[EVENT] Ancienne Kyrie

par Invité Lun 5 Mai - 23:37

Quelque part, sur le continent, non loin de Marseille, sur une côte donnant vue sur la mer. Un homme encapuchonné, portant un masque à gaz semblait regarder son smartphone depuis une voiture donnant la vue au large. Il était seul, seul dans la nuit entrain d'écrire quelque chose sur son téléphone. Il sortit alors de la voiture, retira son masque à gaz et passa un appel. L’obscurité ne laissait pas paraître son visage, nous ignorons si il est jeune ou mûr. La seule chose qui se distingue dans les ténèbres de la nuit ce sont les paroles qu'il prononce dans son smartphone.

"- Bien monsieur, nous démarrons l'opération demain soir. Je m'occupe personnellement de la gestion de cette affaire, vous pouvez compter sur moi comme toujours."

Il envoya plusieurs sms et mails avant de verrouiller son smartphone et de le remettre dans l'une des poches de son pantalon. Il remit alors son masque à gaz, lança un regard au loin sur la mer, avant de rentrer dans sa voiture et de repartir.

HRP A LIRE:

par Invité Mar 6 Mai - 13:19

« Qui parle de vaincre ? Ce qui compte c'est de survivre. » – Rainer Maria Rilke.

6h30

« Ha ! »

La nuit avait été longue et réparatrice. Depuis mon arrivée, ici c’était le première que je passais sans interruption et ça faisait un bien fou. Je m’étirai de tout mon long, sentant mes muscles encore endormis, se plaindre sous l’effort matinal qui annonçait la sortie du lit mais aussi une journée de cours. Sortant de mon lit, je remis les draps correctement, pris ma serviette et mes produits puis fila sous la douche. La chaleur de l’eau acheva de me réveilla. J’avais une pèche d’enfer après cette nuit.

Quand je revins dans la chambre, je fis attention de ne pas faire de bruit ou cas ou Reika dormais encore. Emmitouflé dans ma serviette, j’ouvris mon armoire. Il en sortit un jeans bleu foncée, déchiré à certains endroits. Suivit juste après un débardeur noir et un gilet de serveur comme je l’appelais lui aussi noirs. Prenant une autre serviette, j’entrepris de me sécher les cheveux quand j’entendis un bip. Le son de rappel de mon portable. Cherchant le portable dans mon lit que je du défaire, je fini par le trouver. Mettant la serviette autour de ma tête, je m’assis sur le lit. Qui avait bien pu m’envoyer un sms ? Je lis rapidement le portable et le jeta avec désinvolture sur le lit.

Finissant de me sécher, j’enfilai mes vêtements. Mis tous mes piercings et prépara mes affaires. Je jetai un long coup d’œil sur mon emploi du temps, puis le fourra dans mon sac. Je pris mon portable, mon paquet de cigarette, mon briquet dans mon sac. Une fois prête je partis sans un mot du bungalow.

Me dirigeant vers le bâtiment de cour je m’arrêtai. Posant mon dos contre un mur, je sortis une cigarette et l’alluma. Plongée dans mes pensées, je tirai de longues staff sur la cigarette. Ce n’est que quand la sonnerie de début de cours sonna que je sortis de mes pensées. Jetant la cigarette, je courus à l’intérieur du bâtiment.

« Merde ! »

8h30

Le cour était commencée depuis presque une demi-heure et pourtant ma copie était toujours blanche. Mon regard se posa vers l’extérieur, sur l’horizon. Je soupirai …

« Fais-le »

Je m’étais promis que je ne resterais pas ici, qu’un jour je partirais. Je hochai la tête légèrement, répondant à Luis et aussi à moi-même. Quand la fin du cour sonne, je rangeai mes affaires et sortis presque en courant de la salle de classe puis partis en dehors du bâtiment.

9h15

J’arrivai sur le parc. Essoufflée par ma course, je me laissai tomber sur l’herbe. Je rallumai une cigarette une fois que ma respiration. Je m’allongeai sur le sur l’herbe et regarda le ciel, pendant que je fumais doucement. Beaucoup de questions se bousculaient dans mon esprit.

« Fis toi à ton instinct … »

Mon instinct … Je fermai les yeux, qu’est-ce que je voulais vraiment ? Je rouvris les yeux quand je vis ma vue faiblir. Merde. Je me redressa, et d’une main attrapa mon cache œil à l’intérieur de mon sac puis l’enfila. Redressant les genoux, je posais ma tête dessus, regardant de mon œil valide les alentours. Ma cigarette fini de se consumer, je la jetai au loin. Fouillant à nouveau dans mon sac je regardai mon emploi du temps avec plus de soin. J’avais cours [voir le planning]. Rangeant l’emploi du temps, je sortis du sac mon portefeuille, je versai les sous dans le creux de ma main, puis je me mis à compter ce qui me resta. Arf, je n’avais pratiquement plus rien, est ce que ça allait suffire ?

Je rangeai le tout et me releva. Puis parti en direction de la ville.

9h35

C’était la première fois que je sortais de l’enceinte de l’établissement. Mais je ne m’attardai pas à regarder la ville. Apres avoir demandé quelques renseignements, je me dirigeai vers la grande surface.

La grande surface n’était pas totalement déserte, mais il n’y avait pas non plus beaucoup de monde. Marchant, je regardais de tous les côtés pour trouver ce qu’il me fallait. Ce fut après un moment que je trouvai le magasin qu’il me fallait. Entrant, je partis dans les rayons. Mon œil parcourais les établis où se dévoilaient des tas de produits, divers et variés qui parfois m’intriguait quant à leur utilisation.

J’avais beau marché partout dans le magasin, je ne trouvai rien. C’est en tournant comme dans un labyrinthe que je tombai sur le rayon que je voulais. Je mis je ne sais combien de temps à regarder les prix, à regarder, la masse, le système pour allumer et tout ça tout ça.

Soudain je me reculai et me mis à réfléchir. Il y en avait dans mes prix mais ne pouvais-je pas en trouvé ailleurs ? Il y avait un marché ainsi que l’usine désaffecté et la maison délabré dont j’avais entendu parler, peut être que je pouvais trouver quelque chose la bas ?

« Oublie l’usine ou la maison, même si tu trouves ce que tu veux, qui te dis que ça marchera bien, qu’il n’y aura pas de problème ? Va voir au marché sinon reviens ici »

Il avait raison. Je sortis du magasin puis me dirigea vers le marché.

10h15

Le marché lui était déjà bien plus remplis, mais je réussi néanmoins a circulé entre les passants. Je finis par enlever mon cache œil. Ma vue était revenu à la normal. Le remettant dans mon sac, mon regard s’attardait sur les stands. Puis j’aperçus l’objet convoité dans un panier ou tout semblait avoir été mis. D’autres personne étaient aussi autour du stands à conservés des prix. Je pris l’objet dans mes mains. Apres quelques vérifications, je la jugeai bien.

« Oui elle est bien prend là »

Elle ressemblait à celle que j’avais vu au magasin, juste un peu plus usées avec quelques éraflures mais sinon elle fonctionnait. Je payai, contente que ce fut dans mes prix. Rangeant la lampe torche au fond de mon sac, sous diverses affaires, je m’allumai un cigarettes et repartis vers le bâtiment où j’allai passer le reste de ma journée.

10h45

Je fus de retour au sein de l’établissement. Il était trop tard pour aller au cours, qui avait déjà commencé depuis 45 min. Tant pis. Je m’installai sur la pelouse environnante, fumant une cigarette, tout en réfléchissant.

17h00

Je quittai le cours et fila à mon bungalow. Une fois à l’intérieur je vidai mon sac de tout ce qui ne m’était pas nécessaire. C’est-à-dire tout ce qui concernait les cours. Je laissai à l’intérieur la lampe torche, mon portable, mes clopes, mon briquet. J’y ajoutai un pull noir, mon cache œil et une petite bouteille d’eau avec mon carnet. Je ne savais pas vraiment si je devais prendre quelque chose en plus. J’ajoutai une dernière chose puis sortis du bungalow, direction l’endroit indiqué.

J’eu un mouvement de recul au moment de franchir la porte. Reika, devais je la prévenir ? Non, c’était impossible. Et je ne savais pas ce qui l’attendait, je ne pourrais risque de tout faire foirer.

Je fermai la porte et partie.

18h00

J’arrivai à l’endroit indiqué. Il n’y avait personne. Patientant, je fumai une clope, observant les environs.

© By Halloween sur Never-Utopia

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par **Reika William** Mar 6 Mai - 17:25

PREMIER EVENT:

L’ancienne Kyrie

Je pense que mes moments préférés à l’institut sont ceux que je passe seule ou au calme or mes heures de sommeil réussissaient à rassembler les deux : Je n’entends pas Deadly me parler et seul bruit qui s’élève de la pièce ne sont que de profondes inspirations. Oui c’est réellement une période que je chéris.

Malheureusement ce jour-là, je fus réveillée plus tôt que d’habitude. Je glisse légèrement mon visage de dessous mes couvertures pour m’apercevoir qu’il s’agissait de Missa qui s’affairait à se préparer. Etais-je en retard ? Pff tant pis, encore un peu. Sans chercher plus loin, je me rendors paisiblement dans la chaleur des draps avec un petit sourire aux lèvres. On est si bien ici. Enfin presque…

*BIP BIP BIP*

C’est mon téléphone qui m’annonce que quelqu’un vient de m’envoyer un message. Qui que ce soit, je vous jure que je le frappe ! Tel un zombie j’essaye d’attraper le cellulaire sur la table mais j’ai le bras trop court. Merde, ma flemmardise me perdra. Après quelques minutes de « préparation psychologique », j’arrive à sortir du lit et regarde ma messagerie.

From : Spectre

Bonsoir mademoiselle, si vous voulez
avoir une chance de vous échapper
de cet endroit, rendez vous derrière
le bâtiment à 18h15, pensez
simplement à ramener un peu de
bouffe. Et gardez ce sms pour vous.

Après un moment d’incompréhension je me mets finalement à rire. Nous faire sortir ? Vraiment ? Qu’est ce que c’est ? Un canular ? Je m’assois sur le bord du matelas en fixant l’écran lumineux tout en étant dubitative. Ca a l’air d’être sérieux, ici on ne rigole pas avec l’évasion. Il n’empêche néanmoins que je me demande comment ce « Spectre » a pu avoir mon numéro ? Je ne pense pas que Missa me ferait ce genre de blague et encore moins monsieur Kievsky…

Je me mets alors à sérieusement envisager cette idée de fuite. Partir enfin… Mais pour aller où ? En tout cas, loin des bancs de l’école c’est certain et ce n’est pas pour me déplaire. Je suppose que je reprendrai mon ancienne vie, celle que j’essayais de fuir. Ou alors je fuis sous une nouvelle identité et je recommence tout depuis le début… Non Reika, tu sais très bien que ca ne mènera à rien cette histoire.

Rester ici non plus Reika… Tu ne veux pas tenter ta chance ?

Ça t’arrangerait hein ? J’ai plus de chance de faire des crises si ma situation n’est pas stable…

De toute façon tu as le reste de la journée pour y penser

C’est vrai tu as raison…

C’est sur ces dernières paroles que je repose mon téléphone sur le matelas et pars me chercher des vêtements dans mon placard, je suis déjà assez en retard comme ca. Je me munie rapidement d’un ample baggy foncé aux multiples poches, d’un débardeur vert kaki et d’une grosse veste de sport assortie à mon pantalon. Je n’ai pas le sens de la mode, je préfère le pratique à l’esthétique. Tout juste habillée, je saisis mon fidèle sac à bandoulière et sors de mon bungalow.

Les premières heures de cours sont, comme à leur habitude, assommantes. Je n’écoute pas vraiment car tout mon esprit est à présent tourné vers ce nouveau dilemme qui m’a été imposé : Partir ou rester ? Le temps passe et c’est l’heure d’aller manger. Je remballe rapidement mes affaires et pars au réfectoire. C’est là que je dois prendre une décision. Est-ce que je prends de la nourriture en rab’ pour plus tard ou pas ? Après mure réflexion mon choix est fait.

« Je vais partir. »

Je prends alors le plus de nourriture que je peux : pain, fruit, gâteaux en sachets,… Tout ce qui est transportable y passe. La fin de la journée se passe rapidement et une fois arrivée au bungalow je commence à faire mon sac. Je balance mes cours à la poubelle, prends des vêtements de rechange, de l’eau, la nourriture et un nécessaire de soin.

Je suis fin prête.

Si tu as besoin de moi, je suis là

Ne compte pas là-dessus…

Je rabats ma capuche et pars derrière le bâtiment à 18h15 pile. Quelle ne fut pas ma surprise d’y voir quelqu’un que je connaissais déjà, le regard perdu au loin avec une cigarette au bord des lèvres. Avec sa chevelure blonde et ses multiples piercings je la reconnaîtrais entre mille.

