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2 filles, 4 personnalités et le bungalow n°8 [PV Missa]

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Rp terminé 2 filles, 4 personnalités et le bungalow n°8 [PV Missa]

Message par Reika William Sam 3 Mai - 22:00

2 filles, 4 personnalités et le bungalow n°8 [PV Missa] 5thx

Jour Premier

Alors c'est ça l'institut Kyrie? Un complexe éducatif tout juste sorti de terre et avec pour dortoir des bungalows? Quitte à cramer du fric, on aurait au moins pu avoir de vraies chambres. Bah, je ne devrais pas me plaindre. Je suis logée et nourrie donc pour l'instant mes soucis d'argent s'envolent: plus besoin d'avoir recours à la prostitution ou aux meurtres pour avoir de quoi manger tous les jours.

Les deux agents qui m'ont amenés ici m'ont rapidement fait faire le tour du proprio. Quel bonheur de voir tant d'espace si bien entretenu. Finalement je ne regrette pas la prison, du moins jusqu'à ce que mes crises me reprennent...  Les deux hommes me guident vers les dortoirs pour terminer et s'arrêtent devant le bungalow n°8.

« C'est ici que tu dormiras, il y a un couvre-feu donc fais bien attention de le respecter. »

Dès lors, l'homme perd mon attention et je me mets à jauger la structure toute en bois. L'odeur du vernis et de la sève est enivrante. L'espace d'un instant, je ferme les yeux et respire à pleins poumons. Je m'imagine dans une forêt de pins, courant à en perdre haleine. Je veux fuir cette réalité qui m'a été imposée.

Pourquoi me fuir? Je suis la seule qui peut te comprendre Reika... Nous ne sommes qu'une.

C'est vrai Deadly mais tu es un parasite et non un bénéfice. Seulement tu as quand même raison, sans cette voix dans ma tête, je me sentirai tellement seule. Les gens qui connaissent ma maladie me prennent pour une folle et me traitent toujours comme telle. Pourtant, le problème est seulement Deadly. La Reika que je suis n’est pas folle ! Alors pourquoi personne ne le voit ? Pourquoi tout le monde me juge avant de me connaitre ?

Ils ont peur… Peur de toi.

Je ne le sais que trop bien oui… Je lâche un soupire et rouvre lentement les yeux. L’homme a abandonné son speech pendant que je rêvassais. Tu as raison, ne perds pas ton temps. Tu ne m’intéresses pas. Je prends mes affaires, un gros sac contenant la plupart de mes affaires et mon sac à bandoulière qui ne me quitte jamais avant de monter sur le palier en face de la large double porte. J’espère que l’intérieur est confortable.

« Les douches non mixtes sont dans le bâtiment là-bas et tu partages ton bungalow avec une autre donc ne t’étonnes pas si tu vois deux lits. »

« Pardon ? » déclarais-je en me retournant vivement.

Comment ont-ils put me mettre avec quelqu’un d’autre? Ne savent-ils donc pas de quoi je souffre ces abrutis ?! Qu’importe, c’est leur problème si je repeins les murs avec le sang de ma colocataire. Je ne peux rien empêcher, juste subir. Je lâche un second soupire et m’aventure dans ma nouvelle demeure en tapant brièvement à la porte avant de l’ouvrir. Les agents repartent, me laissant enfin seule.

« Il y a quelqu’un ? » demandais-je.


Dernière édition par Reika William le Lun 7 Juil - 18:38, édité 4 fois
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Rp terminé Re: 2 filles, 4 personnalités et le bungalow n°8 [PV Missa]

Message par Invité Sam 3 Mai - 23:43



 
La conscience est toujours conscience de quelque chose. – Husserl.


Les cours s’éternisait, j’avais hâte que la pause arrive parce que je finirais enfin les cours. Bon je comptais ne pas aller à un cours qui avait lieu plus tard dans la journée mais qui s’en soucierait ? Pour ces profs on est tous dans le même sac. Des délinquants, de la racaille qu’il faut mater ou encore des jeunes en situations désespérées on peut rien faire pour eux. Les paroles du prof effleuraient à peine mes oreilles et mon regard se porta très vite vers la fenêtre. Le temps était radieux et toujours ses p***** d’oiseaux qui chantaient.  

« Tu as tellement de choses à faire plus intéressantes que cela. »

Je redressai légèrement la tête. Presque instinctivement, mon regard percevait la présence de Luis. Je souris et murmura.

« Tiens, ça faisait un moment que tu ne m’avais pas parler. »

Mon voisin de table tourna sa tête vers moi, surpris puis dis doucement.

« Je n’ai pas parlé mais je peux te faire parler, de plaisir même »

Tournant mon regard vers lui, je plongeai mes yeux dans les siens. Un regard froid et dur. Un vent glacial semblait passer entre nous deux.

« Remballe connard, tes pas à mon niveau »


Ce n’était pas la fin du cours pourtant je commençai à remballer mes affaires puis sorti sans un mot de plus pendant que la voix du professeur avait bizarrement augmenté dans les aigus lorsque je m’étais levé de ma chaise.

Je soupirai. Les couloirs étaient pleins. Apparemment beaucoup n’avait pas cours ou prenait tard. C’était loupe si je voulais être tranquille à trainer dans les bâtiments. Le seul endroit de tranquille était donc mon bungalow. Sortit du bâtiment de cours, je m’allumai une cigarette.

« Tu devrais arrêter »


« Ce n’est pas parce que tes né quelques minutes avant moi que tu dois me commander », dis je en riant.

Un peu fort sans doute car des personnes passant par la eurent un regard oblique en ma direction. Après un geste mal placé, je continuai ma route tout en fumant ma cigarette. Je me demandais justement si j’allai longtemps être tranquille dans ce qui me servait de chambre. A mon arrivé on m’avait placé dans un bungalow pour deux personnes me disant que l’autre me rejoindrais plus tard.

Je devais avouée que j’avais été surprise, je ne pensais pas qu’il prendrait le risque de mettre quelqu’un avec moi sachant de quoi j’étais capable et de plus avec la maladie que les médecins avaient décelé et marquer en gros dans mon dossier j’en étais sûre.

De toute façon si quelque chose allait mal, ce serait de leurs fautes, pas de précaution à cause d’eux je ne pouvais rien y faire.

Arrivant enfin, j’ouvris la porte et entra. Le calme. Le soleil entrai par la fenêtre et donné une luminosité nickel. Je jetai mon sac sur mon bureau et me jeta sur mon lit. Je sortis mon portable. Pas de messages, le téléphone fini sur le sol. Prenant un cahier posé sur mon bureau je l’ouvris en prenant aussi un crayon et commença à écrire dedans.

« Tu devrais mettre un autre mot … »

« Tu penses ? Je te fais confiance »

Je continuai à parler à voix haute quand j’entendis des voix à l’extérieur. Je ne bougeai pas mais tandis l’oreille. Bordel, je n’arrivais pas à comprendre ce qui se disait.  Je laissai tomber quand je vis la porte s’ouvrir et une voix s’élever dans l’air.

« Il y a quelqu’un ? »

Une fille. Rousse. Entra dans le bungalow. Je la dévisageai rapidement. Ma tranquillité fut de courte durée apparemment. Pourquoi me mettre une colocataire ? Si ça partait mal entre nous deux ça pouvaient finir en bain de sang. Je baissai le regard sur mes notes en continuant d’écrire.

« Parle lui, ils n’ont pas dû la mettre avec toi pour rien »

« Pourquoi… » Dis avant de me reprendre en me rendant compte que j’avais parlé à haute voix. « Hum Oui moi. »

Je n’avais jamais été très douée avec les gens et je devais dire que cela m’exaspérait que cette fille soit là. Ave elle je ne pourrais plus parler librement avec Luis. J’aimais répondre à haute voix, sa rendait sa présence vraiment réel. Et cette fille était un obstacle.

