ces bestioles ne vivent que deux jours, la majorité ne sont que des cadavres, et les autres tomberont bientôt, ils sont juste venus ici pour mourir, un endroit calme où la lumière et le bruit ne les atteindra pas.  

Elle vient juste de comprendre pourquoi elle aime tant ces papillons. Au final elle ne lui parlait pas vraiment à lui, elle résonnait à elle-même sa pensée pour ses insectes favoris. Choisir l’endroit de sa mort, dans un endroit éloigné et calme, c’est assez paisible comme idée non ? Elle aimerait bien avoir ce luxe elle aussi, mais elle le sait, qu’elle finira par mourir dans une ruelle, sans jamais avoir atteint la barre des trente ans.
Hideko secoue la tête et se lève doucement et passe une légère main sur la fourrure de Machin Truc empêchant donc l’hermine de trop s’énerve et de lui lacérer la peau avant de sauter crocs découverts sur l’éducateur. Même si ça l’aurait fait rire avant tout, on va éviter tout problème.  Elle passe une main sur sa mâchoire puis le fixe.

- Bon, écoute, tu peux partir, j’ai pas besoin de toi. T’as qu’à foutre dans ton rapport à ton supérieur que j’suis un cas désespéré que j’ai… pfuh… aucun espoir, que j’suis bonne à rien et voilà. Te casse pas la tête avec moi tu vas le regretter.  D’autant plus que ma vie, bah j’veux pas la changer. Donc c’est peine perdu. Va perdre ton temps et ton charabia de paix et d’amour avec d’autres cas qui ont quelque chose à foutre de ce que tu peux dire. Rien de personnel hein.

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Rp ayant un UP/ abandonné Re: La maison de la peur~ (feat Warren Connor~)

Message par Warren Connor Mar 26 Aoû - 16:28




Visiblement, la jeune fille demeura un petit moment abasourdie par mon entrée des plus rocambolesques et un long mutisme prend place après ma rapide présentation. C’était tout à fait compréhensible. Elle ne retrouve la parole pour de bon que lorsque je marmonne sur les papillons de nuit.


"Ils sont rentrés par un endroit, ils sauront ressortir. De toute manière toutes ces bestioles ne vivent que deux jours, la majorité ne sont que des cadavres, et les autres tomberont bientôt, ils sont juste venus ici pour mourir, un endroit calme où la lumière et le bruit ne les atteindra pas."


Son interprétation était des plus sombres et me permettait d’étudier sa personnalité de plus près. Elle était pleine de pessimisme il n’y a pas à redire là-dessus. Pendant un moment, j’ai même pu sentir qu’elle s’identifiait à eux. Peut-être faisait-elle une petite dépression ? Dans ce cas-là il me faudra surement l’aide d’un médecin si son cas est plus grave qu’il n’y parait. Mais pour l’instant je suis là et je l’aiderai du mieux que je peux. Je me contente d’afficher un léger sourire et m’assois à même le sol en faisant bien attention de n’écraser aucun papillon. Ça serait malheureux de ma part.

Mais à peine assis, l’interne se relève et me fixe de ses yeux sang. Le dossier n’avait pas stipulé qu’elle était albinos. A moins qu’il ne s’agisse que de lentilles et de cheveux décolorés ? N’aimait-elle pas son image ? Mais bon l’instant, je mets ma curiosité de côté et la fixe en retour. Je voyais bien qu’elle allait s’adresser à moi et elle avait toute mon attention.


"Bon, écoute, tu peux partir, j’ai pas besoin de toi. T’as qu’à foutre dans ton rapport à ton supérieur que j’suis un cas désespéré que j’ai… pfuh… aucun espoir, que j’suis bonne à rien et voilà. Te casse pas la tête avec moi tu vas le regretter.  D’autant plus que ma vie, bah j’veux pas la changer. Donc c’est peine perdu. Va perdre ton temps et ton charabia de paix et d’amour avec d’autres cas qui ont quelque chose à foutre de ce que tu peux dire. Rien de personnel hein."


Le rejet immédiat. Je devais forcément m’y attendre. J’esquisse un autre sourire que j’adresse à ma protégée. Si elle pensait se débarrasser de moi aussi facilement, elle se mettait le doigt dans l’œil jusqu’au genou ! Elle était peut-être froide mais moi j’étais tenace et déterminé par-dessus le marché. Avec ça elle n’avait aucune chance. Je voulais l’aider et qu’importe le prix. Je lui désigne l’entrée du grenier avec une fausse tristesse non dissimulée.


« Il n’y a toujours pas d’échelle… Et puis merci mais je ne suis pas un hippie ! Tout comme je ne pense pas que tu sois ce cas désespéré que tu plaides être tant. Comment peux-tu dire être sans espoir alors que tu ne m’as laissé encore rien faire ? Je sais que je fais un peu l’inconnu qui débarque dans ta vie… de manière plus ou moins normale certes… Mais c’est mon métier. Ne mens pas, je vois bien qu’il y a des choses dans ta vie que tu voudrais changer. Face à moi ce n’est pas une jeune femme heureuse que j’ai mais une adolescente perdue qui ne trouve rien d’autre comme moyen pour se protéger que ne se mettre des barrières partout et de refuser l’échec quel qu’il soit.