« Missa ? Qu’est-ce que tu fais ici ? » Demandais-je en prenant un air détaché.

codage par Junnie sur apple-spring

par **Ivy H. Weissmann** Mar 6 Mai - 23:21

FEAT. (Event)

Codage ©PAINDORE sur APPLE SPRING △ 802 mots.

La nuit a été bien rude pour Ivy; en effet, cette dernière s'est fait totalement snober par ce connard de Morphée durant de longues heures, la forçant à trouver du réconfort entre les draps en attendant qu'elle trouve le sommeil à force de s'agiter. Et à peine avait-elle fermé les yeux qu'elle devait déjà se lever pour aller en cours. Mais putain, qui a inventé le sommeil? C'était bien le genre de questions qu'elle se posait tout le temps lors des nuits très courtes. En plus de ça, son téléphone n'a cessé de clignoter. Mais... par pure flemme, la demoiselle n'a même pas bougé le petit doigt pour voir le pourquoi du comment. Enfin bon, à part se plaindre, elle ne sait rien faire d'autre et encore moins quelque chose d'utile.

Après un lever assez mouvementé, bruyant et une toilette des plus stressée, Ivy s'habilla de son pseudo uniforme de marin, d'une jupe quelconque et de chaussures tout aussi banales. Aujourd'hui, pas envie de se faire chier. Mais ce n'est seulement qu'après avoir tout fini et après être prête à sortir du bungalow qu'elle remarqua que son téléphone s'affolait à cause d'un message non lu. SMS plutôt étrange, quand on y pense; le destinataire avait un nom à dormir debout et le message, quant à lui, était assez... intriguant. Quelque chose allait se passer vers dix huit heures? En voyant qu'il n'était même pas huit heures, Ivy avait donc tout le temps pour réfléchir à la connerie qu'elle venait de recevoir. Mais si ça se trouve, c'est vrai? Enfin bon, pas le temps de réfléchir pour l'instant, la jeune femme se dépêcha d'aller en cours sans broncher.

Le début de la journée l'acheva complètement; tout un tas de paroles barbantes ne cessaient de circuler dans la tête d'Ivy, notamment ce message étrange qui restait gravé dans un coin en attendant qu'elle sache quoi faire. Et dans un élan de génie, elle réalisa que, un couteau, bien que ça ne court pas les rues, ça se trouve facilement à la cantine. Pas sûre que ça suffise, il fallait qu'elle se débrouille pour en trouver un qui soit utile genre à couper de la viande ou on ne sait quoi, car qui sait ce qui l'attendrait dans les environs de dix huit heures trente? Personne, à part cet espèce de devin psychopathe qui traîne dans les couloirs de temps en temps... peut-être.

Alors, jusqu'à la pause déjeuner, Ivy resta très excitée mais surtout embarrassée; personne ne pouvait lui parler sans qu'elle ne réponde violemment sans mâcher ses mots. On voyait bien que quelque chose triturait ses méninges, mais elle se taisait à chaque fois qu'on lui posait la question. Par chance, personne n'a jamais voulu en savoir plus que rien. Dès lors que la sonnerie du déjeuner retentit, elle fonça à la cafétéria pour s'emparer d'un couteau qu'elle cacha dans son sac. Après cette heure de pause, elle se sentait étrangement calme. Un peu apaisée, du moins, pour le moment, elle continua sa journée ennuyante sans attirer les regards, comme d'habitude.

Et enfin, à la fin des cours, elle se dépêcha de rentrer dans le bungalow pour balancer ses affaires et prendre le couteau qu'elle avait piqué ce midi. Bon, elle aurait pu se contenter de ce qu'elle cachait dans son gant rouge, mais non, il fallait que ce soit un vrai couteau, pas une petite merde qui n'arracherait même pas une plume à un oiseau. Puis elle quitta la pièce aussi vite qu'elle est arrivée. Son portable dans une main, elle vérifia une dernière fois où elle devait se rendre exactement avant de se mettre en route. Derrière le bâtiment? C'est bien suspect, ça. Mais au moins, avec son arme, elle se sentait un peu en sécurité. D'un côté, elle avait peur. L'autre partie en avait rien à carrer. Rien ne faisait croire qu'elle se sentait un peu anxieuse; son regard énervé cachait tout.

Après quelques minutes de marche, Ivy arriva derrière le bâtiment pile à l'heure qu'il faut. Avant elle, deux autres personnes s'étaient apparemment rendues là où, elle aussi, devait se rendre. Elle s'avança silencieusement, tentant de distinguer les silhouettes. Puis, détendue, elle leva sa main libre comme signe de salut.

▬ ... Qu'est-ce qu'on fout ici, en fait?

Ivy marqua une pause, avant de reprendre.

▬ Z'avez aussi reçu un message étrange, je suppose.

Puis finalement, elle ferma sa gueule. Elle était sûre que d'autres personnes arriveraient tôt ou tard. Alors elle serra le poing, attendant patiemment.

Fuck you.

par Invité Mer 7 Mai - 10:29

Vendredi 9 Mai 2014. Toute la journée.

La nuit n'avait durée que six heures, soit une heure de plus qu'au temple, j'avais dormir de minuit à six heures avant de méditer avant de dormir, mais au réveil, alors que ma colocataire dormait encore à poings fermés et bien je vis sur la table une lettre. À qui s'adressait-elle ? N'ayant pas encore remis mes bandeaux je pouvais donc prendre le tempes de regarder le destinataire. Et en y regardant de plus prêt elle s'adressait à ma personne. Que me voulait-on ? Une lettre de menace ? Déjà ? Allons ce n'est pas drôle. J'ouvre la lettre d'un doigt rapide et efficace pour sortir le précieux.

Une lettre que je pensais venir de mon père, après tout il devait s'inquiéter un peu aux vues de mes décisions, mais ce ne fut pas le cas. Une lettre de « Spectre », un pseudonyme assurément. Bien, je parcouru les quelques lignes attentivement, cela parlait d'échappatoire, de danger et de chance unique à 19h ? Tout ce qui est unique est à saisir, même si je compte bien revenir dans cet internat après, je veux tout de même expier les meurtres que j'ai commis. On me demandait quelque chose de singulier : Prendre tous ce qui pourrait servir à soigner.

C'était loin d'être courant c'était certain. Heureusement j'avais ce qu'il me fallait dans mon sac, où presque je l'avoue. Pour nous soigner au temple pas besoin de médecin avec des études plus longues que le temps de travail, la nature nous donnée tous ce dont nous avions besoin, antibactériens, cicatrisant, désinfectant, calmants nerveux, calmants dentaires et j'en passe. Mais si on parlait de danger on ne parlait pas que de soins, mais aussi des attaques que pourraient causer les blessures. Cela serait divertissant. Il est 6h30 quand je sors mon matériel, de l'eau, de la cire d'abeille solide et plusieurs plantes ainsi que des racines. L'eau était à bouillir, on avait une réchaud d'appoint, pendant ce temps je sortais ainsi l'huile d'olive qui est une huile végétale avant de déposer de thym en masse à l'intérieur, il faut au minimum une semaine de macération avec des doses préconisées, là j'ai bien deux à trois fois la dose demandée. Je lambrisserais cela macérer la journée entière pour avoir une meilleure efficacité. Pendant que cela ce reposait je sortais ensuite de ma boîte à plantes trois bulbes d'ails, j'avais de quoi tuer n'importe qui si je les mangeais vu qu'ils étaient bien murs. Mais là je sortais de quoi piler, un vol en verre teinter ainsi qu'un pileur de même matière. Et je commençais à écraser ces bulbes en versant un peu d'eau quand même. Il me fallut dix minutes pour arriver à ce que je voulais, juste à temps pour sortir l'eau bouillante que un récipient étroit, je sortais ensuite le reste de mon matériel médicinal qui me prenait une valise entière sur les deux. Du bambou, oui, mais qui comportait deux ouvertures, la première base était ouverte à une extrémité mais bouchée à l'autre, la seconde se située vers le haut et était assez épaisse pour laisser entrer un second bambou que je fis passer, c'était un système de distillation. L'eau à ébullition dans laquelle tremperai de la lavande rendrait mon onguent encore plus puissant contre les infections et le rendra plus cicatrisant. Le système en place, la lavande dans l'eau bouillante mit je bambou horizontal sous de l'eau gelée pour rendre la vapeur d'eau à l'état liquide et non gazeux.

Ce n'était pas finit, je reprenais mon onguent d'ail auquel j'ajoutais du miel fondu et je me mis à pétrir les mains lavées au préalable, malgré la chaleur de l'ensemble je devais pétrir pour obtenir de quoi nous sortir des plaies mineur, on risquerait pas notre vie au plus au point, mais j'avais largement de quoi survivre, même si je me doutais que je ne serai pas seule. À quoi bon avancer seule pour sortir d'un internat s'il n'y pas d'autres personnes, seule je ne sortirai jamais, mais à cinq ou six c'était viable.

7h30, mon distillat était prêt et sentait bon la lavande, il fallait encore laisser macérer l'huile d'olive avec le thym et le tour sera jouer. Il était temps de passer à la douche, il me fallut quelques minutes pour prendre une douche froide, me laver les cheveux en express et ressortir, les sécher fut plus long, cela me pris un temps monstre, mais j'étais propre et prête à partir en cours, pendant ma douche ma colocatrice c'était levée, un simple bonjour et j'enfilais mes vêtements pour partir en cours.

La journée passa rapidement, je dus étouffer quelqu'un avec deux doigts au niveau de la paume d'Adam en plein cours après qu'on m'est annoncé un cours d'informatique de rattrapage. Oui je ne savais pas ce que c'était et tant pis, ce n'était pas de ma culture tout ce numérique, par contre toute la classe m'avait dévisagée avec un sentiment de peur ou de surprise, allez savoir. Quoi qu'il en soit elle passa rapidement, j'apprenais même si ma classe n'était que pourriture, heureusement que je ne voyais pas leurs visages d’ahurits finit.

Je partis donc en cours d'informatique, avec un professeur qui fumait et pas qu'un peu, j'ai fais la rencontre d'une jeune femme aux cheveux rouge, Reika William. Le cours fut laborieux, il faut l'avouer, il me faudrait au moins dix heures pour comprendre les bases d'internet et compagnie.

Enfin de retour dans mon bungalow, je me met au travaille, je finis mon onguent d'ail que je stock dans un pot avant de le fermer et d'y coller une étiquette avec parqué « Ail Onguent », je reconnaîtrai mon pot grâce à la forme du bouchon crantée dans le sens de la hauteur, mais les autres non, ou alors à l'odeur. Je me rendais compte que je n'avais pas de pansements, je dus partir à l'infirmerie en vitesse pour en demander, mais elle était parti sur le terrain aider une chute il semblerait, je pris donc le nécessaire, bandes de tissus, pansements pour visage, épaules, coudes, poignets, genoux, pieds ainsi qu'une atèle pour poignet et cheville. J'étais pas parano, juste très prévoyante, après tout je ne sais pas ce qui pourrai me tomber dessus, autant être prête à toutes les éventualités.

De retour dans mon « chez moi » il est 18h 35, je fais bouillir de la cire d'abeille encore et je place les pansements dans mon sac à dos en cuir dans les poches extérieure droites pour pouvoir les prendre rapidement, les bras sur la poche du haut, partie jambes sur celle du bas, les tissus sont dans la partie gauche et les atèles dans l'intérieur du sac. Les onguents sont enfin prêts et l'onguent au thym-lavande à aussi son étiquette, ils sont rangés dans les poches interne face à mon dos, donc il suffit juste le relever le morceau de tissus pour les trouver. Je prends soin d'ajouter aussi cents grammes de cire d'abeille et de plantain pour les morsures et piqûres et de trèfles rouge contre les intoxications, mais je ne suis très certaine de cette dernière plante.

18h50, bon je vais y aller. Avant de partir j'enroule mes poings de tissus que je serre avec de la corde, tout contact avec un produit pourrai bien être dangereux autant être prévoyant. Je portai aussi un bas ample pour me déplacer facilement, mes pieds était bien enroulés de tissus et je portai des tongues japonaises traditionnelles en bois. Mon haut se résumé à un bandeau de tissus pour couvrir ma poitrine, j'avais besoin de cette « nudité » pour pouvoir me battre. Allé, j'y vais.

La route ne fut pas longue, il suffisait de contourner le bâtiment de cours pour y être, la nuit n'étais pas tombée, mais le crépuscule droguer lentement le soleil pour le forcer à partir se coucher et laisser l'astre lunaire éclairer les hommes. Il était l'heure pile quand j'arrivais, et en esquivant tous les débris, canettes, verres d'un pas agile. En arrivant je pus distinguer quatre femmes. Deux voix inconnues, une clairement reconnue et la dernière qu'il me semblait connaître. J'avance vers les quatre jeunes femmes ma lettre de Spectre à la main.

-Bonsoir, Mitsusane Hagane, A-4, enchantée.

J'avais prononcé ces mots en regardant vers les jeunes femmes que je ne connaissais pas, puis tournant la tête vers Reika je reprends.