« Essaye de savoir pourquoi elle est là … avec tact »

Je soupirai et je me levai. Je posai le cahier sur le lit et m’adossa contre mon bureau. Je plongeai mon regard sanglant dans celui de la fille.

« On va pas se faire de longue présentation. Missa Rosenwald. Et bien sûr on s’épargne les trucs du genre tu viens d’où et nia nia tu vois le genre ? »

Je ferme un moment les yeux pendant que Luis parlait.

« Arf j’adore ta franchise Missa … »

Un sourire s’installa sur mes lèvres et je repris.

« J’y vais franco désole je n’aime pas faire de détours, tes ici pourquoi ? »

Je ne la quittai pas du regard, attendant calmement sa réponse.

« Missa, tu me désespère. »

« Mund halten, lassen sie mich zu tun. » soufflais je.

 
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Dernière édition par Missa Rosenwald le Dim 4 Mai - 12:28, édité 2 fois
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Rp terminé Re: 2 filles, 4 personnalités et le bungalow n°8 [PV Missa]

Message par Reika William Dim 4 Mai - 4:00

Je n’attends pas de réponse et décide de pénétrer dans le bungalow. L’intérieur est plutôt spacieux malgré les apparences. Il n’est composé que d’une grande pièce aux murs de bois et donc le toit est formé d’un demi-cylindre. La salle est éclairée par une grande fenêtre à l’arrière et de chaque côté se trouve un ensemble lit-armoire-bureau. Je n’ai donc pas à me plaindre, c’est simple mais il y a tout ce qu’il faut.

Comme prévu j’y trouve quelqu’un : C’est une jeune femme de mon âge, elle possède de nombreux piercings et une belle chevelure blonde à en faire des envieuses. J’espère que je n’aurai pas à abîmer son joli minois, ça serait du gâchis. Mais très vite, elle se désintéresse de moi et reporte son attention sur ses notes. Qu’importe, après tout je ne suis pas ici pour me faire des amis. Je ferme la porte et jette mon gros sac sur le lit vide. Soudain j’entends un murmure et la voix claire de la jeune femme.

« Pourquoi… Hum, Oui moi. »

J’ai voulu lui répondre mais avant même que j’ai pu ouvrir la bouche, elle se releva en posant son cahier plus loin. Je me demande ce qu’elle peut bien y écrire dedans… Ça m’étonnerait qu’il s’agisse de devoirs. Elle s’adossa puis reprit la parole.

« On va pas se faire de longue présentation. Missa Rosenwald. Et  bien sûr on s’épargne les trucs du genre tu viens d’où et nia tu vois le genre . J’y vais franco désolée je n’aime pas faire des détours, t’es ici pourquoi ?»

Il n’y a pas à dire, ça avait le mérite d’être clair. Mais au moins ça répondait à mes attentes. Je n’aurais certainement pas à m’inquiéter d’être trop proche d’elle car elle semble être comme moi : une grande solitaire. Je ne peux m’empêcher de sourire tristement. Peut-être ne sommes-nous pas si différentes que ça ? Je plonge à mon tour mon regard eau dans ses yeux de feu.

« Je suis d’accord pour écourter les politesses. Je suis Reika William et je suis ici pour… ben pour faire concis disons : drogue, prostitution, meurtre, … »

Je décide de ne rien dire de ma maladie. La dernière chose que je voudrais serait que, chaque fois que je rentre dans ce bungalow, on me toise, me juge du coin de l’œil. Je ne veux plus de tout ça ! Je m’assois sur le lit et m’étire un coup. Le voyage a été long et je suis courbaturée des heures de voiture que j’ai dû subir pour venir ici.

Elle saura bien un jour quelle personne tu es… Et ça recommencera comme tous les autres Reika. Ils te détesteront tous. TOUS !

« La ferme ! » hurlais-je en me tenant la tête, tremblant de tout mon être.

Non ! Cette école est une aubaine. Ici, personne ne peut rabaisser l’autre sur ses crimes. Je peux en parler en toute liberté. Si je ne parle pas de toi il ne devrait y avoir aucun problème, aucun ! Soudain, je réalise ce que je venais de faire. Je déglutis et fixe ma colocataire.

« Je… Pardon je… réfléchissais… Et toi pourquoi tu es ici euh… Missa ? »


Dernière édition par Reika William le Dim 4 Mai - 20:08, édité 1 fois
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Rp terminé Re: 2 filles, 4 personnalités et le bungalow n°8 [PV Missa]

Message par Invité Dim 4 Mai - 13:09



La conscience est toujours conscience de quelque chose. – Husserl.


« Je suis d’accord pour écourter les politesses. Je suis Reika William et je suis ici pour… ben pour faire concis disons : drogue, prostitution, meurtre, … »

Reika. C’est donc ainsi qu’elle se prénommait. Je croisai mes bras sur mon buste et écouta la suite. Drogue. Prostitution. Meurtre. Me disait-elle vraiment tout ? Au pire elle devait me dire les plus gros, ceux que je devais a priori connaitre. Je fermai un moment les yeux. Elle ne m’avait pas demandé pourquoi moi, j’étais là. Je décidai de ne pas le révéler tout de suite, si elle voulait le savoir, elle n’avait cas le demander.

Je me perdais dans mes pensées quand elle s’assit et s’étira. Le voyage ou alors elle avait du être un chat dans une autre vie.

« Tu as vraiment des idées idiotes kleine schwester »
(Traduction :petite sœur)

Je souris mais ne répondis pas quand une idée me vint à l’esprit. Je pouvais toujours parler en allemand pour m’adresser à Luis. Cette fille ne comprendrait surement rien et pensera sans doute que je parle à voix haute. Apres soit elle s’y fera soit elle le prendra pour elle mais qu’importe.

« La ferme ! »

Ce cris presque un hurlement me fit sursauter et je sorti de ma bulle. Reika était en train de se tenir la tête entre les mains. Je crispai du poing. Pourquoi me disait-elle de la fermer ? Je n’avais strictement rien fait !

« Calme toi Missa, elle ne s’adresse pas à toi, mais a quelqu’un d’autre … »

A quelqu’un d’autre ? Je plissai les yeux, est-ce possible que …. Non ça serait une sacré coïncidence … quoi que cela expliquerais pourquoi nous avons été regroupé dans la même chambre mais même avec cela ça pouvait devenir dangereux. Cette maladie a des effets particuliers selon les personnes. Mais peut être que je me tromper, que Luis se tromper, que c’était autre chose. Je me détendis, décidant de ne rien dire.

« Je… Pardon je… réfléchissais… Et toi pourquoi tu es ici euh… Missa ? »

Elle semblait mal à l’aise. Restant de glace, je me déplaçai vers mon lit. Je m’y allongea a moitié, les bras croisé derrière ma tête, tout en fixant le plafond.

« Je suis ici pour torture, Assassinat, Empoisonnement et la détention illégale d'armes, et entre autre … »

Je restai un moment sans rien dire. Sentant ce que je comptais faire, la voix de Luis survint.

« Tu comptes vraiment lui dire ? »

« Ich will es wissen. Und machen sie sich bewusst. » Répondis-je naturellement.
(Traduction : Je veux savoir. Et la mettre au courant)

Je tourna a nouveau mon regard vers Reika. Je ne savais pas vraiment ce qui allait se passer suite à ce que j’allais lui dire mais soit elle partira en courant pour demander une autre chambre ou alors c’est qu’elle était vraiment stupide.

« Mais aussi pas ma maladie, ma schizophrénie. »

Je me levai très rapidement et me mis face à Reika. J’abaissai mon visage au niveau du sien, de façon très proche. Un rictus se forma sur ma bouche.