Comme je te l’ai dit, je sais qu’il va être difficile pour toi de t’en remettre à un homme que tu viens à peine de rencontrer mais… s’il te plait… accorde-moi une chance au moins. Je veux que tu ais un avis complètement objectif quand tu me diras que tu ne veux pas de mon aide car ça ne marche pas. Mais pour que ça ne marche pas, il faut déjà que ça commence non ? »
Conclus-je finalement avec un clin d’œil


J’avais prononcé le tout d’une voix profonde et assurée. J’espérai vraiment que mes mots aient un impact sur elle, qu’ils la fassent réfléchir car après tout, je n’allais pas baisser les bras aussi facilement ! Si déjà elle reconnaissait mon interprétation d’elle, j’aurai marqué un point et lui aurait prouvé que je suis compétant. Sinon elle se braquerait entièrement et il faudra que je sorte le grand jeu pour la faire sortir de sa coquille qui l’emprisonne et l’isole.

Je me lève à mon tour et m’avance jusqu’au petit œil de bœuf au fond de la pièce. Ce dernier est couvert de moisissure et de poussière. Je remarque un coup en bas à gauche et en retire les bouts de verre, faisant ainsi une ouverture.


« Tu sais, je ne pense pas que tous ces papillons soient venu ici pour mourir. Certain ont dû être entrainés par la foule et se retrouvent piégés ici contre leur gré. Je veux leur donner une chance de vivre une belle vie même si elle ne dure que deux jours et qu’importe s’ils meurent dehors à cause d’un prédateur ou autre, au moins ils auront eu la vie qu’ils ont choisi et qu’ils ont eu la chance de saisir. Je pense qu’elle aura bien plus de valeur pour eux que de rester ici en attendant patiemment la mort. Je suis sûr que d’ici ce soir, plusieurs seront sorti et même si il ne s’agit que d’un papillon qui aura pu saisir cette opportunité alors je n’aurai pas fait ça pour rien. »


Un beau petit discours sur l’existence… Dieu que je peux être rassoir par moment. Elle va me détester c’est certain. Rha Warren si tu savais tenir un peu ta langue. Comme pour passer cet épisode, je me racle la gorge l’air de rien et m’approche de l’entrée.


« Enfin bref, nous allons bien devoir trouver un moyen de sortir d’ici non ? »




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Rp ayant un UP/ abandonné Re: La maison de la peur~ (feat Warren Connor~)

Message par Invité Ven 29 Aoû - 2:32
















 
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Hideko avait parlé sans aucune animosité dans la voix et un léger détachement alors que l’éducateur s’était assis pendait qu’elle se levait. C’est ce qu’on appelle un mauvais timing je suppose. Il ne semblait pas vraiment plus étonné que ça de ses mots, peut-être s’attendait-il à un refus ? S’il est intelligent alors oui, il l’aurait sans aucun doute prédit, sans aucune once de difficulté même. Hideko suppose que son passé parle déjà beaucoup pour elle et sur la manière qu’elle a de faire les choses, si ce n’est que le minimum, c’est déjà trop. Il connaît forcément son histoire, aucun idiot n’aurait foncé tête baissée sans rien connaître de sa cliente, si elle peut être appelée comme ça bien sûr. Il pointa l’entrée du grenier du doigt en affichant un air triste. Faux, sans aucun doute. Ça se voit comme le nez au milieu de la figure.

-Il n’y a toujours pas d’échelle… Et puis merci mais je ne suis pas un hippie ! (cette phrase a arraché un mini rictus amusé sur le visage de l’albinos) Tout comme je ne pense pas que tu sois ce cas désespéré que tu plaides être tant. Comment peux-tu dire être sans espoir alors que tu ne m’as laissé encore rien faire ? Je sais que je fais un peu l’inconnu qui débarque dans ta vie… de manière plus ou moins normale certes… Mais c’est mon métier. Ne mens pas, je vois bien qu’il y a des choses dans ta vie que tu voudrais changer. Face à moi ce n’est pas une jeune femme heureuse que j’ai mais une adolescente perdue qui ne trouve rien d’autre comme moyen pour se protéger que ne se mettre des barrières partout et de refuser l’échec quel qu’il soit.
-Ferme-la.
Sa tête a tournée vers lui, lentement, et d’une manière très peu amicale. Qu’est-ce qu’il lui raconte là ? Qu’est-ce qu’il dit comme connerie au juste ? Mais pour qui est ce qu’il se prend ? Il joue avec ses nerfs, et Dieu sait qu’elle n’est pas réputée pour sa patience. Au contraire.