-Toi aussi tu as reçue une lettre étrange Reika ? Fin comme nous cinq ici je présume.

Puis je fais vers dernière personne.

-Tu es bien Ivy Heissmann, dans la classe de A-4 avec moi non ?

Je soupire avant de clôturer.

-Suis-je la seule à qui on a demandé de prendre quelque chose ? Pour ma part j'ai tout le matériel de soin que j'ai jugé utile de confectionner moi même. Et vous ?

HRP:

Spoiler:

par Invité Mer 7 Mai - 23:12

Le tour d'Allie saute suite à son indisponibilité. Igor tu peux poster.

par **Igor Kievsky** Sam 10 Mai - 12:09

Ce matin-là je me suis réveillé un peu avant mon réveil : 6H55, j'avais une grosse envie de rester au lit mais je savais que le devoir m'attendait. Je restais cependant là à scruter le plafond sombre, en fait je ne peux même pas dire que je scrutais le plafond étant donné que je n'y voyais rien.

7H le réveil sonna. Je l'éteignis une demi-seconde après son premier gémissement, car je m'y attendais bien sûr, c'est alors avec peine que je me levais, le soleil laissait à peine passer ses quelques rayons à travers la fenêtre. Je me levais avec peine, cherchais des yeux mon pantalon puis tomba sur ma feuille d'emplois de temps sur mon bureau:

"bon ok, j'ai qui aujourd'hui ?"

Je vis mon premier cours à 10 heures, à ce moment je fus l'homme le plus heureux du monde. En un instant j'étais de nouveau dans mon lit:

"Hmmm ... dodo ..."

9H30 mon réveil sonna de nouveau. Je me suis réveillé de meilleur humeur et déjà plus en forme qu'à 7H. Ce fut agréable de ne rien faire le matin et de pouvoir se reposer un peu pour une fois.

Je me suis levé, je repérais rapidement mes affaires, je me suis habillé et sortis prendre l'air. Mais le temps était couvert, j'ai donc préféré directement aller dans ma classe. Là j'ai passé une première heure plutôt calme, les élèves avaient apparemment eu 2H de français juste avant donc ils étaient plutôt fatigués.

"Les pauvres, d'ailleurs je ne connais pas encore la prof de français" me dis-je

Suite à cette heure assez courte, je partis manger. Une fois installé, je sortis mon téléphone afin de voir si quelqu'un avait essayé de me contacter pendant mon heure de classe. Un sms de ma mère comme toutes les semaines pour savoir comment j'allais et un sms suspect de la part d'un inconnu:

Bonsoir monsieur le professeur.
Si je vous contacte ce soir c'est pour vous prévenir qu'un groupe d’élèves tentera quelque chose ce soir à 19h derrière l’établissement principal. A bon entendeur d'autant plus si vous souhaitez partir de cet endroit sans jamais être poursuivit tout en restant en vie.
Un ami qui vous veut du bien.

Je me suis dit que ce devait être une mauvaise blague d'un élève. Je remis mon téléphone dans ma poche et finis mon repas. Lorsque je ressortis du réfectoire il devait être midi, je vis des foules d'élèves s'amasser devant l'entrée. Je décidais alors de m'éclipser pour aller fumer une cigarette dehors, puis arrivé à la porte vitrée:

"ah oui ... il pleut ..."

Je sortis tout de même sous le préhaut, car il n'y avait quasiment personne et je pourrais rester au calme. Je sortis une cigarette et mon briquet. J'ai regardé la pluie tomber, puis j'ai allumé ma cigarette et l'entama. Le temps que je fumais je réfléchis au SMS que je reçus:

"Peut-être est-ce vrai, je devrais peut-être demander à un garde d'aller voir"

Je tirais un coup sur ma cigarette ...

"Mais d'un autre coté ce n'est peut-être qu'un canular ou que sais-je d'autre. Bon et puis je verrais sa plus tard, j'ai encore du temps"

A ces mots, je lançais un regard sur ma montre:

"il va bientôt être l'heure" me dis-je

Je finis donc tranquillement ma cigarette, la jeta dans la poubelle à coté et repartis en cours.

La classe qui suivit était bien plus turbulente, un des élèves s'est même levé en donnant un coup de poing à con voisin et en criant

"Aaaaahhh tu vas mourir !!! "

Heureusement la sécurité est rapidement intervenue, mais nous avons quand même pris 20 minutes de mon cours à régler ces problèmes de comportement, ce qui me dérangeait un peu. Les cours qui suivirent j'étais accompagné d'un garde qui restait au fond de la salle, mais tout le rang du fond se retournait constamment pour l'inspecter et devait surement se demander ce qu'il faisait ici. Tout de même les cours se sont déroulés sans trop d'encombres. Je réussis enfin à me sortir de ces salles de cours pour une heure, une heure où je réussis à rejoindre mon bungalow pour changer mes habits trempés par la pluie.

Je réussis à trouver quelque chose de convenable pour me présenter à mon dernier cours de 16H à 17H. Un cours que j'ai ensuite passé dans le calme, bien que l'absence du garde de tout à l'heure me laissait maintenant la sensation d'insécurité. Néanmoins, les élèves se tinrent tranquilles, enfin tranquille, on peut dire ça d'eux quand on a l'habitude, sinon on pourrait dire qu'ils sont intolérables pour certains, certains arrivaient même encore à griller leurs ordinateurs par je ne sais quels moyens. Mais la séance se passa bien.

Une fois ce dernier cours fini, j'ai regagné la cour de l'établissement. La pluie avait cessée pour le moment et je vis un bon nombre d'élèves s'amusant dehors.

Je me suis alors calé contre le bâtiment principal à mon endroit habituel. Le temps était étrangement calme, il allait surement se remettre à pleuvoir. Je finis ma cigarette et partis dans mon bureau.

Là je restais devant l'ordinateur à corriger les travaux de mes élèves, mais que ce fut laborieux ...

Au bout d'une heure j'avais fini et surtout j'en avais mare. Je regardais l'heure : 18H30

Dehors il ne pleuvait toujours pas:

"La pluie à peut-être cessée pour aujourd'hui ?"

Je sortis ensuite mon portable:

"Il est 18H35, sur le message il est indiqué 19H, bon ça ne me coûte rien d'aller voir, je me ferais discret ..."

Je me dis alors qu'à 19H je serais sur place pour voir se passer les événements (si il y en auraient). Je fis un tour de la pièce, un cure-dents à la bouche, pensif. C'est alors qu'en arrivant à la fenêtre je me souvins qu'elle donnait sur l'arrière du bâtiment. Je m'approchais pour observer les lieux et là je vis trois personnes, j'en reconnus deux d'entre elles, les deux nouvelles: Reika et Missa.

"Mon dieu mais je la vois partout celle là" dis-je à voix basse en regardant le jeune fille aux cheveux rouges.

En revanche la troisième fille avec la mèche rouge j'avais oublié son nom.

"Alors comme ça ce ne serait pas un canular, les personnes concernées commencent déjà à se rassembler. Cependant rien ne me prouve qu'elles vont tenter quelque-chose, ce ne sont peut-être que des amies qui sont là pour discuter et une amie veut leur faire une bonne blague".

Je restais encore là quelques secondes puis je mis ma veste, rangea mes affaires et sortis dehors. Je me suis éloigné du bâtiment et fumé une cigarette. 18H55, je fis un grand tour de manière à ce que les personnes derrière le bâtiment ne me remarquent pas. Je finis par trouver un endroit à environ une cinquantaine de mètre auprès d'un arbre d'où je pourrais observer les lieux sans être vus. Je me mis un cure-dents dans la bouche. Cependant je remarquais qu'il y avait maintenant une quatrième personne. Je reconnus aisément Mitsusane à son bandeau et sa tenue.

"Mais c'est un complot contre moi. ..." me dis-je en souriant "... Les pauvres, encore je comprends que suite à mes cours d'info Reika et Mitsusane veuillent partir, mais les autres ..."

Je regardais ma montre: 19H00.

"Bon, et bien voyons maintenant ce qu'il va se passer" dis-je doucement

par Invité Lun 12 Mai - 22:38

« Qu'est-ce qu'un cynique ? C'est un homme qui connaît le prix de tout et la valeur de rien. - Oscar Wilde

Vivre. Vivre est une chose compliquée. Exister est bien plus simple. C'était là la façon de Willi de vivre : Exister en tant que professeur et vivre en dehors de son rôle social. Pourtant et comme à chaque fois, tenter de séparer les deux était un véritable calvaire. Il se demandait comment il était possible un seul instant, de pouvoir être professeur et enseigner les bases morale de la société, face à des personnes qui passaient leurs temps à s'en contrefoutre. C'est peut-être la dualité de l'Homme, ou un concept philosophique dans le genre. Comme à chaque matin, le même rituel, la même démarche qui s'instaurait et qui semblait se répéter tristement. En plus aujourd'hui, il faisait mauvais temps. Il grommela pendant quelques instants, se dirigeants vers la salle de bain pour tenter de se réveiller. La préparation habituelle pour une journée... habituelle. Il ne prenait pas les transports en communs, préférant faire le chemin à pied. Certes, cela lui faisait perdre du temps, mais il n'avait pas envie de croiser par hasard des élèves ou d'autres professeurs. Il avait choisi de vivre à côté de la vieille usine désafectée, dans une maisons semi-abandonnée : Il passait son temps à bricoler à l'intérieur, pour la rendre vivable. Pour le moment, il avait le stricte nécessaire et s'en sortait plutôt pas mal.

La journée de cours commence. Petite citation pour introduire le cours. Oscar Wilde. Certes, ce n'est pas la meilleure façon de commencer, mais c'est mieux que rien. Un cours sur les relations humaines. Tout le monde s'en foutait, lui aussi. Deuxième cours, un thème qui réveillait l'assistance : Le Suicide, vu par Durckheim. Longue tirade sur le suicide, exemple multiple, évocation des mécanismes, analyses du bouquin. Un sujet morbide, pour un internat morbide. Willi avait connu plus enrichissant, beaucoup plus. Les classes se succédaient cette matinée, pas le temps de reprendre son souffle. Mal de tête, aspirine et verre d'eau. Il retourne dans la mêlée. Rien de particulier. Midi arrive, enfin. La délivrance, le sentiments de vivre à nouveau parmis les hommes. Une cigarette pour décompresser, puis une autre et encore une autre. Son portable sonne, un message anodin :

"Bonsoir monsieur le professeur. Si je vous contacte ce soir c'est pour vous prévenir qu'un groupe d'eleves tentera quelque chose ce soir à 19h derrière l’établissement principal. A bon entendeur d'autant plus si vous souhaitez partir de cet endroit sans jamais être poursuivit tout en restant en vie. Un ami qui vous veut du bien."

Un ami qui vous veut du bien ? On croirait une mauvaise parodie de film d'action à deux balles, où le bad guy est aidé par une tierce-personne qui se trouve être dans le coup, ou du côté des méchants. Ridicule. Enfin c'est ce qu'il pensa sur le coup, pas après y avoir réfléchi. Peut-être qu'au final, à force d'essayer de les sociabiliser, ils veulent essayer de faire quelque chose en commun ? Ce sera toujours mieux que de tuer des gens, les dépouiller, revendre des armes à feux et on en passe, des pire et des meilleurs. Cette idée lui trotta dans l'esprit toute l'après-midi, sans qu'il puisse se l'enlever de l'esprit. Peut-être que ce n'était qu'une farce ridicule et qu'il allait mal finir. Etait-ce une revanche de la part d'un élève ou d'une élève ? Ils allaient l'attendre pour lui 'faire la peau' ? La tentation était trop forte...

L'après-midi était morne, parce qu'il tombait des cordes dehors. Valait mieux éviter d'aborder des problèmes sociologiques trop sombres. Une histoire de karma, un truc qu'il avait lu dans un bouquin. Il regardait la montre assez souvent, comme pressé d'être à l'heure fatidique. Comme un enfant qui allait recevoir un cadeau où a qui on cachaitune fête d'anniversaire. Au final, tout se passa sans accroc, malgré quelques paroles plus haute que les autres avec une élève, qui tourna court quand Willi frappe du poing sur la table. Au moins, il n'avait pas à venir à pas feutré et ne pas se dévoiler tel qu'il était, c'était un exutoire en quelque sorte.

17h30. Fin des cours. Il fallait patienter. Il s'installa à son bureau, essaayant de faire passer le temps comme il pouvait, en essayant de lire. Puis en corrigeant des copies. Puis au final, il n'y arrivait pas. Il faisait les cent pas, lisant plusieurs fois le SMS pour essayer de se persuader de ne pas y aller. Il fixa un instant un point imaginaire dehors, pensif. Il fallait qu'il y aille, pour le meilleur ou pour le pire. Il n'allait quand même pas avoir peur d'une bande d'ados non ? Il en avait vu d'autre et des pires. Enfin, il était presque l'heure. Ellipse volontaire, il s'est endormi un instant pour pouvoir être en forme. Il sursauta et tomba presque de sa chaise quand il regarda l'heure : 18h45. Il s'étira un instant, baillant longuement. Il se leva et fit une série de pompe rapide avant de s'habiller pour sortir. Il enfila son long manteau noir, se coiffa d'une vieille casquette à la chinoise également noir, pris ses quelques affaires et laissa la reste dans sa salle de classe.