« Mais pour moi ce n’en ai pas une, de maladie. »


Je reparti sur mon lit, reprenant mon cahier. Maintenant cette fille savait qu’elle était avec une assassin, meurtrière, empoisonneuse et schizophrène. Ne sachant pas vraiment qu’elle serait sa réaction, je ne fis plus attention à elle me concentrant sur ce que je faisais.

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Rp terminé Re: 2 filles, 4 personnalités et le bungalow n°8 [PV Missa]

Message par Reika William Dim 4 Mai - 14:59

Heureusement ma colocataire ne se soucie pas de moi et pars s’allonger sur son lit sans m’adresser un regard. Un peu gênée je fais mine de m’intéresser au rangement de mes affaires. Quelque part je lui en suis reconnaissante, son indifférence est préférable au dégout ou à la peur. Je prie intérieurement pour que tout cela ne se reproduise pas.


Tu n’as aucune emprise sur moi
« Je suis ici pour torture,

Tu ne peux rien faire et je serai toujours là…
Assassinat,

J’attendrai tous tes moments de faiblesse…
Empoisonnement,

Pour surgir…
Et la détention illégale d'armes, et entre autre … »

Tous les mots se mélangent dans mon esprit. Je ne dois pas paniquer. Garde le contrôle Reika ! Je me pince l’arrête du nez un instant et ferme les yeux. Je me concentre sur mon vrai moi, sur celle que je suis vraiment. Tu ne m’enlèveras pas ça Deadly, je persisterai à exister et je me débarrasserai de toi.

« Oh c’est cool… je suppose. Et entre autre qu… »

Je n’ai pas le temps de continuer ma phrase, la jeune femme se remet à parler en allemand, j’imagine qu’elle en est originaire. Je me demande ce qu’elle peut bien murmurer ainsi. Puis elle retourne son regard de sang vers moi, me sortant de ma rêverie. Je retiens mon souffle. Ce n’est pas qu’elle me fait peur, non j’ai peur de personne ! Mais étrangement elle m’inspire du respect et je ne saurai dire pourquoi.

« Mais aussi pour ma maladie, ma schizophrénie. »

Tout s’arrête autour de moi. Ais je bien entendu ? Elle est schizophrène . Elle est… comme moi . Voilà pourquoi on m’avait mis une colocataire, elle souffrait de la même maladie que moi. Je ne peux retenir un sourire au coin des lèvres, un sourire soulagé.Peut-être arrivera-t-elle à me comprendre elle ? Mais si Deadly décidait de la tuer… Non je ne peux pas courir de risque ! Je relève la tête et vois le visage de la jeune femme juste en face de moi. Elle est si près que je peux sentir son parfum.

« Mais pour moi ce n’en est pas une, de maladie. »

« Alors tu es capable de vivre avec . Je vais te dire la vérité, je suis comme toi. Moi aussi je souffre de schizophrénie. »

Premier jour et déjà je révèle mon secret. Félicitation Reika. Mais j’ai envie de lui faire confiance après tout, elle pourrait peut-être m’aider.

« Si tu veux parler avec ton autre personnalité tu peux, je ne te jugerai pas pour ça »

Je pose mon sac à bandoulière sur mon lit déjà fait dont les draps sentent encore la lessive. Ça faisait longtemps que je n’avais pas dormi dans un endroit aussi propre. Munie de mon gros sac, je pars vers mon armoire y déposer mes maigres affaires. Je suis contente qu’il n’y ai pas d’uniformes ici.

« Au fait c’est quoi ce carnet ? Une sorte de journal ? » demandais-je en pointant le carnet sur la petite table.


Dernière édition par Reika William le Dim 4 Mai - 20:10, édité 1 fois
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Rp terminé Re: 2 filles, 4 personnalités et le bungalow n°8 [PV Missa]

Message par Invité Dim 4 Mai - 16:51



La conscience est toujours conscience de quelque chose. – Husserl.


« Alors tu es capable de vivre avec. Je vais te dire la vérité, je suis comme toi. Moi aussi je souffre de schizophrénie. »

Souffre. Je retins une injure car elle n’était pas diriger contre Reika. On n’en souffre pas, c’est les autres qui nous montrent la schizophrénie ainsi. Mais qui sait, peut-être que tout le monde possède cela, n’entendons pas tous des voix dans notre tête ? Mais il y en a chez qui c’est plus fort. Comme chez Reika et moi. Personnellement, Luis me délivre, m’apaise, je ne le considère pas comme une menace, au contraire il est une bénédiction. Mais quelque chose retins mon attention. Alors tu es capable de vivre avec. Comment cela, elle n’en était pas capable ? Je devais avoue que c’était la première personne que je rencontrais qui avait la même chose que moi, je ne savais donc pas vraiment comment ça se passer pour les autres. En tout cas j’appréciais son honnêté.

« Je n’en souffre pas personnellement. Comment ça, tu n’arrives pas à vivre avec ? »

J’étais intrigue. Je voulais comprendre pourquoi cela la torturait. Reika ne semblait pas s’entendre avec son autre elle, ou je ne sais pas.

« Tu sais très bien que j’ai aussi de mauvais côté qui agissent sur toi »

« N’importe quoi, tu dis des bêtises Luis, on a déjà parlé de ça » pensais-je.

Je reposai le carnet et fixa le plafond. Je me posais beaucoup de questions. Est-ce que c’était survenu après un traumatisme, l’avait-elle depuis toujours ? Comment l’avait elle vécut ? Je secouai la tête, qu’est ce qui me prenait. C’était bien la première fois que je portai autant d’attention à quelqu’un d’autre que Luis. Mais je ne pouvais m’en empêcher, au fond je crois que j’appréciais un peu cette fille, peut-être parce qu’on vivait la même chose. A quelques différences près.

« Si tu veux parler avec ton autre personnalité tu peux, je ne te jugerai pas pour ça »

« Je comptais faire abstraction de ta présence et parler en allemand » je souris « Mais du coup je peux aussi parlais dans cette langue, et ça vaut pour toi aussi. A et ce n'est pas une autre personnalité pour moi.»

Oui, un truc avait dû sauter dans mes neurones je pense. Voilà que je lui offrais de l’aide, ce n’était pas de la pitié comme je voulais le pensais non c’était autre chose que je ne connaissais pas et cela m’irritait intérieurement.

« Au fait c’est quoi ce carnet ? Une sorte de journal ? »

Je ne pus m’empêcher de lâcher un petit rire.

« Ce n’est pas polie Missa, elle essaye d’être gentille ! »

« Entschuldigung … euh Désolé » dis-je.

Je me repris et me tourna face à elle en tenant le carnet dans les mains.

« Franchement j’ai une tête à écrire un journal ? Tu pensais à quoi, un journal intime avec des poneys roses et des cœurs partout ? »

Je ne disais pas méchamment, je disais cela en plaisantant gentiment. Prenant une voix niaise je fis mine de lire.

« Chère journal, aujourd’hui j’ai rencontré mon prince charmant, trop swag sur son cheval blanc. Dommage j’ai dû lui faire sauter la cervelle. »

Ce n’était pas très classe, mais je ne pus m’empêcher de rire en ayant la vision de la scène.

« Tu es horrible Missa ! »

Je ne répondis pas, Son ton allait lui aussi avec la plaisanterie. Je me repris.

« Non, ce n’ai pas un journal. J’écris bien des choses dedans mais pas dans ce genre-là. Bien sûr il t’est interdit d’y toucher. »

Je l’apprécier mais c’était un objet de valeur pour moi. Ce carnet contenait la chanson de Luis et toute celles de notre enfance plus des nouvelles écrites depuis sa mort.