- Comme je te l’ai dit, je sais qu’il va être difficile pour toi de t’en remettre à un homme que tu viens à peine de rencontrer mais… s’il te plait… accorde-moi une chance au moins. Je veux que tu ais un avis complètement objectif quand tu me diras que tu ne veux pas de mon aide car ça ne marche pas. Mais pour que ça ne marche pas, il faut déjà que ça commence non ?
- Ta. Gueule.
Ce discours se termina par un (écoeurant) sympathique clin d’œil à l’adresse d’Hideko. Non, le plus dure ça ne va pas être de s’en remettre à un homme qu’elle vient juste de rencontrer, elle l’a fait plus d’une fois et c’était des gens mille fois moins fréquentables que Sir costard-cravate. Non, c’est le fait qu’il soit aussi sûr de ce qu’il avance qui lui donne bien moins envie de le voir. Il parle d’elle comme si il la connaissait sur le bout des doigts, et putain qu’est-ce qu’il se trompe. On ne peut pas plus se tromper à son sujet.  Elle reste le dos droit en le fixant, le visage toujours aussi inchangé mais les poings serrés. Elle aurait presque envie de le frapper, et ses ongles la blesserait presque. Putain mais elle ne le connaît ni d’Eve ni d’Adam, il débarque d’un coup en cassant les escaliers de surcroît et lui balance des trucs sur elle « tu veux forcément changer » mais non. Mais c’est quoi son problème ? Mais non elle ne veut pas changer, plutôt crevée. Elle relâche soudain la pression qu’elle exerçait sur ses paumes, quelques traces encore présentes cependant et passe sa main droite sur son visage tentant de se calmer. La dernière fois qu’elle est partie au quart de tour elle a fini devant un juge donc on va se calmer... Wait, il a cassé les escaliers ? Elle murmure toujours la main sur son visage dirigé vers le plafond « Putain mais sur quoi je suis tombée moi… »
Un bruit se fait entendre et il se lève, passant devant elle pour atteindre la fenêtre tout au fond, la seule qui éclaire, oui, celle qui est pleine de crasse. Alors qu’il approche l’hermine émet un petit grognement et agite sa patte devant lui. Hideko lève les yeux au ciel et prend la bestiole par la peau du cou, alors qu’elle gesticule dans tous les sens. « Ta gueule ou j’te fais frire une fois que je rentre. » Bizarrement, l’animal se calme immédiatement, sans doute à cause du ton de sa maîtresse. Il doit être habitué à s’en prendre plein la gueule aussi faut dire…
Warren casse quelques bouts de la fenêtre, Hideko ne peut s’empêcher de tourner un regard intrigué vers lui.

- Tu sais, je ne pense pas que tous ces papillons soient venu ici pour mourir. Certain ont dû être entrainés par la foule et se retrouvent piégés ici contre leur gré. Je veux leur donner une chance de vivre une belle vie même si elle ne dure que deux jours et qu’importe s’ils meurent dehors à cause d’un prédateur ou autre, au moins ils auront eu la vie qu’ils ont choisi et qu’ils ont eu la chance de saisir. Je pense qu’elle aura bien plus de valeur pour eux que de rester ici en attendant patiemment la mort. Je suis sûr que d’ici ce soir, plusieurs seront sorti et même si il ne s’agit que d’un papillon qui aura pu saisir cette opportunité alors je n’aurai pas fait ça pour rien.
– Et t'oses me dire que t'es pas un con d'hippie ?
Hideko le regarde un instant, sans vraiment rien dire d'autre, la colère en elle est redescendue d’un palier, tout doucement. Un petit sourire, pas narquois, pas agressif ou une autre forme de moquerie, s’esquisse sur son visage, juste un petit sourire,  minuscule, mais tout de même là.

– Mais ça reste une belle manière de penser.
Pour être franche, elle ne lui parle pas vraiment à lui mais elle se marmonne quelque chose à elle-même. Pendant une fraction on aurait presque pu voir une personne avec une once d'émotion à la place de la délinquante qui parle comme un camionneur.  Mais tout revient très vite à la normale et elle retrouve son visage de glace, cependant un peu plus calmée. C’était juste. Cependant elle n’oublie pas et reste à l’affût d’une autre phrase aussi idiote que celles qu’il a pu sortir avant. Il interrompt ses pensées en se râclant la gorge et se déplace vers l’entrée.

- Enfin bref, nous allons bien devoir trouver un moyen de sortir d’ici non ?
Hideko s’approche un peu et se place derrière lui, en gardant une légère (et sûre) distance cependant, elle regarde le vide l’air sérieuse.

–Je propose de tester ta capacité à retomber sur tes pattes, Warren.
Je vous jure qu’elle n’est pas rancunière.  Elle hausse un sourcil, et tourne son regard vers lui, visiblement plus amusée qu’il n’y paraît. Hideko approche une main du dos du Men In Black.




 
   

   
   
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Rp ayant un UP/ abandonné Re: La maison de la peur~ (feat Warren Connor~)

Message par Warren Connor Ven 29 Aoû - 19:01




Eh bien, la petite ne mâchait pas ses mots. Elle voulait que je me taise ? Juste pour l’embêter j’avais envie de l’assommer de tout un tas de discours mais je n’en fis rien. Elle devait m’apprécier et m’accepter en tant qu’éducateur, c’était la base. Or je ne pense pas qu’elle serait séduite par un moulin à paroles. Devais-je vraiment continuer à être gentil avec elle alors qu’elle m’envoyait paitre comme un malpropre dès qu’elle le pouvait ? Peut-être qu’au fond elle était touchée par ma démarche… ou pas du tout. Peut-on vraiment être aussi agressif de nature ? Il y a toujours un traumatisme derrière, un souvenir qui vous hante, … Notre caractère se forge selon notre vécu et ma protégée a dû vivre à la ferme car elle a vraiment un caractère de cochon ! Plus sérieusement, je n’avais aucun retour positif. La demoiselle s’opposait fermement à tout « contact » et dans ces conditions impossible de faire mon travail.