Derrière le bâtiment principal. En espérant qu'ils n'aient pas fabriqué une mitrailleusse en art plastique, sinon ça pourrait faire mal. Il continuait de pleuvoir, temps de merde pensa t-il. Il remonta légèrement le col de son manteau et mis ses mains dans les poches, avançant sous la pluie. Il regarda l'heure sur son portable : 18h53. C'était presque l'heure. Il se faufila sous un petit abri dans la cours pour éviter de mourir noyé. Il voulu allumer une cigarette, quand plusieurs ombres se faufilèrent au loin, se glissant derrière le bâtiment principal. Il en fit tomber sa cigarette, restant bouche bée quelques instants.

« Et m... Dans quoi est-ce que tu t'es encore fourré Willi. Je t'avais dis de pas accepter cet internat, tu devais t'en douter. J'peux pas te faire confiance, t'es vraiment une loque. »

Il ramassa la cigarette tombé et la rangea dans son étui, sortant de sous son abri alors que la pluie se faisait moins forte. Il avança d'un pas rapide vers le bâtiment principal. S'arrêta pour écouter si il y avait un bruit et pris par la droite, pour contourner le bâtiment. Il avança lentement, prenant appui sur le mur comme pour essayer d'être discret, ce qui n'était pas le cas. Il passa sa tête de l'autre côté du coin du mur, se décoiffant de sa casquette. Il y avait du monde en effet, plusieurs élèves... Avoir l'air de rien, c'était compliqué. Il regarda une dernière fois sa montre : 19h. C'était l'heure. Il s'avança l'air de rien, rangeant sa casquette dans une des poches de son manteau, tapant dans ses mains tout en avançant vers le groupe réuni :

« Bravo, bravo. Je ne sais pas qui a eu cette idée, mais apparemment il a fait une soirée à terme. C'est qui qui se fait sacrifier à la gloire de Satan, au fait ? J'espère que ce n'est pas moi. »

Petite note d'humour. Autant entrer en fanfare pour détendre l'atmosphère. Il ne dit rien d'autre, préférant se mettre contre le mur du bâtiment principal, croisant les bras, attendant... Attendant que quelque chose se produise. Quoi ? Bah justement, quelque chose !

par Invité Jeu 15 Mai - 0:28

Une route plongé dans l'obscurité, que même la lune dissimulé par les nuages noirs ne semblaient pas éclairer. Il n'était encore que 19h, pourtant la pénombre était omniprésente et le vent se faisait de plus en plus menaçant. La voiture se stoppa une nouvelle fois, la pluie cinglais le pare-brise. L'impact de celle-ci émettait un bruit sourd assombrissant l’ambiance de l’endroit. L'homme au masque à gaz sortit son smartphone une fois de plus, sur celui-ci une carte sur laquelle 7 points s'affichaient. Ils étaient tous là. Sous son masque, son visage était imperceptible, pourtant il devait sourire à la situation. Encore un message, et ça sera bon.

19h tapante et tous les participants étaient là. La pluie se faisait de plus en plus intense de ce côté-là aussi. Alors que que l'orage frappa, illuminant le ciel durant un bref instant et offrant par la même occasion un grondement impressionnant, chacun de leur portable sonna.

Messages aux participants:

Mlle William:

Devant eux se découvre, à la lumière de l'orage, un tunnel d'une largeur convenable mais dont les murs sont recouverts d'une épaisse couche de mousse et sur lequel des pierres manquent. Le sol semble dans le même états, traînant de-ci, de-la, des restes de canettes vides, des pierres et autres cordages. L'air transporte une odeur d'humidité et d'excréments.

HRP:

par Invité Jeu 15 Mai - 22:10

« Qui parle de vaincre ? Ce qui compte c'est de survivre. » – Rainer Maria Rilke.

Plusieurs personnes m’avaient rejointe. Je n’avais donc pas été la seule à avoir reçu ce mystérieux message …. D’abord Reika qui me demanda ce que je faisais ici. Je lui répondis en lui montrant mon portable, si elle était ici pour la même chose que moi, elle comprendrait. Aucun mot ne sortit de ma bouche, j’attendais, sur mes gardes. D’autres arrivèrent mais je ne m’en préoccupais pas. Je m’approchai de Reika toujours en silence. L’eau coulait sur mon visage, collant mes cheveux à mon visage. Mes yeux sanglant regarder les élèves uns par uns, les détaillant, essayant de juger pourquoi ils avaient reçu ce messages tout comme moi. Puis vint une autre personne … ce satané prof. Qu’est-ce qu’il foutait la celui-là ? A lui non plus je ne répondis pas. A vrais dire que pouvais-je répondre, je n’en savais pas plus qu’eux.

Soudain mon portable vibra et j’en entendis d’autres sonner.

"Le temps presse, continuez dans les tunnels je vous attends un peu plus bas. Là seulement, je répondrais à vos interrogations."

Le tunnel ? L’orage nous révéla l’entré de ce dernier. Il fallait donc aller par-là ? Très bien. Je rangeai mon portable dans mon sac, le remis en place sur mon épaule. Je jetai un regard vers les autres ce faisant plus insistant sur Reika. Puis je fixai Willi, sur mes gardes.

-Pourquoi il est là lui ?, dis-je sans baisser la voix. Mais apparemment on avait pas de temps a perdre, je ne pouvais perdre tu temps à me questionner sur sa présence.

Mon regard fini par retourner vers l’entrée du tunnel.

-Apparemment on bouge, moi en tout cas je n’ai pas envie de rester là à me tremper le cul.

Ne regardant pas derrière moi, je me dirigeai vers l’entrée du tunnel et y pénétra. La pluie m’avait trempé de la tête au pied. Une fois à l’abri à l’intérieur du tunnel, je séchai mes cheveux pour évacuer toute l’eau que je pouvais et m’essuya rapidement le visage. J’hésitai à mettre mon pull mais il risqua de finir tremper et ne servirai a rien.

L’interieur du tunnel était nauséabond. L’odeur était horrible et pleins d’objets jonchaient le sol.

Je regardai derrière moi, des silhouettes se dessinaient. Ils avaient donc suivit le mouvement. J’essayai de repérer Reika mais la pénombre m’en empêcha. Devais je utilisé la lampe torche que j’avais ? Je regardai le tunnel, même si il faisait sombre, on y distingue encore la route grâce au éclaires extérieurs. Mais en faisant quelque pas, je remarque que la pénombre se faisait plus dense, je n’avais pas le choix. Je fouillai dans mon sac et en sortis la lampe torche. Je l’allumai et tout se fit bien plus clair. Je me tournai vers les autres, évitant de les aveugler avec ma lampe.

-Faite gaffe où vous marchez.

Ce fut mes seuls mots pendant que je continuais à marcher tout en faisant attention où se poser mes pieds et en faisant attention de ne pas aller trop vite pur que les autres suivent le chemin éclairé par la lampe. Je jetai un bref coup d’œil derrière moi, et croisa le regard de Reika avant de regarder devant moi.

-Où est que ce va nous menez ….

© By Halloween sur Never-Utopia

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par **Reika William** Sam 17 Mai - 1:30

PREMIER EVENT:

L’ancienne Kyrie

Quand Missa me montra son téléphone avec le sms mon faux air hébété s’envola. Je n’étais donc pas la seule qui avait été contacté. Y en avaient-ils d’autres ? Pourquoi nous permettre de fuir ? Comment nos « libérateurs » vont-ils-s’y prendre ? Qui sont-ils ? Tant de questions, si peu de réponses. Je décide d’abandonner pour l’instant, ce n’est pas le moment d’avoir un mal de tête. Je dois garder les idées claires. Je décide alors d’attendre à côté de Missa. C’est la seule chose que l’on peut faire après tout.

De nombreuses averses se mettaient à tomber à intervalles irréguliers. Super, je vais surement tomber malade avec ces conneries moi. Je réajuste ma capuche et vois quelqu’un approcher. Il s’agissait d’une fille que je n’avais encore jamais vue, elle avait des cheveux noirs avec une mèche rouge. Je souris en pensant aux miens. Elle semblait tout aussi perdue que nous car elle nous demanda également si nous avions reçu un message. Je me contente de soupirer et détourne le regard. Dans quelle merde je me suis encore fourré .

Nous sommes très vite rejoints par Mitsusane qui me parle d’une lettre, elle n’avait pas de téléphone ? Ça ne m’étonne pas vraiment au vu de ce qui s’était passé dans la salle d’informatique lors du cours de rattrapage. J’apprends par son biais que la fille qui venait d’arriver s’appelait Ivy, je saurais m’en souvenir.

« Suis-je la seule à qui on a demandée de prendre quelque chose ? Pour ma part j'ai tout le matériel de soin que j'ai jugé utile de confectionner moi-même. Et vous ? »

« On m’a dit d’apporter de la nourriture mais j’ai également apporté quelques soins et diverses affaires. » dis-je sans rien rajouter. Je n’aime pas parler pour ne rien dire.

J’aurai peut-être dû me prendre plus de cigarettes avant de partir. L’odeur de tabac de monsieur Kievsky a réveillé en moins l’envie de fumer et je n’ai pas encore eu l’occasion de l’assouvir. Ai-je seulement pu amener un briquet ? Je n’en sais rien.

« Bravo, bravo. Je ne sais pas qui a eu cette idée, mais apparemment il a fait une soirée à terme. C'est qui qui se fait sacrifier à la gloire de Satan, au fait ? J'espère que ce n'est pas moi. »

Bah en voilà encore un autre ! Cette fois-ci il s’agit d’un homme qui semble plus âgé que la plupart du groupe, étais-ce un membre du personnel ? Un professeur ? Qui qu’il soit, il ne semblait pas dangereux. Je me détends et l’observe : il était le plus grand de nous tous, sa peau semblait être un terrain de bataille entre ses piercings et ses tatouages pourtant sa chemise était totalement décalée avec l’image punk qu’il reflétait. J’esquisse un léger sourire, ça a l’air de quelqu’un d’intéressant. De plus, Missa ne semble pas réellement l’apprécier. J’espère que je n’aurai pas à les séparer.

L’orage me sort de mes pensées et des éclairs zèbres le ciel. Allons-nous encore attendre longtemps ? Je commence à avoir froid et ma veste humide n’arrange rien. J’hésitais à rentrer. Peut-être que tout ceci n’était qu’un test pour voir qui serait prêt à partir. Pff j’ai été trop bête. Je commence à tourner les talons pour retourner au bungalow quand soudain, mon vœu se réalise. Mon portable se met à vibrer dans ma poche, un autre message du fameux « Spectre » ? En effet c’est bien lui. Que dit-il cette fois-ci ?

From Spectre :
Le temps presse, continuez dans les tunnels
je vous attends un peu plus bas. Là seulement,
je répondrais à vos interrogations.
Veillez à transmettre ce message à Mlle Hagane.

Hagane ? Il doit parler de Mitsusane je suppose. Et les tunnels ? Il s’agit de ceux en face de nous . Ils semblent sombres, sales, humides, malodorants et pourtant… Ils étaient mon quotidien il y a peu, avant que je ne me fasse rattraper par la police. J’errais dans la rue et dormais dans des abris semblables à ceux-là. Bon s’il veut qu’on aille le rejoindre par là qu’importe. Ce n’est pas ça qui va m’effrayer.

« Mitsusane, nous devons rejoindre « Spectre » à travers les tunnels devant nous. Je devais te transmettre le message. » Déclarais-je sans plus.

« Apparemment on bouge, moi en tout cas je n’ai pas envie de rester là à me tremper le cul. » annonce Missa en entrant dans le tunnel.

Je resserre mon sac près de moi et la suis d’un pas assuré. Moi aussi j’en ai marre d’être ici. Je m’engouffre à mon tour dans le passage souterrain. Il fait vraiment sombre à l’intérieur mais heureusement Missa à amener une lampe avec elle. Je prends néanmoins mon téléphone pour éclairer mes pieds, évitant ainsi de buter dans de nombreuses cannettes, débris de verre et autres déchets.

« Faite gaffe où vous marchez. »

« Ne t'inquiète pas, je gère. »

Un peu plus tard, Missa se tourne vers moi. Ses yeux sang me feront toujours frissonner. Elle semblait inquiète.

« Où est que ce tunnel va nous mener ? »

« D’après le message, au « Spectre ». Peur des fantômes ? » Plaisantais-je

Mon rire résonna légèrement contre la parois. Le tunnel semblait bien vaste.