« Du coup je suppose que tu es aussi en B-5 ? »

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Rp terminé Re: 2 filles, 4 personnalités et le bungalow n°8 [PV Missa]

Message par Reika William Dim 4 Mai - 22:19

« Je n’en souffre pas personnellement. Comment ça, tu n’arrives pas à vivre avec ? »

J’esquisse un léger sourire. J’enviais Missa. Je la jalousais en cet instant précis. Il faut croire que certains s’en sortent mieux que d’autres. C’est stupide de lui en vouloir d’être heureuse, au contraire je devrais me réjouir pour elle. Je laisse donc très vite retomber mon amertume. C’était stupide. Je me retourne alors vers elle en fermant mon petit placard. Que lui répondre ? Dire cash toute la vérité . Non, pour l’instant je préfère survoler les éléments les plus dérangeants et personnels.

« Pour tout dire, je ne m’entends pas vraiment avec Deadly non… »

Je range mon sac vide sur l’armoire et vais m’assoir à la petite table, près de la fenêtre. Il fait beau dehors, j’aimerais y faire un tour. Lors de ma visite j’ai pu voir qu’il y avait un parc et je compte bien y passer quelque temps. Soudain, j’entends Missa pousser un petit rire.

« Franchement j’ai une tête à écrire un journal . Tu pensais à quoi, un journal intime avec des poneys roses et des cœurs partout ? Cher journal, aujourd’hui j’ai rencontré mon prince charmant, trop swag sur son cheval blanc. Dommage j’ai dû lui faire sauter la cervelle. »

Elle continua de rire. Je me laisse aller et la rejoins. L’ambiance est détendue, enfantine. Ça aussi ça faisait un moment que je n’en avais pas eu de telle : une atmosphère aussi agréable. Un journal n’est pas une mauvaise chose en soi mais d’après ce que j’ai pu comprendre de Missa, elle n’était pas du genre à avoir ce genre de passe temps et puis que donnerait un journal d’un schizophrène ? Imaginez si l’autre personnalité ne veut pas que vous voyiez ce qu’elle écrit, ça serait bien problématique…

« Non, ce n’est pas un journal. J’écris bien des choses dedans mais pas dans ce genre-là. Bien sûr il t’est interdit d’y toucher»

« Je n’y toucherai pas, c’est promis. Je respecterai ton intimité tant que tu respectes la mienne. »
déclarais-je en regardant dehors, le front contre la vitre.

Au moins les bases étaient posées. Néanmoins, je voulais en savoir plus sur elle : comment arrive-t-elle à vivre avec son autre elle ? Peut-être que si nous nous rapprochons, elle me parlera de tout ça. Ce n’est pas tous les jours que je peux rencontrer quelqu’un comme moi. A vrai dire c’est même la première fois… J’ai tellement de choses à lui demander mais comment je viens de dire « Je respecterai ton intimité » donc je ne dois pas l’assaillir de questions sur sa vie. Je patienterai…

« Du coup je suppose que tu es aussi en B-5 ? »

« B-5 ?... Ah les classes ! Oui en effet, je suis dans la classe des « fous »… »

Comme quoi je ne peux pas y échapper, même ici je suis catégorisée. Je déteste qu’on me colle une étiquette de la même façon qu’on décide si une personne est bonne ou mauvaise. Pour eux je suis une erreur pourtant je suis sure qu’il y a du bon en moi…

Ils sont tous pareils, comme toi, ils ne m’acceptent pas. Aie confiance en moi Reika, on peut faire de grandes choses toutes les deux…

Encore une fois je me tiens la tête.

« Ferme la Deadly, juste ta gueule… » me murmurais je prise de légers spasmes de rage.

Je prends le temps de me calmer et me laisse aller en arrière sur ma chaise. J’espère que je n’effraie pas ma nouvelle colocataire.

« Désolée… Ca fait longtemps que tu es ici ? » demandais-je pour commencer.
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Rp terminé Re: 2 filles, 4 personnalités et le bungalow n°8 [PV Missa]

Message par Invité Mar 6 Mai - 20:17



La conscience est toujours conscience de quelque chose. – Husserl.


« Pour tout dire, je ne m’entends pas vraiment avec Deadly non… »

Deadly ? C’était donc le nom qu’elle avait. Je trouvais ce nom un peu étrange avec si on le décomposait Dead qui signifiait mort et Ly qui donnait une connotation plus mimi, enfin vous voyez quoi.

« Et bien dans ce cas salut Deadly. C’est ainsi qu’elle s’appelle ou c’est toi qui la nommé ainsi ? »

« Et moi ? Moi tu ne me présente pas ? »

« Deux minutes ! A et l’autre c’est Luis »

« L’autre ? Bin merci ! »

J’eu un rictus. Vu de l’extérieur cette conversation devait avoir l’air comment dire. .. Étrange, bizarre, folle ? Et d’autres termes de ce genre. Je m’étirai de tout mon long et fis comme Reika. Mon regard se posa sur la vitre quand ma vue défaillais. Je me dirigeai vers mon bureau, prenant mon sac. Apres avoir cherché à l’intérieur j’en sortis mon cache œil en cuir que je posai sur mon œil droit. Je me réinstalle en tailleur sur mon lit quand la voix de Reika parvint à mes oreilles.

« Je n’y toucherai pas, c’est promis. Je respecterai ton intimité tant que tu respectes la mienne. »


Je hochai la tête, C’était normal après tout, tant que le respect était posé entre nous deux, il ne devrait pas y avoir de problème, sauf si l’une de nous deux passer outre ces règles qui avaient été posé en ce début de rencontre.

« B-5 ?... Ah les classes ! Oui en effet, je suis dans la classe des « fous »… »

« Nous ne sommes pas des fou Reika, nous ne sommes pas différents. Certes nous sommes dans une autre catégorie mais cela ne signifie pas que nous sommes inférieur ou autres. Pour moi cela signait que nous sommes supérieur et que les autre ne pouvant nous comprendre, nous catégorisé comme tous les autres. Ils nous mettent dans cette case qu’ils nomment folie, maladie mentale. »

C’est ce que je pensais et je ne m’en cachais pas. Non que je me sentais supérieur par rapports aux autres mais disons que j’étais différente mais au contraire de ce qu’il pensait pour moi, cette différence était bénéfique, un atout de taille dans la vie, envers les autres.

« Ferme la Deadly, juste ta gueule… »

Ouai, apparemment elle ne s’entendait pas vraiment avec son autre elle ou je ne sais pas comment elle le considérer ou ce qu’elle représentait.

« Tu devrais l’aider »

L’aider ? Je n’avais rien contre elle, même de l’apreciement envers elle mais l’aider. Je n’avais toujours aidé que moi-même et puis je n’en savais pas assez sur sa ‘’relation’’ avec Deadly pour vraiment pouvoir lui apporter de l’aide. De plus je ne pouvais pas la forcer si ça se trouve elle ne voudrait même pas de mon aide.

« Si tu ne demandes pas on ne le sera jamais »

« Désolée… Ça fait longtemps que tu es ici ? »

Je la regardai de mon œil valide.

« Tu n’as pas à t’excuser. Nous savons toute les deux que si on s’excuse ça en deviendrait assez pitoyable étant donné la récurrence des conversation puis-je dire interne que l’on a. Ne t’excuse plus. Et non je ne suis là que depuis quelques jours, peut être une semaine, je ne sais pas trop. »

Puis sur un coup de tête, je pense, je ne serais pas le dire même plus tard sans doute mais j’avais besoin d’une allié dans cette établissement et Reik semblait la seule, non était la seule qui pouvait être cette allié. Je tendis ma main, soutenant son regard et dis d’une voix sur et forte.

« Nous sommes pareille. Je dois te dire que malgré ce peu de temps passé, quelque chose au fond de moi me dit que tu es une personne en qui je peux avoir confiance. Je ne dis pas qu’elle sera ouverte à 100% mais tu as déjà ceux que personne n’a eus depuis longtemps. Accepte ou non mais je pense que l’on sera plus forte a deux que seule. »

Toujours la main tendu, j’attendis sa réaction.