L’interne me voyait comme un simplet et pour cause, j’avais voulu me montrer doux et agréable dès le début mais si je devais me durcir et lui montrer que j’étais quand même quelqu’un qui sait avoir autre chose qu’un sourire béat sur le visage ? Non, pour l’instant je devais rester calme, la jeune fille ne pouvait pas se montrer aussi dure à plein temps… Si ? D’ailleurs elle semblait maltraiter sa pauvre hermine qui se calma derechef lorsqu’elle la menaça froidement. On dirait qu’elle a l’habitude… Super, ça va être une partie de plaisir mon premier dossier. Mais j’y arriverai, j’y arriverai ! Parole de Connor, j’arriverai à remettre cette jeune fille sur le droit chemin et je lui donnerai une vision moins pessimiste de la vie. Je souris à cette pensée, tout comme elle.

Attendez ! Elle sourit après son énième insulte ? Si je me mets à la faire « rire » à présent... Mais il ne s’agit pas de ça. Son visage s’est éclairé l’espace d’un instant. Avait-elle remarqué que je parlais à elle au travers des papillons ? Ou venais-je de percer une infime partie de son bouclier ? Il semblerait et c’était une réelle victoire pour moi ! Je le savais qu’en restant gentil et un peu simplet sur les bords j’allais réussir à lui enlever sa carapace. Si je le pouvais, je serais déjà en train de sourire à pleines dents. Néanmoins je devais me contenir sinon je paraitrais encore plus bizarre. De plus, j’ai visiblement bien fait car juste après, sa lueur de bonheur s’évapore et laisse place à l’Hideko que je connais bien. Enfin « bien », c’est une manière de parler. Je n’avais fait que lire son dossier, j’avais toujours ce dernier dans ma mallette mais pour l’instant j’allais devoir le laisser de côté. Nous devions sortir d’ici avant tout ! Et pendant que je méditais à un moyen sûr de descendre sans se blesser ou faire écrouler la maison. L’albinos s’approche de moi presque à la manière d’un prédateur et me déclare juste avant d’approcher une main de moi :


« Je propose de tester ta capacité à retomber sur tes pattes, Warren. »


Ma première pensée, aussi stupide fut-elle, a été que  « Chouette elle se rappelle de mon prénom j’ai donc une importance à ses yeux. » Cela fut très vite suivi de « Attends… C’est la crevette derrière moi qui veut me pousser alors que j’ai une tête de plus qu’elle et le muscle qu’elle n’a pas ? » Et enfin, le tout fut conclu par « Elle veut risquer de nous tuer en voulant me pousser dans l’espoir de me faire tomber dans une maison aussi dangereuse ? Il y a des limites à la méchanceté et surtout à la connerie bon sang ! »

C’était rare mais la jeune fille avait réussi à me mettre hors de moi. Elle allait nous faire tuer avec ses plans ! C’est déjà un miracle que la maison tienne debout, pas la peine de l’amocher un peu plus, le tout jusqu’à ce qu’elle s’écroule sur nous. Ce que l’adolescente ne savait pas c’était que j’avais aussi une facette sportive, orientée boxe pour être plus précis. C’est le regard froid que je saisis son poignet dans mon dos avant de la saisir par le col et de la suspendre au-dessus du vide de l’entrée, lui laissant comme seuls appuis pour ses pieds le bord du sol.

Ainsi bloquée, elle serait forcée de m’écouter. Sinon oui, je sais que j’avais dit que je resterai gentil mais là elle allait trop loin. Si sa violence verbale devenait physique, qu’elle ne s’imposait plus de limite, ça ne sera plus possible. J’étais un adulte et surtout un homme avant tout. J’allais agir en conséquence afin de nous protéger et de remettre la jeune fille à sa place. Je ne sais pas si elle avait déjà eu affaire à ce genre de situation mais qu’importe, elle n’y dérogerait pas. Je plonge alors mon regard dur dans le sien, j’étais très remonté.


« Hé, les prépubères qui ne savent pas réfléchir plus de deux secondes comme toi ne font pas peur. Admettons que t’arrives à me pousser avec ton gabarit, il se passe quoi quand je tombe en bas ? Bingo, avec mon poids adulte et la gravité, je fends le plancher et la maison à de grandes chances de s’écrouler ! Si toi tu veux mourir, pas moi ok ?! Après si t’es même plus capable de te défendre avec des mots et que tu es obligée de passer aux coups pour te faire entendre alors laisse-moi te le dire : ça fait pitié et ça montre que t’as rien dans le crâne en plus.