« Comment se fait-il qu’une ouverture si facile d’accès se trouve à l’internat ? Bravo la sécurité… »

Si j’avais su, je serai partie plus tôt. Je pousse un autre soupire et continue d’avancer.

codage par Junnie sur apple-spring

par **Ivy H. Weissmann** Sam 17 Mai - 21:19

FEAT. (Event)

Codage ©PAINDORE sur APPLE SPRING △ 550 mots.

Et voilà que la pluie de merde s'est ramenée. Enfin, il faut dire, la demoiselle l'avait un peu senti; l'humidité se sentait à des kilomètres et les nuages commençaient progressivement a envahir le ciel déjà grisé. Alors des cordes tombaient lourdement contre le sol, mouillant au passage tout le monde. Et évidemment, on a prévenu personne de prendre un parapluie... Ivy commençait à penser que tout ça n'était qu'une grosse blague préparée minutieusement par quelqu'un qui ne voulait que des embrouilles. Alors elle grogna sans gêne, montrant bien son agacement quant à l'eau qui imbibait désormais sa chevelure. Puis elle haussa les épaules avec les questions des autres personnes qui arrivaient petit à petit, à des horaires réguliers.

▬ J'ai juste apporté ce qu'on m'a demandé, perso. Rien de plus. Je regrette bien de pas avoir pris une merde pour me protéger de la pluie.

Et enfin, dix-neuf heures. On pouvait compter au final sept personnes, dont deux adultes; et un qu'elle avait vu passer dans un couloir dans les jours précédents. Elle arqua un sourcil, comme... étonnée de sa présence, en particulier celle des deux adultes. Ils étaient venus surveiller cette histoire? Ou alors... on les a contactés comme toutes les autres personnes ici présentes.

Soudain, son téléphone vibra, et ce n'était, d'ailleurs, pas le seul. À quelques secondes d'intervalle, chaque appareil avait reçu un message. Par réflexe, elle sortit son téléphone pour vérifier si, par chance, ce n'était pas un de ses potes; raté. C'était ce "Spectre" qui venait encore faire chier. Mais bon sang, qui est-il? Du regard, la fille cherchait qui pouvait bien être ce gigolo... mais ils semblaient tous occupés à faire autre chose. Elle grogna une nouvelle fois avant de remettre son smartphone à sa place... dans sa poche.

Mais avant même de se préoccuper du contenu du message, ses yeux ont fini par se figer sur cette fille qui se trouvait dans la même classe que elle; un vrai phénomène, celle-là. Elle ne lui a jamais adressé la parole, mais être en sa compagnie, ça doit être un vrai cirque. Mais bon, elle n'ajouta pas de commentaires quant à sa question de tout à l'heure. Puis, sans le moindre mot, elle se dirigea vers le tunnel qui fut éclairé par un bel éclair, suivi de près par le bruit assourdissant d'un orage typique. Néanmoins, elle sursauta un peu, comme surprise par la météo qui ne cessait de s'empirer.

Une fois à l'intérieur de la construction, elle se sentait étrangement mal. Dans ce noir presque complet et toutes ces cochonneries qui jonchaient le sol, Ivy se contenta de suivre de près celle qui était le plus avancé. Et puis, vite fait, elle tentait de se rassurer, que tout irait bien. Les mains dans ses poches, elle grattait nerveusement son téléphone et le couteau qu'elle avait piqué a la cantine; quelle aventure, quand on y pense.

▬ Ça va nous mener où, cette histoire?

La demoiselle continua d'avancer en tentant de ne pas regarder autre chose que le noir au bout du tunnel. Dans les livres, on y voit toujours une lumière... mais ce serait donc une légende? Bah, tant pis.

Fuck you.

par Invité Lun 19 Mai - 20:49

Ainsi nous semblions être au complet puisque personne n'arriva après moi. Ma courtoisie ne fut pas réciproque pour tous puisque je n'eus qu'une réponse de Reika, parmi nous quatre, elle semblait être la seule et unique personne à avoir reçu une éducation puisque même Aria se présente. Néanmoins en pensais à elle je frémis, c'est étrange qu'elle ne soit pas ici puisqu'elle veut partir si je me souviens bien.

Ivy, qui était dans ma classe me répondit qu'elle avait apporté ce qu'on lui avait demandé, c'était d'une utilisé incroyable dites-moi, ils sont vraiment pire que des déchets ceux qui sont avec moi. On est contacté par un homme ou une femme dont on ne sait rien, mais, personne n'a idée de s'identifier l'un par rapport à l'autre et d'en plus partager ses informations. À si Reika le fait, quelle gentillesse, depuis le court d'informatique je l'aimais bien, une fille sympathique. Nous avions donc nourriture ainsi que soins, de quoi survivre, mais pas de quoi se défendre malgré mes capacités d'art martiaux.

Puis j'entends la voix d'un homme alors que la pluie tombe toujours contre ma peau, elle est froide et cela me permet de garder pieds avec la réalité. La voix de l'homme est celle d'un adulte, environ la trentaine, un accent qu'on pouvait juger de germanique ou de l'Est de la France en tout cas. Vu la réaction de la fille totalement inconnue c'était un professeur et les rapports ne sont pas exactement très bons entre les deux personnes. Les parles de cet homme m'avait arraché un petit sourire avant que je ne commente pour éviter une querelle.

-Mademoiselle, je ne pense pas qu'il soit recommander de chercher querelles dans un moment pareil. Déjà que rare sont les personnes qui se présentent convenablement en partageant les informations qu'elles ont pour assurer une cohésion de groupe face à Spectre qui un ou une inconnu(e). Tu tournes le visage pendant que le vent change de sens. Quant-à vous monsieur, je vous prierez de ne pas faire ce genre d'allusion devant une moine Shaloin qui rejette les rites occultes Occidentaux tels que ceux-là. Vous avez beau être deux adultes vous ne pouvez pas vraiment gagner le rapport de force qui nous oppose monsieur. Puis tu fais une pause en souriant. Monsieur Kievsky, le tabac que vous venez de fumer arrive jusqu'à mes narines ainsi que l'odeur de votre parfum grâce au sens du vent. Rejoignez-nous puisque vous semblez être invité vous aussi ici.

Puis je fini ma tirade avant d'observer le paysage que je ne vois pas, simple réflexe pour localiser les personnes que je ressens autour de moi. Ce sont les paroles de Reika qui recentre ma concentration sur quelque chose. Des téléphones ont vibrés et elle m'annonce qu'on doit passer le tunnel. Soit, c'est le premier point pour sortir. D'un rapide mouvement je soulève un bandeau pour observer le tunnel puis le remets. Le tunnel sens la merde, qu'on se le dise, les déchets alimentaires et le reste, j'aime mes tongues en bois traditionnelles.

-Merci Reika, ces téléphones sont peu-être finalement digne d’intérêt.

Le voix de l'inconnue se dresse à nouveau dans l'air et son ton est plus qu'agaçant, une telle vulgarité face à des gens qu'elle ne connaît même pas, ça en devient agaçant, vraiment. Celle-ci devra comprendre qu'un langage plus approprié pourrait correspondre à celle d'un leader, mais elle ne risque pas d'avoir mon respect par de pareilles conditions. Soupirant je m'engage aussi dans le tunnel en quatrième donc avant de lancer à l'inconnue devant qui est passée devant et qui semble avoir une lampe puisque des reflets de lumières percent mon tissu.

-À destination de mademoiselle qui tient la lampe devant elle, serait-il possible d'être un poil plus.. aimable envers le groupe que nous formons, puisque nous devons évoluer dans un milieux inconnu qui nous contrôle autant avoir une cohésion de groupe au lieux de vouloir prendre les directives de manière agressive, surtout que je ne connais même pas ton prénom puisque tu n'as même pas répondue à mes salutations.

Mon ton était calme, neutre, mais froid dans le fond, elle devait comprendre que je n'avais rien contre elle, mais la cohésion de groupe devait être respectée sous peine de nous arriver des imprévus plutôt gênant. En aucun cas je voulais m'imposer en leader ou en révoltée contre cette demoiselle, mais c'était insupportable comme manque d'éducations. Soupirant sans bruit j'avance en m'aidant du courant d'air intérieur du tunnel pour m'avancer sans répondre à Reika et à la teneuse de lampe devant moi car je ne jugeais pas nécessaire de devoir faire de remarque. J'esquivais les objets sans grandes difficultés et j'avançais à bon rythme passant d'abord devant Ivy, Reika fit une réflexion sur la sécurité qui m'arracha un petit rire auquel je répondis.

-Je pense que ce tunnel est dans un état si déplorable, si sale et si sombre qu'il est difficiles de s'y aventuré même équipé, prend en compte tes biens personnels tu élimines ceux qui tiennent à leurs bien matériels. Mais il doit peu-être y avoir une grille plus loin ou quelque chose comme ça.

Je dépasse ensuite Ivy qui fit une remarque, c'est vrai que c'était assez improbable comme situation et pourtant nous la vivions. Je continuais d'avancer sans répondre, mais j'approuvais totalement ce qui se passait dans ce tunnel. Puis une question me traversa l'esprit, question que je posai à Ivy à demie-voix pour elle.

-Ivy, sincèrement, qu'est-ce qu'on t'a demandé d'amener comme objet. C'est si dangereux pour nous que tu ne peux nous le dire? Le groupe à besoin de ces informations.

Cela faisait un long moment que nous avancions et pourtant toujours rien, le tunnel devait probablement traverser l'île, mais l'île n'étais pas à cinq kilomètres du littoral puisque le village était relié à tunnel ferroviaire souterrain. Peu-être que le train qui était si rapide que la marche me semblait longue. C'était fort probable. À présent j'étais à hauteur de Reika puis repensant au cours d'informatique je tournais la tête en avançant, lumière ou pas mon bandeau masqué la lumière dont je n'avais pas besoin.

-Dites moi messieurs, comment se fait-il que vous soyez entrain de nous suivre alors que nous autre, élèves, sommes entrain de nous évader de l'île, vous souhaitez voir jusqu’où va cette issue, voir si elle mène vraiment au reste du monde pour ensuite nous dénoncer et fermer cette issue ?

Je me retournais pour glisser quelques mots à Reika à demie-voix pour que seule elle l'entende.

-Sais-tu te battre Reika où bien préfères-tu tenir mes affaires de soin en cas d'affrontement où situations obligeant une utilisation physiques de mes compétences ? Que je puisse me débarrasser rapidement de mes affaires en fait.

Puis je reprenais la route à la même allure que Reika restant à ses côtés.

par **Igor Kievsky** Mer 21 Mai - 20:11

A 19H précise, je vis un homme habillé d'un grand manteau noir. Approcher du groupe:

"Il semble qu'il ne m'ait pas remarqué" me dis-je en poussant un soupir "nous sommes arrivés à quelques minutes d'intervalle, un peu avant et je me serais fait griller".

Lorsqu'il arriva à proximité il commença à taper dans les mains, je ne compris pas tout de suite pourquoi, mais mon attention se focalisa immédiatement sur ses paroles. De la où j'étais je ne les percevais pas, mais je crus reconnaitre la voix de mon collègue Willi. Le professeur de sociologie d'après ce que j'ai cru comprendre dans la salle des professeurs.

"Mais qu'est-ce qu'il fait avec eux celui-là ?" me demandais-je en voyant que l'un des membres se mit à répondre à son arrivée.

"Mouais ... j'en conclus qu'il est dans le coup lui aussi" me dis-je en tirant une grimace

Comment un membre du corps enseignant pouvait-il se joindre à de tels projets.

Je laissais s'échapper un sourire:

"En même temps, nous ne sommes pas vraiment dans un établissement de gens normaux. Et dire que moi j'en fais partie". En me disant ça, je remarquais que je ne connaissais pas encore Willi et ce qu'il avait fait pour mériter l'entrée dans cet établissement.

"Après tout, ce n'est peut-être pas un malade dégénéré comme la plupart des gens ici" essayais-je de me rassurer. Cependant il magouille avec eux. Que penser ?" me dis-je

J'entendis alors la voix de Mitsusane qui s'adressait à moi. Tout d'abord je ne compris pas: comment pouvait-elle savoir que je suis là alors qu'elle ne voit pas, que je suis quand même à 50 mètres d'eux et que la pluie cache mon odeur. Ensuite je me suis demandé si elle s'adressait vraiment à moi.

Je compris finalement que oui. Je suis alors sortis de ma cachette et commençais à marcher d'un pas lent vers leur direction. Les silhouettes commençaient à se dessiner et à devenir plus nettes. Je pus reconnaitre les cinq élèves dont deux que j'avais souvenir d'avoir eu en cours. Quant aux trois autres, je les ai reconnus à la photo que j'avais vue dans leur dossier.

A mi-chemin, Reika dit quelque-chose et pointa son doigt devant elle. Je suivi la trajectoire et aperçus un tunnel. Je vis alors que le groupe était en train de s'y avancer.

Je fis de même et coupa afin de rattraper les six personnes.

J'entendis Ivy se plaindre bruyamment de la pluie. Puis Mitsusane qui lui faire la morale. Franchement, je m'y attendais, de la part de Mitsusane.