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Message par Reika William Mer 7 Mai - 18:31

« Et bien dans ce cas salut Deadly. C’est ainsi qu’elle s’appelle ou c’est toi qui la nommé ainsi ?...  Deux minutes ! Ah et l’autre c’est Luis »

Luis ? Je saurai m’en souvenir. Il semblait la rendre si heureuse. Cela se voyait bien que ne souffrait pas de lui comme moi je souffre d’elle. Une légère jalousie refit surface. Quitte à être schizophrène, j’aurai voulu que Deadly soit quelqu’un avec qui je puisse m’entendre, qu’elle ne soit pas la meurtrière de mes parents et de bien d’autres anonymes…

« Enchantée Luis. Et oui mon… mon autre moi se prénomme Deadly… »

Ce dernier mot reste légèrement coincé dans ma gorge et je n’ai pas envie de m’attarder sur elle pour l’instant. Déjà que je m’efforce de l’oublier et de m’en débarrasser, ce n’est pas le moment de lui faire la présentation auprès de Missa. Ce serait comme lui donner le droit d’exister… Du coin de l’œil j’observe ma colocataire chercher quelque chose. Perplexe, je la regarde se munir d’un cache pour œil avant de se l’appliquer sur l’œil droit. Je me demande à quoi cela peut bien lui servir.

« Nous ne sommes pas des fous Reika, nous ne sommes pas différents. Certes nous sommes dans une autre catégorie mais cela ne signifie pas que nous sommes inférieures ou autres. Pour moi cela signait que nous sommes supérieures et que les autres ne pouvant nous comprendre, nous catégorisent comme tous les autres. Ils nous mettent dans cette case qu’ils nomment folie, maladie mentale. »

« Peut-être que tu as raison, peut-être que tu as tort. Ce que je sais c’est que cette classification me fait mal… »

C’est vrai, j’en souffre plus que je ne devrais. Mais cette façon qu’on les gens de vous rejeter, de vous juger sans même vous connaitre,… C’est blessant. Tout ce qui m’est arrivé, je ne le voulais pas. Je promets que je ne voulais rien de tout ca. J’entends Missa me parler mais je n’entends qu’un brouhaha incompréhensible : Elle a dit que ca faisait une semaine qu’elle était là ? Quelques jours ? Je ne sais pas. Je commence lentement à trembler et les larmes me montent aux yeux. Seule contre tous, voilà ce que je suis. Je ne veux pas le rester. C’est alors que Missa reprit la parole et ses mots me réveillèrent. Combien de fois ais-je rêvé que quelqu’un me les prononce ?

« Nous sommes pareille. Je dois te dire que malgré ce peu de temps passé, quelque chose au fond de moi me dit que tu es une personne en qui je peux avoir confiance. Je ne dis pas qu’elle sera ouverte à 100% mais tu as déjà ceux que personne n’a eus depuis longtemps. Accepte ou non mais je pense que l’on sera plus forte a deux que seule. »

J’ai alors relevé la tête. Son regard franc et incroyablement doux en cet instant. Sa main tendue vers moi semblait m’appeler. Je voulais tant la saisir et me dire : Tu n’es plus seule Reika, quelqu’un t’accepte, quelqu’un te comprend. Depuis des années tu as enfin quelqu’un que tu apprécies à tes cotés. Mais ce fut cette dernière constatation qui me glaça et le souvenir de mes défunts parents baignant dans leur sang me donna un frisson. Non ! Je n’accepterai pas que Deadly me prenne encore une fois des personnes qui me sont chères. Si jamais cela arrivait, je ne me le pardonnerai jamais.


Je me ferai un plaisir de la tuer. Tu ne peux compter que sur moi ! Je suis la seule qui peut te comprendre, la seule. Arrêtes de te faire des illusions, elle t’abandonnera comme tous. Acceptes moi…

Jamais Deadly, jamais. Jamais !


Je suis prise d’un nouveau frisson et je détourne mes yeux ciels des siens. J’espère qu’elle ne m’en voudra pas. Je ne veux pas qu’elle me déteste.

« Comment peux-tu dire que nous sommes pareilles alors que tu viens tout juste de me connaitre ? On ne connait rien l’une de l’autre et tu voudrais qu’on s’allie, qu’on sympathise ? Je suis désolée mais je suis plus dangereuse que ce que j’en ai l’air. Si tu tiens à la vie, restes loin de moi. »

Sentant que les larmes allaient monter, je saisis mon paquet de clopes et, en évitant soigneusement le regard de la blondinette, je pars sur le palier du bungalow. Là je ferme la porte derrière moi et m’allume une cigarette. J’aurai voulu quelque chose de plus fort mais c’est vrai qu’il n’y a rien de tel ici. Dans un soupire, je commence à tirer dessus.


Tu t’y feras. Je ne suis pas si terrible que ca et tu le sais

« Tu n’es pas « terrible », tu es abominable. »
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Message par Invité Jeu 8 Mai - 18:46



La conscience est toujours conscience de quelque chose. – Husserl.


« Comment peux-tu dire que nous sommes pareilles alors que tu viens tout juste de me connaitre ? On ne connait rien l’une de l’autre et tu voudrais qu’on s’allie, qu’on sympathise ? Je suis désolée mais je suis plus dangereuse que ce que j’en ai l’air. Si tu tiens à la vie, restes loin de moi. »


Elle prit son paquet de clope et partie. Ma main retomba doucement vers ma jambe. Quand la porte se ferma, je souris. Cette fois je l’appréciais vraiment. Elle avait du caractère et cette réaction était celle que je voulais voir et non celle d’une fille qui se jetterai à bras ouvert dans ce que je lui proposé. Croisant les bras sur mon torse, je réfléchis. Il y avait de grande chance que ce soit Deadly qui l’empêchait aussi de s’ouvrir.

Je me dirigeai vers mon bureau et pris aussi mon paquet de cigarette. Je sortis a l’extérieur, descendis du palier et me plaça sous le soleil pour réchauffer ma peau. Sortant une cigarette, je rangeai le paquet dans ma poche arrière et sortis le briquet. J’allumai ma cigarette en la protégeant d’une main contre la petite brise qui c’était levée. J’aspirai une bouffée.

« Tu sais je suis aussi plus dangereuse que j’en ai l’air. Je te dirais donc la même chose mais je n’aime pas trop plagier les gens. »

J’aspirai un autre staff avant de la rejeter doucement dans l’air. Je me tournai doucement vers Reika.

« Tu sais-je comprend très bien tes dires d’il y a quelques minutes. Seulement je ne me laisse pas faire comme cela. Je ne vais pas lâcher l’affaire. »

Je m’approchai lentement d’elle, sans la quitter du regard. Fumant tout aussi doucement ma cigarette, je m’arrêtai a bonne distancée et me mis à sa hauteur.

« Tu sais Erika, je sais aussi que Deadly a beaucoup d’influence sur toi et que peut être tu as refusé ma proposition à cause d’elle tout à l’heure mais tu sais j’ai peur d’elle. Comme j’ai peur de toi et comme j’ai aussi peur de moi et de Luis et pourtant ce n’ai pas cela qui va m’arrêter. La peur me rend bien plus forte. »

Je me tournai d’elle, regardant les alentours. Il n’y avait personne, l’endroit était tranquille, désertique même et cela était bien reposant. Je savais que ce que je disais pouvait paraitre bien stupide aux yeux de Reika ais que pouvais-je bien lui dire d’autre ? Je ne disais que ce que je pensais, je n’aimais pas les faux semblants, les mensonges.

Puis je tournai mon regard vers Reika.