Alors maintenant écoute moi bien, je vais te reposer en sureté à côté de moi mais une fois cela fait, je ne veux plus jamais ce genre de coup que ce soit avec moi ou quelqu’un d’autre. Maintenant si tu veux régler des comptes avec moi, l’outil principal est la parole et si tu es vraiment stupide on peut utiliser les poings. Je n’aurais aucun remords à te frapper si c’est vraiment ce que tu cherches. Si tu veux jouer les dures sans cervelles, tu assumes jusqu’au bout. »


On devait bien se l’avouer, cela faisait très longtemps que je ne mettais pas adressé à quelqu’un de la sorte mais c’était nécessaire. Maintenant ne venais-je pas de griller mes chances de l’approcher en lui gueulant ainsi dessus ? Au moins je lui avais montré que je n’étais pas un hippie. J’étais simplement sentimental par moments et ce n’était pas une faiblesse. Enfin qu’importe, je préférais encore la garder en vie plus que de mourir avant d’avoir pu tenter quoi que ce soit. Après tout, ce n’était peut-être pas perdu ?

Il me reste à savoir quelle technique adopte avec elle : Redevenir cet éducateur gentil qui agit en douceur ou miser sur une forte tête afin de la remettre en place et peut-être qu’elle arrive à prendre conscience que sa façon d’agir n’est pas la bonne en s’identifiant à mon comportement ? Dur à dire. Pour l’instant je devais voir comment elle avait réagi à « Dark Warren » si je peux m’appeler ainsi. Je me retourne alors vers elle et la toise rapidement.


« Pour l’instant je passe l’éponge mais si ça se reproduit, je n’hésiterais pas à prendre des mesures. Et quand je dis « prendre des mesures » ce n’est pas te mettre des heures de colle ou je ne sais quoi. »


Je coupe mon speech et part rapidement fouiller dans ma fameuse sacoche pour en sortir son dossier que j’agite sous ses yeux rubis. Soudain, je le déchire en mille morceaux avant de les laisser tomber à mes pieds.


« Ces feuilles regroupent ta vie. J’ai suivi des études pour éduquer les élèves. Mais tu sais quoi ? Je n’ai pas envie de suivre toutes ces conventions et tester chacune des attitudes à prendre avec toi que j’ai apprise durant mes cours. J’aime agir comme je l’entends et je veux m’occuper de toi à « la manière Warren Connor ». Ainsi je n’ai pas de limites imposées et je fais tout comme je l’entends. Donc pour résumer : Si tu cherches la merde tu l’auras, si tu es sympa je saurai te le rendre et bien sûr, je ne peux pas te laisser m’ignorer. Car que tu le veuilles ou non, je m’occuperai de toi et qu’importe le prix. »


Mon assurance me filait presque des pics d’adrénaline. S’affranchir des règles, ce n’était pas la première fois et c’était l’histoire de ma vie. Jurer en costard était amusant également. Je voulais agir en gentleman mais je devais me comporter en tant qu’éducateur et avant tout en homme adulte. Je devais l’aider et je ferai tout pour. Je prends enfin une grande inspiration. J’avais peut être un peu déboussolé Hideko avec mon comportement inattendu mais j’attendais surtout que ça la fasse réfléchir et qu’elle m’accorde au moins une chance.

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Rp ayant un UP/ abandonné Re: La maison de la peur~ (feat Warren Connor~)

Message par Invité Ven 29 Aoû - 23:22
















La maison des papillons.
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Oh putain oh putain c’est arrivé d’un coup, elle n’a même pas eu le temps d’anticiper. Il saisit brusquement son poignet l’attrape par le col, la suspendant au-dessus du sol, n’ayant pour seul appuie que quelques planches du bout de ses pieds. Elle n’exprime cependant aucune émotion, non, ça serait trop beau de sa part. Elle se contente de le regarder, pendant que du sang coule le long de son cou alors que l’hermine a les griffes fermement enfoncées dans sa chair. Et là encore aucune douleur n’apparaît sur son visage, peut être aussi qu’elle est habituée, qui sait, elle a dû morfler aussi avant de dompter la bestiole, tout comme elle a bien dû morfler dans la rue pour en arriver à là, alors bon, même si il donne un air plutôt menaçant et qu’elle est presque au bord du gouffre (littéralement) elle ne semble pas être plus choquée que ça. Bien que s’il avait vu son visage lorsqu’il lui a choppé le poignet, n’importe qui aurait vu sa surprise. Sauf si tu es aveugle, mais là il y aurait quelques incohérences.

-Hé, les prépubères qui ne savent pas réfléchir plus de deux secondes comme toi ne font pas peur. Admettons que t’arrives à me pousser avec ton gabarit, il se passe quoi quand je tombe en bas ? Bingo, avec mon poids adulte et la gravité, je fends le plancher et la maison à de grandes chances de s’écrouler ! Si toi tu veux mourir, pas moi ok ?! Après si t’es même plus capable de te défendre avec des mots et que tu es obligée de passer aux coups pour te faire entendre alors laisse-moi te le dire : ça fait pitié et ça montre que t’as rien dans le crâne en plus.

Alors maintenant écoute moi bien, je vais te reposer en sureté à côté de moi mais une fois cela fait, je ne veux plus jamais ce genre de coup que ce soit avec moi ou quelqu’un d’autre. Maintenant si tu veux régler des comptes avec moi, l’outil principal est la parole et si tu es vraiment stupide on peut utiliser les poings. Je n’aurais aucun remords à te frapper si c’est vraiment ce que tu cherches. Si tu veux jouer les dures sans cervelles, tu assumes jusqu’au bout.