Je souris:

"Ce trajet promet d'être comique" me dis-je en écoutant les élèves parler.

En rentrant dans le tunnel en bout de queue, je vis que Missa se trouvait tout devant, équipée de sa lampe torche. Suivie de près de Reika et de Ivy qui vint se rapprocher. Suivi d'un peu tout le monde en vrac.

J'aperçus alors Mitsusane qui dépassa Ivy.

"Ben oui elle ne voit pas la lumière" me dis-je

Toutefois, elle revint sur ces pas en lui demandant quelque-chose sur la dangerosité de son équipement.

"Mais comment pouvait-elle savoir que ce dont dispose Ivy est dangereux ?" me demandais-je intéressé.

Les quatre élèves restèrent alors en ligne devant avec Missa et sa torche.

Je décidais de rester en retrait et de continuer à observer les évènements. Je me suis simplement retourné une dernière fois pour voir si personne ne nous suivait: et ce fut juste.

Je me remis droit et repris ma route derrière les autres.

Please:

par Invité Mar 27 Mai - 15:20

« Qu'est-ce qu'un cynique ? C'est un homme qui connaît le prix de tout et la valeur de rien. - Oscar Wilde

Au premier abord, personne ne savait ce qu'il pouvait bien faire ici. C'était la peur, l'incompréhension et peut-être aussi le désir de savoir qui était ce fameux 'Spectre' qui avait poussé les personnes présentent à se ramenr avec divers objets fafelues, pas commode où qui n'avait aucun sens. Willi fit disparaître l'impression que tout ceci était un piège, il était impossible que des sociopathes et autres joyeuseries dans le genre puisse mettre au point un tel plan, dans le but de monter tout un bâteau super bien ficelé, avec les effets du vent et de la pluie... C'était autre chose. Mais quoi ? Aucune idée justement, c'était ce pourquoi Willi avait préféré ne rien dire de suite et rester en position d'observation.

C'est dans ce genre de situation qu'il fallait être analyste et ne pas se laisser emporter par des émotions. Il se rendait compte qu'il ne connaissait personne, ou du moins seulement des visage et qu'il n'était pas doué pour reconnaître des noms. Sans doute même que certains élèves n'étaient jamais venu à l'un de ces cours, ce qui rendait la situation encore plus burlesque. Il reconnu Missa et c'était bien la seule personne qu'il aurait voulu ne pas voir à ce moment là, non pas qu'il lui portait une rancoeur particulière, mais tout simplement parce lors de leur dernière rencontre, ça ne s'était pas fini de la meilleure des façons. Il se détacha du mur, fis quelques pas en avant en mettant les mains dans ses poches, suivant le reste du troupeau : Il se mit à rire en voyant qu'ils était tous en file indienne, comme lors de la migration des pingouins. Ou alors ce n'était pas drôle du tout, pour les autres. Une petite lumière, s'alluma, du bout de la file il tendit la tête pour voir qui avait la lampe torche et il s'exclama :

« OH NON PAS ELLE ! Personne veut lui prendre sa lampe torche, parce que si elle a un sens de l'orientation aussi développé que sa manière de s'adresser aux gens... »

Tout le monde allait en prendre, parce que ça le faisait royalement chier d'être ici. Alors certes il faisait vraiment moche dehors, mais ce n'était pas une raison pour se retrouver à patauger dans un tunnel rempli de boues, d'excréments et de déchets. Il en avait jusqu'en haut de ses rangers et respirait à demi pour ne pas à devoir supporter la puanteur qui régnait au fur et rien mesure de l'avancée en file indienne. Il se boucha le nez un instant, secoua la tête et expira fortement, avant de rire :

« Certains d'entre vous ne devraient pas être dépaysé par cette ambiance... C'est le genre de trou où vous finirez si vous sortez un jour d'ici. »

Willi donna une petite tape sur l'épaule de la personne qui était juste devant lui. Il le ne connaissait pas, mais sans doute qu'il devait être un de ses collègues professeurs. Il se mit à côté de lui tout en continuant demarcher, regardant autour de lui avant de se reporter à nouveau sur son collège.

« Willi Hoffel, le professeur de sociologie. Tu dois être le professeur de... Je ne sais pas. En tout cas, drôle d'endroit pour une rencontre entre collègues de boulots non ? »

Willi lui fit un geste de la main et quitta la file indienne pour se glisser sur le côté, remontant légèrement pour pouvoir trouver la fameuse "moine shaolin" et quand ce fut fait, il la pointa du doigt tout en continuant de marcher :

« Alors comme ça on aime pas Satan ? Pourtant Satan il est cool, c'est le symbole même de la révolte contre la figure bienveillante de notre Seigneur. ça devrait te plaire, non ? Quoi qu'il en soit, j'ai connu une chinoise une fois... »

Il marqua une pause, s'arrêtant pour ensuite se retrouver de nouveau à côté de son collègue et s'écria :

« ET ELLE AVAIT 1000 FOIS PLUS DE CLASSE QUE TOI ! »

Il se mit à rire, remettant ses mains dans ses poches et donna un léger coup de coude à son collègue :

« Alors, toi aussi t'es dans le coup ? Ou alors on est tous et toutes trop bête pour comprendre qu'on va finir par tomber sur un psychopathe pire que nous tous et toutes réunis. J'essaye de me poser la question, savoir quel esprit diabolique peut-être derrière tout ce cinéma. En tout cas pas les élèves, ils sont incapable de faire quelque chose de coordonner ensemble. Sinon ça se saurait, on serait déjà mort depuis trente bonnes minutes, non ? »

Il lança un regard à Igor, étant sur le coup tout à fait sérieux, vu que son sourire et son envie de rire venait subitement de disparaître derrière un visage plus rigide et moins expressif qu'auparavant.

---

(HRP : Je m'excuse pour la longueur, n'ayant pas trop de temps en ce moment, je n'ai pas envie de faire perdre plus de temps à l'event)

par Invité Dim 1 Juin - 15:07

Un nouveau message arriva sur les portables des personnes concernés...

Message aux participants:

Peu de temps après le message une détonation se fit entendre à l'entrée du tunnel provoquant ainsi un éboulement qui boucha l'entrée et coupa toute voies pour revenir au départ. Petit à petit le réseau téléphonique commença à disparaître sur les portables des participants, les laissant livrés à eux même.

HRP:

par Invité Dim 8 Juin - 0:29

« Qui parle de vaincre ? Ce qui compte c'est de survivre. » – Rainer Maria Rilke.

Nous étions donc dans ce tunnel qui semblait interminable. Je souriais à Reika tout en essayant de ne pas entendre la voix désagréable de monsieur Willi. Je pensais que rien ne pourrait être pire jusqu’à ce qu’une autre voix agaçante vienne m’irriter l’oreille.

-À destination de mademoiselle qui tient la lampe devant elle, serait-il possible d'être un poil plus. aimable envers le groupe que nous formons, puisque nous devons évoluer dans un milieux inconnu qui nous contrôle autant avoir une cohésion de groupe au lieux de vouloir prendre les directives de manière agressive, surtout que je ne connais même pas ton prénom puisque tu n'as même pas répondue à mes salutations.

Il me semblait avoir déjà entendu cette petite voix très chiante. A oui avant d’entrer dans le tunnel. Une fille à moitié nu, qui se prenait je ne sais trop pourquoi. Je finis par m’arrêter. Elle me tapait sur le système celle la sérieux. Je me tournai vers elle.

-Ecoute tu te rends peut être pas bien compte de ce qui se passe là. Je n’ai insulté personne que je sache. Je ne prends pas les directives, je dis ce que je pense et je m’en fou si ma manière de parler te dérange. Mon prénom ? Mais je ne connais que deux personnes ici, et certains ne doivent connaitre personne et tes salutation tu peux te les carré ou je pense on n’est pas dans une promenade …

Mon portable sonna et je m’interrompis. Comme presque tout le monde, je sortis mon portable et lu le message ce qui m’évita de m’énerver.

Ce message est probablement l'un des derniers que je vois envois. Donc soyez bien attentifs. Vous allez continuer à vous enfoncer dans les tunnels et vous tomberez dans un ancien complexe souterrain, je vais vous laisser l'explorer, si vous avez l’œil et tout ce que je vous ai demandé vous devriez vous en sortir, du moins pour certains, le reste quant à lui y restera...
Dans le cas ou ne l'auriez compris à partir de maintenant vous êtes entrés dans mon jeu, bonne chance :)
Spectre

Une détonation suivi la lecture du message. Les portables commencèrent à s’éteindre et ce n’étais pas le seul problème qui allait suivre… Je réfléchis à toute vitesse et me tourna vers tout le monde.

« Bon, écouter, contrairement à ce que …, ne sachant son nom je la désignai du menton, me disait, je ne me suis pas déclarée meneuse ou je ne sais quoi. Mais voici les faits. Nous sommes tous ici, enfermé dans des souterrains inconnus, la seule sortie possible est sans doute bouché maintenant et si elle l’est est bien … l’oxygène ne vas pas tarder à diminuer. »

Je tournai la lampe torche autour de nous. D’autres chemins s’annonçaient à nous. Une idée me vint et je sortis mon briquet. J’allume la flamme. Elle était présente mais déjà bien faible.

« L’oxygène commence déjà à diminuer… Il faut qu’on bouge. Le manque d’oxygène finira par nous donner des hallucinations de plus en plus forte et dangereuse … D’après ce que j’ai entendu, on a tous des objets qui pourrait servir. Moi c’est cette lampe torche, et je m’appelle Missa. »

Je les regardai avant de reprendre.

« Je ne sais pas vous mais je n’ai pas envie de mourir d’asphyxie ici sans rien faire. On doit bouger d’ici. Sachant que nous avons tous des objets, il serait préférable de rester en groupe car je pense bien que si l’on se divise cela pourrait être dangereux … »

Je parlais vite, mais je ne voulais pas perdre de temps. Rapidement, je m’éloignai un peu et aperçu un local. Je jetai un bref coup d’œil à l’intérieur. Il n’y avait rien de très spécial. Mais le local semblait s’étendre sur des kilomètres en profondeurs. Puis en regardant l’autre chemin, j’aperçus aussi une échelle. Peut-être que ces deux échelles finissaient par mener à un même endroit. Elles avaient été mises la par la main de l’homme, elles devaient bien déboucher quelques par.

«Deux chemins s'offrent à nous. Mais ce local est peut être endommagé et fragilisé par la secousse qui à eu lieu ... Cette échelle doit bien mener quelque part, ceux qui ont installé cela on bien dû prévoir une autre sortie où cas ou un éboulement avait lieu mais elle peut être elle aussi endommagé ...» pensais je.

Je m'approcha de ces deux sorties et regarda les autres, avant de partir vers l'échelle.

© By Halloween sur Never-Utopia

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par **Reika William** Dim 8 Juin - 17:22

PREMIER EVENT:

L’ancienne Kyrie

Que dire ? Je sens que cette histoire pue… vraiment et ce n’est pas à cause de l’odeur du tunnel ! Je veux dire que, voyons les choses en face, on nous propose de nous évader en nous simplifiant au maximum l’opération avec les instructions. Maintenant il reste à savoir pourquoi c’était nous qui avions été contactés. Un autre détail me perturbait également : Pourquoi nous avoir demandé d’amener toutes ces ressources ? Entre la nourriture, les soins, la lampe… Oui, notre périple ne risquait pas de se terminer rapidement. Quelle idée d’avoir accepté aussi ! Je voulais juste retrouver la liberté, une nouvelle vie, plus de problème quoi.

« À destination de mademoiselle qui tient la lampe devant elle, serait-il possible d'être un poil plus... aimable envers le groupe que nous formons, puisque nous devons évoluer dans un milieux inconnu qui nous contrôle autant avoir une cohésion de groupe au lieux de vouloir prendre les directives de manière agressive, surtout que je ne connais même pas ton prénom puisque tu n'as même pas répondue à mes salutations »

« Ecoute tu te rends peut être pas bien compte de ce qui se passe là. Je n’ai insulté personne que je sache. Je ne prends pas les directives, je dis ce que je pense et je m’en fou si ma manière de parler te dérange. Mon prénom ? Mais je ne connais que deux personnes ici, et certains ne doivent connaitre personne et tes salutation tu peux te les carré ou je pense on n’est pas dans une promenade … »

Les premières tensions apparurent. Super… Si on doit en venir aux mains, on n’allait pas s’en sortir ! Je connaissais Missa. Elle était loin d’avoir sa langue dans sa poche… et encore moins ces poings s’il le fallait. Je devais à tout prix les calmer, ce n’était pas le moment de se bagarrer.

« Les filles s’il vous plait, pour le bien du groupe ne faites pas de vagues. Montrez-vous un peu mature. Nous avons d’autres préoccupations en ce moment. » Leur dis-je d’une voix ferme.

Soudain, je sentis mon portable vibrer entre mes mains. Encore un message de Spectre ? Les autres semblent aussi l’avoir reçu car plusieurs vibreurs et sonneries se firent entendre dans le tunnel. Tout aussi perplexe, je regarde ma messagerie. De quoi s’agit-il cette fois ?