« Deadly, je ne te connais pas, tu ne me connais pas, mais pourquoi ne pas laisser une chance a quelqu’un ? Pourquoi vouloir garder Reika pour toi seule ? Pourquoi ne t’entend tu pas avec Reika ? »

« Tu penses que c’est une bonne idée ? »

« Je n’en sais rien mais ce vaut le coup d’essayer tu ne crois pas ? Après tout il faudra bien que je lui parle un jour pour comprendre ce qui ne tourne pas rond chez cette Deadly ! »


Je continuais de fixer Reika.

« Apres nous ne sommes pas presser. Avec le temps nous apprendrons a nous connaitre et peut etre que la … »

Je ne finis ma phrase et la fixa.



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Message par Reika William Sam 10 Mai - 2:17

Qu’avais-je fais ? Que faisais-je ? Que ferais-je ?

J’étais perdue. Me voilà à peine arrivée et déjà je me sens obligée d’être blessante voir odieuse. Pourquoi tout doit se passer ainsi ? Peut-être que j’aurai pu me montrer un peu plus douce, lui faire comprendre que ce n’est pas l’envie qui me manque. Je m’assois sur le bord du palier, les deux pieds dans le vide et fixe le sol d’un air absent. Je devrai peut être demander à être dans un bungalow toute seule, ce serait plus prudent. Derrière moi, le bruit de la porte m’annonce que Missa est sortie me rejoindre, je n’ose même pas la regarder et me contente de fumer en silence.

« Tu sais je suis aussi plus dangereuse que j’en ai l’air. Je te dirais donc la même chose mais je n’aime pas trop plagier les gens. Tu sais-je comprend très bien tes dires d’il y a quelques minutes. Seulement je ne me laisse pas faire comme cela. Je ne vais pas lâcher l’affaire. »

« Tu as tort, tu le devrais. Je ne suis pas comme toi, je ne contrôle pas mon corps… »

Je relève la tête et remarque que ma colocataire s’est approché, c’est dangereux. Elle s’agenouille devant moi et plonge ses yeux sang dans les miens. Je suis parcourue d’un frisson et me sens à la fois gênée, honteuse et inutile. Pourquoi je n’arrive pas à me maitriser ? Pourquoi je fais ces « crises » ? Il suffit de regarder les cicatrices sur mon corps pour comprendre que quelque chose ne va pas chez moi et que je ne serai normale au même titre que les autres.

« Tu sais Reika, je sais aussi que Deadly a beaucoup d’influence sur toi et que peut être tu as refusé ma proposition à cause d’elle tout à l’heure mais tu sais j’ai peur d’elle. Comme j’ai peur de toi et comme j’ai aussi peur de moi et de Luis et pourtant ce n’ai pas cela qui va m’arrêter. La peur me rend bien plus forte. »

La peur rend… plus fort ? Alors pourquoi, alors que je suis terrifiée de moi-même, j’ai toujours l’impression d’être faible ? Deadly n’est aucunement semblable à Luis, elle n’a aucune humanité, aucune pitié. Depuis qu’elle demeure en moi, elle s’acharne à me faire souffrir, à m’isoler en me répétant encore et toujours le même genre de phrases : Tu es seule, acceptes moi, je suis la seule qui puisse te comprendre, acceptes moi !

« Deadly, je ne te connais pas, tu ne me connais pas, mais pourquoi ne pas laisser une chance a quelqu’un ? Pourquoi vouloir garder Reika pour toi seule ? Pourquoi ne t’entends-tu pas avec Reika ? Apres nous ne sommes pas presser. Avec le temps nous apprendrons à nous connaitre et peut-être que la … »

Missa que fais-tu ? Ne la provoque pas ! Je ne veux pas qu’elle te fasse du mal. Arrête je t’en supplie…

Mais voilà que les paroles continuent et malgré tout, mes lèvres restent scellées. Je commence alors à trembler : Deadly lutte, elle veut le contrôle. Non… je… dois… rester… consciente. Je ne te laisserai pas lui faire du mal Deadly, elle est comme nous avec Luis. Tu… On ne doit pas lui faire de mal, je t’en supplie…

*

Deadly :

Un léger rire s’échappe alors de mes lèvres, oui MES LEVRES. Ce corps est mien Reika, tu es mienne ! Je ne laisserai personne t’approcher, tu es ma seule amie et je ne t’autorise à en avoir aucuns autres. Je jette ta clope à mes pieds et l’écrase en retombant dessus. Cela fait un moment que je n’ai plus gouté au sang et à la mort, il est peut-être temps d’y remédier ? Je trouve que cette fille s’est montrée bien trop téméraire, il est temps qu’elle paye.

« Hé toi la blonde, tu as mal choisi la personne pour faire amie-amie. Reika et moi-même nous entendons très bien. Je t’interdis de t’immiscer entre nous. »

Ma voix glaciale trahissait le changement de personnalité mais qu’importe, j’émets un nouveau rire et saisis le râteau oublié par les jardiniers à côté de moi.

« Approches toi que nous fassions « connaissance »… »

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Message par Invité Mer 21 Mai - 22:04



La conscience est toujours conscience de quelque chose. – Husserl.

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« Tu as tort, tu le devrais. Je ne suis pas comme toi, je ne contrôle pas mon corps… »


C’est comme nous le penssiont Luis. Son entente avec son autre elle n’est pas comme la nôtre. Et apparemment cela menait à une discorde assez conséquente étant donné que comme elle le disait, elle ne pouvait se contrôler. Deadly devait même venir sans crier gare, ce qui expliquait que Reika soit comme ça. Nous étions de drôle de colocataires, on aurait même pu penser à une blague de mauvais gout de la part de l’école mais non c’était une réalité. Deux personnes dangereuses et dite instable mentalement vivaient sous le même toit. Bon plan ou non ? On ne tarderait à le savoir.

En effet, je ne tardai pas avoir, Reika trembler de tout son corps, semblant lutter. Deadly veut le contrôle. Elle était susceptible dis donc, à peine on s’adresser à elle qu’elle devait venir se montrer telle un coq devant les poules. Je ne fis rien pour essayer d’aider Reika à refouler Deadly, je devais voir Deadly, savoir comment elle fonctionner, son comportement. Et je n’étais pas sûr de pouvoir aider Reika à garder le contrôle maintenant.

« Hé toi la blonde, tu as mal choisi la personne pour faire amie-amie. Reika et moi-même nous entendons très bien. Je t’interdis de t’immiscer entre nous. »


Je restai immobile, face à elle. Ainsi donc elle était très gardienne avec Reika, peut être qu’elle y attache de l’importance au fond mais cela paraissait assez malsain.

« Vous vous entendez très bien ? Ce n’est pas ce que j’ai crus comprendre désolé. »

Je m’allumai une cigarette tout en la regardant prendre un marteau laissé là.

« Approches toi que nous fassions « connaissance »… »

J’aspirai doucement avant de lâcher un nuage de fumée, un sourire sur les lèvres.

« Un râteau ? Je pensais qu’on ferait connaissance à l’ancienne, juste avec notre corps comme arme, mais apparemment tu es assez lâche pour prendre une sorte d’arme. »

« Missa, fais attention, quand même. »

« Ne t’en fais pas Luis, on ne se bat jamais bien quand on est comme elle est là. Son sang bouillonne trop d’envie de se battre et de tuer. Elle n’est pas une artiste comme moi pour tuer. C’est un art dont elle ne connait rien et ne sait rien. Elle est … pitoyable et abjecte. »

Je jetai la cigarette, tout en la suivant du regard. Je sortis de sous mon pantalon, un couteau puis mon briquet. J’entrepris de placer la flamme du briquet sous le couteau.

« Étant donné que tu es assez lâche pour ne pas te battre avec tes simples points, je vais essayer de me mettre à ton niveau. Et au fur et à mesure, j’augmenterai ce niveau. »


Le briquet vola un peu plus loin. Le manche du couteau dans ma main, je le regardai sans sourire.