Comment une personne normale aurait réagi d’après vous ? Elle aurait gueulé ? Elle aurait coopéré avec la peur de la chute ? Même si Hideko n’a pas franchement peur de ça. C’est comme la peur de mourir, elle n’en a pas plus peur que ça, elle s’en fout même, elle n’a aucune notion de danger. Mais là je vous replace, est ce que cette albinos est une personne normale ? Ceux qui répondent oui, partez loin, et les autres, beh c’est que vous avez tout compris. Oh attendez, ça continue.


-  Pour l’instant je passe l’éponge mais si ça se reproduit, je n’hésiterais pas à prendre des mesures. Et quand je dis « prendre des mesures » ce n’est pas te mettre des heures de colle ou je ne sais quoi.



Bon bah c’est de pire en pire. Ses pieds se posent à terre, mais elle reste confortablement posée au bord sans bouger. Elle secoue la tête de gauche à droite tout doucement puis passe une main sur son visage en affichant un immense sourire, puis rit un bon coup. Non, elle n’est pas folle je vous jure ! Et elle ne se fout pas non plus de sa gueule, enfin… je pense. Non non, elle ne fout décidément pas de sa gueule, elle passe une main dans ses cheveux et de l’autre essuie le sang qui coule encore le long de sa nuque. Elle tapote sur la tête de son animal qui se décrispe légèrement et vient s’enrouler autour du cou de l’albinos. Elle le regarde et avance d’un pas puis s’assoit sur une caisse, prenant bien soin à ce qu’elle ne soit pas trop fragile par le poids du temps et elle regarde Mister. C’est vrai qu’il est assez imposant comme ça, peut-être parce qu’elle est assise aussi, ouais, peut-être, mais il fait vraisemblablement très imposant. Peut-être aussi parce qu’il a montré son côté D4rk, ça doit jouer au fond. Pas qu’au fond en fait. Mais ça lui fait plus plaisir qu’autre chose comme ça. Elle ouvre la bouche pour parler, elle n’est pas très bavarde alors c’est déjà bien qu’elle décide de lui adresser la parole de son propre chef alors que d’habitude elle n’aurait vraiment rien à répondre.


- T’es bien plus fun comme ça. Conseil de… Ouais, juste un conseil, si tu veux te faire entendre par des gars sans doute mille fois pire que moi tu vas devoir dévoilé le grand jeu dès le début, car là tu faisais un peu con et niais et tous les trucs pas crédibles pour t’occuper de délinquants. ‘Fin tu vois l’truc j’crois. J’espère pour toi du moins. C’que t’as étudié, avec des gars comme nous tu vas devoir les foutre à la benne et vite fait, sinon tu ne survivras pas, mentalement et peut-être physiquement aussi… Au moins t’as des tripes c’est déjà ça, j’ai cru qu’on m’avait refilé un mou, ça aurait heurté ma fierté.



Elle sourit sans le regarder, vraisemblablement amusée. Bon, elle-même doit se l’avouer elle n’a pas de fierté, elle n’en a jamais eu aussi loin qu’elle s’en rappelle d’ailleurs. Mais ça reste marrant en un sens. Soudain il sort de sa sacoche un dossier, en plissant les yeux alors qu’il l’agite sous son nez elle repère son nom mais avant qu’elle ne puisse agir il le déchire. Non mais vraiment. Elle hausse un sourcil.

Ces feuilles regroupent ta vie. J’ai suivi des études pour éduquer les élèves. Mais tu sais quoi ? Je n’ai pas envie de suivre toutes ces conventions et tester chacune des attitudes à prendre avec toi que j’ai apprise durant mes cours. J’aime agir comme je l’entends et je veux m’occuper de toi à « la manière Warren Connor ». Ainsi je n’ai pas de limites imposées et je fais tout comme je l’entends. Donc pour résumer : Si tu cherches la merde tu l’auras, si tu es sympa je saurai te le rendre et bien sûr, je ne peux pas te laisser m’ignorer. Car que tu le veuilles ou non, je m’occuperai de toi et qu’importe le prix.
-Eh voilà qu’il nous fait sa crise. C’pas censé être important ça non ?


Hideko se baisse pour ramasser une des rares feuilles qui a seulement été coupée en deux. Elle la lit brièvement, tentant un peu de reconstituer les mots. Son histoire hein… Elle ne voit pas en quoi son histoire est importante. Elle les froisse et les jette par le bout de fenêtre que l’éducateur a plus tôt dégager. Elle reste de dos et réfléchit un instant se remémorant ses paroles dans sa tête, serait –ce un moment émotion qui arrive ? Est-ce que vous l’entendez comme moi arriver ? Sortez violon et mouchoirs.

–C’est une bonne manière de penser n’empêche, te fous pas de barrières, si tu veux aider des pauvres paumés de la vie en suivant un protocole écrit depuis des années dans ta p’tite école tu vas te faire salement rejeté, un peu comme tout à l’heure. Si  tu ne te comportes pas toi-même comme tu le sens, sérieux, comment veux-tu que tes clients se confient à toi à leurs tours ? Faut pas qu’ils soient les seuls à donner. Si tu parlais pas sous le coup de la colère, bah dans ce cas t’iras loin, stresse pas, j’le sens, mais pas avec moi.