From : Spectre

Ce message est probablement l'un des derniers que je vois envois. Donc soyez bien attentifs. Vous allez continuer à vous enfoncer dans les tunnels et vous tomberez dans un ancien complexe souterrain, je vais vous laisser l'explorer, si vous avez l’œil et tout ce que je vous ai demandé vous devriez vous en sortir, du moins pour certains, le reste quant à lui y restera...
Dans le cas ou ne l'auriez compris à partir de maintenant vous êtes entrés dans mon jeu, bonne chance :)
Spectre

Il me fallut plusieurs relecture mais je devais arrêter de rêver : on s’était fait berné tout simplement. L’explosion à l’autre bout du tunnel m’en assura. Nous étions coincés, piégés et je me sentais affreusement conne ! On nous avait montré un bout de fromage et nous avons foncé sur le piège à souris. C’était donc pour ça les ressources. Notre but à présent : survivre. Comment allions nous nous en sortir à présent ?

« Bon, écouter, contrairement à ce que … me disait, je ne me suis pas déclarée meneuse ou je ne sais quoi. Mais voici les faits. Nous sommes tous ici, enfermé dans des souterrains inconnus, la seule sortie possible est sans doute bouché maintenant et si elle l’est est bien … l’oxygène ne vas pas tarder à diminuer. »

Le briquet que Missa sortit ne mentait pas, nous étions dans la merde. La flamme résumait notre situation : faible, avide d’oxygène et bien seule… Bon, ce n’est pas le moment de paniquer. Au contraire, nous devons garder notre sang froid.

« Sais-tu te battre Reika où bien préfères-tu tenir mes affaires de soin en cas d'affrontement où situations obligeant une utilisation physiques de mes compétences ? Que je puisse me débarrasser rapidement de mes affaires en fait. » Me demanda Mitsusane.

Elle envisageait déjà les combats ? Certes, c’était loin d’être impossible. Nous devions nous préparer à tout, vraiment à tout. Après tout, combien de temps allons-nous devoir passer dans ces souterrains ? Personne ne le sait.

« Je sais me battre mais je doute que tenir les affaires de l’un ou de l’autre soit primordial. Il va falloir lutter et un peu de boue sur un sac est la dernière de nos préoccupations. Néanmoins, je pourrais me battre à tes côtés si tu veux. C’est bien la première fois que je suis ravie d’être dans cet internat pour délinquants tient… »

« Je ne sais pas vous mais je n’ai pas envie de mourir d’asphyxie ici sans rien faire. On doit bouger d’ici. Sachant que nous avons tous des objets, il serait préférable de rester en groupe car je pense bien que si l’on se divise cela pourrait être dangereux … »

J’hoche légèrement la tête de mon côté, elle a raison nous devions bouger et rester ensemble. On voit bien ce que ça donne dans les films quand les héros se séparent. Je soupire et dirige la lumière de mon téléphone sans réseau devant nous. Deux issues : une vers le local, l’autre vers l’échelle. Pesons le pour et le contre.

Le local : Il semblait énorme et nous y trouverions surement des ressources. Mais en avions-nous vraiment besoin ? Et surtout, avions-nous vraiment le temps ? L’échelle devait surement mener sur un réseau de tunnels : l’un d’eux devrait surement pouvoir nous faire sortir quand même. Lorsque ma colocataire se dirigea vers ce dernier j’étais fixée. Je me suis alors tournée vers le groupe pour leur expliquer mon raisonnement.

« Bon nous avons deux choix : un local ou une échelle. L’échelle doit surement mener vers l’extérieur contrairement au local. Je suis d’avis de suivre Missa et de trouver une sortie souterraine là-dedans.» déclarais-je avant de partir à mon tour vers l’échelle.

codage par Junnie sur apple-spring

par **Ivy H. Weissmann** Dim 8 Juin - 20:33

FEAT. (Event)

Argh, à chaque pas que le groupe faisait, Ivy se sentait de plus en plus mal. Elle avait comme... un mauvais pressentiment. Mais pour le moment, à part une longue marche dans un tunnel interminable, un début de dispute et d'autres broutilles, rien de suspect n'est venu pointer le bout de son nez. Alors elle marchait silencieusement; une grande première! D'habitude, c'est elle qui fait du bruit, qui s'agite. Mais pour une fois, elle resta de marbre, un peu tendue. Tout semblait se passer plus ou moins bien jusqu'à ce qu'on vienne l'interpeller pour lui demander l'objet qu'elle a dû amener. Bien évidemment, ça l'irritait un peu. Elle grimaça en réponse à la fille qui se trouve dans la même classe que cette dernière; non pas méchamment, mais ça la faisait un peu chier. Après, ce n'est pas comme si on lui a sauté au cou pour lui faire cracher le morceau, alors pourquoi pas.

▬ On m'a demandé de ramener un couteau. Tant que c'est entre mes mains, c'est pas dangereux.

Puis, de sa poche, elle sortit l'objet en question. On n'y voyait pas grand chose, mais qu'importe. Bon, c'était inutile de le montrer à la dénommée Mitsusane, vu qu'elle portait un bandeau, mais Ivy se sentait un peu rassurée en voyant le côté tranchant de cet ustensile. On dirait bien que c'est elle qui a un objet plus ou moins dangereux; ça aurait pu tomber sur quelqu'un d'autre, mais finalement, c'est pas si mal. Puis finalement elle le rangea à sa place, se demandant quand diable en aurait-elle besoin.

Soudainement, son portable vibra, tout comme les autres. Quoi, encore? En quelques secondes, elle avait déjà ouvert le message qui provenait toujours de la même personne.

« Ce message est probablement l'un des derniers que je vois envois. Donc soyez bien attentifs. Vous allez continuer à vous enfoncer dans les tunnels et vous tomberez dans un ancien complexe souterrain, je vais vous laisser l'explorer, si vous avez l’œil et tout ce que je vous ai demandé vous devriez vous en sortir, du moins pour certains, le reste quant à lui y restera...
Dans le cas ou ne l'auriez compris à partir de maintenant vous êtes entrés dans mon jeu, bonne chance :)
Spectre »

Oh la bonne blague; on se croirait dans Saw ou tout autre film d'horreur. Si il ne s'était rien passé juste après, Ivy aurait bien ri de bon cœur. Mais le bruit de détonation la fit sursauter jusqu'au plafond. Disons qu'elle ne s'attendait pas vraiment à ce genre de choses. Un éboulement. What? Tout d'un coup, la demoiselle se mit à trembler, regardant derrière elle, ignorant les personnes dans son champ de vision. Il faisait bien noir, on y voyait rien, seule la lueur des téléphones et de la lampe permettait d'y voir quelque chose. Alors elle jeta un coup d’œil sur l'écran de son portable; la batterie presque à fond, aucun réseau. Limite, le réseau, elle s'en foutait. Mais elle souhaitait que cette connerie tienne le plus longtemps possible.

Ivy se mordait presque les doigts toujours dans un silence en ne voyant aucune sortie. Ben dis-donc, elle est bien tombée! Elle qui n'aime pas les endroits clos, elle est servie. Heureusement pour elle que la pauvre n'est pas toute seule, rien qu'à imaginer ce scénario, elle se sentait mal. De la lumière de son téléphone, elle éclairait un mur sans vraiment avoir d'objectif, avant d'éteindre l'écran et de ranger l'appareil comme il se doit.

▬ Ah bah bravo, on peut pas tomber mieux! Moi, en tout cas, je reste pas toute seule.

Après avoir dit ça, elle avançait un peu maladroitement, poussant quelqu'un sans par mégarde. Après un soupir, elle murmura une excuse brève et s'avança vers l'échelle en se dépêchant pour être la première.

▬ Moi désolée mais je passe devant! Hors de question que j'attende comme une conne que tout le monde descende l'échelle ou se décide de suivre Missa.

Bon, elle avait beau passer pour une connasse à ce moment-là mais tant pis; elle voulait vite sortir d'ici avant de devenir complètement dingue. Elle passa comme une ombre devant les autres avant de commencer directement à descendre cette foutue échelle. Elle semblait mener à bien bas, cette saloperie. Mais qu'importe. Ivy releva la tête pour voir si on la suivait tout en continuant son ascension. Une fois après avoir posé le pied à terre, elle s'éloigna un peu de l'échelle, contemplant les lieux.

▬ J'espère bien qu'on va rien rencontrer de bizarre... et qu'on s'en sortira vivants. Ouais, ça serait mieux.

On pouvait bien sentir que la demoiselle ne se sentait pas à l'aise dans cette obscurité. Alors elle s'éloigna un peu plus comme un animal effrayé; disons qu'elle aimait bien se faire peur tout seul. Alors, patiemment, elle attendait que tout le monde se ramène.

Fuck you.

par Invité Jeu 19 Juin - 19:50

Le tour de Mitsu saute, Igor c'est a toi.

par **Igor Kievsky** Sam 28 Juin - 17:41

Au bout d'un petit moment de marche avec ce petit groupe. Nous finîmes par arriver au bout et deux issues nous étaient proposées.

"D'accord, donc maintenant on a trois sorties possibles possibles" me dis-je en inspectant les deux embouchures au bout du tunnel et en regardant brièvement derrière mon épaule, comme pour vérifier que personne ne nous suivait.

Je vis que les autres commençaient déjà à se demander par où passer.

"Et bien sinon si vous réfléchissez un peu vous vous dites que rester à l'internat c'est pas si grave que ça, on y vit bien quand même" me dis-je en regardant les jeunes spéléologues des sous-terrains.

Je me suis arrêté, même reculé de quelques mètres, me suis appuyé sur le mur et sortis une cigarette.

Je réussis ensuite à trouver mon briquet.

"Une petite cigarette et on rentre, tu as passé l'âge de jouer l'aventurier mon cher Igor, ça va encore t'attirer des ennuis, et puis qui sait, s'il faut on va se faire enlever quand on sera arrivés" me dis-je en souriant mais repris un air sérieux: "Et puis il me reste encore du travail à l'internat, il faut que j'y retourne rapidement"

J'entendis mon téléphone vibrer.

"Aïe, ça doit être ma présence qui s'est faite remarquée" me dis-je dans une grimace.

Puis en mettant ma cigarette dans la bouche et en levant le briquet pour l'allumer je vis Willi:

"Il devrait faire de même celui-là, il me semblait être un professeur sérieux" puis après réflexion " bon et puis s'il faut il est là pour les surveiller" .... "non si il les surveillait il ne serait pas là avec eux, il en a peut-être marre tout simplement de cet établissement" finis-je par conclure.

Lorsque j'eus allumé mon briquet, une énorme bruit me fit sursauter. Une énorme explosion avait retenti à l'entrée du tunnel. Je me suis brusquement tourné vers celle-ci dès que le bruit se fit entendre. L'entrée était condamnée et le puissant souffle provoqué par l'explosion éteignit mon briquet.

Je suis resté comme cela à regarder l'entrée quelques secondes.

Les dernières pierres étaient tombées.

"Je ne sais pas qui sont ces gens, mais ce sont des malades, ils ont réussi à introduire des EXPLOSIFS dans l'établissement, c'est quoi ce bordel !" me dis-je avec surprise.

Je sortis mon téléphone de ma poche et me mis à tracer le signal du numéro qui nous avait envoyé les SMS. Je le perçus depuis la côte, mais je perdis le signal.

"Quoi ? ... plus de réseau ..."

Il fallait que ça tombe maintenant, je savais que j'aurais du m'y prendre avant, j'aurais du prendre cette histoire avec un peu plus de sérieux.

Je me suis alors rappelé de l'SMS que j'avais reçu, il ne provenait pas de mes supérieurs non. Mais de la personne qui m'a mise dans cette situation débile.

J'ai donc ouvert le message en rangeant mon briquet et ma cigarette, pas la peine d'enfumer la "pièce", déjà que va falloir sortir vite sinon on risque de manquer d'air. Je fis cette conclusion par je ne ressentais aucun courant d'air parvenant de l'extérieur, mais seulement des sorties du fond.

Je voyais déjà les élèves qui commençaient à se diriger vers l'une d'elles.

En me rapprochant moi-même je vis une échelle descendant dans un conduit et une sorte de local de maintenance je pense.

Missa, Reika et la fille avec la mèche rouge dont j'avais déjà oublié le nom se dirigèrent vers l'échelle pour descendre en bas

En les voyant je me dis: "Et avec tout ça vous ne vous demandez même pas si vous pourriez trouver quelque-chose d'intéressant dans ce charmant petit local. Ah ces jeunes ..."

Je me dis alors que c'était assez spécial que je dise cela, je n'étais pourtant pas si vieux que ça.