« Tu sais ce que tu fais ? »

« Tout à fait Luis »


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Rp terminé Re: 2 filles, 4 personnalités et le bungalow n°8 [PV Missa]

Message par Reika William Jeu 22 Mai - 17:47

Elle voulait me prendre Reika ? Elle pensait réellement qu’elle allait me la prendre ? Quelle idiote ! Elle va finir comme tout ceux qui ont voulu s’interposer : c’est à dire six pieds sous terre. Jusqu’à présent j’ai réussi à la préserver et ce n’est pas maintenant que ca allait changé. Regarde, regarde moi bien Reika. Je la détruire sous tes yeux avec notre corps et tu ne pourras rien faire. Ton « amie » me fait face avec un sourire désagréable et sa cigarette aux lèvres, je te promets de la lui écraser sur son visage…

« Un râteau ? Je pensais qu’on ferait connaissance à l’ancienne, juste avec notre corps comme arme, mais apparemment tu es assez lâche pour prendre une sorte d’arme. »


« Laisse tomber tes valeurs chevaleresques : Le meurtre l’emporte toujours sur tes valeurs minables d’amitié, d’amour et d’oiseaux bleus. La meilleure défense reste l’attaque non ? Alors autant qu’elle soit efficace… Déclarais je en m’approchant.

Elle jeta alors sa cigarette et sortis de sous son pantalon un couteau qu’elle fit chauffer avec un briquet. J’en ris presque. Tu vois Reika comme ton « amie » est prête à prendre soin de ton corps ? J’espère que ressentiras encore la douleur à ton réveil. Tu verras que j’ai eu raison de lui ôter la vie, tu m’en remercieras et tu m’aimeras… Oh oui tu m’aimeras tellement.

« Étant donné que tu es assez lâche pour ne pas te battre avec tes simples points, je vais essayer de me mettre à ton niveau. Et au fur et à mesure, j’augmenterai ce niveau. »

« Tu ne t’ai jamais questionné sur les cicatrices que possède ce corps ? Pourquoi il y en a autant ? »

Un fou rire me prit, quelle sotte elle fait. Je pose lentement mes ongles sur mon cou dans lesquels je les enfonce. Je sens un liquide couler le long de mes doigts. Je fais alors glisser ma main, approfondissant l’entaille. Un drôle de sourire sur le visage, je porte mes doigts à mes lèvres et en lèche le sang qui les entachent.

« Je ne sens pas la douleur, au contraire. Elle reste pour moi un moyen de garder le contrôle. Plus elle est vive et plus je serai là. Viens et frappe moi. » provoquais-je tout sourire

Je me mis alors à avancer de nouveau, le râteau en main. Mille et une façons de la tuer me venaient en tête, laquelle choisir ? Je voulais qu’elle souffre, qu’elle me supplie de lui laisser la vie mais je la laisserai agoniser. Dans un état entre vie et mort puis, lorsqu’elle pensera s’en sortir je lui assénerai un dernier coup : mortel.



Pourquoi fais tu ca Deadly ? Laisse là… Je t’en supplie…

Pour qu’elle nous sépare ? Jamais, tu es à moi. Juste à moi.

Je t’en prie, pour une fois, écoute moi.

Pourquoi ferais je ca ?



Reika se tait. Je n’avais aucune raison de lui obéir. Mais ne t’inquiètes pas, ce n’est qu’une victime comme une autre. Pourquoi te soucier tant d’elle ? Prends plaisir avec moi. Admire le spectacle de la chair et du sang. Contemple ma performance.

Tu verras à quel point c’est beau : les cris, les pleurs, les supplications puis le dernier souffle et la lueur qui s’éteins au fond des yeux…

Je ne tarde plus longtemps. Je saisis fermement mon râteau et assene un première coup rapide et frontal.
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Rp terminé Re: 2 filles, 4 personnalités et le bungalow n°8 [PV Missa]

Message par Invité Sam 31 Mai - 18:11



La conscience est toujours conscience de quelque chose. – Husserl.


« Laisse tomber tes valeurs chevaleresques : Le meurtre l’emporte toujours sur tes valeurs minables d’amitié, d’amour et d’oiseaux bleus. La meilleure défense reste l’attaque non ? Alors autant qu’elle soit efficace…. »

Mh. Vraiment cette Deadly était à mourir de rire. Mais je me retins de rire et garda un visage froid et impassible.

« Tu ne t’ai jamais questionné sur les cicatrices que possède ce corps ? Pourquoi il y en a autant ? »


« Moi aussi j’ai des cicatrices. Mais moins que toi et tu sais ce que ça veut dire ? De nous deux celle qui se bet le mieux c'est moi car j’en ressors bien plus indemne. C’est étrange non ? Toi qui veux t’en garder Reika pour toi pourquoi t’en faire souffrir son corps ? »

Je ricanai en le voyant enfoncé ses ongles dans le cou de Reika.

« Cela ne fais que confirmer mes dires. Si tu tiens réellement à Reika, et si la douleur est celle qui te fait rester. Si tu fais tout cela car tu tiens à Reika et que tu veux la protéger. Pense à la douleur que tu aurais de la perdre. »

Je fermai un moment les yeux elles rouvrirent.

« A moins que tu ne sois réellement qu’un monstre qui ne fait que du mal à Reika. Et dans ce cas … »

Je vis Deadly approchais, une haine féroce dans le regard. Puis son regard devint confus. Reika essayait elle de la raisonner ?

Deadly repris ses esprits et assena un coup avec le râteau. Me frôlant, je l’évitai de justesse en boulant sur la cote. Je me redressai et dis.

« Reika. Tu es la première à avoir eu la possession de ce corps. Tu as bien plus d’emprise sur ce corps que tu ne le pense. Même si elle ne veut pas t’écouter, force la, tu es maitre de ce corps qui t’appartient. Elle n’est qu’un hôte de deuxième classe bien moins puissant. »

Je me précipitai vers Deadly tout en finissant ma phrase.

« Désolé Reika. »

Je collai la lame chaude contre la main tenant le râteau.

« Si la douleur l’éveil, elle doit aussi t’éveiller Reika, ALORS REVEILLE TOI BORDEL. »

Je ne voulais pas la blesser mais stimuler Reika. Il fallait qu’elle comprenne que malgré le fait que deux hôtes étaient dans un même corps, il y avait une hiérarchie et qu’elle était celle qui pouvait tout contrôler. Cependant comme elle ne l’a sans doute jamais compris, ou ne sachant pas ce qu’elle avait subi, sa force d’esprit avait dû diminuer assez pour que Deadly prenne le contrôle quand elle le désirait.

Et je devais changer cela.


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Rp terminé Re: 2 filles, 4 personnalités et le bungalow n°8 [PV Missa]

Message par Reika William Lun 2 Juin - 2:35

« Cela ne fais que confirmer mes dires. Si tu tiens réellement à Reika, et si la douleur est celle qui te fait rester. Si tu fais tout cela car tu tiens à Reika et que tu veux la protéger. Pense à la douleur que tu aurais de la perdre. »

Perdre… Reika ? Jamais ! Comment pourrais-je la perdre ? Tant que je serai là, je ne la laisserai jamais partir. Elle est à moi, rien qu’à moi ! Elle croyait vraiment pouvoir me « raisonner » et me faire changer d’avis ? Mais je suis totalement saine d’esprit, c’est elle la folle. Personne n’approche Reika, personne ! Malheureusement, l’intruse esquiva mon coup. Qu’importe, elle ne tardera pas à baigner dans son sang.