Voilà c’est fini. Oui, bon certes, Hideko n’est pas forcément la plus talentueuse pour pondre des moments émouvants à vous en faire larmoyer mais au moins on va dire que l’on sait qu’elle n’est pas qu’une sale garce… C’est une sale garce intelligente, nuance. Elle se retourne vers lui et s’étire un peu pendant que son bras craque. En pensant venir dans cette maison elle ne s’attendait pas du tout à ça et en repensant au tout début, elle se sent un peu déboussolée. Elle laisse retomber ses bras et le regarde dans les yeux.

-Car  je ne veux vraiment pas changer. J’aime ce que je suis, et je refuse de redevenir ce que j’ai été à 11 ans, tu devrais savoir hein, tu l’as lu. Je sais que j’ai aucun débouché, que je mourrais avant d’avoir trente ans, ou alors que j’irais faire plusieurs séjour en taule, mais j’ai choisis cette voie, aussi pourrie soit-elle. De temps en temps si pour le taf tu dois venir bah écoute viens, tant que tu m’emmerdes pas avec tes discours pour m’aider car y’a absolument rien à aider. Ah et ne parle plus de moi comme si on se connaissait depuis des années.


Elle baisse la tête et parcourt la pièce du regard et se met à fouiller dans les cartons pour tenter de trouver quelque chose qui puisse les aider à sortir. Puis soudain elle s’arrête et sourit, ce même sourire de tête à claques tu vois.

- Bien  qu’j’suis flattée par l’intérêt dont tu fais preuve pour la personne qui te remballe depuis tout à l’heure.  J’connais une fille qui aurait hurlé et qui t’aurait peut-être roulé une pelle, mais j’pense pas qu’ça soit légal de draguer tes clientes.

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Rp ayant un UP/ abandonné Re: La maison de la peur~ (feat Warren Connor~)

Message par Warren Connor Sam 6 Sep - 21:20




Une fois reposée par terre, Hideko n’a rien trouvé de mieux à faire que ne s’asseoir au bord du vide en riant aux éclats, sérieusement ? Est-ce qu’elle se fichait de moi ? Je ne pensais pas montrer une image si peu assurée, à moins que ce ne soit tout simplement sa personnalité… ou alors elle veut me déstabiliser. Tant de possibilité. Je dois avouer que l’inconsciente était un vrai petit casse-tête sur lequel je me pencherai jusqu’à ce que je réussisse.


«  T’es bien plus fun comme ça. Conseil de… Ouais, juste un conseil, si tu veux te faire entendre par des gars sans doute mille fois pire que moi tu vas devoir dévoilé le grand jeu dès le début, car là tu faisais un peu con et niais et tous les trucs pas crédibles pour t’occuper de délinquants. ‘Fin tu vois l’truc j’crois. J’espère pour toi du moins. C’que t’as étudié, avec des gars comme nous tu vas devoir les foutre à la benne et vite fait, sinon tu ne survivras pas, mentalement et peut-être physiquement aussi… Au moins t’as des tripes c’est déjà ça, j’ai cru qu’on m’avait refilé un mou, ça aurait heurté ma fierté. »


Un mou ?... Ok j’arrête de me montrer un peu simplet. Moi qui voulais la mettre en confiance et l’inciter à parler sous prétexte qu’elle était « plus intelligente » que moi c’était loupé. Je réajuste mes lunettes en cachant ma petite déception. Et si la solution était tout simplement de rester moi-même ? Un caractère tempéré, rien de plus classique. Oui pas la peine de jouer un rôle. J’avais eu tort là-dessus mais maintenant je sais comment me rattraper. Enfin… à peu près.


« Eh voilà qu’il nous fait sa crise. C’pas censé être important ça non ? »


«  Pas vraiment. C’est juste un ramassis de connerie et d’analyse de ta personnalité par des gens qui ne te connaissent pas et te jugent à froid. Là-dessus je suis différent : j’estime que pour aider quelqu’un il faut d’abord passer du temps avec cette dernière afin de savoir exactement quoi faire. »


Je soupire. Après avoir observé les morceaux de son dossier par terre, l’interne les jette par l’ouverture que j’avais faite plus tôt. Je vérifie si elle n’allait pas la boucher mais non, elle voulait juste se débarrasser des écrits et je peux la comprendre. J’aperçois les morceaux blancs planer un moment dans les airs avant de se perdre dans les buissons et autres. Le dossier n’est plus qu’un lointain souvenir.


«  C’est une bonne manière de penser n’empêche, te fous pas de barrières, si tu veux aider des pauvres paumés de la vie en suivant un protocole écrit depuis des années dans ta p’tite école tu vas te faire salement rejeté, un peu comme tout à l’heure. Si  tu ne te comportes pas toi-même comme tu le sens, sérieux, comment veux-tu que tes clients se confient à toi à leurs tours ? Faut pas qu’ils soient les seuls à donner. Si tu parlais pas sous le coup de la colère, bah dans ce cas t’iras loin, stresse pas, j’le sens, mais pas avec moi. »