"Bon et bien, allons-y !" dis-je doucement en me dirigeant vers le petit local afin de l'inspecter de plus près.

par Invité Mer 9 Juil - 15:30

« Qu'est-ce qu'un cynique ? C'est un homme qui connaît le prix de tout et la valeur de rien. - Oscar Wilde

Dans un groupe, il faut un leadership. Le problème du leadership c'est qu'il doit être exercé soit par des personnes qui s'en sentent capables, soit par des personnes qui savent pourquoi elles se trouvent là. Tout le monde semblait s'en remettre à Missa Rosenwald, juste parce qu'elle était... devant tout le monde ? Willi ne comprenait pas pourquoi est-ce que des sociopathes prenaient tant de mal à ne pas respecter des règles de vies communes, mais à se plier devant n'importe quelle autorité en carton. C'était sans doute la clé de la civilisation qui s'ouvrait à lui. Pas d'autorité sans liberté et vice-versa. Là ça ressemblait à rien, on aurait dit une ballade champêtre.

« C'est n'importe quoi. C'est N'IMPORTE QUOI ! »

Il perdait patience, déjà que cette dernière était limitée à se traîner derrière ce groupe qui était entrain de le ralentir. Il aurait bien pris les devants, mais vu la paranoia collective qui est entrain de s'emparer de tout le monde, Dieu seul sait comment est-ce que certain(e)s aurait pu le prendre. Une longue file d'attente jusqu'à l'enfer, au fin fond de nulle part. Vieux jeu de piste où on attend le SMS qui dira "En fait c'était le Colonel Moutarde dans la cuisine avec le chandelier !", ou une ânerie dans le genre. Mais c'est bel et bien un SMS qui arriva quelques minutes plus tard, mais pas comme il l'imaginait. Après avoir lu plusieurs fois pour se l'imprimer dans le crâne, il allait prendre la parole quand tout s'écroula.

« Georges Romero, on sait que c'est toi, t'es grillé ! »

Lança t-il pour essayer de calmer les esprits, mais là c'était vraiment n'importe quoi. Enfoncé au fin fond d'un tunnel sentant la mort, coincé devant un choix multiple de mort... Il regretait de ne pas être aux Etats-Unis, il aurait eu un flingue et aurait pu régler ça lui-même, avec quelques cartouches. Un instant pensif, il jeta un coup d'oeil sur l'ensemble du groupe et réalisa qu'il était impossible que ce fusse l'un dans eux, capable de réaliser tout ça. Déjà qu'organiser un braquage ou tuer quelqu'un semble leur prendre tout une vie, ça ressemble à du travail de pro. Des mecs bien préparés, qui savent ce qu'ils font. Peut-être les services, peut-être les FS, peut-être... Il se frappa le tête plusieurs fois avec la paume de sa main pour éviter de penser à se genre de sottises.

« Pourquoi est-ce que tout le monde prend la décision stupide de se précipiter vers l'échelle ? Vous pensez trouver un bonus en descendant là en bas ? Non mais on est pas dans un jeu de plate-forme, faut redescendre là... »

Willi bouscula plusieurs persones devant lui, laissant les autres dans leur merde à eux. Il avait de soucis pour le moment avec lui-même et ne pouvait pas faire le baby-sitter pour tout le monde. Perdu pour perdu, autant se jeter dans la gueule du loup : Il enleva son blouson qu'il jeta au sol pour être plus libre de ses mouvements pour jeta un dernier coup d'oeil vers le groupe, avant de se diriger vers le local, sans balancer une petite pique d'humour, d'un geste de la main :

« Si on se revoit pas, vous me manquerez aucunement. Fallait que je vous le dise. Sur ce, Inch'Allah. Pour les autres, Inch' ce que vous voulez, vous en aurez besoin. »

Puis, d'un pas tranquille, il se dirigea vers le local pour fouiner à l'intérieur et tenter de découvrir si il pouvait mener quelque part. Dans le cas contraire, il aurait au moins un endroit pas trop mal pour y pousser son dernier soupir. Choisir l'endroit de sa mort, c'est quand même sacrément sarcastique, surtout après un éboulement et un non-accès au monde civilisée. Cependant, tandis qu'il marchait vers le local, une idée lui trottait dans l'esprit : Qui a construit tout ceci et pourquoi ? Personne ne semblait se poser cette question, pourtant elle semblait crucial. Si l'internat était en fait une couverture pour quelque chose d'autre, de plus gros ? Willi n'était pas un James Bond mais tout ça lui semblait louche. Il se tourna vers Igor, qui avait pris le même chemin que lui :

« A mon humble avis, on est baisé. De toi à moi. »

---

(HRP : Etant donné que j'ai la police politique de Kyrie au cul, j'fais une réponse à la va-vite et je m'en excuse sincèrement.)

par Invité Jeu 10 Juil - 17:27

Les choses s'accentuaient, plus le temps passait plus je me demandais ce que je fichais ici. En soit trouver une voie secrète menant à l'extérieur de l'établissement n'était pas plus mal, peu-être que la nature luxuriante française m'offrirait de délicats moments de méditations. Quoi qu'il en soit il faut vraiment un leader au groupe, si Missa continue d'agir par caprices sans cohésion on est vraiment dans un pétrin pas finit si jamais on nous joue un mauvais tour. Qu'importe, je sais que je survivrai à cet enfer que représente ce tunnel, il serait temps de pouvoir tirer les choses au clair. Cette Missa si jamais on n'était pas entrain de survivre je lui déboîterai un bras avec tant de facilité que même les hommes ici présent ne pourraient pas le remboîter sans lui arracher le système nerveux. Gamine pourri gâtée.

Les esprits s'échauffer, le ton montait, nous étions fatigués de ce jeu idiot auquel on nous faisait jouer et je trouvais que le lieu était de moins en moins hospitalité pour conserver la vie des personnes présentes. Tout le monde était inquiet et cela ce comprenait, il n'y avait que moi dont le rythme cardiaque était naturel ? Je ne sais pas, mais en tout cas il valait mieux savoir rassurer qu'attaquer malgré nos relations plus ou moins amicales.

Puis les téléphones sonnèrent à nouveau, les claquements se firent entendre, les gens lisaient et moi je ne savais rien de ce qui se passait, peu-être que Reika me donnerait les nouvelles informations ? Pas le temps de demander, une soudaine explosion se mit à retentir, mais elle provenait de l'entrée du tunnel. Cette histoire de délivrance n'était donc qu'une supercherie. C'était là amusant. Si mon cœur avait prit quelques palpitations ce n'était pas à cause de l'explosion, mais à l'idée que j'allais tuer la personne qui nous entraîné ici. Les surprises des uns et des autres à cause de leurs lectures confirmés mes idées, on nous avait bernés, comme des enfants. Ceci me fit rire quelques secondes et je pris mon sérieux devant les protestations contraires. Je finis donc par retirer mes bandeaux pour les faire glisser sur mon cou et ouvrir les yeux pour crier d'une voix puissante et calme.

-Alors maintenant vous allez tous et toutes vous calmer. Je veux bien admettre que ça ne soit pas une situation facile, mais au lieu de vous crier dessus et vous battre pour le passage il faut explorer les deux issues qui s'offrent à nous puisque certains parlent de local et d'autre d'échelle. Il faut commencer par explorer en vitesse le local pour récupérer des objets intéressant à notre survit et ensuite prendre l'échelle ! On s'active un peu.

Mais rien ne se passa comme prévu. Ils n'étaient pas disciplinés, organisés, soudés. Ils ne pensaient qu'à eux et que la solution se trouvait uniquement dans leurs performances. Les filles, les trois filles se dirigèrent vers l'échelle et Ivy la première, comme une pure égoïste pendant qu'elle allait mourir dans les cinq minutes, que égoïsme. Les hommes partirent vers le local et le second professeur, celui qui pensait qu'on allait faire des rites à Satan (Willi) se libéra de son manteau. Un objet abandonner en bon état peu toujours servir. Alors que Igor partait pour le local j'ouvris mon sac pour lui lancer un pot de médicament, dans celui-ci il y avait de quoi purifier et aider à la cicatrisation des plaies.

-Monsieur le professeur d'informatique. Prenez ça, si jamais vous vous blessez vous pourrez éviter les infections. Et que Emma-ô ne vous entraîne pas dans les enfers pour que Benten vous prête chance ainsi que ses six frères et sœurs.

Je rangeais donc le manteau du professeur en colère dans ma valise, cette veste servira à faire des point de compression et isoler les bandages et les plaies de l'air comme une petite coque protectrice. Sans plus attendre je me suis diriger vers l'échelle pour la descendre à toute vitesse sans atterrir sur quelqu'un heureusement. Devant nous il n'y avait que du noir, mais étant plus qu'habituée au noir je pouvais apercevoir les contours des différents objets ou obstacles. Alors que Ivy semblait terrifiée rien qu'aux tremblement de sa voix, je m'approchais de Missa en soupirant.

-Je vais pas y aller par quatre chemins. Là tout de suite j'aimerai t'arracher le bras pour ton immaturité, mais ce bras que j'aimerai t'arracher on va tous en avoir besoin si on veut tous survivre. Tu m'aimes pas et moi non plus, mais tant qu'on sera pas en sécurité je ferai ce qu'il faut pour te maintenir en vie, mais après si je te croise je te défigure la mâchoire. C'est clair ? Ce n'est pas parce qu'ici on est cinq âmes avec cinq caractères différents qu'on va s'entre-tuer. Je fais une pause pour dire à tout le monde. Si on avait été plus réfléchis on aurait accompagné les adultes pour trouver des ressources utiles, imaginez un seul instants qu'ils ne reviennent pas vivant, comment expliquer le fait que nous soyons absents de nos lits et eux qu'ils soient morts ? Ensuite ! Je regarde Ivy. On se jette jamais sur quelque chose, tu consommes plus d'air et il nous est précieux, en plus tu serais passée à temps puis qu'étant passé dernière je suis encore en vie. Bref, il serait trop fatiguant de remonter, on épuiserait trop d'air, l'air manquera, mais pas avant plusieurs heures, je ne sais pas si vous avez déjà dormi dans une tente mais on peut survivre à trois dedans une nuit entière sans avoir à mourir.

Je commence à avancer en esquivant quelques barres de fer presque invisibles sans lumières, toucher ces objets et se couper avec pourraient offrir une belle infection sanguine. Ce lieu était vraiment dangeureux. Je fis donc aux filles.

-Avançons. Je ne veux pas être chef de groupe, mais si celle qui tient la lampe le devient alors qu'elle fasse bien son travail pour nous guider. Du moins qu'ils ou qu'elles fassent bien leur travail.

Tout comme Reika cette fille semblait habituer deux âmes différentes en elle, bien que ça ne soit pas des âmes à proprement parler il fallait quand même qu'elle comprenne que je n'étais pas à prendre pour une conne, je suis une moine Shoalin, je côtoie les âmes au quotidien et je sais voir quand elles sont plusieurs dans un même corps.

par Invité Ven 11 Juil - 18:16

Quelque part dans les tréfonds de Kyrie...
A un niveau encore plus enfoncé sous terre de cet ancien complexe, dans une grande salle abritant d'anciennes installations. Un petit groupe d'hommes militairement équipé de la tête aux pieds, arborant un symbole étrange masqué par le noir de la salle, se promenait avec l'homme masqué à travers différentes salles. Ils semblaient pouvoir respirer sous terre, l'oxygène était présent, un ancien système de ventilation fonctionnais toujours étrangement. Arrivant a une salle éclairée l'homme au masque s’arrêta accompagné par quatre hommes qui le suivaient.

"Bon les rapports du labo ne sont pas ici, vous allez descendre au niveau -6, faites attention je ne sais pas ce qu'il y a après toutes ces années. Quant a moi je vais remonter au niveau -2 et attendre nos invités qui doivent surement avancer."

Un des hommes portant un uniforme posa une question.

"Chef, concernant les gens que vous avez fait venir, sont t-ils au courant de..."

Il fut interrompu par l'homme masqué qui parla une nouvelle fois.

"Non ils ne le sont pas, j'avais besoin de cobayes pour cette recherche, je vais m'occuper de leur cas personnellement, de toute façon le peu d'informations qu'ils trouveront dans les niveaux supérieurs ne leur permettra pas de comprendre ce qui se trouve ici."

Les quatre hommes se mirent en route afin de descendre au niveau inférieur a la recherche de ce, pourquoi ils étaient la. L'homme masqué quant a lui remonta via une échelle pourrie avant de déboucher sur un grand escalier qui menait tout droit sur un grand couloir. Une fois arrivé sur place il était a présent dans le couloir qui débouchait la ou ceux qui avaient choisit de prendre l'échelle le retrouveront.
Croisant les mains derrière son dos, masque a gaz couvrant son visage, et sweat a capuche recouvrant la tête il attendais ses invités avec une surprise dans le dos.

Quant a ceux qui avaient choisis de prendre le local de service comme échappatoire ils allaient très bientôt se retrouver a une autre surprise de taille.

HRP:

par Invité Lun 21 Juil - 3:40

Le tour de Missa saute, c'est a Reika.

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[EVENT] Ancienne Kyrie

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