« A moins que tu ne sois réellement qu’un monstre qui ne fait que du mal à Reika. Et dans ce cas … Reika. Tu es la première à avoir eu la possession de ce corps. Tu as bien plus d’emprise sur ce corps que tu ne le pense. Même si elle ne veut pas t’écouter, force la, tu es maître de ce corps qui t’appartient. Elle n’est qu’un hôte de deuxième classe bien moins puissant. »

« Un monstre moi ? Le seul monstre présent ici c’est toi. Tu penses vraiment que me séparer de Reika est une bonne chose ? Je suis la seule qui la comprenne, la soutienne, la protège… Et tu n’es un danger pour elle. Je dois t’éliminer comme tous les autres. Tu ne la toucheras pas ! »

Alors que j’allais lui asséner un autre coup, je sentis mon corps perdre de sa vitesse. Pourquoi mes mouvements étaient moins fluides ? Reika c’est toi qui essaye de te battre ? Tu crois vraiment pouvoir être de taille à ça ? Laisse tomber, fais-moi confiance je vais bien prendre soin de toi. Tu n’as pas à t’inquiéter, je sais ce que je fais. Tu ne crains rien avec moi.

« Désolée Reika. »

L’intruse s’approcha trop près de moi. Tu ne veux pas que je me batte Reika ? Très bien, regarde ce que ta précieuse amie va nous faire. Elle plaqua alors sa lame ardente contre la main possédant l’arme. Tu as mal Reika ? Pas moi.

« Si la douleur l’éveil, elle doit aussi t’éveiller Reika, ALORS REVEILLE TOI BORDEL. »

Je ne pus m’empêcher de rire à nouveau. Je saisis la lame comme s’il s’agissait d’un simple objet inoffensif et regarda la jeune femme face à moi.

« Elle ne refera pas surface pour le moment, ce n’est pas la peine d’essayer. Tes efforts sont ridicules, tu es minable. C’était amusant mais à présent passons aux choses sérieuses… » Déclarais-je en percutant son plexus de mon poing droit avant de la jeter contre le sol.

Alors que j'allais frapper à nouveau avec mon râteau, mon corps se bloqua.

"Tu vois bien que ton amie te fait du mal, ce n'est pas la peine de lutter... Reika arrête! ... C'est pour ton bien.... AHHHH!"

Depuis quand peut-elle défier mon autorité ainsi? Je n'arrive plus à bouger. Mais je dois achever ce que je viens de commencer... Tout mon corps se met à trembler, prit de spams. Je ne tiendrai plus longtemps...

Reika:

Un cri! Un long et assourdissant cri. C'est tout ce que j'ai poussé depuis ce qui me semble des heures. J'ai... J'ai réussi. Pour la première fois de ma vie, j'ai réussi à reprendre le contrôle. Comment y suis-je arrivée?

"Mi...Missa tu vas bien?!" dis-je en m'approchant de ma colocataire, inquiète.
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Rp terminé Re: 2 filles, 4 personnalités et le bungalow n°8 [PV Missa]

Message par Invité Dim 8 Juin - 15:18



La conscience est toujours conscience de quelque chose. – Husserl.


« Elle ne refera pas surface pour le moment, ce n’est pas la peine d’essayer. Tes efforts sont ridicules, tu es minable. C’était amusant mais à présent passons aux choses sérieuses… »

Deadly me frappa et je roulai sur le sol. Elle frappait fort, cela je devais l’admettre, j’allai avoir un bleu à coup sûr demain ! Je ne me redressai pas, bloquée par la douleur. Je regardai Deadly qui s’apprêtait à frapper de nouveau quand elle s’immobilisa.

« Que ce passe-t-il ? »

Je vis que le corps de Reika tremblait et je ne pus m’empêcher de sourire. Oui, Reika prenait le contrôle, elle y arrivait enfin ! Et d’après la tête que faisait Deadly c’était bien la première fois, elle en était désemparée. Puis j’entendis un cri. Il me perça les tympans que me mis les mains sur les oreilles en fermant les yeux. Tu peux le faire Reika, vas-y ….

Puis le calme revint. J’ouvris les yeux et décolla les mains de mes oreilles. Je vis alors Reika penchée sur moi.

"Mi...Missa tu vas bien?!"

Je souris et me releva doucement en grimaçant.

« Je pense que ça va aller, tu ne vas pas te débarrasser de moi comme cela. »

Une fois debout, je m’étirai doucement, en effet, vu la douleur, j’aurais bien un bleu. Mais la douleur fut vite oubliée.

« Tu vois Reika, tu peux avoir le contrôle sur Deadly, et je serais là pour t’aider. »

Je sortis une cigarette que j’allume. Aspirant le tabac, je l’expulsai, me dirigeant vers le nôtre bungalow.

« Et je suis sûr que ce n’est que le début d’une aventure entre nous deux … Mais je serais là pour t’aider comme je pense tu le seras aussi pour moi. »


Puis j’entrai dans le bungalow après avoir jeté ma cigarette à peine fumé. Il fallait vraiment que je m’allonge. Je finis sur mon lit, et ferma les yeux, un drôle de sourire aux lèvres.


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Message par Reika William Lun 9 Juin - 14:37

Quel ne fut pas mon soulagement lorsque je pus constater que Missa allait bien. Deadly ne lui avait pas fait de mal. J’en étais à remercier chaque entités mythiques tellement j’en étais heureuse. Elle était bien la première à survivre aux attaques de Deadly mais, plus important, c’est bien la première fois que j’ai réussi à reprendre le contrôle de mon corps. Réussir… C’est un mot qui ne faisait pas parti de mon vocabulaire il y a peu. Ma colocataire se redressa en m’adressant un sourire déformé par une grimace de douleur. Deadly lui a fait mal finalement.

« Je pense que ça va aller, tu ne vas pas te débarrasser de moi comme cela. »

Je me mis à rire doucement. Ca détendait l’atmosphère après ce que nous venions de vivre. C’était apaisant, relaxant. Elle se releva complètement face à moi et commença à s’étirer comme si ma tentative de meurtre n’était rien d’autre qu’un exercice physique quelconque pour elle. Au moins, ca me rassurait de la voir en forme. Je m’en voulais moins.

« Tu vois Reika, tu peux avoir le contrôle sur Deadly, et je serais là pour t’aider. »

« Le contrôle c’est vite dit. J’ai réussi une fois, rien de ne prouve que j’en serai capable pour la fois suivante. Néanmoins je le souhaite, je veux me débarrasser d’elle une bonne fois pour toute. Enfin, sache que tu m’as déjà beaucoup aidé Missa et je ne sais pas comment je pourrais te remercier. »

Cet épisode passé, elle sortit une cigarette qu’elle commença à consommer. Je fixais la fumée s’élever dans l’air, ça avait quelque chose de reposant. Lorsque Missa repartit vers le bungalow, elle s’arrêta un moment et déclara :

« Et je suis sûr que ce n’est que le début d’une aventure entre nous deux … Mais je serais là pour t’aider comme je pense que tu le seras aussi pour moi. »

Ces mots… Combien de fois ais-je voulu les entendre de la part de quelqu’un ? Juste une personne qui vous fait confiance et en qui vous avez confiance : un ami, juste un ami. Et pourtant, c’était si précieux pour moi qui avais toujours vécu avec Deadly, elle qui m’avait toujours isolé. Mais aujourd’hui c’est fini, je ne suis plus seule. J’ai Missa.

Lorsqu’elle rentra dans le bungalow, me laissant seule avec moi-même, je souris. Je me sentais tellement bien, tellement légère. En ce moment précis, je me sentais invincible. Deadly ne fera plus de mal, je ferai tout pour l’en empêcher, absolument tout ! Heureuse, je m’apprêtais à rentrer à mon tour dans la petite maison de bois mais je vis du sang goutter sur le sol. Portant une main à mon cou, le contact avec la chair vive que Deadly avait arraché avec ses ongles me fit grimacer. Je devais soigner ça.

« Missa je vais à l’infirmerie, je reviens. » Lui dis-je avant de refermer la porte du bungalow et de partir pour cette fameuse infirmerie.


FIN
Reika William
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