« Ce n’est pas toi qui m’apprendra mon métier jeune fille. Mes études m’ont bien servit, il ne faut pas croire. Tu penses vraiment que mon métier consiste à te donner un verre de lait, des cookies et à te dire « Alors Hideko aujourd’hui je vais te montrer que ce n’est pas gentil d’être méchant » ? Détrompes toi, t’as pas de lait, pas de cookies et ton suivi est bien plus complexe que ça. Après il y a différentes personnalités à gérer : certain sont sensible à la gentillesse, d’autre ont besoin d’un coup de pied au cul. Mais avec toi je pense que tu as raison, je serais moi-même. Ce qui implique pas mal de chose que tu apprendras à tes dépends… »


Je laisse volontairement la fin de ma phrase en suspens, elle verra bien de quoi je parle plus tard. Il en résulte néanmoins que la jeune fille m’a prouvé qu’elle était capable d’une certaine sensibilité. Finalement, boule de nerf n’était pas si méchante que ça et évidement, sinon c’est qu’elle aurait un problème psychologique… Et je dois m’avouer que pour mon premier cas, un B-5 n’aurait peut-être pas été tout de suite dans mes cordes. Mais bon, nous verrons bien cela plus tard. Devant moi, l’albinos plonge son regard dans le mien, elle veut continuer de parler.


« Car  je ne veux vraiment pas changer. J’aime ce que je suis, et je refuse de redevenir ce que j’ai été à 11 ans, tu devrais savoir hein, tu l’as lu. Je sais que j’ai aucun débouché, que je mourrais avant d’avoir trente ans, ou alors que j’irais faire plusieurs séjour en taule, mais j’ai choisis cette voie, aussi pourrie soit-elle. De temps en temps si pour le taf tu dois venir bah écoute viens, tant que tu m’emmerdes pas avec tes discours pour m’aider car y’a absolument rien à aider. Ah et ne parle plus de moi comme si on se connaissait depuis des années »


Je ne pus m’empêcher de sourire. Elle me prend vraiment pour un mollasson ou quoi ? Elle pense vraiment que je suis là pour faire joli ? Enfin, si je puis utiliser cette expression… Quoi qu’il en soit, elle ne s’en sortira pas facilement. Je suis pire que la peste moi madame.


« Qui te dit que je veux que tu redeviennes une fille de 11 ans ? Qui a dit que tu ne dois pas avoir un métier, que tu dois mourir avant trente ans, que tu dois vivre derrière les barreaux ? Et c’est toi qui me parle de limite?... Serais-tu une sorte de maso qui adore souffrir ou ce genre de fille qui adore qu’on la plaigne parce qu’elle a une vie malheureuse ? Même si ce n’est pas le cas, c’est l’image que tu renvoies. Je ne suis pas là pour te forcer à être quelqu’un que tu as été, sage et bien rangée.

Je suis là pour que tu aies enfin une vie stable qui te convienne. On ne peut pas aimer vivre de la sorte, arrête de mentir là-dessus Calimero. Je ne suis pas la personne à qui tu dois mentir, je suis le seul ici qui en a vraiment quelque chose à faire de toi alors profite avant qu’il ne soit trop tard. Es-tu stupide ? Je ne pense pas… Alors pourquoi t’entêter dans ton malheur ? Ça te plait de faire la malheureuse sans avenir c’est ça ? Tu as eu l’occasion de faire ça depuis maintenant quelques années, à présent saisis ta chance de te ranger un minimum, de pouvoir sortir d’ici et de te dire que la vie en dehors te plait même si elle est différente de celle d’en ce moment. Ne sois pas stupide. Te déplairais-tu tant si tu voyais quelqu’un d’autre dans le miroir ? Une personne enfin souriante ? »



Ce n’était plus l’éducateur qui parlait, c’était juste moi. De personne à personne, d’adulte à adolescente. Je devais lui faire prendre conscience de la réalité et l’orienter vers une autre façon de penser et de voir les choses. J’espérai vraiment que ça ait un quelconque impact sur elle. Espérons-le en tout cas.


« Bien  qu’j’suis flattée par l’intérêt dont tu fais preuve pour la personne qui te remballe depuis tout à l’heure.  J’connais une fille qui aurait hurlé et qui t’aurait peut-être roulé une pelle, mais j’pense pas qu’ça soit légal de draguer tes clientes »


« Wait. What ?... Je ne suis pas là pour charmer mes protégées… Et j’ai bien des choses plus intéressantes à faire, comme m’occuper d’une tête brûlée par exemple. »


Je souris et la rejoins pour trouver de quoi nous sortir de là dans les cartons. Pas de chance : des tableaux, des vieux vêtements, des jouets en bois mangés par les mites. Je soupire en refermant un énième carton face à moi. Mais soudain, quelque chose attirait mon attention à la fenêtre. Je tourne le regard, un papillon de nuit prenait son envol  dans cette chaude soirée d’été.


« Il commence à être tard, il faut vraiment qu’on sorte d’ici. » déclarais-je en cachant mon sourire.






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Rp ayant un UP/ abandonné Re: La maison de la peur~ (feat Warren Connor~)

Message par Allie C. Skydink Lun 20 Oct - 2:35

UP ?

Si votre RP est abandonné ou terminé merci de le signaler ici.
Si il n'y a pas de réponse sous une semaine, je le déplace dans les archives.
Ce sera à vous de m'envoyer un message si vous souhaitez le continuer.

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